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Medium djihadiste et pensée fondamentaliste : un aperçu sémiotique

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Academic year: 2021

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Sémir BADIR, François PROVENZANO (éds), Pratiques émergentes et pensée du médium, Carnets de lecture n.33, 38, 0, http://farum.it/lectures/ezine_printarticle.php?id=495

Sémir BADIR, François PROVENZANO (éds)

P

RATIQUES

ÉMERGENTES

ET

PENSÉE

DU

MÉDIUM

Sémir BADIR, François PROVENZANO (éds), Pratiques émergentes et pensée du médium, Louvain-la-Neuve, Academia-L’Harmattan s.a., 2017, pp. 290.

Comme Sémir BADIR et François PROVENZANO l’annoncent dans l’Introduction (Pour une sémiotique des pratiques émergentes, ou : à quoi pense un médium ?, pp. 7-22), la perspective adoptée dans cet ouvrage collectif considère l’organisation générale des savoirs et des arts comme le moyen et l’enjeu d’une prise en compte des techniques. En effet, la condition d’intelligibilité des différentes études présentées montre des positions épistémologiques spécifiques qui émergent également de la manière de traiter des objets marginalisés ou émergents à cause d’une configuration disciplinaire des connaissances qui néglige la technique. Afin de permettre à ces objets de recevoir la même attention que les objets artistiques ou savants « majeurs », les auteurs du volume suivent une approche sémiotique, de manière à faire ressortir les valeurs des pratiques culturelles contemporaines derrière des fonctionnements variables, quoique stabilisés. Pratiques émergentes et pensée du médium est organisé en trois sections principales : Esthétiques de la réflexivité médiatique (pp. 25-104) ; Politiques de la réflexivité médiatique (pp. 105-176) ; Emergences et réflexivités médiées (pp. 177-283).

La première partie s’ouvre par la contribution de Jan BAETENS, qui traite du roman-photo, pratique culturelle qui renferme des liens inédits avec le médium qui lui permet d’exister et qui en est le support (Le roman-photo, média / médium, pp. 25-43). Ce format, qui remonte à 1947, se caractérise par des signes, un récit et un support particuliers mais stables et par un succès immédiat qui permet de fixer dès le début les propriétés du médium. L’approche à l’égard du roman-photo est tant intermédiale que transmédiatique mais elle doit également tenir compte de ses spécificités : c’est pourquoi l’auteur le conçoit comme un média narratif qui s’alimente par ses propres difficultés et qui se distingue des pratiques de la séquence photographique à visée théorique et conceptuelle, de la séquence photographique à visée narrative et de l’installation sous forme de diapositives. Ses points de force portent sur la combinaison difficile entre la narration, qui est linéaire, et la photographie, qui est par contre simultanée ; sur l’hybridation entre textes et images, qui se résout par leur différenciation matérielle et fonctionnelle ; sur des règles et des prescriptions auxquelles le roman-photo est soumis en tant qu’industrie. D’autres caractéristiques du roman-photo permettent à l'auteur de confirmer que ce format est doté de spécificités médiatiques qui lui sont propres : tel est le cas du rythme en termes de sérialisation et de segmentation, mais aussi de sa monotonie visuelle déterminée par une grille, utilisée comme base sur laquelle projeter ses écarts rythmiques.

Christophe GENIN étudie le phénomène du street art, « culture émergente » dont la manifestation relève de son dévoilement, d’un éclat comportant un changement de niveau, de plusieurs productions culturelles et de la persévérance de leurs acteurs, de l’appui sur un référentiel social, politique, esthétique de l’observateur et de son idiosyncrasie (Le street art, un indicateur d’intégrations urbaines ?, pp. 45-64). Dans le but de prévenir les faux débats autour de « street art », l’auteur retrace le parcours terminologique et désignatif de cette expression, qui reflèterait une décision esthétique et économique. Pour identifier ce qui permet au street art d’être une pratique de rue, il oppose aussi bien les théories de valeurs éthico-politiques que le modèle de dissémination américain de la fin des années 1960 – considérés comme une instrumentalisation du street art – au modèle des processus de reconnaissance inversement orientés des dialectiques sur l’attraction ou sur la répulsion des consciences de Hegel. C’est ce dernier modèle qui l’emporte sur les autres du fait de concilier l’intention et le statut conféré par autrui, comme le prouvent la lutte pour la reconnaissance et un point de vue différent des mairies à l’égard du street art. Après avoir cité les acteurs qui ont contribué au processus de reconnaissance du graffiti-art et du street art et en sont ainsi devenus les médiateurs – des savants historiens ethnologues, sociologues, sémioticiens ; des artistes ; des promoteurs ; des politiques ; des domaines qui se servent du street art pour des usages artistiques dérivés –, à partir de l'analyse conduite, l’auteur propose de conférer au street art le statut d’indicateur urbain au sens géographique et moral.

