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Prix Energheia Sorbonne 2020 ex aequo

Xenia Salpeter sait qu’elle devrait aimer la fête. C’est un cliché des hommes, buvant du vin dans un des cafés au Boulevard Saint-Germain et se promenant dans les petites ruelles du quartier. Riant tous les jours et toujours cherchant la prochaine fête où ils peuvent séduire une femme ou deux pour l’abandonner le prochain jour. Pensant que leur vie est la fête elle-même et que Paris est le centre pulsant du monde. La fête, c’est la jeunesse, c’est comme le printemps qui embrasse les magnolias. Il y a un bel arbre des magnolias qui est couvert des petites touches en rose et blanc à l’entrée du Jardin du Luxembourg. Xenia aime cette beauté vivante en printemps, mais elle n’aime pas la fête. Elle s’en va sur les chemins dans le parc et les sons de l’orge de Barbarie touchent un point sensible dans son cœur le rythme forme une union avec son cœur battant, la mélodie fait danser ses pieds pour quelques pas, c’est comme voler. La mélodie légère fait la rêver pour un moment ses jours d’enfance sur la kermesse dans la foule avec cette mélodie qui résonnait de partout et de nulle part. Le musicien avec la barbe blanche était aveugle. Xenia, elle aimerait de temps en temps être aveugle, mais autrement qu’être aveugle des yeux, elle veut être aveugle des voix. Des voix qui parlent trop qui n’arrêtent pas à parler, parler de tant de choses inutiles. Elle passe ces gens, ces voix qui n’arrêtent pas à parler.

«As-tu vu ce film? Trop cool» - «Non - moi, je veux une glace!» - «C’est moi qui ai gagné!» - «Looser!» - «Je pense …» - «Je veux …» - «Je ne veux pas!»

Xenia se couvre les oreilles des mains. Elle veut s’écrier: «Arrêtez de gaspiller vos mots, arrêtez de détruire le calme!» Elle regarde un enfant qui essaie d’attraper un des premiers papillons de cette année avec un filet. C’est une petite fille avec des longes tresses blondes. La fille saute et court pour attraper l’insecte qui s’envole dans le ciel tout bleu de l’après-midi. Xenia l’envie pour ce filtre. Elle a beaucoup essayé de le trouver. Elle sourit en se rappelant de son premier essai. Elle avait pris l’habitude de porter des casques toute la journée.

Jona, l’étudiant de son parcours qu’elle admire avait souri d’un air amusé chaque fois qu’il voyait Xenia. Quelle chance que ces sons voulus et calculés n’aient pas pu arrêter la cacophonie de la ville. Il devenait de plus en plus difficile d’éviter être vu dans cette isolation sonore.

Pendant ces souvenirs, elle est arrivée à la grande fontaine. L’eau est comme un miroir: fascinant et aussi bleu qu’un bouquet des campanules. Des petits bateaux dansent sur la surface brillante. Ils sont rouges et verts et jaunes, avec des voiles toutes blanches. Xenia s’assois sur un banc et fixe les bateaux. Des ries éclatants découpent l’air de cet après-midi ils percent dans le tissu des pensées de Xenia. Elle essaie de s’imaginer la scène sans son. Elle s’en va sur les chemins de pierraille qui croquent doucement sous ses chaussures. Un jeune homme la regarde et il voit comment le visage de Xenia se détend un peu quand les bruits s’éloignent avec chaque pas. Finalement, il regarde comme la silhouette avec le léger manteau rouge se perd entre les troncs marrons des arbres. Il attend un moment avant qu’il la suive.

