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133 Estratto del regolamento interno della Maison du travailleur étranger di Lione (due pagine). Foto scattata alla Cité National d'Histoire de l'Immigration (CNHI), Parigi, Gennaio 2009. Numero Uno

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Numero Uno Estratto del regolamento interno della Maison du travailleur étranger di Lione (due pagine). Foto scattata alla Cité National d'Histoire de l'Immigration (CNHI), Parigi, Gennaio 2009.

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Numero Due Fonte: COPAF, http://www.copaf.ouvaton.org/Sonaluttelien.html.

Pour une riposte aux descentes de police inadmissibles dans les foyers

REUNION D'ORGANISATION en vue d'une

FETE DES FOYERS DANS LE 11ème arrondissement

Mercredi 22 mai 2002 à 19h - 5, rue de la Petite Pierre, Paris 11ème sous-sol

Le mercredi 24 avril vers 7h du matin, plusieurs voitures de police se sont garées devant le foyer SOUNDIATA, 5, rue de la Petite Pierre, Paris 11ème (entre les métros Charonne et Alexandre Dumas).

Armés d'une requête de justice datée du 11 mars 2002, un huissier, sa secrétaire, un serrurier, le commissaire adjoint du 11ème arrondissement et une quinzaine de policiers ont bloqué les résidents dans le foyer entre 7h et 11h30, interdisant tout accès ou toute sortie, empêchant de nombreux résidents d'aller travailler, de rentrer chez eux, et barrant l'entrée du foyer aux amis ou sympathisants venus voir ce qui se passait. Ils ont procédé à une fouille complète du foyer, relevant les identités (cartes de séjour ou passeport) de tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur, notant les noms figurant sur la correspondance trouvée à l'intérieur des chambres, cassant deux placards qui étaient fermés à clef afin de fouiller l'intérieur. A un moment donné la tension a monté entre les résidents et un des policiers. Car les policiers n'étaient nullement mandaté pour procéder à un contrôle, c'était le travail de l'huissier. Leur tâche était simplement de protéger celui-ci. Leur tâche était simplement de "protéger" celui-ci. Les délégués des résidents se sont employés à calmer le jeu. Cette fouille a provoqué la perte de plusieurs heures de travail pour plusieurs résidents des foyers et constitue en soi une voie de fait, une "séquestration en bande" selon les termes de la loi. Et aussi une violation manifeste de domicile privé.

Pourquoi cette fouille?

Revenons sur l'histoire du foyer. Géré par l'association "Nouvelle Soundiata", le foyer est la propriété de la société Habitat Social Français. Une rénovation du foyer a eu lieu entre septembre 99 et la rentrée 2000. La rénovation a été effectuée par la société BOUYGUES. Certains résidents, ouvriers du bâtiment, se sont étonnés de sa mauvaise qualité. Peinture appliquée sans lessivage ni préparation, ventilations de la plus mauvaise qualité tombant en panne au bout d'un mois, fuites apparaissant aussitôt dans les douches et dans les chambres. Les résidents se sont plaints auprès de leur gestionnaire qui, à son tour, a tenté à plusieurs reprises, et sans succès, d'organiser une rencontre avec le propriétaire et BOUYGUES qui, en plus, n'a pas pris en charge convenablement le "service après-vente" destiné à garantir la qualité des travaux pendant un an suite à la réoccupation des chambres. BOUYGUES, afin de se défaire de sa responsabilité, a prétendu que la suroccupation du foyer était responsable des défaillances constatées. Dans la requête on prétend que 8 personnes occupent une chambre de un ou de deux lits!!, alors qu'en réalité certaines chambres seulement hébergent une ou deux personnes de plus. Face à ces allégations, le propriétaire n'a rien trouvé de mieux que de demander un contrôle généralisé que le juge du Tribunal d'Instance a accordé sans convoquer ni écouter les intéressés (gestionnaire ou résidents). Qu'en pensons nous?

