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Cinquième Partie 5.1 Les Evaluations Quantitatives des Opérations de Paix de l’ONU : Les Résultats

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149 Cinquième Partie

5.1 Les Evaluations Quantitatives des Opérations de Paix de l’ONU : Les Résultats

Les plus périlleux moments pour un mauvais gouvernement est quand il cherche à amender ses chemins.

Tocqueville*1 5.1.1 En mettant en Triangle la Paix

Cette partie reporte le texte (Doyle et Sambanis 2006, pp. 69-93). Juste comme la guerre civile concerne les échecs de l’autorité de l’Etat

légitime, la paix civile concerne sa reconstruction avec succès. La Construction de la Paix est ce qui se passe entre les deux. Les stratégies de consolidation de la paix doivent être envisagées pour s’adapter au cas si on veut avoir du succès dans la consolidation de la paix. Dans ce chapitre, nous aimerions expliquer comment le triangle de l’hostilité locale, des capacités locales et des capacités internationales que nous avons précédemment décrites favorise ou défavorise les perspectives de paix soutenable.

La probabilité que la consolidation de la paix aura succès est fonction des capacités de l’Etat pour la paix, de l’assistance internationale disponible et de la profondité de l’hostilité liée à la guerre. La relation entre ces dimensions est compliquée. La disponibilité et la perspective de l’assistance économique internationale et l’existence de capacités locales extensives, par exemple, peuvent toutes les deux augmenter les gains provenant de la victoire (les saccages de la guerre et la reconstruction) et réduire les coûts des affrontements (comme l’assistance sert à soutenir les affrontements). Mais elles peuvent aussi fournir des stimuli pour la paix. Ainsi, les profondes hostilités liées à la guerre peuvent aussi avoir un double effet. La décision à soutenir la consolidation de la paix est soutenue soit par les capacités locales soit internationales pour la paix; les capacités locales nettes sont données par la différence entre les capacités (LC), ou potentiel de développement, moins l’hostilité générée par la guerre (H); et les capacités internationales (LI) peuvent remplacer les carences en capacités locales qui doivent compenser la profondeur de l’hostilité. Donc, nous théorisons que le processus de consolidation de la paix est reflété par la forme d’un « triangle de consolidation de la paix » (voir figure 3.1).

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Cette intéressante forme fait qu’il est possible de visualiser nos hypothèses clés à partir du moment que les trois ensembles de variables interagissent en compétition (H vs IC et LC) et de façon coopérative LC and IC) pour produire un espace pour la paix. Spécifiquement, nous supposons que: (a) le plus les capacités internationales (CI) sont grandes, le plus la probabilité de succès de la consolidation de la paix est haute, étant données certains degrés de l’hostilité (H) et des capacités locales (CL); (b) plus l’hostilité est grande (ou profonde), plus la probabilité de succès de la consolidation de la paix est basse, étant données certain degrés de LC et IC; et (c) plus les capacités locales sont grandes, plus la probabilité de succès de la consolidation de la paix est haute, étant données certians degrés de H et IC,

Nous testerons notre modèle selon différentes mesures des trois variables conceptuelles - les dimensions du triangle de la consolidation de la paix – Hostilité, Capacités Locales, et Capacités Internationales. Nous sommes intéressés à tester soit la théorie d’un « triangle » grande (c'est-à-dire à évaluer si les trois dimensions ont des effets significatifs sur la probabilité de succès de la consolidation de la paix) et à déterminer les effets des mesures individuelles pour chacune des dimensions, ou variables conceptuelles. Chacune des mesures que nous utilisons, a un lien théorique avec notre raisonnement et est reliée à une ou plusieurs des théories de la guerre civile que nous avons montrées dans le chapitre 2.

Notre analyse quantitative des corrélations de la consolidation de la paix avec succès donne le premisses pour une plus fine analyse de cas d’études de la contribution des opérations de paix de l’ONU aux résultats du processus de paix. L’analyse statistique mappe l’environnement stratégique dans lequel les acteurs prennent leurs décisions de soutenir la paix ou la guerre, et nous expliquons comment utiliser le mieux les opérations de paix de l’ONU pour empêcher les guerres civiles de se répéter. (Les opérations de paix de l’ONU sont notre principale mesure des capacités internationales.) Les cas d’études dans les chapitres subséquents vont dans

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151 une plus grande profondeur pour donner aux lecteurs un meilleur sens du processus à travers lequel la consolidation de la paix a lieu.

Nous analysons une nouvelle base de donnés que nous avions compilé, où nous avons mis toutes les guerres civiles depuis 1945, soit avec opérations de l’ONU soit sans elle. Le principal but du chapitre est de démontrer que la logique du du triangle de consolidation de la paix est s’accord avec les donnés empiriques. Pour nous convaincre nous-mêmes et convaincre le lecteur que les références que nous avons tirées de les donnés sont correctes, nous avons utilisé plusieurs et différentes méthodes d’estimation et conduit beaucoup de tests de robustesse. Mais nous présentons seulement les résultats clés dans ce chapitre et reléguons la grande part de l’analyse statistique et des détails plus techniques à un supplément que nous avons posté en ligne. Un autre document contient « des résultats additionnels/supplémentaires » que nous citons en passant dans ce chapitre. Pour faciliter les références, nous citons des pages spécifiques dans le supplément et dans le document des « résultats additionnels » où le lecteur peut trouver plus de détails. Dans la suite, nous décrivons brièvement la base de données. L’appendice A contient les détails sur la notre codification de règles et l’appendice B présente les descriptions des variables et un résumé des statistiques pour toutes les variables utilisées dans l’analyse.

5.1.2 La base de données pour la Consolidation de la Paix

Notre base de données comprend tous les processus de paix après une guerre civile depuis 1945 jusqu’à la fin de 1999. Selon notre façon de coder les règles, il y a eu 151 guerres civiles dans cette période. L’appendice A.1 présente nos règles pour codifier le début et la fin de la guerre civile, y compris un critère utilisé pour séparer les guerres civiles des autres formes de violence politique et pour distinguer les épisodes de guerre civile dans le même pays. Chaque transition d’un après-guerre civile est une « observation » pour notre analyse statistique. Nous excluons les guerres qui vont terminer après de notre période d’analyse (December 31, 1999) and/or les cas où il n’y avait pas à priori un processus de paix significatif à ce termine. Si un processus de paix commence et échoue immédiatement, nous codifions un échec de la paix dans le premier mois du processus de paix. Ceci laisse 121 cas dans l’analyse statistique.

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152 Notre variable dépendante est le succès de la consolidation de la paix. Il y a plusieurs modes de définir et de mesurer ce concept. Dans l’introduction, nous offrons plusieurs raisons que nous croyons justifier notre décision d’utiliser une mesure positive, complexe de consolidation de la paix. Alors que nous utilisons peu des mesures différentes à travers le livre et dans le supplément pour chercher la robustesse de nos résultats, notre principale variable dépendante pour l’analyse statistique dans ce chapitre est une mesure à court terme du succès de la consolidation de la paix. Nous codons les résultats à court terme deux ans après la fin de la guerre civile comme une variable binaire: 1 signifie « succès » et 0 signifie « échec ». Nous utilisons soit une définition minimal de paix, que nous appelons « négative » ou paix souveraine, et une définition stricte ou « positive », que nous appelons paix participative. La paix souveraine requiert la fin de la guerre civile, une souveraineté indivisible, pas de violence résiduelle (i.e., pas de violence organisée mineure ou de niveau intermédiaire qui défie l’Etat dans son territoire) et pas d’abus au niveau populaire des droits de l’homme par l’Etat (e.g., politicides, expulsions de population). Ceci est un standard de paix négative, focalisant sur l’absence de violence à grande-échelle. La paix participative requiert une paix souveraine plus un niveau minimum d’ouverture politique, lequel nous codons basé sur le bien-connu indice de Polity (indice d’évaluation de la democraticité d’un Etat).

