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Vivre a’ la campagne les quatre saisons

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Academic year: 2021

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VIVRE A’ LA CAMPAGNE LES QUATRE SAISONS

Papillonner en été

À l’image de ce superbe papillon qui nous rendrait visite lorsque les lilas étaient en fl eurs, je papillonne d’une chose à une autre depuis le début de l’été. À cette période de l’année, normalement, j’ai terminé beaucoup de choses: les grandes fenêtres sont nettoyées; les manteaux et accessoires d’hiver sont lavés et rangés; nous avons fait plusieurs randonnées à vélo; l’entretien des plates-bandes et la création de

nouvelles bordures de fl eurs et l’entretien de notre boisé sont faits. Cette année, rien. Et pourtant, je me demande où passe le temps.

Il y a eu une fi n de printemps et un début d’été mouvementé au travail avec toutes sortes de choses à faire et un horaire chargé. Il y a ces fi ns de semaine que l’on suppose tranquilles et qui deviennent tout à coup surchargées: invitations, occasions, sorties, escapades... Entre les festivals, concerts, musées, rencontres entre amis ou en famille, le temps fi le sans que je puisse le faire ralentir!

Je trouve tout de même le temps de lire. Je lis beaucoup, toujours. Je suis dans une très bonne période de lecture et j’enchaîne les découvertes et les coups de cœur. Je mets à jour sans trop de problèmes mes lectures et j’améliore même le site en ajoutant une lettre de diff usion (newsletter) et un moteur de recherche.

J’ai pourtant plein de choses à raconter et de nombreuses et belles photos qui s’accumulent pour en parler.

J’ai des recettes à partager, des escapades à proposer et du temps à rattraper. Encore une semaine qui s’annonce très chargée.

Automne: la forêt sous la pluie

Hier avant de partir au travail, je me suis lancée dans une frénésie de ménage.

Il y a des moments comme ça où la maison n’est pas à mon goût et où j’ai envie de tout nettoyer pour que tout soit impeccable, propre, parfumé et confortable avant la fi n de semaine.

Après, toujours, je me sens mieux. Ce matin je me suis réveillée aux aurores. Je savais que tout était propre et qu’hormis un peu de vaisselle, je n’avais rien à faire aujourd’hui. J’ai donc paressé un moment au lit avec mon livre d’Anne Perry.

Au lever, Gustave dormait encore sur le divan du salon. J’ai laissé les rideaux fermés, mais j’ai ouvert tout grand ceux de la cuisine. J’ai mis de l’eau à chauff er pour le thé et préparé des gaufres. La grande tasse fumante me réchauff ait les mains. Dehors, le temps était gris. Froid. Quand Gus s’est levé, je lui ai donné à manger, je me suis changée et nous sommes sortis. Froid, pas froid, hier nous sommes restés à la maison.

Ce matin, la forêt nous attendait.

Il y avait beaucoup de brume sur le chemin mais très peu dans la forêt. Je rêve du jour où je pourrai prendre de belles photos, comme c’a été le cas il y a deux-trois ans, alors que s’élevaient entre les arbres, de belles et longues volutes de brume blanche. Presque fantomatiques.

Ce matin la forêt n’était pas trop brumeuse. Juste au loin. Elle donnait l’impression d’un infi ni perdu dans le blanc. Nous nous sommes promenés un moment. L’odeur du bois était très forte. L’humidité aussi.

Le froid nous glace jusqu’aux os. Il a commencé à pleuvoir. Nous nous sommes dirigés vers une portion de la forêt plus couverte par les branches. Nous avons pu prolonger un peu plus la promenade, au grand plaisir de Gus. La forêt était de plus en plus sombre. La pluie de plus en plus forte. Nous nous sommes dirigés vers la maison. Nous sommes rentrés juste à temps:

il pleuvait à plein ciel. Lorsque nous sommes rentrés, j’ai nettoyé les pattes de Gustave (il me tend ses pattes lui-même, comme un grand).

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J’ai remis la théière sur le poêle, pour un second thé brûlant. Le temps est glacial. Les décorations de Noël ont piètre mine sous la pluie. Ce n’est pas grave. Demain nous cuisinerons des plats réconfortants.

Peut-être un petit dessert. Du thé. Malgré la pluie, la fi n de semaine s’annonce douillette et chaleureuse.