1) Nous sommes consternés que le Plan Quinquennal pour la rénovation des foyers d'immigrés, doté de 1,8Mds de francs par l'État, et qui a tant de mal à avancer (il vient d'être prolongé pour encore 5 ans et au rythme de sa progression actuelle, il risque de ne pas avoir terminé sa tâche au siècle prochain) soit détourné de cette façon. Les foyers d'immigrés, laissés dans l'abandon depuis 30, 40 ou 50 ans ont un besoin urgent de réhabilitation et rénovation. Mais pas avec un travail fait au plus bas prix. Et si la qualité des travaux effectués à "Petite Pierre" par BOUYGUES est un signe, il s'agit d'un gâchis. Qu'ils logent en "foyers de travailleurs" ou en "résidences sociales", les ouvriers immigrés ont droit à un logement collectif de qualité!

2) La suroccupation des foyers est un véritable problème, mais sa solution ne passe pas par des interventions policières intimidantes et provocatrices, entraînant des abus de droit et le risque de

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violences inutiles. La cause de la suroccupation est le manque d'offre de logements sociaux près des grands bassins d'emploi, et surtout dans et proche de Paris.

Sur cette question les divers gouvernements (DROITE ou GAUCHE) ont largement désinvesti le logement social depuis les années 70. Ils ont augmenté les facteurs de blocage par la décentralisation, et n'ont jamais eu le courage politique d'impulser une véritable politique volontariste de construction. En plus, sachant que les résidents des foyers n'ont aucune chance d'accès à un HLM, que les sociétés d'HLM refusent la colocation, que les divers gouvernements ne parlent que de refus de construire tout nouveau foyer d'immigrés considéré comme des "freins" à l'intégration, les responsables politiques contraignent les gens à vivre en suroccupation dans des locaux mal entretenus et tenus à l'écart du droit commun du logement. Est-ce ainsi qu'on encourage "l'intégration" ?

3) L'intervention policière et la surdité du propriétaire et du constructeur ont perturbé un processus de dialogue et de concertation à propos de la suroccupation qui était déjà entamé. La rénovation du foyer a été précédée par la mise en place d'un "comité de pilotage" (avec mairie, préfecture, résidents, gestionnaire et propriétaire) où la question de la suroccupation avait été largement discutée. La Soundiata est en discussion continue avec le Comité de Résidents et, ensemble, ils avaient trouvé un manière de gérer le problème par la rotation des lits vidés par les résidents partis en vacances, et par le paiement par l'ensemble des résidents des surcoûts générés. Le propriétaire de l'immeuble, la société BOUYGUES, le commissariat du 11ème arrondissement, ont tous fait abstraction de l'existence du Comité de Résidents du foyer qui doit être un partenaire incontournable pour toute intervention dans la vie des résidents d'un foyer.

4) Cette fouille policière fait suite à une série d'autres interventions en général demandées par les sociétés gestionnaires (AFTAM - Vitry Concorde, ADEF - Poissy, Amandiers, Créteil, Reginaldo etc. etc.) toutes provoquées par le même motif - contrôle de la suroccupation. Elle intervient en plus entre les deux tours de l'élection présidentielle et comme un rappel d'une conjoncture qui risque de devenir plus difficile pour les travailleurs immigrés (perspectives d'un gouvernement de droite sécuritaire avec risque de renforcement des mesures anti-immigrés, anti-réfugiés). Cette intervention est d'autant plus inacceptable qu'elle sonne comme un rappel des vieilles méthodes autoritaires qui maintenaient la population immigrée hors de l'État de droit au moment où quelques progrès vers un processus de dialogue et de concertation autour des foyers semblaient enfin se dessiner.

Propositions

1) Nous demandons l'arrêt immédiat des interventions policières dans les foyers. La suroccupation est un problème complexe et le résultat de plusieurs blocages de la société française qui doit être traitée par le dialogue, la concertation et la recherche partenariale de solutions pratiques et effectives. Le caractère "domicile privé" d'une chambre d'un foyer et d'une résidence sociale doit être reconnu par le législateur et par la justice.