Nous ne demandons pas que le Pays soit une démocratie, mais de préférence que soit seulement exclu le plus autoritaire des régimes, comme un haut-ordre de paix ne peut être basé sur la complète exclusion ou la répression d’un groupe de citoyens. Nous demandons un très bas niveau d’ouverture politique, comme deux ans après la guerre la plus part des pays manqueraient d’atteindre un plus haut niveau. En même temps, éviter le totalitarisme est un but raisonnable pour les sociétés sortant d’une guerre civile, et notre baisse seuil de polity nous permet d’exclure les paix de la tombe, c‘est-à-dire, ces cas où la plus part de ceux qui défient l’Etat sont morts ou sont en prison. L’appendice A.2 explique avec plus de détails notre règle de codification pour la variable dépendante.

La plus part de notre discussion dans ce chapitre sera focalisée sur l’explication des succès ou échecs dans la finalisation de la paix participative deux ans après la fin de la guerre civile. Nous avons aussi conduit une analyse des effets des opérations de l’ONU dans le plus long terme et présentons les résultats dans notre supplément, résumant les principales découvertes à la fin ce chapitre. Dans notre supplément, nous présentons aussi les résultats basés sur la décomposition de notre complexe mesure du succès de la consolidation de la paix dans ses quatre composants. Quelques différences importantes émergent ; elles nous aident à mieux comprendre

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153 quand et comment les missions de l’ONU peuvent être efficaces. En décomposant la mesure du succès de la consolidation de la paix, nous sommes capables d’analyser l’efficacité des missions de l’ONU avec respect de la prévention de la récurrence de la guerre, soit dans le court soit le long terme, et définir les effets des missions de l’ONU sur la démocratisation après-guerre contrôlant en même temps les niveaux de violence. Nous laissons pour le supplément beaucoup de détails techniques aussi bien que l’analyse des composants individuels du succès de la consolidation de la paix, et résumons les principaux résultats substantifs dans le chapitre.

Dans notre discussion théorique au chapitre deux, nous soutenons que la paix autosuffisante est le standard que nous voudrions utiliser pour évaluer le succès ou l’échec d’un processus de paix. Pendant que l’ONU est encore présente, le processus de paix continue toujours, ainsi nous ne pouvons pas parler de paix autosuffisante. Donc, nous codons les résultats de la consolidation de la paix deux ans après ce que nous appelons le « stimulus » de la paix – c’est-à-dire, un arrangement, une victoire militaire, ou une longue et dernière trêve, ou la conclusion d’une opération de l’ONU. Dans quelques cas, la guerre reprend pendant qu’une opération de paix de l’ONU est présente. Dans ces cas, nous codons un échec de la consolidation de la paix, bien qu’il se puisse que la mission reste déployée pendant la nouvelle guerre le long d’un an. Mais nous ne pouvons pas coder une constrcuction de la paix pendant que la mission de l’ONU est encore présente. Dans ces cas, nous pouvons parler de succès du Maintien de la paix, non de la construction de la paix. Cette règle de codification implique que les cas où l’ONU n’est pas partie depuis au moins deux ans avant la fin Décembre 1999 doivent être exclus de l’analyse. Nous avons codifié les résultats de la consolidation de la paix pour 119 cas avec des données disponibles pour n’importe laquelle des variables explicatives.

Entre ceux-ci, 84 étaient les échecs de paix participative (69,42 pour cent) et 37 succès (30,58 pour cent). La réalisation de la paix souveraine as étée plus facile: il y a 68 échecs et 53 succès. Le tableau 3.1 présente notre liste des guerres civiles et les résultats de la consolidation de la paix pour chaque cas et identifie aussi les cas avec une intervention de l’ONU.

b) Les Variables Explicatives

Les trois côtés du triangle de la consolidation de la paix représentent les variables conceptuelles – hostilité, capacité locale et capacité internationale – dans notre théorie et elles ne sont pas facilement mesurables. Pour tester empiriquement notre modèle, nous nous rattachons aux indicatuers mesurables pour elles. Les

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154 indicatuers ont été sélectionnés parce qu’ils découlent directement des théories de la guerre civile que nous avons considérées dans le chapitre 2, et certaines ont évidemment une signification politique. Nous avons utilisé des indicateurs disponibles dans la littérature et nous avons aussi codifié plusieurs nouvelles variables.

On pourrait penser à plusieurs indicateurs pour le niveau d’hostilité. Le nombre de morts et de déplacements est une variable clé, puisqu’un plus énorme coût humain pour la guerre aboutirait dans de plus hauts niveaux d’hostilité après-guerre parmi les factions.

Le type de conflit pourrait aussi être un important indicateur d’hostilité. Il y a un certain débat dans la littérature sur la question de savoir si oui ou non les guerres ethno-religieuses sont plus difficiles à résoudre que les guerres révolutionnaires ou autres types de guerre civile. La haine ou le ressentiment pourrait être plus intense parmi les groupes ethniques que parmi les groupes définis par le revenu; des adversaires provenant de différents groupes ethniques et raciaux pourraient être plus facilement identifiables que les adversaires issus de groupes basés sur la classe et par conséquent, le ciblage de la violence pourrait être plus facile dans les guerres ethniques; et les guerres ethniques pourraient être le plus souvent au sujet de conflits sur des biens indivisibles, rendant la résolution du conflit plus difficile. Il n’y a pas de consensus sur les hypothèses dans la littérature, et certains auteurs soutiennent que le vrai concept d’une guerre ethnique est questionnable. Mais étant donné que ces hypothèses sont plausibles, nous incluons le type de guerre dans notre modèle comme une variable d’hostilité. Nous avons trois versions du type de variable de guerre, chacune reflétant une légère différence dans les règles de codification. La variable que nous utilisons le plus dans nos modèles est le type de guerre, une variable binaire basée sur les recherches d’autres auteurs et les codifications des guerres ethno-religieuses. Deux variations de cette variable (la guerre ethnique I et la guerre ethnique 2) sont aussi utilisées pour chercher la robustesse, basée sur notre propre façon de codifier les cas, déduite par une lecture des histoires de cas pour toutes les guerres civiles dans notre base de données. Nous codons comme « ethnique » ces guerres où les façons de recrutement de rebelles et l’alliance dans toutes les factions majeures (y compris le gouvernement de la guerre ethnique 2) suivent des raisons ethniques.

Un autre indicateur d’hostilité est le nombre de factions, y compris les acteurs internationaux directement impliqués dans le combat. Notre théorie suggère que «l’écologie » de la consolidation de la paix est fonction du nombre de factions impliquées dans le processus de paix.

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155 Une mesure retransmise est le niveau de fractionnement ethnique du pays. Nous utilisons le bien-connu indice de fractionnement ethnolinguistique (elf) pour le contrôler, aussi bien l’indice de Fearon du fractionnement ethnique et culturel (ef). Ces deux indices sont hautement corrélés et servent comme indicateurs pour la difficulté de réalisation de la réconciliation nationale, particulièrement après les guerres ethno-religieuses.

Un autre indicateur d’hostilité est le résultat de la guerre. Nous avons codé les résultats suivants: règlement négocié, situation d’impasse, et victoire militaire des rebelles ou du gouvernement. Le règlement négocié indique une certaine réconciliation, ou au moins le potentiel pour une réconciliation. Ce n’est pas le même que signer un simple traité, depuis que le règlement négocié implique que les traités sont au moins partiellement respectés et que le combat arrête pendant au moins six mois. En cherchant les histoires de toutes les guerres inclues dans notre base de données, nous avons étés capables de coder si un traité de paix ait été signé ou jamais signé par la majorité des parties. La signature d’un traité de paix signale au moins un modeste désire de résolution du conflit et indique que les parties ont l’habileté d’arriver à un accord sur le caractère fondamental du système politique après-guerre. Mais on ne doit pas penser que un traité signifie que la guerre est finie ; au contraire, dans beaucoup de cas elle ne l’est pas. Un traité est distingué d’un cessez-le feu par le fait qu’il faut au moins que la moitié de toutes les parties signent un accord qui indique en quelque manière les réalités politiques après-guerre avec lesquelles les parties auront à faire. S’accorder simplement pour un cessez-le feu ne signifie pas signer un traité, et les cessez-le-feu qui traitent seulement les aspects militaires du conflit sont trop souvent/couramment utilisés par les parties comme moyens pour la simple trêve ou le regroupement pour un nouveau cycle de combats.