Xenia se cache sous les ombres du parc avant qu’elle s’arrête devant une silhouette claire. Elle lève les yeux vers les pieds de pierre blanche. Ils sont nus, malgré qu’il soit encore frais dans l’ombre du printemps. Le tissu de la robe est aussi blanc avec quelques marques noires. Les joues ont aussi pris cette couleur. «Mais, qu’est-ce que je peux faire contre cette cacophonie dans ma tête», Xenia se couvre ses oreilles avec les mains et regarde la statue comme si elle pourrait lui aider. Mais les yeux de pierre regardent avec une expression sévère dans le vide comme si une scène déplaisante se déroulait là-bas entre les arbres. «Peut-être qu’elle déteste aussi cette ville des sons inutiles.», Xenia se dit. «Elle n’a, dans toutes les années aussi pas trouvé une solution pour ce problème. Elle doit rester ici, immobile au milieu du chaos. Tu ne peux même pas lire pour éteindre tous les sons. Je peux te dire que cela n’aide pas beaucoup. Autant j’aime les mots bien choisis des auteurs, autant ils s’ajoutent à cette montagne des mots inutiles. Comme si on jouait milles pièces au même moment sur un seul piano. Mais toi - tu ne peux pas me répondre ... Tu ne me regardes pas.» Xenia suit le regard de la statue et voit un home dans l’ombre entre les arbres.

Les sons du parc sont devenus de plus en plus faibles et la symphonie de la nature reprend le régime. Les ombres sont devenus longs et la lune laisse danser des petits points de lumière sur les chemins du parc. C’est comme si des petites créatures peuplent le parc maintenant. Ils se bougent dans l’ombre et dansent autour des statues et des fontaines du parc. Ils suivent un rythme naturel sans qu’on puisse l’identifier. Xenia doit quitter le parc. En se détournant de la statue, elle entend une voix murmurer: «Je te comprends».

Quand Xenia tourne la tête pour voir la personne qui a parlé, elle ne voit qu’un monde d’ombre. En traversant les grilles imposantes, Xenia remarque que ses pieds ont choisi leur propre rythme. Elle n’arrive pas à l’identifier, mais elle ressent une force dans son cœur qui l’attire vers son appartement.

Miraculeusement, les rues ont perdu leur pouvoir effrayant. Xenia remarque les lumières brillantes qui couvrent le trottoir des touches d’or. La fête dont Hemingway a écrit est devenu visible pour Xenia. Elle veut l’admirer simplement. Elle exhale, soulagée pour le moment.

Xenia entend ses pieds taper un rythme vivant sur le trottoir. Sur le pont de Sully, elle s’arrête un moment. Elle regarde la grande ville qui s’est calmée dans la nuit. Elle est couverte de petits points de lumière qui dansent sur l’eau du fleuve. C’est comme si elle porte des fleurs d’or. L’eau semble alléger la tête de Xenia. Sur le quai, elle voit une silhouette qui s’approche et qui puis traverse le pont à l’autre côté de la rue. Il s’arrête aussi un moment pour contempler la reine dormante qui laisse briller le fleuve. Quand les pas de l’homme, se perdent dans les rues, Xenia traverse aussi la lumière. Elle ignore l’identité de cet homme, mais elle a ressenti un court moment de reconnaissance quand ils regardaient la danse des lumières sur la Seine. Est-on toujours seul dans la vie seulement parce qu’on ne parle pas? Peut-être. Mais ces moments rares où on se reconnait sans dire un mot n’est-ce pas plus?

Elle ouvre la porte de son petit appartement qui est allumé par la lune. C’est comme une petite île sur laquelle Xenia trouve un repos. Elle s’assoit au piano.

Ses doigts reposent légèrement sur les touches. Noirs et blancs comme sa vie.

La mélodie de l’orge est revenue à la tombée de la nuit et elle a attrapé les mots

pour les donner un sens. Les doigts de Xenia trouvent eux-mêmes les bonnes touches pour faire une autre mélodie, une mélodie des mots qui ne sont pas trop et qui retrouvent leur place maintenant.

Henrike Beyer

Contrattempi

Premio Energheia Sorbona 2020 ex aequo Traduzione a cura di Marine Rigliett Coordinamento a cura di Sidonie Larato

Costeggia gli alti cancelli del giardino con passo a volte affrettato, a volte tranquillo, riflesso dell’andamento dei suoi pensieri. Non guarda i cancelli, eppure percepisce con la coda dell’occhio la loro disposizione a scatti, un motivo che la sta martellando dentro. Poi, la calma. Si ferma e guarda da dove venivano gli scatti un momento fa. Ora, si stende davanti a lei un cammino di ciottoli e sabbia, come ce n’erano in alcuni suoi ricordi d’infanzia. Trasportata dal flusso d’immagini, Piuma imbocca il viale, sempre persa nei suoi pensieri, collegata alla realtà da un unico elemento: il vento. Avanza, quasi ballando, in armonia con la brezza, e le sue idee e i suoi passi la conducono inconsciamente verso due eventi.