2) Nous demandons une politique volontariste de la part des gouvernements responsables (mairies d'arrondissement, maire de Paris, gouvernement national) visant à relancer la construction ou la création du logement social dans toutes ses formes afin de permettre, entre autres, le logement correct des familles immigrées, et le desserrement des résidents des foyers d'immigrés dans de bonnes conditions.

3) Nous proposons d'organiser une fête des foyers du 11ème arrondissement l'après-midi et la soirée du samedi 22 juin visant à mettre en avant les apports positifs de la population africaine à la vie de la ville (cuisines collectives, musique, solidarité intergénérationnelle et communautaire, associations de développement des villages de l'Afrique de l'ouest etc. etc.).

Une réunion d'organisation aura lieu mercredi 22 mai à 19h au foyer 5 rue de la Petite Pierre, Paris 11ème, métro Charonne ou Alexandre Dumas.

Toutes les associations ou organisations qui souhaitent signer ce papier et/ou participer à l'organisation de la fête sont les bienvenues.

Premiers signataires : Comité de Résidents du foyer de la Petite Pierre, Attac Paris 12ème, Autre Monde, Copaf, Gisti, DAL...

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Numero Tre Fonte: Sito di storia politica del movimento dei foyer Sonacotra

http://www.infos-edipro.org/Dochml/presse/brochures/ucfml/Histoiresonac.htm

Communiqué de presse

Lundi matin 18 septembre, 2006 au foyer de la Commanderie, Paris 19ème,

la Sonacotra vient négocier…avec 4 cars de CRS

Un foyer de travailleurs immigrés dans le 19ème arrondissement rue de la Commanderie. Vous le trouvez à la Porte de la Villette mais relégué de l’autre côté du périphérique et le long de la dite artère. Construit en 1977, jamais entretenu ni par les gestionnaires, ni par le propriétaire, le foyer a dû être autogéré plusieurs années par les résidents eux-mêmes ! Il est extrêmement dégradé. Les pouvoirs publics se décident enfin à intervenir : en 2001 la Sonacotra, société d’économie mixte, rachète le foyer et la réhabilitation est décidée. Lenteur de la décision politique et de l’administration, les travaux doivent enfin commencer…le 18 septembre 2006 ! Ils vont durer 4 ans ! En effet, la réhabilitation se fera par tranche et les résidents concernés seront relogés au RCH dans des «logements-tiroirs». Le RCH sera alors réquisitionné pour les dits « logements tiroirs » et pour le matériel et le personnel des entreprises ; les résidents n’auront plus aucun espace collectif, aucune salle de réunion, aucune salle de prière et il y aura même une partie du bâtiment qui va se retrouver sans cuisine! A la fin de la réhabilitation, la salle de prière ne sera pas réouverte. Dès le 30 mars 2006, les résidents protestent avec force et demandent que des solutions soient trouvées. La Ville promet la mise en place d’une mosquée associative à la Porte de la Villette à quelques centaines de mètres du foyer. Aujourd’hui, ce bâtiment n’est pas terminé et risque de ne pas l’être avant le début du Ramadan. Les résidents sont de plus en plus inquiets et mécontents que l’on prenne si peu en compte leurs besoins. Le 30 août la Sonacotra exige la fermeture de toutes les salles collectives, y compris la salle de prière. Suite à un courrier des résidents du 6 septembre demandant une nouvelle réunion du comité de pilotage, une discussion est enfin programmée le 18/09 entre les délégués du comité de résidents du foyer, des représentants de la Ville de Paris et la Sonacotra.

Neuf heures, lundi 18 septembre, quatre cars de CRS stationnent à la Porte de la Villette. La Sonacotra se concerte avec le commissaire du 19ème arrondissement dans un des cars. Ensuite elle se présente au foyer pour « négocier » avec la Ville et les résidents. Pendant que la discussion bat son plein, les policiers entrent dans le foyer sans aucun mandat, sur demande de la représentante de la Sonacotra et obligent les occupants de la salle de prière à quitter les lieux, et, comme lorsqu’on procède à une expulsion locative, font un cordon entre les résidents et les ouvriers qui viennent mettre les fermetures Symtex sur les portes et les fenêtres.