Nos indicateurs pour les capacités locales comprennent plusieurs indicateurs, au niveau d’un pays, du développement socioéconomique. Nous utilisons principalement la consommation d’électricité par tète et le taux annuel de variation du revenu réel par habitant. Le revenu réel par habitant (ou revenu intérieur brut, PIB) est un autre indicateur que nous utilisons, mesuré au début de la guerre.

D’autres mesures clés des capacités locales sont deux indicateurs de la dépendance du pays des ressources naturelles. Les exportations de produits primaires en pourcentage du PIB et la dépendance des exportations pétrolières sont deux mesures utilisées de façon extensive dans la littératutre. Beaucoup d’auteurs chercheurs dans la littérature ont exploré l’hypothèse que les hauts niveaux de dépendance augmentent le risque de guerre civile. Les mesures de dépendance de la ressource, aussi bien le niveau de revenu et de croissance, servent, toutes deux

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156 comme des mesures purement économiques de la capacité d’une société à se reconstruire elle-même après une guerre civile et comme des mesures des coûts de l’opportunité économique à retourner à la guerre, comme nous avons discuté au chapitre 2. Les plus grand les opportunités pour l’activité économique productive, le plus haut les coûts de l’opportunité de la guerre et les plus bas pourraient être les motifs pour retourner à la guerre.

Certains des indicateurs de capacités locales sont aussi de bons exemples de la qualité institutionnelle. Par exemple, la dépendance du pétrole et d’autres formes de dépendance de ressource naturelle ont été associés avec les institutions politiques sous-développées et les hauts niveaux de corruption, qui pourraient expliquer l’inhabileté des sociétés à construire la paix après la guerre civile. D’autres indicateurs des capacités locales, qui sont corrélés avec le revenu mais sont moins évidemment reliés avec les stimuli pour combattre, telle que l’expérience de la vie, la mortalité infantile, le niveau d’instruction, sont utilisés pour construire des indices des relatives capacités locales pour tous les pays. Nous utilisons ces indices pour tester la théorie du « triangle » plus tard dans ce chapitre.

Notre mesure clé des capacités internationales est la présence et le mandat des opérations de paix NU. C’est la variable de plus grand intérêt pour nous. Le mandat est un indicateur de la force de la mission, ses capacités et du niveau de l’engagement internationale pour lui. Les mandats codés de l’ONU reflètent les types de missions que nous avons discutés dans les premiers chapitres: Les missions d’observateur; le Maintien de la paix traditionnel; le Maintien de la paix multidimensionnel; et les missions de forcement avec ou sans administration transitionnelle. Un indicateur binaire identifie tous les cas d’intervention de l’ONU pendant que la variable catégorique « les opérations de l’ONU » regroupe ensemble les missions de monitorage (observateur et traditionnelles opérations de Maintien de la paix) et les plus intrusives missions (multidimensionnelles et d’application). Nous avons combiné les missions multidimensionnelles et celles de forcement dans une variable étiquetée « missions Transformationnelles de l’ONU » parce que notre discussion théorique fait une distinction entre un faible et un fort Maintien de la paix, et nous soutenons que plus extensives les mandats pourraient être, plus efficace elles peuvent contrôler les défis locaux. La variable opération de peacekeeping met ensemble le paecekeeping traditionel et le peacekeeping multidimensionel ; et, finalement, la variable chapitre 6 identifie toutes les missions autorisées sous le Chapitre VI de la Charte de l’ONU (i.e. il inclut les missions d’imposition). Ces différentes mesures de l’implication de l’ONU nous permettrons de développer un argument nuancé au sujet des conditions sous lesquelles l’ONU va vraisemblablement aider à consolider la paix

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157 autosuffisante. Les mandats doivent être confrontés aux défis locaux. Nous retournerons sur ce point dans notre cas d’études.

Nous avons codé les missions de l’ONU basées sur la lecture restreinte des lignes guides de chaque mission, le statut des accords des forces (où ceux-ci sont disponibles), et une révision des documents de l’ONU qui décrivent les principales fonctions de l’opération de paix. Nous nous focalisons sur les opérations de l’ONU parce qu’elles sont la forme prédominante des opérations de paix multilatérales dans toute la période après 1945 et parce que le Maintien de la paix est la principale fonction de l’ONU depuis la fin de la Guerre Froide, et nous somme en général plus intéressés aux utilisations des organisations internationales dans la promotion de la sécurité internationale et la coopération. Les conclusions que nous tirons ici pourraient s’appliquer à d’autres opérations de paix multilatérales, y compris quelques unes régionales telle que l’opération de la NATO en Bosnie. Nous avons pour cela recherché les opérations de paix non de l’ONU et avons aussi bien codé leurs mandats, en leur ajoutant comme contrôle pour nos modèles. Dans certains cas, l’entrée d’organismes non de l’ONU était encouragée par la participation de l’ONU dans un processus de paix. Si a eu lieu une significative implication bilatérale ou régionale uniquement dans le contexte d’une mission de l’ONU, nous codons seulement une opération de paix de l’ONU. Dans certains cas, soit une mission de l’ONU et une opération de paix séparée d’une tiers-partie a eu lieu simultanément, et ceci est reflété dans notre codification.

Une autre mesure évidente des capacités internationales est l’assistance économique étrangère. Nous avons essayé de mesurer le montant de l’assistance économique étrangère disponible pour le pays, bien qu’il n’était pas possible d’obtenir les mesures de l’aide internationale provenant de toutes les sources (bilatérale, ONG, multilatérale) pour tous les cas dans notre base de données. Donc, nous utilisons pour notre mesure clé le montant des transferts courants nets par tète d’habitant dans la balance de paiement du pays. Et nous avons collecté des données sur le montant de l’effective assistance au développement comme pourcentage du montant du PIB du pays, bien que cette variable soit disponible pour seulement environ la moitié de nos cas, pour cela nous ne l’utilisons pas de façon extensive dans notre analyse.

En divers tests de spécification, nous ajoutons d’autres variables pour tester la robustesse de nos résultats. Nous avons contrôlé la capacité de décourager ou dissuader toute intervention externe par la taille par habitant de ses militaires; nous avons contrôlé les contraintes systémiques en ajoutant une variable binaire dénotant les conflits de la Guerre Froide; nous avons contrôlé les effets spécifiques par région en ajoutant les variables indicatrices régionales mutes et pour les tendances temporelles dans les capacités locales et les tendances temporelles dans les capacités

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158 locales et d’autres variables en ajoutant une variable dénotant la décennie au cours de laquelle la guerre a commencé. L’appendice B contient des statistiques sommaires pour toutes les variables qui apparaissent dans l’analyse statistique, contenant les variables qui sont utilisées dans des analyses reportés dans notre supplément.

5.1.3 Analyse du succès de la consolidation de la Paix dans le court terme La consolidation de la paix est un processus qui parfois dure des années après la guerre civile. Pour évaluer les résultats de la consolidation de la paix dans le court terme, nous avons imposé un point de rupture arbitraire de deux ans après la fin de la guerre civile. Avant les deux ans suivant l’après-guerre, plusieurs transitions de paix échoueront. Le résultat et le type de guerre peuvent influencer la probabilité de la récurrence de la guerre (voir Tableau 3.2). Beaucoup de guerres civiles finissent avec une victoire militaire décisive, comme le montre clairement le Tableau 3.2. La victoire militaire tend à diminuer le risque d’une nouvelle guerre dans le court terme comparée à un accord négocié soit dans les guerres ethnique soit celles non ethniques, bien que les accords aient aussi un faible effet positive. Les règlements dans les cas où il y avait une mission de l’ONU sont significativement plus vraisemblables à supporter la paix que les règlements sans une mission de l’ONU.