Rencontres magiques en hiver

Hier il faisait magnifi quement beau. Après une semaine de pluie (!), de grisaille et aussi de neige, le soleil brillait et le ciel bleu était attirant pour une longue promenade dans la forêt. Je n’avais pas apporté d’appareil-photo depuis un petit moment avec moi et je me suis dit que l’occasion était belle d’en prendre quelques-unes. Par-dessus la pluie qui a gelé, la neige a tout recouvert d’un manteau plat, doux, lumineux sous le soleil.

Avec Gustave nous avons parcouru toute la portion de forêt près de la maison. Mon chien s’en donnait à cœur joie dans les congères et a même fait quelques chutes dans l’eau glacée, à trop vouloir mettre son nez partout. Sauf que ça ne semblait pas le déranger, tout content qu’il était. Nous avons donc continué la promenade.

Au cours des deux dernières semaines, j’ai aperçu des restes de plumes de tourterelles à deux endroits dans la forêt. C’est toujours un peu sinistre comme rencontre et ça rend nerveux Gustave, qui s’arrête toujours à quelques mètres de la scène et regarde partout. C’est en quelque sorte sa minute de silence à lui, face au cycle de la vie et à la chaîne alimentaire.

Après avoir aperçu à deux reprises des tas de plumes, je savais que je le rencontrerais bientôt.

Hier, en allant au centre de la forêt, j’ai entendu son cri et je l’ai vu s’envoler, les ailes larges, majestueux, imposant. Il a tournoyé au-dessus de la forêt. Ce n’était pas l’heure habituelle de sa chasse, mais je n’aipris aucune chance. J’ai rebroussé chemin et je me suis enfoncée dans une partie touff ue de la forêt.

Les faucons pèlerins aiment les endroits clairsemés. Ce sont les oiseaux de proie les plus rapides du monde.

Leur présence et le calme de la forêt lorsqu’ils sont là donne tout de suite une autre allure au temps et à l’atmosphère. Il faut les voir pour ressentir tout ce qui entoure ces oiseaux au vol majestueux...

Le printemps arrive...

Je dois être honnête: il faut qu’on me relance par un petit mot me demandant de mes nouvelles pour que je m’installe enfi n à mon clavier.

J’écris là-bas et même parfois ailleurs, je poste souvent des photos par-là, mais rarement ici ces derniers temps. Pourtant, j’ai fait quelques séances de photo, dehors, depuis que l’hiver a fait place au printemps.

Chaque fois que je m’installe pour écrire quelques mots, je tourne en rond, je regarde par la fenêtre, je donne une caresse à Gustave et je fi nis par me sauver dehors - avec lui - pour profi ter du beau temps.

Car depuis quelques jours, ici, c’est le printemps. Même si les nuits sont fraîches (voire froides - nous frôlons le point de congélation quand on ne descend pas plus bas) les journées sont pleines de soleil,

de verdure, de beau temps. On s’éclipse dans la forêt, pour de longues promenades qui n’en fi nissent plus et de découvertes aussi. La nature reprend ses droits, les animaux sortent de leur tanière d’hiver.

Il y a plein de choses à voir. La forêt, à cette période de l’année, est merveilleuse. Nous en profi tons avant l’arrivée des grandes chaleurs étouff antes et de la prolifération des maringouins.

Nous passons tout notre temps en forêt, quand nous ne sillonnons pas les routes en vélo, avec Gustave derrière. Il a grossi depuis un an et j’ai un mal fou à le tirer! Il faut se relayer, mon Doux et moi, pour réussir à le porter pendant une longue randonnée. Ce n’est plus le petit bébé chiot qu’on tenait dans nos bras. Il doit frôler le 60 lbs (environ 27 kilos). Mais il nous accompagne quand même et c’est ce qui est le plus important.

Dimanche, il faisait un temps radieux. Pour la première vraie fois de l’année, nous avons passé

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une journée entière à travailler dehors. À s’occuper du jardin, du terrain, de la pelouse. J’ai nettoyé une grande partie des plates-bandes. Après le passage de la tondeuse, avec de fi ns ciseaux, j’ai fait le tour de tous nos petits arbres qui poussent de plus en plus d’une année à l’autre, pour nettoyer tout autour les herbes folles. Ces arbres, nous les avions plantés à notre arrivée, ici. D’autres, l’année suivante ou même l’an passé. Il y en a un qui appartient à mon petit neveu. Il ne pouvait le planter chez lui alors nous l’avons recueilli. C’est maintenant son arbre et nous en prenons bien soin.