Les résidents dénoncent le coup de force de la Sonacotra. Le comité de résidents a toujours voulu trouver une solution négociée aux problèmes et maintenir un ton constructif et paisible aux discussions. Par ses coups de force, la Sonacotra jète systématiquement de l’huile sur le feu, provoquant les résidents inutilement, leur manifestant du mépris et de la brutalité, et rendant par la même occasion le travail des délégués très difficile.

Ils attirent l’attention de la presse et des médias sur les revendications des résidents:

- mise à disposition de 2 salles pour la prière collective et les réunions pendant la durée des travaux, création d’une cuisine pour les logements-tiroirs et le bâtiment B. Et surtout, arrêt des coups de force de la Sonacotra et de ses comportements de provocation.

- négociation et concertation sur tous les aspects de la vie du foyer pendant et après les travaux de rénovation !

Le 18 septembre 2006,

Comité de résidents du foyer 15/21 bd de la Commanderie, Paris 19ème soutenu par le Copaf et la Coordination des foyers Sonacotra…

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Numero Quattro Fonte: COPAF, http://www.copaf.ouvaton.org/Sonaluttelien.html.

Ceci est notre foyer situé au 162 rue de la République

à Epinay, Seine Saint Denis

C'est un ensemble de baraques installées en urgence en 1965, sous des lignes à haute tension, sur un terrain de l'armée à cheval sur Epinay et Saint-Denis. Et puis, abandonné par tous, ignoré des services de l'Etat et des mairies, géré par un gestionnaire véreux, l'AFRP, le foyer s'est lentement dégradé.

A la fin des années 90, l'Aftam reprend la gestion des baraquements et, dans le cadre du plan quinquennal de réhabilitation des foyers de travailleurs migrants, avec le soutien actif de la nouvelle municipalité de Saint-Denis, une vaste opération de démolition des foyers Pinel à Saint-Denis et d'Epinay est décidée. Un comité de pilotage est mis en place sous la présidence du préfet, il est alors décidé de regrouper les travailleurs maghrébins dans un seul baraquement et dans un bungalow puis de les reloger dans une résidence neuve mais très chère (plus de 400 euro). Les travailleurs maghrébins, âgés et pauvres pour la majorité, refusent alors de partir. Les travailleurs africains de l'ouest sont regroupés dans un autre bâtiment un peu moins dégradé pour y attendre jusqu'en 2008/2009 leur relogement définitif au 15 rue Bailly à la Plaine Saint-Denis, ce foyer étant, après Bachir Souni, Joinville et Pinel, le dernier des 4 sites à être réhabilité dans le cadre de l'opération générale Pinel. Mais voilà le plan prend plusieurs années de retard et la première pierre du 3ème foyer situé rue Pinel n'est toujours pas posée. Nous devons rester encore au moins 3 ans dans notre taudis.

LA SITUATION AU 162 RUE DE LA REPUBLIQUE DEVIENT CATASTROPHIQUE, logement indigne, situation scandaleuse, taudis parmi les taudis, les résidents sont en constante insécurité: les plafonds des toilettes s'effondrent tous peu à peu, le chauffage ne marche pas bien, les plafonds et murs des chambres sont pourris, les gaz sont dangereux, les éviers sont tout délabrés, les portes d'entrée battent à tout vent, les abords sont dans un état de malpropreté repoussant, on patauge dans la boue devant les entrées ... Quelques petits replâtrages ont été faits par l'Aftam qui sont très insuffisants et notre vie est toujours en danger.

IL FAUT FAIRE DE TOUTE URGENCE DES TRAVAUX ET TROUVER DES RELOGEMENTS POUR LES TRAVAILLEURS MAGHREBINS QID CORRESPONDENT A

LEURS VOEUX ET A LEUR AGE.

Nous en appelons à tous les acteurs du plan de réhabilitation: préfecture et sous-préfecture, mairie, Cilpi, Aftam et Adoma ... pour que des solutions soient rapidement trouvées.

Comité de résidents du foyer Aftam d'Epinay République; Comité de Coordination des foyers Aftam; Copaf Collectif Pour l'Avenir des Foyers

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