L’observation empirique a sougeré l’argumentation que les guerres civiles sont résolues mieux sur le champ et que l’intervention ne doit produire une meilleure solution finale. Cependant, une fois que nous contrôlons les autres facteurs déterminants de la récurrence de la guerre, nous trouvons que les règlements négociés sont aussi plus vraisemblables à réduire le risque de récurrence de la guerre que les résultats moins clairs de la guerre, tels que les cessez-le feu ou les trêves, même quand nous contrôlons une décisive victoire militaire. En plus, les effets «positifs» d'une victoire militaire ne prend pas charge le concept plus apmple de consolidation de la paix, tel que le concept que nous utilisons dans notre analyse (voir Tableau 3.2). Si nous ne limitons pas notre attention sur la récurrence de la guerre, mais plutôt considérons la réalisation de la paix participative comme le but du processus de la paix, les données (table 3.3) montrent une association statistique non signifiante entre victoire militaire et un processus de construction de la paix ; au contraire, elles montrent une forte association entre paix et règlement négocié, particulièrement ces règlements qui sont négociés et sont réalisés à travers une opération de l’ONU.

Notre principale préoccupation dans ce livre est d’analyser comment les opérations de paix de l’ONU influencent la probabilité de succès de la construction de la paix. Les statistiques des tables 3.2 et 3.3 sont simplement descriptives, et nous allons plus en profondeur dans les données pour analyser les effets des missions de l'ONU. Parmi les 121 cas qui sont inclus dans notre analyse, nous avons 11 missions

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159 d'observation, 8 missions de paix traditionnelles, 5 missions de Maintien de la paix multidimensionnelles, 3 cas d'impositoon de la Paix ou d'administration transitionnelle. Dans tous les autres cas, il n'y avait aucune implication de l'ONU. Le tableau 3.4 présente les résultats de consolidation de la paix par type de mandat de l'ONU. Il est facile de voir que la réalisation de la paix participative est plus difficile que la réalisation de la paix souveraine, et l'implication de l'ONU est beaucoup plus utile par rapport à la paix participative.

Dans certains cas, une opération de l'ONU allait au delà du point de coupure de deux ans que nous utilisons pour évaluer le succès ou l'échec de la consolidation de la paix. Une opération en cours de l'ONU ne signifie pas que la paix ne peut manquer, mais il ne veut pas dire que la paix doit nécessairement réussir. Souvent, une mission de l'ONU est expédiée avec des objectifs limités et peu de ressources qui ne peuvent pas déterminer l'issue du processus de paix dans son ensemble. Dans cette perspective, il est important de garder séparé le succès ou l'échec de l'opération de paix de l'ONU et le succès ou l'échec du processus de paix. Dans l'analyse statistique qui suit, nous nous concentrons sur les résultats du processus de paix et de contrôlons pour détecter la présence ou l'absence d'une opération de l'ONU, en essayant d'identifier leurs effets pendant que nous détectons d'autres facteurs. Dans les études de cas présentées dans les chapitres suivants, nous concentrons nos efforts pour le succès ou l'échec de l'opération de paix des Nations Unies, en offrant une analyse microéconomique par rapport à l'analyse macro-niveau que la statistique nous donne. Ainsi, dans les études de cas, nous analysons les seuls cas de participation de l'ONU, alors que dans l'analyse statistique, nous sommes en mesure d'évaluer l'efficacité des missions de l'ONU parce que nous analysons l'univers de la transition de la guerre civile, y compris les cas sans intervention de l'ONU.

Notre concept de paix autosuffisante implique que nous ne pouvons pas coder comme succès la consolidation de la paix si les casques bleus n'ont pas quitté. Cela reflète une compréhension ordinaire de la résolution des conflits: si le flic doit être présent en permanence, le conflit n'a pas été résolu. Cela correspond également à de longues discussions au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies dans lequel la «paix durable» a été proposée comme le but ultime de toutes les opérations de paix, et la durabilité a été définie comme la capacité de l'Etat souverain de régler les conflits naturels auxquels toutes les sociétés sont sujettes par des moyens autres que la guerre. « La consolidation de la paix », le rapport a remarqué, « est une tentative, après qu’une paix ait été négociée ou imposée, de s'attaquer aux sources de l'hostilité actuelle et renforcer les capacités locales pour la résolution des conflits ». Ainsi, par exemple, peu d'observateurs pensent que la paix a été consolidée avec succès au

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160 Kosovo aujourd'hui, même si le Kosovo n'est pas en guerre. Les forces de l'OTAN ont séparé militairement les Kosovars et les Serbes résidents au Kossovo et ont dissuadé à la fois une attaque potentielle de Belgrade pour réunifier la province séparatiste et une déclaration potentielle de l’indépendance formelle par les Kosovars. Conformément à ce point de vue théorique, nous codons le succès de la consolidation de la paix seulement après que l'ONU ait quittée depuis au moins deux ans.

Nous évaluons les résultats de la consolidation de la paix tout en prenant en considération le fait que ces derniers types de Paix sans aide extérieure sont plus «vrais» que ceux qui nécessitent l’intervention de l'ONU ou d'une autre partie pour maintenir le pays uni. Une complication est que pas toutes les guerres civiles ont eu une opération de paix de l'ONU, et parmi ceux qui en ont fait l’objet, l'ONU a parfois quitté peu de temps après la fin de la guerre et d'autres fois est restée pendant plusieurs années afin de gérer un processus de paix fragile. Cela conduit à une difficulté de déterminer l’exact moment où l'opération de paix "a pris fin», comme parfois la reconstruction de la part de l'ONU et les mandats de consolidation de la paix nécessitent une présence de l'ONU plusieurs années dépassant l'extrémité de la guerre. Ainsi, tous les processus de paix ne peuvent être évaluée à la même marque de deux ans si nous voulons nous assurer qu'aucune opération de l'ONU est toujours en cours.

Nous avons envisagé différentes approches pour résoudre ces problèmes. Nous avons déterminé que la meilleure façon était d'évaluer les résultats de la consolidation de la paix deux ans après le "stimulus" de la paix. Précédemment, nous avons mentionné que nous considérons soit un règlement négocié (un traité de paix qui met fin à la violence pendant au moins six mois), soit la victoire militaire, soit la réalisation d'une opération de l'ONU chacun un stimulus, une partie d'un processus de consolidation de la paix en cours. Ce n’est pas clair si les différents résultats de guerre impliquent des processus de paix de différentes durées. Différents résultats de guerre pourraient être associés avec des durées de guerre plus longues, qui à leur tour pourraient préparer différemment le pays pour une transition après-guerre: une victoire aurait pu prendre beaucoup plus de temps qu'une trêve, et un traité de paix pourrait prendre beaucoup plus de temps que pour négocier une simple cessation des hostilités. Les opérations de paix des Nations Unies diffèrent aussi par leurs longueurs dans le temps, mais la durée d'une mission de paix en lui-même ne devrait pas avoir une relation claire avec la probabilité de succès de la consolidation de la paix. Les missions de l'ONU, à la fois longues et courtes, pourraient potentiellement être couronnées de succès, selon les conditions sous-jacentes et le type de mandat. Mais dans tous les cas, nous cherchons à évaluer l'effet de la «thérapie» sur la santé éventuelle du pays "patient", deux ans après que le traité soit terminé. Les traités et

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161 les victoires ont des dates relativement évidentes ; nous considérons une opération de paix de l'ONU comme ayant pris fin lorsque les forces militaires sont retirées (les forces qui auraient dû artificiellement tenir ensemble le pays). Ainsi, notre variable dépendante mesures le succès de la consolidation de la paix deux ans après la fin du stimulus (l’arrivée d’une mission par l’étranger). Si deux ans après la fin de la guerre civile la guerre reprend avant que l'ONU ne quitte pas ou s'il y a une violence résiduelle ou une souveraineté divisée tandis que l'ONU est présente, nous codons un échec de la consolidation de la paix, mais l'ONU doit se retirer avant que nous puissions coder un succès.