Il y a un pin, l’un des premiers que nous avons plantés, qui est maintenant plus grand que moi. Il doit aimer son emplacement car il profi te à vue d’œil. Après l’avoir dégagé des herbes qui montaient jusqu’à ses premières branches, je me suis assise dans l’herbe, Gus à mes côtés.

Nous avons joué près de l’eau où vivent nombre de grenouilles. Le soleil nous réchauff ait.

L’herbe avait une bonne odeur sucrée.

Gustave était heureux de gambader dans le gazon, de se rouler par terre et de venir quémander un câlin de temps en temps. Les rayons du soleil se refl étaient dans l’eau, en petites étoiles brillantes qui nous aveuglaient.

Bientôt, ce sera l’été. Il fera trop chaud à mon goût et je serai beaucoup plus à l’intérieur qu’à l’extérieur.

L’été, avec son humidité accablante, mes allergies et ma tendance aux migraines quand il fait trop chaud, est la saison que j’aime le moins. C’est le moment où, contrairement à tout le monde, je passe le plus clair de mon temps à l’intérieur. Je regarde des fi lms, je lis, je pianote sur l’ordinateur. Je sors quand il fait plus frais, très tôt le matin, tard le soir, ou les journées grises.

En attendant, je profi te du printemps. Parce que la nature est d’un vert éclatant. Parce que c’est une saison de renouveau qui réchauff e le cœur...

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Activités

A) Vrai ou faux? Coche la bonne case.

Vrai Faux 1. Les fi ns de semaine que l’on suppose tranquilles deviennent tout à coup surchargées X

2. Gustave dormait encore sur le fauteuil du salon. X X

3. Il y avait peu de brume sur le chemin mais beaucoup dans la forêt X

4. La forêt était de plus en plus sombre. La pluie de plus en plus légère X

5. La neige a tout recouvert d’un manteau lumineux sous le soleil X

6. Le faucon a tournoyé au-dessus de la forêt X

7. Même si les nuits sont fraîches les journées sont pleines de soleil, de verdure, de beau temps X

8. Un arbre appartient à mon petit fi ls X

9. Ma saison préférée est l’été X

B) Travaille avec le lexique! Trouve dans le texte toutes les expressions qui se réfèrent au aysage dont il est question.

été automne hiver printemps

– le papillon – les lilas en fl eurs – l’entretien des plates-bandes et la création de nouvelles bordures de fl eurs – l’été, avec son humidité accablante, mes allergies et ma tendance aux migraines quand il fait trop chaud

– Il fera trop chaud

– le temps était gris, froid.

– beaucoup de brume – l’odeur du bois était très forte

– le froid nous glace jusqu’aux os

– Il a commencé à pleuvoir

– la forêt était de plus en plus sombre

– la pluie de plus en plus forte

– il pleuvait à plein ciel

– le temps est glacial

– la neige a tout recouvert d’un manteau plat, doux, lumineux sous le soleil – une partie touffue de la forêt

– les faucons pèlerins aiment les endroits clairsemés

– depuis quelques jours, ici, c’est le printemps.

– les nuits sont fraîches (voire froides - nous frôlons le point de congélation quand on ne descend pas plus bas) – les journées sont pleines de soleil, de verdure, de beau temps

– la nature reprend ses droits, les animaux sortent de leur tanière d’hiver

– la forêt, à cette période de l’année, est merveilleuse – dimanche, il faisait un temps radieux

– nos petits arbres qui poussent de plus en plus d’une année à l’autre

– les herbes folles

– Il y a un pin qui est maintenant plus grand que moi

– l’eau où vivent nombre de grenouilles

– le soleil nous réchauffait – l’herbe avait une bonne odeur sucrée

– les rayons du soleil se

refl étaient dans l’eau, en petites étoiles brillantes

– la nature est d’un vert éclatant – c’est une saison de renouveau qui réchauffe le cœur

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C) Associe à chaque saison les mots et les expressions qui lui appartiennent.

1. printemps A. le soleil brillait et le ciel était bleu, les faucons pèlerins aiment les endroits clairsemés 2. automne B. papillon, lilas en fl eurs, randonnées à vélo, plates-bandes et bordures de fl eurs

3. hiver C. les nuits fraîches, les journées pleines de soleil, les animaux sortent de leur tanière, s’occuper du jardin, du terrain, de la pelouse, la nature est d’un vert éclatant

4. été D. le thé et les gaufres, mon livre d’Anne Perry, le temps gris et froid, la brume sur le chemin, de belles et longues volutes de brume blanche

1C 2D 3A 4B

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