Le design produit ou packaging, qui rassemble plusieurs systèmes langagiers, fait l’objet de l’article d’Anthony MATHÉ consacré à la « vie active » des produits et donc à l’analyse du design produit comme média (Le design produit, un média (pas) comme les autres, pp. 65-88). A partir de la sémiotique d’empreinte greimassienne, l’auteur compare les savoir-faire sémiotiques et des questions pratiques relevant de l’entreprise. La méthodologie adaptée au design produit part de la matérialité du produit et relève de sa forme, de sa surface et de ses fonctions pour aboutir à la prise en compte de l’expérience de l’usager du design produit avant, pendant et après l’usage et la manipulation du produit même. Ce séquençage est ensuite appliqué à un flacon du

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parfum féminin italien Loverdose pour souligner que plusieurs lectures du packaging du parfum sont possibles, de son nom à sa forme en passant par les connotations qui en découlent. La dernière partie de l’article porte sur la comparaison entre ce parfum et ses concurrents : si, comme ceux-ci, Loverdose relève des paradigmes des parfums d’action et de séduction adressés aux jeunes, son public cible est construit par le média et son esthétique est discriminante et excluante : elle relève de l’exagération et identifie des adolescentes ou des jeunes femmes qui ne connaissent pas l’histoire culturelle occidentale. Le design produit permet ainsi de caractériser le produit de l’objet à son usage, de l’expérience à son âge de vie.

La dernière contribution de cette section examine un nouveau genre médiatique marqué par la retransmission au cinéma d’opéras filmés du Metropolitan Opéra de New York (L’intermédiation comme tension énonciative entre des supports, des dispositifs et des horizons de référence : le cas des opéras retransmis au cinéma, pp. 89-104). A partir d’une approche énonciative et de l’analyse des supports médiatiques, Vivien LLOVERIA et Nicole PIGNIER abordent l’« intermédialité » entre les instances d’énonciation opérique et cinématographique pour décrire l’énoncé intermédial et les objets médiatiques sur la base des supports matériels, formels et erghodiques de la médiation. En vue d’identifier les transformations entre le support « salle d’opéra » et le support « salle de cinéma », au sein duquel le premier est inscrit, l’analyse montre que les opérations syntaxiques opériques concernent surtout le renforcement et l’effacement, alors que celles de la transposition cinématographique dévoilent une opération syntaxique de substitution/ d’effacement qui peut être récupérée par l’expansion et l’adjonction. Au contraire, les opérations syntaxiques du support portent sur une invisibilité médiatique opposée à l’opacité médiatique qui spectacularise le spectacle. Pour résoudre la perturbation sémiotique générée par l’opéra et par le cinéma, les auteurs posent l’existence d’un genre intermédiaire «spectacle vivant», retransmis au cinéma, pourvu de contrats médiatiques coercitifs et de protocoles et procédures médiatiques pour valoriser la voie intermédiatique de la complexité assumée. C’est ensuite grâce à l’intermédiation que de nouvelles œuvres-union peuvent voir le jour car le cinéma permet au spectateur de saisir la totalité fragmentée de l’œuvre, voire de devenir son instance unificatrice.