Les résultats de l'analyse statistique présentée ci-après sont basés sur la régression logistique. Nous avons également utilisé d'autres méthodes d'estimation, y compris le bootstrapping - l’acceleration -, les variables instrumentales et des modèles de sélection, score de propension, modèles à variables aléatoires à l'aide de séries chronologiques de données transversales, et l'analyse de survie de covariates- avec le temps. Bien que nous ne présentions pas ici toutes ces méthodes supplémentaires, les principales conclusions que nous soulignons dans ce chapitre sont robustes pour des changements dans la méthode d'estimation. Nous résumons les principales conclusions de ces analyses à divers endroits tout au long de ce chapitre. Une discussion et une présentation complète plus technique de ces analyses peuvent être trouvées dans notre supplément.

5.1.4 Les tableaux des résultats

Une lecture du tableau ci-dessous (la prémière de plusieurs tableaux du texte (Doyle et Sambanis 2006, pp 76-81.) permet d’établir la durée de la guerre, par exemple : Vietnam (15 ans), Sénégal (10 ans), Indonésie (49 ans), ainsi que la récurrence, le type de solution ou d’accord qui a permis de mettre fin à la guerre et le type de mission de l’ONU, s’il y a lieu.

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164 La table suivante donne les informations sur les confliuts après deux ans, s’ils récorrent ou non, et les percentages. Les conflits sont partagés par les différents types.

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167 Dans le Tableau 3.3 (Doyle et Sambanis, pp 89), on a le type d’issue et les résultats de la guerre, et les résultats de la consolidation de la paix.

Le tableau 3.4 indique les résultats de la consolidation de la paix par type de mandat de l’ONU. Enfin, le Tableau 3.5 (Doyle et Samabanis 2006, pp 94-95) illustre les modèles de succès de la consolidation de la paix participative, deux ans après la fin de guerre, toujours pour la période 1945-1999.

5.1.5 Conclusions de Doyle et Sambanis

Doyle et Sambanis ont illustré toutes les guerres civiles de 1945 à 1999 et les résultats de la consolidation de la paix durant cette période, deux après la fin de la guerre ou le « stimulus de la paix » par l’intervention international. Ils ont pris en compte le début et la fin de chaque guerre, le succès ou l’échec de la paix souveraine et de la paix participative, ainsi que le type d’opération de l’ONU.

Les efforts pour finir les guerres civiles sont influencées par trois facteurs clés qui caractérisent l'environnement de la paix civile d'après-guerre: le degré d’hostilité des factions(mesuré en termes des couts humains – morts et deplacements de la population – le type de guerre, et du nombre des factions.; la mesure des capacités locales restantes après la guerre (mesuré, par exemple, en per capita GDP ou consommation d’energie); et le montant de l'aide internationale (mesuré en termes d’assistance économique ou de type de mandate donné à une opération de paix de l’ONU et du nombre de troupes envisagé pour l’effort de paix. Ces trois facteurs constituent ensemble la logique d'un « triangle de peacekeeping » ou « peacebuilding triangle » (Doyle et Samabnis 2006, pp. 4,). La destruction des capacités locales et les

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168 besoins d'aide internationale pour rétablir une paix stable augmente avec l’intensité de l'hostilité. Les auteurs se sont appuyés sur leurs deux précédents travaux pour soutenir cette hypothèse. Ils ont constaté que le contrôle des niveaux d’hostilité et des capacités locales augmente la chance pour la paix après une guerre civile. Les opérations de paix devraient être conçues pour s’adapter au cas afin de façonner la transition de la guerre à la paix. Le monitorage précieux qui peut être suffisant pour renforcer la confiance et servir de sage-femme à la paix est l'observateur inactif, qui, d’une part témoigne simplement de l'effondrement d'une paix entre les factions hostiles ; et d’autre part aurait dû exiger l'autorité exécutive de transition solide pour le succès. Une opération de paix complétée par des programmes de reconstruction économique a aussi un rôle de premier plan dans la promotion de la paix à long terme. Il faut également souligner les exigences de la peacebuilding (Doyle et Samabanis 2006, p. 5, deuxième paragraphe, dernière phrase). En fait, elle nécessite la fourniture d’une sécurité temporaire, la construction de nouvelles institutions capables de résoudre pacifiquement les futurs conflits, et une économie capable d’offrir du travail civil aux ex-militaires et un progrès matériel aux futurs citoyens.

Toutefois, la peacebuilding n’a pas besoin de la direction d’une grande puissance sauf, éventuellement, en cas de violence résiduelle abondante. Dans des circonstances moins violentes le multilatéralisme marchera bien en offrant divers avantages (Doyle et Samabanis 2006, troisième paragraphe). Enfin, en termes d’opposition, on n’a constaté que les atouts de la peacebuilding des victoires militaires. En fait, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale beaucoup de conflits internes ont été réglés par des victoires militaires en éliminant l’opposition militaire organisée. Mais, un accord de paix global réalisé par une opération de paix aura de meilleurs résultats. Il en résulte un message politique simple qui signifie que l’ONU est très faible dans l’usage de la force, mais elle peut être très bien en médiation et dans la réalisation d’une paix globale négociée. La nouveauté dans ce livre est la démonstration de cette affirmation avec attention et l’explication du pourquoi et comment c’est le cas. Dans l’exploration/du pourquoi, on constate que l’ONU, en tant que organisation multilatérale, ne peut pas gérer rationnellement la force comme il faut, mais elle est appropriée pour faire la médiation, mobiliser et gérer l’assistance internationale légitime (Doyle et Sambanis 2006, , dernier paragraphe). Les capacités institutionnelles de l’ONU reflètent de vastes visions sur l’illégitimité du colonialisme et la croissante acceptabilité du peacekeeping et de la peacebuilding. Dans l’explication du comment mentionné plus haut, on a identifié les causes des échecs dans la war-making de l’ONU et on a exploré les quatre innovations qui mènent au succès: enhanced forms of peacemaking, peacekeeping, peacebuilding, and discreet enforcement (Doyle et Sambanis 2006, p. 6, prémier paragraphe). Il en résulte que les autorités intégrées dans les opérations de peacebuilding devraient être taillées sur mesure des circonstances qu’elles affrontent. Etant donnée l’augmentation de l'utilisation des opérations de paix autorisées par l'ONU dans les années ‘90, ces conclusions s’avèrent importantes, car elles reflètent une nouvelle

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169 vague d'interventionnisme et la redéfinition d'une nouvelle génération de stratégies de peacekeeping conçues pour répondre aux attentes libérées par la nouvelle volonté d'intervenir. Les liaisons entre interventionnisme, nouvelles stratégies et peacebuilding de succès étaient intimes et sérieuses En fait, la bonne intention de l’intervention est importante seulement si l’intervention peut à la fois prétendre produire une amélioration durable de la paix et des droits de l’homme. Mais l’intervention reste peu probable même si elle est éthiquement justifiable et politiquement viable.

5.2 Evaluations quantitatives successives : Druckman , Gartner et Mellin Ici je reporte (Gartner et Mellin 2009, pp. 570-574).

Afin de développer une compréhension comment les efforts de résolution de conflit marchent il est essentiel d'utiliser des ensembles de données qui comprennent deux brèves accords qui ne sont pas stables et des accords de longue durée. Par conséquent, nous n'incluons pas les ensembles de données de conflits usuels comme les corrélats de la guerre et la base de données des différents inter-états, depuis qu’ils identifient seulement les soi-disant « accords définitifs » qui sont codés en tant que telle a posteriori, une fois qu’un accord dure assez longtemps pour un nouveau combat pour être considéré comme un nouveau conflit. Ce laisser à part les donnés usuells n'est pas un commentaire sur la qualité de ces bases de données comme données de conflit, mais est causé par l’attention aux donnés qui sont utils pour la gestion des conflits.