Il primo è una manifestazione artistica e politica attorno alla statua "Il Mercante di maschere". I grandi autori dell’Ottocento indossano ormai una mascherina chirurgica con iscrizioni come “BIANCO O NIENTE” o “DO RE MI FASCIO”. Piuma scruta ognuna di loro e decifra tutte le lettere che contengono.

Le lettere, non le pronuncia mai. Cinque mascherine sono già a posto, e quando Piuma cerca la sesta, i suoi occhi cadono su due mani.

Il suo sguardo risale lungo le dita, i polsi, le braccia, le spalle e infine la faccia del secondo evento. Nel momento in cui i loro sguardi si incontrano, lei sussulta leggermente. Si fissano per un istante poi il ragazzo si allontana da lei per applicare la sesta mascherina. Piuma osserva i suoi gesti, le forme e i colori.

Lui tira fuori una settima mascherina e gliela porge con naturalezza. Lei guarda ancora una volta le sue mani. Le ispirano una fiducia istintiva, quindi prende la mascherina e copre Barbey D’Aurevilly con una protezione contro la

“PARANO-I.A.”. Riproduce meticolosamente i gesti del ragazzo, più lentamente, e mentre lei attacca una mascherina, lui finisce di sistemare la seconda. Anche lui la osserva e Piuma sente come una specie di tenerezza che emana dal suo sguardo. Il ragazzo inizia a scalare la statua per disporre gli ultimi pezzi. Senza scambiare una parola, si organizzano e coordinano i loro gesti. Non appena si mette in piedi là sopra e si stabilizza, lei è pronta a porgergli una nuova mascherina. “DIRITTI UMANI”.

Mentre il ragazzo finisce di appendere tre mascherine al braccio destro del Mercante, ricordi delle parti smarrite della statua, Piuma si perde di nuovo nei suoi innumerevoli pensieri. Una volta tanto nessuno sta cercando di parlare con lei. Di capire cosa succede nella sua testa. Perché riflette sempre così tanto.

Nessun “Buongiorno” falsamente educato, nessun sorriso forzato, nessun contatto inutile. Contano solo l’interesse per il momento e la loro presenza lì.

Le domande che pone, a sé stessa e al mondo, piovono. Perché ora? Perché qui?

È un caso, è il destino? Perché si comporta così? Riflette anche lui quanto me?

Cosa sta pensando? Ha capito come sono non appena mi ha visto? È sicura, comunque, di una cosa: è profondamente intrigata da questo ragazzo. Lui a

confronto sembra di una calma assoluta. Scende dalla statua, gira intorno una volta per controllare che sia tutto a posto, e si piazza di fronte alla sua opera per contemplarla un attimo. Piuma, sopraffatta dalle sue idee, si siede di fronte alla statua. A terra, in mezzo al viale. Tira fuori un quaderno e una matita, come fa ogni volta che qualcosa le viene in mente, e comincia a disegnare l’opera appena compiuta.