La deuxième section, Politiques de la réflexivité médiatique, commence par la contribution de Massimo LEONE, qui aborde la rhétorique djihadiste dans les sites internet et dans les réseaux de langue française (Medium djihadiste et pensée fondamentaliste. Un aperçu sémiotique, pp. 105-130). Après avoir évoqué le phénomène djihadiste en France et la « brigade française » en Syrie, l’exemple de www.mon-islam.com, site de pointe de l’Islam djihadiste et fondamentaliste en France, est utilisé pour mettre en évidence des aspects sémiotiques de certains contenus du site. Tel est le cas de la section « Q/R » et des vidéos, exploitées afin de poser le bien-fondé et la brutalité des argumentaires présentés par les « experts » du site et d’établir un lien direct avec l’internaute dans le premier cas, des contenus monothématiques portant sur l’engagement politique et militaire des fondamentalistes français et sur leur devoir de djihad et une incitation et persuasion à faire adhérer les internautes au djihad dans le second. LEONE propose de considérer l’idéologie du djihad comme une idéologie de la saillance autour d’un principe de nouveauté opposé à une idéologie de la répétition sacrée. Les conclusions de l’auteur soulignent que si les « atouts » de la rhétorique fondamentaliste résident dans l’offre d’adhésion à une forme de vie que les cultures occidentales sont incapables d’offrir, ces dernières doivent proposer des alternatives aux perspectives existentielles des adolescents des sociétés occidentales. Julia BONACCORSI examine la formation discursive de l’Open data, ses potentialités et ses matérialités discursives et signifiantes par rapport à la visualisation de données numériques (Le monde de l’Open data : les jeux sémiotiques et esthétiques de la « visualisation » comme rhétorique de la transparence, pp. 131-149). Sur la base d’une enquête de terrain et d’un corpus d’images de sites web entre 2013 et 2014 visant à étudier l’ethos de l’énonciateur, la représentation spatialisée des relations entre l’écran et l’inscription et la qualification de l’activité de l’énonciataire, l’auteur considère les technologies numériques comme des médiations techniques, symboliques et sociales dont les régions et les métropoles françaises doivent s’approprier pour redéfinir leur communication publique par rapport à l’Open data. C’est dans ce cadre que se situent les visualisations de données numériques ou datavisualisations, qui sont examinées aussi bien dans la manière dont la visualisation répond à l’enjeu de transparence qu’à partir des propriétés sémiotiques et médiatiques du corpus examiné. L’Open data est un espace délimité caractérisé par des forces sociales et par l’ajustement et la négociation, à la frontière entre les notions de champ et d’écosystème, mais si on l’aborde à partir de ses acteurs, ce monde devient un marché dont la production de visualisation est un segment. Les sites web des agences choisies, pour la plupart françaises, montrent que le lien entre transparence et information est partial étant donné la complexité des systèmes et les big data, mais aussi que dans leur site celles-ci montrent leur savoir-faire. Par conséquent, l’Open data alterne deux perspectives : celle de la démonstration de la transparence et celle du développement d’une économie fondée sur les données ouvertes.

Cinq plates-formes de Massive Open Online Courses (mooc) – Coursera ; Edx ; France Université Numérique ; Iversity ; Udacity – font l’objet de la contribution de Sarah LABELLE et Eleni MOURATIDOU, qui s'emploient à déceler leurs logotypes et headers en vue de comprendre comment elles réalisent leur promotion et leur positionnement (Des «machines à savoir». Analyse des stratégies énonciatives des plates-formes mooc, pp. 151-174). Chaque plate-forme mooc présente une identité visuelle qui répond aux principes de la différence comme positionnement identitaire et de la permanence comme transmission continue d’un univers axiologique qui renvoie à plusieurs imaginaires du web. Les auteurs soulignent que, derrière leurs stratégies d’autopromotion et de référencement transversales, les procédés énonciatifs mobilisés matérialisent des imaginaires technicistes et des imaginaires des pratiques médiatiques issus de l’inscription des mooc dans des artefacts techniques et dans des propositions médiatiques. En particulier, à partir des stratégies énonciatives des

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acteurs des plates-formes mooc, ces dernières sont qualifiées de « machines à savoir » car elles visent à un renouvellement des pratiques pédagogiques sans pour autant s’engager dans une proposition claire de leurs médiations. En outre, leurs positionnements communicationnels reproduisent d’anciens discours ancrés dans les imaginaires du web et du web collaboratif et leur univers axiologique oppose une garantie de qualité à une dimension techniciste visant à l’universalité technologique, ce qui se traduit par une énonciation scripto-iconique des mooc comme pratique de consommation médiatique.

Dans la dernière section du volume, Émergences et réflexivités médiées, Driss ABLALI et Brigitte WIEDERSPIEL examinent un corpus numérique de témoignages de la souffrance et du mal-être au sein du site d’une association de prévention contre le suicide (Textualité de la médiation numérique en situation de souffrance, pp. 177-199). A partir de l’idée selon laquelle l’accès au sens est médié – là où la médiation est mise en relation avec les genres textuels –, si les supports de communication de cette association reposent sur le téléphone, le chat, le courrier électronique, son support de médiation, disponible depuis son site web, est un dispositif d’écoute visant à prévenir le suicide et la souffrance. Pour mieux examiner les liens entre utilisateur et support – le numérique permet aux usagers de sortir de leur isolément et de dévoiler leur intime grâce à l’anonymat numérique –, sont rappelées les trois fonctions médiatrices du langage de Ricœur, auxquelles les auteurs ajoutent une quatrième fonction engendrée par le médium numérique : la médiation du courriel sur le texte/ discours, qui met en évidence la portée de l’écrit sur les comportements humains. L’analyse se poursuit par l’identification de spécificités génériques des témoignages choisis – l’emploi des parenthèses dans un but déictique, d’explicitation, de précision ou de renseignement sur le statut socio-professionnel de l’écrivant –, alors que, parmi leurs spécificités textuelles, ces courriels se caractérisent par des répétitions et par un manque de jugement. L’exemple de la souffrance souligne donc que la médiation numérique a un impact important sur la génération et l’interprétation des textes.

La pratique des forums médicaux, la prolifération incontrôlée d’altérations aux savoirs spécialisés et médicaux et leur analyse sémiotique fait l’objet de la contribution de Nicolas COUÉGNAS et Aurore FAMY (Médiations sémiotiques et formes d’existence : de la science aux forums médicaux, pp. 201-228). Le domaine scientifique, y compris la pratique et la consultation des forums médicaux, se caractérise, d’une part, par les médias-instruments mobilisés – correspondant à la médiatisation – ; d’autre part, par la soumission de ces derniers aux canons de l’exposé scientifique – correspondant à la médiation générique et, par rapport aux forums médicaux, à une remédiation du discours scientifique. Ces deux formes de médiation, à laquelle s’ajoute la médiation existentielle, sont à l’œuvre au sein des forums médicaux. L’exemple de l’épilepsie permet aux auteurs de relever les acteurs qui composent sa chaîne de référence – dont l’ampleur signale une meilleure connaissance de l’objet –, analysés pour souligner la médiation entre contraintes génériques et médias et leur légitimité. Ce dernier aspect se heurte aux forums médicaux, dont Doctissimo, qui sont de véritables modèles de médiation et de pratiques culturelles. L’analyse de ce forum montre un mode d’existence multi-fictionnel visant à la captation de ses usagers et à une potentialité de déploiement infinie tant du point de vue quantitatif que qualitatif. Les forums deviennent ainsi un nouvel espace médiatique 2.0 combinant une thématique complexe incitant au dialogue et porteuse de tensions sociales et un médium qui peut dénouer ces tensions : un savoir scientifique alternatif voit le jour, caractérisé par une totalisation thématique ainsi qu’actorielle et par un rebond perpétuel par lequel le patient peut se pencher différemment sur le sujet abordé.

Les modifications portées par le web 2.0 aux acteurs de la communication, à la dimension contributive et à l’« hyper-proposition » sont étudiées par Erik BERTIN, qui s’intéresse à la mise en scène publique de l’opinion individuelle – sorte d’injonction faite au sujet d’exprimer son opinion et de prendre position (L’opinion publique numérique : formes de la désignation, pp. 229-248). Les formats médiatiques présentés sont le «like», caractérisé par une approbation sans possibilité de réplique et portant sur une prise de position dans une rationalité de type passionnel ; la sélection opérée par un actant collectif évaluateur par des dispositifs de notation et de classement – tel est le cas des étoiles, des points, des smileys – ; la sélection par élection, effectuée au moyen d’une partie des participants au détriment des autres selon des scénarii prédéfinis par la marque. Selon l’auteur, ces processus de désignation font émerger une opinion numérique chargée d’une « légitimité numérique » justifiée par le nombre de participants et un processus d’accumulation continu, lesquels soulèvent des questions relatives aux caractéristiques et aux ambiguïtés de cette opinion publique particulière en termes de contributeurs réels, de manque de qualification, de légitimité mais aussi de discussion. L’auteur en conclut que cela se traduit par la forme narrative de l’affrontement et de la sanction au sens de drame de la sélection.

Dans la dernière contribution du volume, Sylvie PÉRINEAU-LORENZO et Bertrand DE POSSEL-DEYDIER analysent la série télévisée de Game Of Thrones afin d’identifier la médiation des internautes par rapport aux contenus que les amateurs y associent sur YouTube (Autour de Game Of Thrones sur YouTube : des médiations amateurs aux éditorialisations de contenus, pp. 249-283). Pour ce faire, à l’appui d’une médiation homomodal, limitée à l’audiovisuel, et homomédia, à savoir les médiations amateurs éditées et médiatisées sur Internet, les auteurs montrent le système interne de médiations à Game Of Thrones tel qu’il est créé par les amateurs de la série télévisée. Ces médiations spectatorielles sont observées à trois niveaux, à savoir la pratique, le genre et le format, et permettent de distinguer des composantes de la médiation. Tel est le cas de la médiation générale et de ses composantes de l’authenticité, de la scénographie et de la normativité, au sein desquelles il est possible d’identifier des repères pour évaluer la conformité à la série télévisée, mais également des formats médiatiques, à savoir les unités des médiations spectatorielles amateurs, dont les auteurs présentent des définitions et un inventaire des formats. Celui-ci correspond, dans le cas de Game Of Thrones, à l’extrait, au résumé, à la

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annonce, au direct, au clip, au court-métrage, à la saynète, au reportage et au zapping, et à leur combinaison. Les registres de la médiation sont par contre classés à partir de Genette (1982) et ensuite appliqués à Game Of Thrones. Les auteurs relèvent que les stratégies des internautes-amateurs et spectateurs de cette série télévisée sont le signal d’une pratique culturelle, à partir de laquelle ceux-ci acquièrent le statut de fans ou d’éditeurs de leurs propres contenus.

[Alida M. SILLETTI]

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