L’ensemble des donés de l’International Conflict Management (ICM) a été compilé avec un accent sur mécanismes internationaux de gestion des conflits, l'effort de gestion des conflits étant l'unité d'analyse. La base définit les conflits internationaux comme un « conflit militarisé continu et organisé, ou une manifestation d'intention d'utiliser la force militaire impliquant au moins un Etat». Cette définition donne 333 conflits dans la période 1945-2000 après la Seconde Guerre mondiale. La gestion des conflits comprend la négociation, la médiation, l'arbitrage, le recours à des institutions internationales et des conférences multilatérales. La gestion représente les actions des individus, des Etats et des organisations régionales et internationales entreprises pour résoudre un conflit international.

La base de données, décrite dans le Tableau 29.2, offre deux méthodes pour mesurer les résultats de gestion des conflits. La première variable est une mesure catégorique de tout accord, qui inclut les résultats de non succès, de cessez-le feu,

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170 d’accord partiel ou de règlement complet. La seconde variable est la durée de l'accord, allant de moins d'une semaine à plus de huit semaines.

On voit que la répartition de la durée des résultats présentés dans le tableau 29.2 est en forme de U. Le résultat le plus commun est ce qui dure au moins huit semaines, avec 1042 observations dans cette catégorie. La deuxième catégorie est regarde 243 accords de paix qui finissent rapidement, étant d'une durée inférieure à une semaine. Les accords dans le nombre moyen vaont de 7 observations (les accords qui durent cinq semaines) à 109 observations (ceux qui durent quatre semaines). La gamme de cette variation est due au moins en partie au fait que la mesure de la durabilité de l’accord est prise huit semaines ou plus. Cependant, cete distribution révèle aussi l'importance de considérer la variation dans la durée de vie d'un accord, comme beaucoup ne parviennent même pas à durer une semaine.

Il existe également des variations dans les types d’accords établis. Bien que beaucoup (254 observations) d’efforts de gestion ont échoué et n'ont abouti à un accord d’aucun type, il y a plus une gamme de variations plutot que une mesure dichotomique de succès ou non. Parmi ces cas pour lesquels un accord est établi, de nombreux (150 observations) ne sont que des accords partiels et très peu (323 observations) résultent dans des accords complets.

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171 Les variations dans chaque ensemble de données ont des implications importantes pour évaluer les résultats de la gestion des conflits. Selon la base de données et en utilisant le plus stricte définition de succès le pourcentage de la gestion réussie incluse dans chaque ensemble de données n’est pas petite.

Les données de la Third Party Interventions and Militarised Interstate Disputes (TPI) concernent 1178 interventions dans dec conflits militarisé interètats de 1946b au 2000. Ils catégorisent les actions intermédiaires des tiers parties en cinq catégories: les expression verbale, les approches diplomatiques, les processus judiciaires, administratives et militaires. La base de données contient des informations sur les méthodes de gestion et en plus comprend des informations sur les résultats à court terme et à long terme des efforts de gestion. Il identifie aussi les tiers parties, à savoir des Etats, des coalitions d'Etats, les organisations gouvernementales internationales et les organisations non gouvernementales. La base de données est décrite dans le tableau 29.3. Beaucoup (117) des accords qui ont réussi à court terme n'ont pas réussi dans le long terme.

L’International Crises Behavior (ICB) contient l’information sur 334 crises internationales, 32 conflits prolongés et 975 acteurs de les crises ; qui vont de la fin de la Guerre Mondiale I à 2002 et qui sont identifiés par le Projet de l'International Crisis Behavior. Les données d’ICB contiennent des informations sur les organisations régionales et mondiales et sur les grandes puissances qui interviennent, ainsi que des informations sur le conflit. Le visualiseur de données ICB est une version interactive de mise à jour des données et des résumés. Les données de l'IBC comprennent des actions de gestion par les superpuissances, les grandes puissances, les organisations régionales, globales et de sécurité. Les actions comprennent le débat sans résolution, la recherche des faits objectifs, les bons offices, la condamnation, l’appel à l'action, la médiation, l'arbitrage, les sanctions, les groupes d'observateurs et les forces militaires d'urgence.

Les résultats de ces efforts comprennent : (1) si l'activité retarde la fin; (2) n'a eu d’effet sur la fin; (3) était un important contributeur pour la fin, (4) ou a été un important facteur de la fin du conflit. Les données sont décrites dans le tableau 29.4. L’implication d’une superpuissance est le facteur le plus susceptible de porter à l’escalade une crise (dans 48 des observations). Les médiateurs, d’autre part, sont fréquemment les plus importants pour résoudre les crises.

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172

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173

Cela comprend toutes les actions que la base de données TPI définit comme la gestion: expression verbale, les approches diplomatiques, les processus judiciaires, administratives et militaires.

En plus, le total brut pour la grande participation de puissance est différente du total brut pour d’autres méthodes de participation puisque cela ne comprend que les cas avant 1939.

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174 Les données du Cessez-le feu (CF) concernent 48 cessez-le feu de 1946 à 1998, chacun représentant un cessez-dyadique entre les principaux belligérants dans une banque de donné sur la guerre interétatique de Fortna. Il y a plusieurs observations dans le temps pour chaque cas, qui vont de la trêve ou la fin de la période précédente jusqu’à la fin de l’année civile, un changement substantiel en terme de l’accord, ou une autre guerre entre les même belligérants selon la première éventualité. Ces données comprennent des informations sur les cessez-le feu et combien de temps ils ont duré, les situations entre les belligérants au moment du cessez-le feu, les changements au cours du temps, avec des informations détaillées sur le contenu des accords. Si la période ne se termine pas selon COW (qui est une banque de données sur toutes les guerres du dernier siècle) la nouvelle tregue de guerre le long de la dyade est considérée comme un succès. Les activités de tiers, incluses dans les données, sont la médiation (de l’intervention de tiers en tant que médiateur de la trêve), faire preuve de retenue (agissant en que patron pour un côté) et donner des garanties de tierce parties (la tierce partie fournit une garantie explicite ou bien comprise de la paix). Les données sont décrites dans le Tableau 29.5 ci-dessous. La grande majorité ne comprend pas l’intervention de tiers.

Cela comprend toutes les actions que la base de données du cessez-le-feu définit comme gestion: la médiation (participation en tant que médiateur de la trêve), faire preuve de retenue, agissant en tant que patron pour un côté et de garantie qui fournit la garantie de la paix. Les cas d’accords bilatéraux sont les plus susceptibles de retourner au conflit. Au contraire, aucun cas d’accord qui comprenait des garanties de tiers est retourné à la guerre.

La base de données de l’ICM a bien sur le plus faible pourcentage des efforts de gestion réussie (6,45 % des observations sont avec succès), où le succès est défini comme l'établissement d'un règlement complet. Les données de l’ICM ont la prochaine définition la plus stricte de la gestion avec succès, où la médiation est le facteur plus important dans le calendrier de la durée de l’accord (qui est le cas pour 11 % des observations). Les données de la TPI et de la IPM trouvent que 26,74% de

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175 l'effort de gestion sont avec succès à long terme. Enfin, les données de la FC ont la définition plus libérale de succès, avec 97% des accords.

Cette énorme variation dans les résultats de la gestion est un produit de la façon dont la base de données définit le succès, les conflits et la gestion ainsi que les unités variées d'analyses et de différentes périodes examinées. Notez que nous ne prétendons de caracteriser une base de données, ou qu’une approche ou unité d'analyse, est la seule «bonne». Mais il est un fait que chacun de ces programmes de recherche avec leurs théories et leurs données, fournit une perspective différente sur le processus de gestion du conflit. Cependant, nous suggérons que ces données demandent que les chercheurs de réflechir que: (1) aucune base de données n’est le mot final et garder en mémoire leurs approches variées ; (2) il faut utiliser plusieurs bases de données si possible ; (3) il faut se rendre compte que ces ressources contribuent, et sont le résultat d’une augmentation dramatique dans les études scientifiques sur la résolution des conflits.