Piuma alza lo sguardo verso il ragazzo. Sembra soddisfatto e tira un sospiro misto a un sorriso largo quanto il viso. Si siede a sua volta. Piuma inizia un nuovo schizzo per catturare questa soddisfazione. Lui è attento ad ogni linea che traccia e lei lo sa, lo sente. Piuma percepisce i movimenti intorno a loro, anche senza farci caso. Sente un lontano profumo di fertilizzante portato dalla brezza. Non potrebbe mai avvicinarsi alla fonte di quell’odore perché il suo naso ne sarebbe sopraffatto. Sente la brezza stessa che sta tentando piano piano di girare le pagine del quaderno. Sente tutto mentre continua a disegnare. Finisce abbastanza velocemente lo schizzo - piuttosto realistico per uno schizzo - e mentre sta tracciando l’ultimo tratto, una raffica di vento gira la pagina. Piuma si ferma di colpo. Fino a quell’istante, era tutto perfetto ma, ora, una linea graffia una parte del viso del ritratto. Piuma è totalmente destabilizzata, non può cancellare senza ricominciare tutto da capo, non può rimediare disegnando sopra, perché la sua disposizione casuale dello schizzo non consente di fare niente, non c’è modo di riparare l’opera dal vento. Il suo disegno è rovinato. Se lo ricominciasse, non sarebbe più così perfetto, così interessante, così spontaneo. Sospira disperata: dovrà lasciare fuggire quell’attimo. Il ragazzo non ha distolto lo sguardo dalla scena, neanche una volta. Poi si gira verso Piuma, prende delicatamente la matita, sposta leggermente il quaderno in modo da rivoltarlo verso sé e comincia a tracciare altri tratti, a caso. Lei lo guarda con preoccupazione all’inizio, sicura che non farebbe altro che rovinare ancora di più il disegno. Ma lui traccia una decina di tratti in tutta fretta, guarda la pagina e ne fa un altro ancora. Stupita, Piuma nota che sta venendo fuori una dimensione che non ha mai esplorato prima. Il ragazzo appoggia la matita nell’ incavo del quaderno e aspetta la reazione dell’artista. Piuma annuisce in segno di approvazione, guardando l’evoluzione del suo schizzo con occhi spalancati.

Piuma richiude il quaderno e lo ripone insieme alla matita in una grande tasca del cappotto, ancora turbata da quel ragazzo a cui vorrebbe dare un nome. Diverse lettere le ballano in testa, ma non le piace nessuna delle combinazioni che le vengono in mente. Il ragazzo si alza, lei lo segue e iniziano a camminare in direzione di un angolo riparato del giardino. Quando raggiungono la distesa verde, Piuma ispira profondamente. I profumi degli abeti e delle piante sono come un tesoro in mezzo alla città che vuole godersi a pieno. Si guarda attorno. La gamma di colori naturali che vede le piace: l’erba è di un verde brillante e le foglie offrono sfumature dallo scuro al chiaro, il grigio-marrone dei tronchi è dolce, la luce che passa attraverso il fogliame accarezza la terra e dà al prato un aspetto morbido…

Piuma si accorge che per la prima volta non è assorta nei suoi pensieri. È attenta a quel mondo esterno calmo e tranquillo, mentre di solito prende coscienza della sua esistenza solo quando diventa ansiogeno.

La loro passeggiata improvvisata continua lungo un viale senza alberi. La luce del sole è così forte che diventa quasi dolorosa, costringendo Piuma a chiudere completamente gli occhi. Le piace però il calore che sente sulla parte destra del viso. Si lascia guidare dal ragazzo di cui sente la presenza a destra, anche lui. Quando il viale gira, il sole sta di fronte a loro e la sua luminosità diventa insopportabile. Il ragazzo se ne accorge. Si gira e comincia a camminare all’indietro. Lei ovviamente lo imita e sorride, non ci aveva mai pensato. Eppure, pensa spesso. Ma sono tutti pensieri troppo complicati, troppo riflessivi, troppo profondi. I pensieri del ragazzo sembrano semplici, pratici e diretti al punto.

Lui si lascia trasportare dai suoni. Il canto di un uccello, la risata di un bambino, un clacson di un’auto gli fanno cambiare direzione ogni volta.

Vagano così per ore che a Piuma sembrano minuti. Il mondo del ragazzo sembra fatto dall’ambiente esterno, non da un mondo interiore. Piuma si perde in quel mondo, sensibile come il suo ma allo stesso tempo assolutamente diverso nella sua essenza. Piuma si immerge in quel mondo che le porta una vampata d’aria fresca.

Riscoprì così il quartiere che conosceva così bene. Quanto al ragazzo, sparì all’angolo di una strada, così come era apparso. Piuma cercò un attimo di orientarsi, ma non riuscì più a trovarlo. Tornò a casa piena di tutte le sensazioni di quella giornata e del ricordo del ragazzo, che nessuno era sembrato notare, e anche lei cominciava a dubitare della sua esistenza.

Piuma cominciò a vedere il mondo. Rivisse anche quei ricordi. Voleva camminare di nuovo per i viali, rivedere gli edifici, sentire i profumi e il sole.