Ije reporte aussi le plus recent tableau de (Zartman 2009, p. 323) qui est à comparer avec le tableau de Doyle et Sambanis 3.4

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176 5.4 Evaluations des médiations par l’ONU

Il est clair qu’une organisation internationale super-étatique, après la faillite de la SDN (Société Des Nations), joue sa crédibilité dans le fait de réussir à prévenir, assainir et faire la médiation des conflits. Cette dernière activité est la plus payante parce que sans intervention de troupes, et donc sans perte de vies humaines, si elle réussit à arrêter ou prévenir un fléau tel qu’une guerre. La Charte de l’ONU prévoit le cadre son intervention.

Elle demande que les parties en conflit montrent la responsabilité pour un développement du conflit vers la paix, et, qu’elles « cherchent donc une solution par le moyen de la négociation, des enquêtes, des médiations, arbitrages, jugements juridiques, recours aux agences régionales ou autres moyens pacifiques à leur choix (art.33/1). Malheureusement, les Etats ne se limitent pas à cela, mais ceci n’est pas un défaut des mandats de l’ONU, qui a le mandat pour le faire et a travaillé depuis le début dans ce sens.

La médiation est une des réponses les plus faciles et plus efficaces de la politique internationale à tout conflit. En tant qu’instrument général pour affronter les conflits, la médiation peut être utilisée comme partie de la diplomatie préventive, PM, PK et PB. Sa nature volontaire et diplomatique, son caractère non coercitif et le fait de se baser sur le consentement des parties, font de la médiation dans beaucoup de cas la réponse idéale au conflit de la part de la communauté internationale.

La médiation, comme intervention d’une tierce partie, n’est pas une action isolée qui finit en un temps déterminé, mais est un processus continu qui peut varier de l’être tout passif à être coercitif ; en outre son caractère dépend de beaucoup de facteurs. On peut la définir comme un processus de traitement de conflit dans lquel les acteurs politiques cherchent l’assistance et acceptent une offre d’aide de la part d’individus, groupes ou organisations afin de composer leur conflit ou résoudre les différences fondamentales sans faire recours à là force physique ou invoquer les autorités judiciaires/de la loi.

Les médiations de l’ONU (qui adviennent à travers les procurations) peuvent être de simples facilitateurs de la communication ou bien de bien précises propositions de résolution du conflit. Parmi toutes les 1538 médiations survenues depuis 1945 l’ONU en a réalisé 355, qui représente un cinquième en moins de celles des Etas 722, presque la moitié.

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177 Mais les médiations de l’ONU sont parmi les plus efficaes (35%) et elles le sont surement si l’on considère aussi les médiations des organismes régionaux, c’est-à-dire super-étatiques ( pour un total de 79%); alors que celles étatiques son efficace à seulement à 33%. Donc la tendance est celle de s’adresser aux organes publics qui ne soient pas les Etats.

L’ONU est appelée à résoudre les conflits souvent comme dernier recours. En outre, bien qu’il soit facile qu’elle soit critiquée pour ses manques de succès, on ne tient pas compte qu’on la confit les cas les plus difficiles de la scène internationale. Dans la série des médiations les plus nombreuses sont celles entre Etats qui avaient un contentieux de longue durée ou qui avaient déjà eu un ou deux conflits précédents ; c’est-à-dire des cas extrêmement difficiles. En outre, souvent les médiations ont lieu pour des Etats faillis ou dans des cas où il est difficile de trouver les leaderships.

La médiation devrait arriver au moment opportun. Meme si chaque conflit est proprement spéciale, avec certitude la médiation est plus efficace quand elle advient au début du conflit. Par contre, dans le cas de l’ONU elle est intervenue pour le plus, au moins trois ans après le début du conflit. La majeure partie de ces conflits sont des conflits orphelins, c’est-à-dire sans plus l’intéressement des superpuissances. C’est clair qu’avec cette prémisse c’est peu honnête de parler d’échec de l’ONU. En plus la médiation dépend aussi de l’intensité du conflit, qui peut être mesuré de diverse manière ; mais avec la violence e le nombre de morts de chaque part. Plus de 70% des médiations ONU ont été effectuées quand le conflit avait déjà fait plus de 10.000 morts.

Pour être efficace le médiateur doit être impartial, acceptable, légitimé et crédible. Ces caractéristiques sont toutes à l’avantage de l’ONU par rapport par exemple à des Etats. Pour faire la médiation il faut influer sur les parties pour changer les attitudes et les motivations ; les Etats le font avec l’ouverture de crédits financiers, promesses économiques et gestes diplomatiques pour changer les positions des parties et indurer à la coopération, ou aussi avec des menaces. L’ONU peut bien faire le médiateur avec son autorité institutionnelle; mais pour le faire elle manque de

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178 moyens immédiats, elle n’a pas ses propres ressources ; elle peut les recevoir seulement avec la bonne volonté de certains Etats. En outre, les Etats, dans la dynamique internationale, peuvent changer rapidement d’attitude ; l’ONU liée à sa bureaucratie et à l’UNSC, est plus rigide et sujette à des décisions ambigües de l’UNCS. En tenant compte de tout cela, le succès des médiations de l’ONU ont une grande valeur, par rapport aux succès des Etats dans la même fonction.

Aujourd’hui, l’ONU est encore incertaine entre la tradition de la Guerre froide et l’embryonnaire nouvel ordre mondial. Pour augmenter ses capacités de succès elle devrait être mieux définie et mieux intégrée dans un organe plus efficient. Plutôt que d’aller d’une expérience chaotique à une autre, l’ONU a la de comprendre que tout succès dans les conflits demande la clarté des objectifs, un précis cadre de référence et la capacité d’adapter sa réponse aux différentes situations qu’elle affronte.

Exactement comme pour un projet de développement, une Opération de l’ONU doit être flexible et pourvue d’une logique d’intervention et d’un «Q ICM », je crois.

En tout cas, aujourd’hui la médiation est potentiellement la forme la plus efficace de son intervention, qui peut être utilisée en grande partie, mais pas dans tous les cas de conflit. Elle peut être utilisée comme composant de la diplomatie préventive, PM, PK et PB e comporte un coût minimum. Dans tous les cas, la médiation n’est pas un panace ; Elle n’est pas capable de la faire avec l’explosion du nationalisme ethnique, ni peut s’occuper des conflits dits intraitables, même si celles-ci sont celles mêmes où l’on demande que l’ONU intervienne. A l’ONU reste le dilemme de savoir si la nonintervention est plus dangereuse qu’une intervention failli. Certes, l’ONU peut décharger son devoir de médiation sur ses Etats membres, comme aussi bien aux organisations régionales, plutôt que d’attendre qu’un conflit lui soit remis comme médiation ; elle acquérait un rôle d’acteur plutôt qu’un tribunal.

5.4 Guerre et démocratisation

Je reporte de l’article de l’Oxford Encyclopédie sur le Peacebuilding (Froelich 2010, p. 414 ).

Au début des annés’60, les élections politiques dans un Pays qui avait reçu une Opération de Paix étaient censées comme la stratégie idéale de sortie de la mission de Paix. Mais après avoir experimenté les consequences de courir à des elections, comme dans le cas de l’Angola, où les élections furent le catalizateur pour rénouveller les violences, l’ambassadeur Brahimi a recommandé aux Nations Unies

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179 de focalizer l’attention plus sur le reétablissement de l’ordre et de la loi que sur les élections et les constitutions. Aussi le secr. Gen. B.B. Ghali a évalué qu’il faut avoir souci des structures de l’Etat, plus que des élections.

Ainsi le problème de la construction de l’Etat est devenu primaire pour les opérations de paix des Nations Unies et de l’UE dans les Pays bouleversés par les guerres.

Mais une organisation temporelle inappropriée et des mandats peu claires ont donné des résultats ambigus. Par exemple soit en Liberia que en Timor Est (Leste) les efforts des missions furent interrompus dans une façon pre-mure, tandis que en Bosnia et en Kosovo les trop prolongés missions ont été critiquées parce que elles n’ont pas vu la réconciliation et les reformes. En plus, aussi les operations de PB dans la Cambogde, Burundi e RDC semblent avoir donné seulement des changements superficiels dans les structures politiques et institutionnelles de l’Etat et de la société; si tant que ces efforts internationaux semblent n’avoir par obtenu les resultats visés.

En plus, la probabilité de gagner dans ce type de missions est faible parce que on a encore peu de compréhension et peu de mechanismes opératifs pour résoudre les dilemmas intrinseques à ce type de mission: les cause cachées aux guerres, les interactions et les implications pour la politique internationale et la pratique sur le champ. Il est clair, dans tous cas, que ils doivent etre traités comme des processus dynamiques, soit la tension intrinseque et le contradictions du procès de construction de l’Etat, soit le paradoxe entre la gouvernabilité internationale transnationale et la promotion d’un governement autosufficient; soit le apradoxe des leaders qui doivent etre locaux mais qui viennnet legitimisés par des étrangers, soit le apradoxe de la construction d’un Etat par l’exterieure mais sans créer dependance; et enfin le changer opportunement l’équilibre entre les objectifs inévitables à court terme et ceux de long terme, lesquels souvent sont en conflit avec les prémiers, comme par exemple celui de gérer les saccages, qui le long le procès de Paix peuvent aussi se donner une forte représentance politique.

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180 En plus, la construction d’un Etat est en soi un renforcer les structures pour solidifier la paix; mais ceci oublie deux elements primordiaux. Premier, la societé, la quelle peut renouveller le conflit, et deuxième l’économie, qui est un élement crucial pour la stabilité. Souvent la economie est posée au centre des problèmes politiques, mais en fait elle vient aussi ignoré le long des periodes initiaux des missions internationales de paix, les quelles pour prémier but sont obsessionnées par le problème de la sureté de la population et ainsi elles laissent l’économie à un temps successif. Ceci est une faute grave, comme le prouvent les cas de la Bosnie et du Kosovo. La construction de l’Etat ne comporte automatiquement une societé en paix, laquelle demande aussi un approche plus ample à la stabilité soutenable, celle qui est cherché par le peacebuilding.

En fait, le peacebuilding implique le changement des habitudes négatives et la transformation des comportements et des structures. Les missions internationales n’ont pas compri ça et ont manqué de courage pour réalizer ces buts. Le but de la mission internationale est arriver à une immédiate stabilité et à des réformes structurelles; mais ces buts doivent etre concordé avec les élites politiques, ce que implique necessaraiment le reforcement des relationes precedantes entre l’Etat et la societé ainsi que une politique pour la possession privée, comme l’ont démontré les cas de la Cambodge et du Kosovo. Au contraire, le peacebuilding signifie sur tout que la societé de l’après guerre a l’opportunité par moyen de l’aide internationale de recommencer, pas de simplement revenir à l’ètat quo ante, exactement celui qui a generé la guerre. L’idéal est d’avoir un approche holistique qui donne sureté, fonde une nouvelle économie sociale et étabilie un quadre politique qui fait naitre une réconciliation qui génère paix à long terme parce que elle est capable de guérir les blessures de la guerre et de la injustice.

Souvent sont ignoré certaines leviers pour la Paix. Les UN ont fait usage de un pouvoir soft dans le Kosovo, mais qui a été trop faible ; par ex. l’UN n’avait pas le

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181 control des media; ces media qui en Ruanda et en Kosovo (1999) ont joué un role primaire dans la promotion de la violence.

Sur ce thème de l’efficacité de peacebuildng dans l’après guerre il est intéressant qu’un italien a donné une contribution (Foradori 2007). Il a étudié quinze missions ONU dans Pays faillis (RDC, Namibia, Angola, El Salvador, Cambogie, Mozambique, Harti, Liberia, Somalie, Bosnie, Croatie, Rep. Centre africaine, Sierra Leone, Tomor Est, Kosovo), en tenant en compte les temps: T0 est le commencement, T1 est trois ans après, T2 cinq et T3 dix.

Les rèsultats sont les suivants. Seulement cinq des Pays sur quinze ont enregistré une variation positive , c.à.d. majeure de deux points pour les index de Polity IV et de Freedom House – du niveau de démocraticité pendant la periode considerée. (Mozambique, Bosnie, Craotie, Sierra, Leone,Timor Est), independemment du niveau abasolu du quel le Pays est parti. Un pays, la République Centre Africaine a enregistré une negativité, tandis que pour les autres restants Pays la situation est restée en gros la meme dans le temps; ils sont plus ou moins dans les niveaux bas de democraticité. Il est interessant que dans dix Pays sur quinze il y a une variation positive au moins d’un index de démocraticité après trois ans du commencement des operations. Mais il n’y a pas ce changement si favourable dans le interval entre T1 et T2, seulement quatre Pays ont le signe positive.

5.5 Autres résultats quantitatifs

Dans la littérature il y a deux autres études qui apparaissent pertinentes.

L’étude de (Yelsidag 2010, sur Internet) part de la considération évidente qu’une réduite capacité de personnel et de financement des opérations ONU influencent négativement sur le succès de ces opérations. Mais parmi les divers facteurs qui l’influencent – comme l’implication régionale de l’UNCS, des effets négatifs de la bureaucratie faible de l’ONU, l’inadéquation à court et long terme des objectifs des missions de PK, les types de conflits, la nature des opérations de PK, la

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182 volonté de la communauté internationale d’intervenir, le consentement des parties politiques locales et leur coopération avec les forces de l’ONU -, les deux cités plus haut semblent plus réglables. L’auteur les examine dans les opérations d’après conflit en Afrique, Europe et Moyen Orient et trouve qu’une augmentation des forces et des fonds pour le PK de l’ONU ne donne pas d’effets positifs significatifs sur leur succès. Ce qui semble en contraste avec ce qui est en général affirmé sur la pauvreté des missions de l’ONU, toujours dépendantes de la bonne volonté des Etats qui acceptent d’intervenir mais avec le minimum d’effort.

Une autre étude examine un thème sur lequel le rapport Brahimi de l’ONU avait posé beaucoup d’attention, le niveau de l’utilisation de la force de la part des militaires de l’ONU. A la suite de la tragédie du Rwanda, ce rapport a invité à augmenter la force, bien qu’il n’ait pas d’études à propos. En 2012 le Geneva Centre for Security Policy a offert une étude à ce propos sur la base de quatre cas d’étude : Sierra Leone, Côte d’Ivoire, Congo et Libéria. L’étude a construit des indicateurs qui mettent en relation les flux de réfugiés avec la quantité des peacekeepers ONU.

Avant tout, les forces des Nation Unies ont été prédisposées et sont en mesure d’utiliser la force pour protéger les civils. Il y a peu d’argument en faveur de l’utilisation des forces militaires de l’ONU pour protéger les civils sous attaque et menace imminents (aussi, parce que souvent elles ne sont pas dans les conditions de le faire contre des forces armées puissantes). Mais il y a beaucoup moins de clarté par rapport à où et à quand la force puisse etre usé. en façon préventive pour éviter aux groupes armés d’attaquer et d’abuser des civils.

Ceci amène à un’autre consideration. La communauté internationale transmetdifférents messages sur l’usage de la force des pecekeepers. Lorsque les NU ont interventu dans une façon impositive, par exemple dans la zone occidnetale du Congo, imposant les groupes qui attaquaient et menacaient les civils à obeir à les NU, les peacekeepers ont été appellé a ne pas intervenir par moyen d’actions militaires ; cette fais là on a affirmé que si eux l’auraient fait les Nation Unies ne saraient pas

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