Come rimase delusa quando annunciarono il lockdown! Trascorse i primi giorni a rimuginare tutte le immagini nella speranza di non perdere nulla. Poi, in un tardo pomeriggio soleggiato, notò il cavalletto nell’angolo di una stanza.

E mentre i suoi ricordi cominciavano a sgretolarsi, la vista di questo oggetto che aveva davanti agli occhi ogni giorno determinò l’inizio del suo primo grande progetto. Ogni momento che riuscì a ricordare nei minimi dettagli, Piuma lo dipinse.

Ci impiegò settimane. Non potendo tornare sui loro passi, li disegnò, uno per uno, in una perfetta cronologia. Compose così la sua prima collezione.

Decine di quadri, ricordi della sua esperienza, si accatastarono in ogni dove.

Piuma decise di farne una mostra alla fine de lockdown. Un dettaglio tuttavia continuava a preoccuparla. Avrebbe voluto dare alla mostra il nome del suo fugace compagno, ma non riuscì a trovarne uno. Alla fine, la intitolò

“Contrattempi”. Piuma pensò che questa parola illustrasse l’evento alla perfezione.

Il giorno dell’inaugurazione Piuma si sente come sempre come quando sta in mezzo a una folla: fuori posto. Eppure, questo momento è suo, dovrebbe essere felice del suo progetto e del suo piccolo successo. Per un’artista come lei, è un’occasione importante. Piuma è soddisfatta dell’organizzazione e delle sue opere. Ha concepito la mostra in modo che ognuno scoprisse i vari momenti nell’ordine originale, perché le sembra che abbia più senso così. L’evoluzione della sua percezione del mondo colpisce di più in questa maniera, più di una storia scucita. Piuma si ricollega per un attimo al presente, cercando di

percepire l’atmosfera. Le sembra difficilmente gradevole, tutti i presenti parlano allo stesso tempo, creando un ronzio di suoni indistinguibili, la luce artificiale è troppo forte, c’è un’agitazione permanente attorno a lei. Tanto più che, essendo lei al centro dell’attenzione, molti vengono a dare pareri e a fare complimenti ai quali lei risponde con un grande sorriso. Non potrebbe rispondere a tutto.

Piuma pensa di aver fatto bene a insistere per le piante. Creano armonia con i colori della stanza e nonostante tutto alleviano l’atmosfera. Piuma osserva la gente che comincia a seguire il filo di quel giorno di marzo insieme a loro.

Rivede il viale di ciottoli e sabbia che l’ha portata alla statua. Le mascherine, le mani del ragazzo. La loro coordinazione istintiva. L’opera completata. Passa fluidamente da un quadro all’altro, senza distogliere lo sguardo e senza che s’interrompi il flusso di ricordi. Arriva infine al suo capolavoro: il volto soddisfatto adornato dal vento. Lo guarda appena e chiude gli occhi, sorridendo all’immagine. Un morbido calore la invade e si tranquillizza. Alla fine, non ha mai trovato un titolo per quest’opera, così come non ha mai trovato il nome di quello che rappresenta. Quando riapre gli occhi, sussulta leggermente, come la prima volta. Davanti a lei, di fronte al quadro, sta il ragazzo. Anche lui la guarda con un sorriso. In quel momento, Piuma trova finalmente un nome per lui. Prende un respiro e sussurra con stupore:

Rivede il viale di ciottoli e sabbia che l’ha portata alla statua. Le mascherine, le mani del ragazzo. La loro coordinazione istintiva. L’opera completata. Passa fluidamente da un quadro all’altro, senza distogliere lo sguardo e senza che s’interrompi il flusso di ricordi. Arriva infine al suo capolavoro: il volto soddisfatto adornato dal vento. Lo guarda appena e chiude gli occhi, sorridendo all’immagine. Un morbido calore la invade e si tranquillizza. Alla fine, non ha mai trovato un titolo per quest’opera, così come non ha mai trovato il nome di quello che rappresenta. Quando riapre gli occhi, sussulta leggermente, come la prima volta. Davanti a lei, di fronte al quadro, sta il ragazzo. Anche lui la guarda con un sorriso. In quel momento, Piuma trova finalmente un nome per lui. Prende un respiro e sussurra con stupore: