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BIBLIOGRAPHIE GASTRONOMIQUE

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(1)

Raccolta di testi per la

Storia della Gastronomia digitalizzati

e restaurati

da

Edoardo Mori 2018

**

Georges Vicaire

BIBLIOGRAPHIE GASTRONOMIQUE

1890

(2)

BIBLIOGRAPHIE

Gastronomique

PAK

G e o r g e s V i c a i r e

AVEC UNE PRÉFACE

D E

P A U L G I N I S T Y

L a cuisine. L a table.L'office. Les aliments. Les vin s. Les cuisiniers et les cuisinières. Les gourmands et les gastronomes. L ’économie domestique.

Facéties. Dissertations singulières.

Pièces de théâtre, etc., etc., depuis le x v e siècle jusqu’à nos jours.

A V E C DES F A C -S IM IL É S

PARIS

C H E Z P . R O U Q U E T T E E T F I L S , É D I T E U R S 69.

P A S S A G E C H O I S E U L ,

73

189O

(3)

AVERTISSEMENT

N plaçant cette bibliographie sous le patronage de M. le Ba­

ron Jérôme Piclion, j’ai voulu rendre hommage non seule­

ment au Président de la Société des Bibliophiles françois, mais à l’éminent érudit qui nous a révélé le véritable nom de Taillevent, auteur du premier traité de cuisine française, et qui a reconstitué, pour ainsi dire année par année, les états de service du « queux de bouche » de Philippe de Valois.

Avec une complaisance sans limites, M. le Baron Pichon a bien voulu mettre à ma disposition les trésors de sa bibliothèque ; il ne s’est pas borné à m’ouvrir ses vitrines, il m’a encouragé de ses affectueux et savants con­

seils, fourni les renseignements les plus précieux et communiqué des do­

cuments puisés aux sources les plus sûres, entre autres un travail manus­

crit sur l’auteur du Viandier, travail qui ne tardera pas. il faut l’espérer, à sortir de ses tiroirs pour être livré à la publicité. Qu’il me permette donc de lui témoigner ici toute ma gratitude !

O O

Une bibliographie des livres de cuisine peut sembler, au premier abord, quelque peu futile, et cependant la Science de gueule, cette science si chère à Montaigne et à Rabelais, n’a-t-elle pas, depuis que le monde est monde, tenu une place considérable dans la vie des peuples ? Je ne voudrais pas avec Berchoux, ce rimeur d’assez triste mémoire,

Mettre au rang des beaux-arts celui de la cuisine,

mais il est juste de reconnaître l’influence qu’elle a toujours exercé sur les

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rapports sociaux et sur le caractère de l’homme qui, suivant qu’il a bien ou mal diné, se montre d’humeur enjouée ou grincheuse.

-Sans parler des instincts gourmands qui m’ont toujours poussé du côté de la rôtissoire, j’ai été frappé, en feuilletant les catalogues, de la place réservée, dans les plus belles bibliothèques d’amateurs, à l’art culinaire et du prix que ces livres atteignent dans les ventes. Est-ce la gourmandise, est-ce l’amour du livre qui m’ont guidé ? Tous les deux peut-être. Tou­

jours est-il que j’ai recueilli, noté, classé, au jour le jour et sans presque y penser, les titres de ces ouvrages gastronomiques jusqu’ici assez négligés par les bibliographes et que leur grand nombre, en môme temps que l’in­

térêt et la rareté de beaucoup d’entre eux, m’a amené à tenter leur réha­

bilitation.

C’est donc cette œuvre, depuis longtemps entreprise, que je soumets aujourd’hui à tous les amis du livre... et delà gastronomie.

Si je me suis attaché à décrire consciencieusement tous les ouvrages qui figurent dans cette bibliographie et qui, pour la presque totalité, m’ont passé sous les yeux, je n’ai pourtant pas la prétention de croire qu’il ne s’y rencontrera point quelques omissions et quelques erreurs. N’est-ce pas là, d’ailleurs, le sort réservé à tout travail de ce genre? La question est d’être le moins incomplet possible ; c’est le but vers lequel ont tendu tous mes efforts. Y aurai-je réussi? Je le désire, mais je réclame néanmoins l’indulgence de ceux qui me feront l’honneur de me lire en les priant de vouloir bien me signaler, pour l’avenir, les fautes et les oublis que j’aurai pu commettre. J ’en ai relevé moi-même, pendant le cours de l’impres­

sion, que j ’ai consignés, à la fin du volume, dans un Appendice et dans des Errata.

Quant à la table des matières, il m’a semblé, le livre étant rédigé par noms d’auteurs, sauf pour les ouvrages anonymes que l’on trouvera placés à leur ordre alphabétique, il m’a semblé, dis-je, qu’il était indispensable de la composer par noms d’ouvrages. Car il arrive bien souvent, surtout dans ces matières spéciales, que l’on connaisse le titre d’un livre tout en ignorant le nom de son auteur.

Et, maintenant, il me reste un devoir fort agréable à remplir, celui de

remercier M. Emile Picot dont je n’ai pas besoin de rappeler les savants

travaux bibliographiques ; MM. Thierry et A. Pauly, de la Bibliothèque

(5)

nationale ; Franklin, de la Mazarine ; Eugène Muller, de l’Arsenal ; Henry Céard, de Carnavalet; Gaut, de la Méjanesà A ix ; les libraires MM. Théo­

phile Belin, Porquet, Morgand, Durel, Baillieu, M. Henri Leclerc (de la librairie Techener), tous ceux enfin, bibliothécaires, bibliophiles ou ama­

teurs qui m’ont, avec tant d’obligeance, facilité des recherches souvent très longues, toujours minutieuses, et dont, à mon grand regret, il m’est im­

possible de citer ici les noms.

G. V.

Paris, le 27 janvier 1890.

(6)

P R É F A C E

ans

le dialogue qui ouvre la Physiologie du goût,

1

’ « ami », que Brillat-Savarin met en scène, appuie la résolution, prise par l’illustre gourmet de publier son livre, de cet argument décisif : « D ’ailleurs, con­

clut-il, ne nous avez-vous pas dit souvent que votre ouvrage manquait à nos bibliothèques ? »

Le vaste, attachant et piquant travail qu’offre aujourd’ hui aux curieux l’aimable érudit qu’ est M. Georges Vicaire, manquait, lui aussi, à nos bibliothèques. On n’avait pas encore eu l’idée de dres­

ser le répertoire des ouvrages de tout genre qui concernent la Table,

soit dogmatiques et professionnels, soit fantaisistes et plaisants. La

matière, cependant, en valait la peine. Avec une belle ardeur de

chercheur, un soin jaloux d’exactitude, un flair toujours en éveil,

M. Georges Vicaire s’est voué à cette tâche laborieuse et délicate,

et il a mené à bien cet inventaire de la littérature gastronomique,

qui, à ce que l’on verra, en feuilletant ce volume, est singulièrement

riche, car ce n’est pas moins de deux mille cinq cents ouvrages que

M. Georges Vicaire a décrits, presque toujours de visu, d’après la

méthode excellente qu’il a adoptée. L ’art de manger a, on en aura

la preuve, inspiré, en tous les temps, des plumes sévères ou badines,

et on constatera, dès les premières pages, que des livres de cuisine

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ont été parmi ceux qu’ait tout d’ abord répandus l’imprimerie: hom­

mage rendu par la typographie naissante à une des plus légitimes préoccupations qui soient!

Le travail de M. Georges Vicaire, s’ il abonde en indications pré­

cieuses, s’il facilite désormais des recherches malaisées, se lit aussi, page par page, avec un v if intérêt. C’est que tous ces titres, an­

ciens et modernes, les uns naïfs et un peu barbares encore, les autres raffinés et spirituels, sont éminemment suggestifs; et on se trouve facilement amené à évoquer la physionomie de leurs multiples auteurs, et passer, pour ainsi dire, une revue de l’histoire de la Table à travers les âges, et de tout ce qui y a rapport.

Dans ce défilé, il semble voir les maîtres-queux des époques pri­

mitives, farcissant d’épices les nombreux plats qu’ils servaient à nos aïeux, « appareillant » pour eux les « rousty, bouilly, poissons de mer et d’eaue doulce », et acceptant encore, comme articles de foi, les plus étranges légendes, comme celle qui faisait admettre que les asperges, légumes rares, alors, étaient le produit de cornes de mon­

tons mises en terre. Puis, ce sont les officiers de bouche, pompeux et solennels, écrivant de doctes traités, tandis que, en leurs abbayes, des moines compilent déjà ces matières en un latin décadent, ou, en dépit de la règle d’abstinence, composent des poèmes laborieux, en l’honneur d’ un mets. Et voici que les beaux esprits (beaux esprits et beaux mangeurs\) entrent en lice, raffinent les festins, com­

mencent à hasarder de plaisants paradoxes ou à célébrer, de bonne foi, leurs préférences, engagent des tournois au sujet des mérites de tel ou tel aliment, si, ailleurs, des gens graves philosophent sur les choses de la bouche... C’ est l’époque où, à la Faculté de méde­

cine de Paris, des thèses sont soutenues sérieusement, avec toutes sortes d’arguments imprévus, sur la supériorité du vin de Cham­

pagne ou du vin de Bourgogne, — procès qui devait longtemps diviser les docteurs en deux camps, alors qu’il eût été, à ce qu’il semble, si simple de se mettre d’accord, en déclarant les deux vins également estimables, pour des raisons diverses... Encore un peu de temps, et, avec les almanachs, les règlements des sociétés gastrono­

miques, une littérature particulière va prendre son essor, et le libre

et alerte esprit français, qui relève tous les sujets, trouvera là le prétexte

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de badinages parfois exquis. Au reste, la cuisine est devenue déli­

cate, elle est un art : c’est le xvm e siècle qui, avec ses instincts d’élégance, opère la métamorphose, renonce à la quantité des plats pour leur qualité... Et puis, en ses réunions galantes ou philoso­

phiques, il assaisonne le menu du régal de la causerie. Alors seu­

lement, on sait dîner.

Après la tourmente de la Révolution (encore Grimod de la R ey- nière l’avait-il passée sans perdre un coup de fourchette; son journal intime, précisément retrouvé par M. Georges Vicaire, en fait foi !) la première chose aimable qui renaît, c’ est la conversation à table ; la truffe, cette ci-devant un moment suspecte d’aristocratie, elle aussi, reparaît, et parfois joue un rôle politique, en réconciliant les partis, autour de quelque volaille irrésistible. Paris se dédommage d’ une période d’austérité et retrouve son bel appétit. Les traiteurs, gens de haut mérite, se multiplient, offrent leurs salons au fameux Ju ry Dégustateur. On se pique d’être gourmet, et n’est pas considéré comme tel le premier venu. Il faut manger avec esprit, et c’est pourquoi les gourmets sont des lettrés, qui confient volontiers, en vers ou en prose, leurs savoureuses méditations aux gazettes ou au livre. Dans le grand silence de la pensée, sous l’Empire, la littérature gastrono­

mique donne la note vive, légère, frondeuse même : qui se fâcherait ? Ah, par exemple, les cuisiniers et les confiseurs sont, eux, il faut l’ avouer, de plats courtisans ! C ’est le temps où l’illustre Duval, vrai statuaire en denrées alimentaires, à qui rien ne semble impossible, imagine de reproduire, d’ une façon comestible, l’entrevue du N ié­

men, roulant ses torrents... de sirop, tandis que Napoléon et Alexandre sont enlevés par une Renommée prâlinée, embouchant sa trompette de sucre vanillé, entourée qu’elle est d’un nuage de fondants.

Depuis, les lettres et la table ont toujours fait bon ménage.

Les dîners n’ont jamais eu plus d’ influence sociale.

Tout est prétexte à dresser grand couvert...

Combien d’esprits charmants n’ont pas dédaigné de recevoir leur inspiration d’ une dixième Muse, la Muse qui sourit aux gour­

mands ! Mais combien d’ ironies aussi : Monselet contraint à jeûner

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dans les derniers temps de sa vie, ou le spirituel auteur des Sonnets du Docteur, qui chanta « le Homard à la Coppée », finissant prématurément. Et j’ai pensé aussi, en feuilletant cette complète bibliographie, à ce rat de bibliothèque, mélancolique figure, à ce Louis Nicolardot qui écrivait une histoire de la table, en se conten­

tant, pour nourriture, des menus excentriques qu’il décrivait, et qui mourut positivement de faim, voici un an.

Traités spéciaux, fantaisies, thèses, paradoxes, écrits sérieux ou badins, almanachs, sermons facétieux, dictionnaires, dissertations savantes, l’ouvrage de M. Georges Vicaire rappelle tout, dans son expressive étude analytique. Honneur au doyen des livres de cui­

sine! C ’est le Viandier de Guillaume Tirel, dit Taillevent, premier queux du roi Charles V , qui l’écrivit en 13 7 5 . C’est la première des Cuisinières bourgeoises, le type de tous les fournisseurs de recettes.

Le Mènagier de Paris, que publia en r846, d’après un manuscrit, l’ érudit président de la société des bibliophiles françois, le Baron Pichon, qu’il est impossible de ne pas citer quand il s’agit de haute curiosité, n’est guère postérieur que d’une dizaine d’années.

Vous plaît-il de connaître une des recettes qu’il donne ? Les palais de nos aïeux s’accommodaient de condiments que nous supporte­

rions malaisément aujourd’ hui.

B

rouetd e f r e s s u r e d e p o u r c e l.

— Broiez du gingembre, cio, graine, etc., puis deffaites de vinaigre et vin, puis aiez pain rosti et trempé en vinaigre, broiez et coulez; et mettre tout ensemble; et ayez vostre fres­

sure cuite, couppée par plusieurs morceaulx et frite en sain doulx. Puis mettez du chaudeau des boudins, ou du chaudeau du chaudun en un pot, avec vos,tre pain broie après vos espices broyées, et faites boulir; puis gettez dedans vostre pot les morceaulx de vostre friture et faites boulir un boullon, et dréciez.

« Servez chaud ! ■> disent nos modernes formulaires, encore rédi­

gés, au moins quant à la tournure des phrases, sur le modèle de ces bouquins vénérables.

O très rares livres, possédés seulement par d’inclytes bibliophiles!

C ’est le traité de Platine, bibliothécaire du Vatican en 1470, De

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honesta voluptate, qui parle de la vertu des viandes « et autres gen­

tillesses par quoi rhom m e se peut maintenir en prospérité ». C ’est la N e f de santé, de Nicole de la Chesnaye (1508) « gouvernail du corps humain » ; c’ est la Fleur de toute cuysine, de Pierre Pidoux;

ce sont les Plaisirs de la vie, de César Pellenc, qui donnait des recettes en dizains naïfs, recettes destinées à M®r de Brancas dont il était le domestique, dans le sens latin du m ot; c’est ce plaisant abécédaire, dont les exemples sont empruntés au vocabulaire de la gourmandise, et portant ce titre étrange : Rôti-cochon ! Préceptes qui, dans leur rabelaisienne jovialité, devaient au moins éveiller l’appétit des écoliers !

Pour la plupart de ces livres-là, les curieux devront se contenter de la minutieuse description de M. Georges Vicaire, qui a eu la bonne fortune de les contempler chez des amateurs jaloux de leurs trésors.

Peut-être se pourront-ils dédommager, dans les bibliothèques, non sans difficulté, toutefois, et après avoir longtemps parlementé avec les conservateurs, en demandant quelques-uns des piquants ouvrages, dont les titres ont une originalité savoureuse : le Sermon ioyeulxde la vie saint Ongnon, qui raconte comment un cuisinier se vengea de l’oignon, qui l’avait fait pleurer, en lui écorchant la peau ; — ou le poème composé au xvne siècle, par le sieur Le Cordier, à la gloire duPont-Levesque, — poème en douze chant,s s’il vous plaît, tant ce fromage « demy-bleu et marqueté de rouge un peu » avait inspiré sa verve féconde ; — ou la Maltote des cuisinières, qui prouve que le « sou du franc » n’est point invention moderne, non plus que la « danse de l’anse du panier » ; — ou le Purgatoire des bouchers

— ou encore des vers adressés par un soldat de l’armée d’Italie reconnaissant aux « saints haricots » qui avaient été, en-campagne, la seule ressource de son estomac criant la faim :

Haricots toujours bienfaisants,

Si par d’heureux événements

La Fortune, que je n’encense

Me rendait mon bon revenu

Sur un plat de bel or moulu

Vous figureriez sur ma table...

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Qui m’aima dans mon infortune Je l’aimerai dans ma fortune Et lui dresserai des autels ! Où le lyrisme va-t-il se nicher ?

Au reste, comme on le constatera, il n’ est guère de mets qui n’ait trouvé son poète ! Les cuisiniers de profession n’ont pas été les derniers à taquiner la muse, et, en tous les temps, le ronronne­

ment de leurs fourneaux leur a souvent soufflé des rimes.

La collection des journaux gastronomiques n’a garde d’ avoir été oubliée là. Il y en avait dès 17 0 3, dès les premiers balbutiements de la presse (les Nouvelles de la Grappe, Journal des Dipnosophistes, etc.). On n’est pas peu surpris de voir figurer dans la collection du Gastronome de 1830, ayant pour directeur le bibliophile Jacob, le nom du grave Henri Martin. C ’ est dans la Gastronomie, dont le marquis de Cherville était rédacteur en chef en 18 4 1, que parurent les plai­

santes physiologies de Jacques Arago, notamment l’humoristique fantaisie intitulée Comme on dîne partout, où il décrivait jusqu’ aux repas... d’ anthropophages. Mais le plus littéraire de ces recueils fut le Gourmet, de Charles Monselet, mettant à contribution, en de paradoxales et libres pages, l’esprit des Goncourt, de Gautier, d’Au- bryet. Puis c’est la Salle à manger, du baron Brisse, dont Théodore de Banville a donné dans ses Souvenirs un si délicieux portrait.

« Bouleversant tous les préjugés connus et tous les lieux communs généralement admis, dit le poète, le baron Brisse était à la fois savant cuisinier, fin gourmet délicat, et gourmand toujours tourmenté d’une faim inassouvie. » Feuilles vite dispersées, dont les collections ne se retrouvent plus aisément aujourd’hui !

Et ce sont aussi les annales des sociétés de gourmets, avec leurs « lois et règlements » auxquels a toujours présidé une belle humeur inventive ; notre époque n’a pas, en effet, pour ses dîners où la camaraderie tient ses assises, le monopole des étiquettes m ys­

térieuses ou burlesques. En 1683 il y avait déjà le Dîner de YOrdre de la Méduse, et on rencontre, avant d’arriver aux dîners contem­

porains de Y Hippopotame ou des Rigobert, ceux quî remontent loin, de la Société de l ’aloyau ou du Club des grands estomacs. Entre paren­

thèses, un dîner qui dura peu, mais qui avait son originalité, n’a

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pas eu encore son historiographe. C’était ce dîner d’artistes, navrés de la monotonie du costume moderne, qui avaient fondé le Dîner des gilets, où, avec cette partie du vêtement, du moins, on se dé­

dommageait des notes grises et sombres, en arborant les couleurs les plus éclatantes, les caprices d’ornementation les plus éperdus.

A la fin du festin, on élisait un vainqueur, et ce lauréat était tenu à la description « philosophique » de l’ajustement qu’il avait choisi.

Mais c’est le propre des choses fantaisistes que d’ être éphémères ! Puis voici la série des pièces de théâtre, dont l’énumération ne constitue pas une des parts les moins importantes du travail de M. Georges Vicaire : farces, parades, vaudevilles, voire comédies de mœurs qui, pour une raison ou une autre, rentrent dans l’ordre d’idées qui l’occupe. Elles abondent, en vérité, ces pièces, depuis la farce du Pâté et de la Tarte, que, pour une édition récente, illus­

trait si spirituellement le peintre-Geoffroy : les Cuisines parisiennes, M. Pique-Assiette, YEcole des Gourmands, les Truffes, le Restaurant, le Pâté de Chartres, la Carte à payer, le Déjeuner de garçon, etc. Je ne fais que signaler à l’attention ce répertoire d’ouvrages dramatiques qui brodent une intrigue sur une donnée... culinaire.

Au reste, j’effleure à peine toutes les matières qu’ a traitées M. Georges Vicaire, dans son abondant travail, où il y a place aussi pour la cuisine dévote. Ce n’est pas un des moins curieux volumes qu’il signale, encore qu’ il date de ce siècle, que le Cuisinier prati­

cien de Reculet, dédié... à la Vierge. Et cette dédicace inattendue est expliquée par des raisons précises : « C ’est, ô divine Mère, parce que vous êtes exempte de toute souillure, et le modèle de la pureté la plus parfaite, la plus immaculée, que je viens remettre sous votre sainte protection l’avenir d’un ouvrage qui traite d’une science à laquelle la décence convient si bien. » La sollicitation de ce patro­

nage ne laisse pas d’étonner un peu. Mais j’ai bien vu, à Moscou, de petites lampes brûler devant l’image de la Vierge en des « cabi­

nets particuliers » de restaurants mondains !

Certaines indications rappellent que la cuisine eut, elle aussi, ses

moments d’héroïsme. Peut-on retrouver, sans quelque émotion, les

petits livres, si crânes, qui, voici bientôt vingt ans, donnaient des

recettes â l’ usage de la capitale assiégée ! « Nos estomacs sont de­

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venus des musées » disait philosophiquement un des cordons-bleus inspirés par les circonstances. Et c’était la vérité ! Qui aurait jamais cru que les animaux curieux du Jardin des Plantes, qui avaient si souvent reçu la visite des Parisiens, viendraient un jour la leur rendre... sur leur table!... Et le « rôti de chat » et le « filet de chien ! » comme tout cela était vaillant ! a Prenez une partie du chien la plus en chair, ôtez les os, piquez-la de graisse taillée en lardon, faites cuire à la broche et servez dessus des légumes, comme pois conservés, pommes de terre, riz... » Et ce Vatel obsi- dional ajoutait avec sérénité : « C ’est délicieux ! » Hum ! ce mot, quel effet il produit, aujourd’hui ! C ’ est tout simplement du sublime, comme résignation... Et on découvre, en se reportant «à un autre article du livre de M. Georges Vicaire, que quelques années aupa­

ravant, un hygiéniste timoré s’ était élevé avec indignation contre le commerce de la viande de cheval... Quel retour des choses!

On voit que, dans l’ excellent et précieux ouvrage qui nous est offert, si notre curiosité est piquée de mille manières, les occasions ne manquent pas non plus de méditations philosophiques !

PA U L G IN IST Y .

(14)

B I B L I O G R A P H I E

G A S T R O N O M I Q U E

B A D I E . — E s s a i s s u r la f e r m e n t a t io n d e s m é ­ la n g e s a l im e n t a ir e s , t r a d . d e l ’ a n g l a i s d e M a c b r id e , p a r M . A b a d i e , P a ris, 1 7 6 6 , i n - 1 2 . ( D e 5 à 6 f r .)

A B A U M O N T ( J . - J . M a u lb o n d ’ ) — L e C l o s d e V o u g e o t , D ijon , Dum oulin,

1 8 6 2 , i n - 8 , planches. ( D e 3 à 4 fr .) A B E L ( J . ) . — L a C u is i n e s a n s f e u , o u m o y e n i n f a ill ib l e d e c u ir e le p a in e t t o u t e a u t r e e s p è c e d ’ a l i m e n t s a n s fe u e t s a n s s u r v e il l a n c e , à la p o r t é e d e t o u t le m o n d e , p r o c u r a n t n o n s e u le ­ m e n t u n e t r è s g r a n d e é c o n o m i e m a is e n c o r e u n g o û t b ie n s u p é r i e u r d a n s la p r é p a r a t io n d e s m e t s ; s u iv i d ’ u n e m é ­ t h o d e p o u r p r é p a r e r u n n o u v e a u p o t a g e s a n s fe u , s a n s li q u i d e e t s a n s m a r m i t e ; a p r è s c u is s o n , la m a r m it e e s t f a it e , l e b o u illo n t r è s a b o n d a n t , e t l e g o û t e x ­ q u i s , p a r J . A b e l , i n v e n t e u r b r e v e t é ,

Lyon, l'auteur, 1 8 6 1 , i n - 8 d e 1 5 p . ( D e 5 à 6 f r . )

A B R A H A M ( N i c o l a s ) , s ie u r d e la F r a m b o is i è r e . — L e G o v v e r n e m e n t n e c e s s a ir e a e h a c v n p o v r v i v r e l o n g u e ­ m e n t e n s a n t é , a v e c l e g o v v e r n e m e n t r e q v i s e n l 'v s a g e d e s e a u x m in é r a le s t a n t p o u r la p r é s e r u a t io n q u e p o u r la g u a r i s o n d e s m a la d ie s r e b e lle s p a r N i c o ­ l a s A b r a h a m , s ie u r d e la F r a m b o is i è r e , c o n s e i l l e r e t m é d e c in o r d in a ir e d u R o y . A P a ris, cbe% M arc O rry, rue Saincl-Jac- ques, au Lyon ram pant, 1 6 0 8 , i n - 8 . ( D e

1 0 à 1 2 f r . )

— L e m ê m e , P a ris, M ichel Sonnius, 1 6 0 0 , in - 8 .

— L e m ê m e , ibidem, idem, 1 6 0 1 , i n - 8 . A B R E G E d e s tr a it e z d v c a f f é , d v t h é e t d v c h o c o la s , p o u r l a p r é s e r v a t io n e t l a g u é r i s o n d e s m a l a d ie s . Lyon, E . Vita- lis, 1 6 8 7 , i n - 1 2 . ( D e 1 5 à 2 0 f r . )

(15)

Voir Blegny, L e B o n u sage d u T h é d u C a ffè et d u C h o c o la t... qui a été publié également en 1687 et dont l’ouvrage que nous citons a été extrait.

A B U X D A N C E ( J e a n d ’ ). — L e t e s t a ­ m e n t d e C a r m e n t r a n t a V I I I p e r s o n - n a i g e s . C e s t a s s a u o i r . C a r m e n t r a n t . A r - c h i e p o t . T y r e l a r d o n . L e c h e f r o y e . C a r e s . m e . H a r e n S o u r e t . T e s t e d a u l x . O g n i o n s . ( A l a fin ) : F in is compose p a r Abnndanct a grant haste. S . I. n. d ., p e t . i n - S d e 8 f f . n o n c h i f f r é s . ' D e 3 o o à 4 0 0 fr .)

Aucun nom d’imprimeur. Ou connaît seulement deux exemplaires de cette pièce en vers excessivement rare ; l’ un est à la Bi­

bliothèque nationale, l’autre figure au C a t a l.

de la B ib l io t h . d e M . le ba ro n J a m e s de R o t h s c h ild . Une note de ce catal. dit que le T e sta m e n t d e C a r m e n t r a n t a été imprimé à L y o n , p a r Ja c q u e s M o d ern e vers 1540 .

Le sujet de cette facétie est une lutte entre Caresme et le Mardi-Gras que per­

sonnifie Carmentrant, lutte dans laquelle Carmentrant est vaincu. Caresme veut anéan­

tir son ennemi, mais Haren Souret, Ognions et Testedaulxle détournent de ce projet.

Testedaulx parle ainsi:

S u r c e p o i n t s e f a u l t a r r e s t e r . S a n s i u g e r s i s o u b d a i n e m e n t l a s o it c e q u ’ it e st g r a n t g o r m a n t I t n e f a i c t t o r t q u e a s o y m e s m e P o u r c e p a r m o n o p i n i o n Q u e to n t e n u o y e e n a u i g n o n È n i u s t e r i e c h e u x ie s s e A u e c d a u i d & t n a c q u a s s e P a r s e p t s e p r n a in e s s e s t r a i s o n Q u i l d e m e u r e J e a n s e n p r i s o n .

Et Carmentrant s’en va, non sans avoir fait un grand nombre d’adieux-.

A d i e u t a u e r n e s t a u e r n i è r e s A d i e u i o u y e u r s 6 g a u d i s s e u r s A d i e u C a r m e s & a u g u s t i n s M n y n e s q u i m a n g e n t g r a s l o u p p i n s .

A d i e u r i b e r i e s m a i n t e n a n t 4 ) v ï p i t i é d e c a r m e n t r a n t .

11 est à remarquer que Tyrelardon indi­

qué sur le titre comme un des V III person­

nages de cette facétie n’y joue aucun rôle.

En revanche, un personnage qui 11e figure pas au titre, Talhebudin, prend part au conflit soulevé eutre Caresme et Carmen- trant.

Une réimpression fig u r é e du T e sta m en t d e C a r m e n t r a n t a été donnée par les soins de MM. Giraud et Veinant. Cette réimpres­

sion ( P a r i s , im p r . de J . P i n a i d , 1830) a été

tirée à 4 2 exempl. dont 32 sur papier de Hollande, 4 sur papier de Chine azuré, 4 sur papier de Chine jauue paille et 2 sur velin.

L ’ un de ces deux exemplaires a été vendu en mar. citr. (Thouvenin) 4 6 fr., Soleinne ; un des exempl. sur Hollande, en mar. bl.

(Trautz-Bauzonnet) 36 fr.,Renard (de Lyon).

A B U S ( L e s ) e t t r o m p e r ie s d e s T a u e r - n ie r s e t T a u e r n i è r e s q u i b r o u ille n t le v in : e t c o m m e n t o n le s d o ib t p u n ir . A Lyon, cbei Jea n Sau grain, s. d ., i n - 4 . ( D e

1 5 0 à 2 0 0 f r .)

A C A D É M I E ( L ’ 1 c u lin a ir e , jo u r n a l e n ­ c y c lo p é d iq u e e t o f fic ie l d e l ’ A c a d é m ie d e C u is in e d e l ’ u n io n u n iv e r s e l l e p o u r le p r o g r è s d e l ’ a r t c u lin a ir e , f o n d é e e n 1 8 7 8 . R é d i g é a v e c le c o n c o u r s d e s S e c ­ t io n s . P a ris, im pr. Aubert, in - 4 d e 4 p . à 2 c o l.

Ce journal paraissait deux fois par mois.

Le N ° 40 porte la date du 15 août 1885.

A C C U M . — A r t d e f a ir e le s v in s d e f r u it s , p r é c é d é d ’ u n e e s q u is s e h is t o r iq u e s u r l ’ a r t d e f a ir e le v in d e r a is in ; d e la m a n iè r e d e s o ig n e r u n e C a v e ; s u iv i d e l 'a r t d e f a ir e le C id r e , le P o i r é , le s H y ­ d r o m e ls , le s A r ô m e s , l e S i r o p , e t le S u c r e d e p o m m e s d e t e r r e ... ; d e C o n s id é r a t io n s d ié t é t iq u e s s u r l ’ u s a g e d u V i n ; e t d ’ u n V o c a b u l a i r e d e s T e r m e s s c ie n t ifiq u e s e m p lo y é s d a n s l ’ o u v r a g e . T r a d u i t d e l ’ a n g l a is d e Accuut, a u t e u r d e Y A r t de fa ire la bière p a r M M . G * * * e t 0 1 ** *. ( G u i ll o u d e t O li v ie r ) . P aris, Raynal, 1 8 2 5 , i n - 1 2 . ( D e 2 à 3 f r .)

Le même, 1 8 5 1, in -18.

— C u l i n a r y c h e m i s t r y e x h i b i t i n g t h e s c ie n t ific p r in c ip le s o f c o o k e r y ’o y fr e d A c c u m , London, 1 8 2 1 , i n - 8 .

— N o u v e a u m a n u e l c o m p le t d e la fa b r ic a t io n d e s v in s d e fr u it s et d e s b o is ­ s o n s é c o n o m iq u e s c o n t e n a n t l ’ a r t d e f a b r iq u e r s o i - m ê m e , c h e z s o i e t à p e u d e fr a i s , le s v in s d e f r u it s , le c id r e , le f p o ir é , l e s v in s d e g r a i n s , le s b iè r e s é c o -

(16)

n o m iq u e s e t d e m é n a g e , le s b o is s o n s r a f r a î c h i s s a n t e s , le s h y d r o m e l s , le s v i n s fa c t ic e s e t l e s v i n s d e li q u e u r fr a n ç a is e t é t r a n g e r s . T r a d u i t d e l ’ a n g l a i s d’Ac- cum, p a r M M . G * * * e t O l* * * . N o u v e l l e é d it io n , r e fo n d u e et a u g m e n t é e d e n o u ­ v e lle s r e c e t t e s p a r M . M a l e p e y r e . P a ris, Roret, 1 8 7 2 , i n - 1 8 . ( D e 2 à 3 f r .)

(Collection des Manuels-Roret.)

A C K E R M A N N . — R e g i m e n S a n i t a - tis S a l e r n i , s iv e s c h o læ S a le r n i t a n æ d e C o n s e r v a n d a b o n a v a l e t v d in e p r æ c e p t a , e d id it s t v d i i m e d ic i S a le r n it a n i h is t o r ia p r æ m i s s a J o a n n . C h r i s t . G o t t l . A c k e r - m a n n m e d ic in æ d o c t o r e t in v n i v e r s i t a - t e li t e r a r v m A l t o r f i n a p r o f e s s o r p v b li c v s o r d i n a r iv s . Stendaliœ, svmtibus D . Ch.

Fran\en ejvsqne soch Grosse, 1 7 9 0 , i n - 8 d e 1 7 8 p a g e s . ( D e 1 $ à 2 0 f r .)

A D A N S O N ( M me A g l a é ) . — L a M a i ­ s o n d e c a m p a g n e , o u v r a g e q u i p e u t a u s s i, e n c e q u i c o n c e r n e l ’ é c o n o m i e d o m e s t i­

q u e , ê t r e u t ile a u x p e r s o n n e s q u i h a b i t e n t l a v i l l e , p a r M me A g l a é A d a n s o n , f i l le d e M ic h e l A d a n s o n . C in q u i è m e é d i t i o n . P a ris, A u d o t; B ix io , 1 8 4 5 , 2 v ° h i n - 1 2 . ( 8 f r . )

Ornée d’ un portrait. La première édition date de 18 2 2 . Le faux titre porte : Encyclo­

pédie des daines; la seconde édition a paru en 18 25, la quatrième en 1836 ; la sixième, en 18 32 .

A D E N I S ( E u g è n e ) . — L e M a r i a g e d 'u n g o u r m e t , r é c it e n v e r s , d it p a r C o - q u e lin a î n é . P a ris, P a u l Ollendorff, 1 8 8 7 , i n - 1 8 d e 1 6 p a g e s ( 1 f r .)

A D I E U ( L ’ ) d e T a b a r i n a u p e u p le d e P a r i s , a v e c le s r e g r e t s d e s b o n s m o r ­ c e a u x e t d u b o n v i n , a d r e s s e z a u x a r t i ­ s a n s d e la g u e u l e . . . P a ris, Rocolet, 1 6 2 3 , i n - 8 . ( D e 5 0 à 6 0 f r .)

Cette pièce ne se trouve pas dans les recueils des œuvres de Tabarin.

A D I E U ( L ’ ) d u D r o lif iq u e e t S e n s i fi q u e A r l e q u i n , M a r q u is d e B e u r e f r a i s , B a r o n

d e s C a p i l o t a d e s , C o m t e d e s R a g o û t s , S u r - I n t e n d a n t d e s C u i s i n e s , L i e u t e n a n t - g é n é r a l d e s B o u t e i ll e s e t f l a c o n s , s. d.

( D e 1 5 0 à 2 0 0 f r . )

Facétie imprimée en goth. dans la pre­

mière partie du x v i ' siècle.

Æ G I N E T A ( P a u lu s ) . — P a u l i Æ g i - n e t æ m e d ic i o p é r a . A I o a n n e G v i n t e r i o A n d e r n a c o M e d ic o e x e r c i t a t i s s i m o s u m - m iq u e iu d ic ii c o n u e r s a , e t illu s t r a t a c o m - m e n t a r ii s . A d ie c t æ s u n t a n n o t a t io n e s I a c o b i G o v p y l i m e d ic i P a r i s i e n s is , in a liq u o t s in g u l o r u m lib r o r u m c a p it a . I o - a n n e B a p t is t a C a m o t io p h ilo s o p h o n o - u is s im è c o r r i g e n t e , c u m q u ib u s d a m s e o - l i i s i n m a r g i n e p o s i t i s . Venetiis, 1 5 3 3 , p e t.

in - 8 d e 3 4 fe u il le t s l i m i n . e t 3 8 3 f e u il le t s . ( D e 1 3 à 2 0 f r . )

Edition sortie des presses des Aides, dont on voit la marque typographique au titre et au v° du dernier feuillet.

Les œuvres de Paul Æginète sont divi­

sées en sept livres. C ’est dans le premier que le médecin grec qui vivait, croit-on, dans le v n e siècle de J .- C ., traite de l’ u­

sage et de la qualité des divers aliments.

Paul Æginète ou Paul d’ Egine est égale­

ment l’ auteur d’un opuscule intitulé : D e f a c u lt a t ib u s a lim e n to ru m tra c ta tu s. Ce traité sur les propriétés des aliments a été impri­

mé à la suite de l’ouvrage d’Apicius Cœlius, De re C u l u n a r ia , édition de Lyon, 15 4 1.

(Voir Apicius Cœlius.)

A u t r e s é d it io n s : Bâle, 1 5 3 8 (e n g r e c ) ; Lyon, 1 5 6 7 (e n la t i n ) .

— P a u l i Æ g i n e t æ P r æ c e p t a s a l u b r ia , G u i l i e l m o C o p o B a s il e i e n s i i n t e r p r è t e . P a risiis, ex officina lïb ra ria Sim onis Coli- n a i, 1 5 2 7 , in - 4 .

P. Tolet a donné une traduction en fran­

çais des œuvres d’Æginète, à Lyon, 15 3 9 .

A G N E A U P a s c a l , o u e x p l ic a t io n s d e s c é r é m o n i e s q u e le s J u i f s o b s e r v a ie n t e n

| la m a n d u c a t io n d e l ’ a g n e a u d e P a s q u e . Gologne, 1 6 8 6 , in - 8 . ( D e 1 5 à 2 0 f r . )

Ouvrage théologique par l’abbé Richard,

« curé de Triel.

(17)

A G N O L E T T I .V i n c e n z o ) . — M a - n u a l e d e l C r e d e n z i c r e c o n fc t t u r ie r e e liq u o r is t a d i r a f f i n a t o g u s t o m o d e r n o , o p é r a d i V i n c e n z o A g n o l e t t i . Koma.

A ja n i, 1 8 3 0 , in - 8 . ( D e 4 à 5 f r .)

A G R É A B L E S ( L e s ) d iv e r t is s e m e n s d e la T a b l e o u le s r è g l e m e r .s d e l ’ i ll u s ­ t r e s o c ié t é d e s fr è r e s e t s œ u r s d e l ’ o r d r e d e M é d u s e . Lyon, A n dré Laurens, s. d ., i n - 1 2 d e 6 4 p a g e s , f i g . g r a v é e s p a r B o u c h e t . ( D e 4 0 à 3 0 fr .)

Le catalogue Leber mentionne une nou­

velle édition de cet opuscule singulier qui aurait été imprimé à Marseille vers 1720 . En voici le titre qui diffère peu de celui de l’édi­

tion précédente : '

— L e s d iv e r t i s s e m e n t s d e l à T a b l e o u R è g l e m e n t d e l 'i l l u s t r e S o c ié t é d e s f r è r e s e t s œ u r s d e l ’ o r d r e d e M é d u s e . M a r­

seille, de l ’im prim erie de l ’ordre, s. d ., i n - 1 2 d e 6 4 p a g e s , f i g u r e s . ( D e 2 5 à 3 0 f r .)

L ’ordre de la Méduse était un ordre gas­

tronomique et bachique sur lequel M. Arthur Dinaux nous fournit, dans son livre : L e s Sociétés b a din es, b a chiq u es, litté ra ire s et c h a n ­ tan tes, de curieux renseignements.

Cette société joyeuse fut fondée à Mar­

seille par des officiers de marine, d’autres disent à Toulon par M. de Vibray, en 1683 1 ou 1684. Elle n’était composée que de gens de qualité et les femmes y étaient admises.

Dès leur entrée dans l’ordre, les membres, étaient affublés du titre de f r c r c et de sœur ; suivant les règlements, au cours des réu­

nions qui étaient mensuelles, aucun nom de famille 11e devait être prononcé.

« L ’emblème de l’ordre, dit M. Arthur Dinaux, consistait en un buste de M é d u s e , à figure jeune et agréable, la poitrine décou­

verte, la chevelure entremêlée de serpents sans qu’ ils eussent rien d’effrayant, avec 1 cette devise : Lc e tific a n d o p c t r ific a t . La p é t r i­

fic a t io n consistait dans l’immobilité immé­

diate de tous les convives, sur un signal du prieur ou de tout autre membre qui frappait sur la table, a

Les membres p é trifié s ne devaient plus remuer sous peine d’être condamnés à lam- per. L a m p c r , autrement dit boire, était, avec chanter et rire, la principale occupation de cette société joj'euse, qui ne tarda pas à s’étendre dans toute la France.

A G R O N O M E ( L ’ ) o u D ic t io n n a ir e p o r t a t i f d u c u lt iv a t e u r c o n t e n a n t t o u t e s l e s c o n n a is s a n c e s n é c e s s a ir e s p o u r g o u ­ v e r n e r le s B ie n s d e C a m p a g n e e t le s fa ir e v a l o i r u t i l e m e n t ; p o u r s o u t e n ir s e s d r o it s , c o n s e r v e r s a s a n t é et r e n d r e g r a c ie u s e la v ie c h a m p ê t r e . C e q u i a p o u r o b je t : i ° le s T e r r e s à g r a i n s , la V i g n e . . . ; 2 0 le s p r in c ip a le s n o t i o n s . . . ; 3 0 le s R e m è d e s . . . ; 4 0 le s D iv e r s A p r ê t s d e s a lim e n s e t t o u t c e q u i p e u t p r o c u r e r u n e n o u r r it u r e s a in e e t a g r é a ­ b l e . . . e tc .P a ris , VenveDldot, 1 7 6 0 , 2 v o l . p e t . i n - 8 . ( D e 8 à x o r .)

Cet ouvrage, qui ne porte pas de nom d’auteur, a été composé par Alletz.

A u t r e s é d i t i o n s : P a ris, Vve D id o t , 1 7 6 2 , 2 v o l . i n - 1 2 d e 1 8 flf., 5 1 9 e t 5 0 0 p a g e s .

P a ris, N yon, 1 7 6 4 , 2 v o l . p e t . i n - 8 .

P a ris , Savoye, 1 7 6 7 , 2 v o l . p e t . i n - 8 .

P a ris et se vend à Liège, che\ Bas- sompière, 1 7 7 0 , 2 v o l . in - 8 .

Le même ouvrage a paru en 1770 sous ce titre :

— L ’ A g r o n o m e o u la M a is o n r u s t iq u e , m is e e n f o r m e d e d ic t io n n a ir e p o r t a t i f à l ’ u s a g e d u c u l t i v a t e u r . . . P a ris, 1 7 7 0 , 4 v o l . p e t . i n - 8 , 2 7 p la n c h e s .

Rouen, Machuel, 1 7 8 0 , 2 v o l . p et i n - 8 .

Rouen, veuve D um ènil, 1 7 8 7 , 2 v o l . i n - 8 .

P a ris, les libraires associés, a n V I I ( 1 7 9 9 ) , 2 V° É i n - 8 .

Lyon, Robert et Gauthier, a n X I ( i 8 o 3 ) , 2 v o l . in - 8 .

A I G N A N . — L e P r e s t r e m é d e c in o u D is c o u r s p h j 's iq u e s u r l ’ é t a b lis s e m e n t d e la m é d e c in e . A v e c u n t r a it é d u C a f f é e t d u T h é d e F r a n c e s e lo n le s y s t è m e d 'H ip p o c r a t e . P a r M . A ig n a n , m é d e c in d u R o y , e t d e M . le C a r d in a l d e F u r s -

(18)

t e m b e r g e t D o c t e u r d e la F a c u l t é d e P a d o u ë . P a ris, Laurent d ’H ou ry, 1 6 9 6 , i n - 1 2 . ( D e 8 à 1 0 fr .)

A I G U E ( E s t i e n n e d e l ’ ). — V o y e z D a i- g u e ( E s t ie n n e ) .

A L B E R T ( B . ) . — M a n u e l c o m p le t d ’ é c o n o m ie d o m e s t i q u e c o n t e n a n t la C u i s i n e , la C h a r c u t e r i e , la g r o s s e P â t i s ­ s e r ie e t la P â t is s e r ie fi n e , l ’ o ffic e d a n s t o u t e s s e s b r a n c h e s ; la C u i s i n e d e s m a ­ l a d e s . . . la c o n d u it e d e la C a v e , e t c . , p a r B . A l b e r t . S e c o n d e é d it i o n . P a ris, Em ile Babeuf, 1 8 1 2 , i n - 8 , 4 p la n c h e s . ( D e 8 à 1 0 fr .)

Une édition de 1 8 2 2 , in-8, avec 4 pl., pu­

bliée chez B a b e u f porte comme titre L ’ A r t d u C u is in ie r p a r is ie n ou M a n u e l com plet d ’éco­

n o m ie d o m e s t iq u e ...

A partir de la troisième édition qui a paru en 18 25, P a r i s , D u f o u r et Cic, in-8, l’ouvrage de M. Albert, ex-chef de cuisine de son Excellence le cardinal Fesch est intitulé :

— L e C u i s i n ie r p a r is ie n o u M a n u e l c o m p le t d ’ é c o n o m i e d o m e s t i q u e ...

... Quatrième édition, P a r i s , D u f o u r , 18 28 , in-8.

Cinquième édition, P a r i s , T c n r c , 18 33, in-8.

Sixième édition, P a r i s , L e d e n lu , 1838, in-8 de v m -4 54 pages, 4 planches.

Septième édition, augmentée du service de la Table, de la manière de découper, d’ un Calendrier culinaire, de la Semaine écono­

mique et ornée de gravures sur bois, par Duval. P a r i s , A . L e d e n t n f i l s , 18 45, in-8 de 318 pages, grav. sur acier et sur bois.

En tête du C u is in ie r P a r is ie n se trouve une gravure représentant l’intérieur d’ une cuisine bien ordonnée : un cuisinier debout près de soii fourneau goûte une sauce, tandis qu’assise dans le fond delà cuisine, la cuisi­

nière plume une volaille que guettent avec anxiété un chien et un chat.

A L B E R T ( L ’ ) m o d e r n e o u n o u ­ v e a u x s e c r e t s é p r o u v é s e t lic it e s , r e ­ c u e i l li s d ’ a p r è s le s d é c o u v e r t e s le s p lu s r é c e n t e s . L e s u n s a y a n t p o u r o b je t d e r e m é d i e r à u n g r a n d n o m b r e d ’ a c c id e n s q u i i n t é r e s s e n t la s a n t é . L e s a u t r e s , q u a n t it é d e c h o s e s u t ile s à s ç a v o i r p o u r

le s d if f é r e n s b e s o in s d e la v i e . D ’ a u t r e s , e n fin t o u t c e q u i c o n c e r n e le p u r a g r é ­ m e n t , t a n t a u x c h a m p s q u ’ à la v i l l e . L e t o u t d i v is é e n t r o is p a r t ie s , e t r a n g é p a r o r d r e a l p h a b é t iq u e . A P a ris, che\ la veuve Duchesne, 1 7 6 8 , i n - 1 2 d e x x i v - 4 3 0 p a g e s e t 1 f e u il le t n o n c h if f r é p o u r le p r iv i l è g e . ( D e 7 4 8 f r . )

L ’auteur anonyme de l'A l b e r t m o d ern e pré­

vient le public, dans sa préface, qu’il ne t faut pas confondre son ouvrage « avec un 1 livre fort connu et déjà ancien, divisé en I deux parties, dont l’ une porte le titre de S e crets d ’A l b e r t le G r a n d , et l’autre celui de P e t it A l b e r t ».

Une bonne partie des secrets de l ’ A l b e r t a n c ie n , ajoute-t-il, a pour objet des matières un peu trop libres et « peu convenables à cette décence que l’on doit garder dans un ouvrage public ».

Pour les S e crets d ’ A l b e r t le G r a n d , auxquels l’auteur fait allusion, voyez le M a n u e l d u l i b r a ir e , t. I, col. 136.

L ’ A l b e r t m odern e est divisé en trois par­

ties : la première a pour objet la S a n t é ; la seconde, l ’ U t i l i t é ; c’est dans cette seconde partie que se trouvent des recettes nom­

breuses relatives à la cuisine et à l’alimen­

tation. On y trouve en effet, la manière de faire des confitures de carottes, la crème au chocolat, la gelée de viande, ide conserver le « gibier frais depuis le commencement du carême jusqu’à Pâques », les raisins’ et toutes sortes de fruits, de faire cuire les légumes sans eau pour conserver tout leur goût, le

" moyen de faire cuire une volaille sans broche et sans feu », etc., etc.

Dans la troisième partie consacrée à 1’ A g r ê - , Tuent, on trouve les recettes pour faire les I liqueurs et ratafiats.

L ’ A l b e r t m odern e a été souvent réimprimé.

A L B U M d e l à fê te d e s V i g n e r o n s d e V e v e y , 1 8 6 5 . — V o y e z D e s c r ip t io n d e

| la fê t e d e s v i g n e r o n s ...

A L B U M D E L A M A R M I T E , I l l u s ­ t r a t io n s d e B a r i l l o t , F e y e n - P e r r i n , J u n d t ,

| e t c . P a ris , L . Bascbet, 1 8 8 0 , in - 4 d e 1 2 4 p a g e s .

' Le dîner de la marmite est un dîner men­

suel composé d’artistes, de littérateurs et surtout d’hommes politiques.

Il a été tiré 6co exemplaires numérotés dont 10 sur papier du Japon (de I 5 à 2 0 f r . ) , 290 sur papier de Hollande (de 8 à 10 fr.), et 300 sur papier teinté (Je 5 à 6 fr.).

(19)

A L B U M d e l a s o u p e a u x c h o u x d 'A u ­ v e r g n e . P a ris, im prim erie de Léon Saalt, s. d. ( 1 8 8 1 ) , in - 4 . (5 à 6 f r .)

Sur la couverture bleue et glacée de cet album dont les dessins, à la manière de Léonce Petit, ont été exécutés par M . Raoul Etienne, on voit une grande soupière dorée.

Le couvercle soulevé par la cuiller à pot laisse s’échapper la fumée de la soupe aux choux.

Voici la note inscrite par Charles Mon- selet dans le catalogue de la vente de ses livres qui eut lieu en 1 8 S 5, à la suite de cet ouvrage

« On trouve dans cet album fantaisiste des pièces de vers des poètes contemporains : Gabriel Marc et Georges Vicaire ainsi qu’ un grand nombre de dessins appliqués à l’art culinaire. »

A L C O O L ( L ’ ), o r g a n e d e l a d is t ille r ie fr a n ç a is e et étrangère. P a ris, im p. Boudet, g r . i n - f o l . d e 4 p . à 6 c o l o n n e s .

Le premier numéro a paru le 24 sep­

tembre 1 882. Prix de l’abonnement : France, un an : 10 fr. Etranger : 13 fr. Un nu­

méro : 25 centimes.

A L D E B R A N D I N . — L e li v r e d e M a is t r e A ld e b r a n d i n p o u r l a s a n t é d u c o r p s g a r d e r e t d e c h a c u n m e m b r e , p o u r s o i g a r d e r e t c o n s e r v e r e n s a n t é , c o m ­ p o s é à l a r e q u ê t e d u r o i d e F r a n c e . Sans lieu n i date, i n - f o l . , g o t h . , à 2 c o l . d e 3 5 l i g n e s à l a p a g e . ( D e 2 0 0 a 2 5 0 f r .)

A la fin du texte, on lit : C y f i n is t le liu r e q u e M a is t r e A ld e b r a n d in f i s t à la requeste d u ro y de tra ce p o u r la c o n seru u tio n de la sa n té d u corps h u m a in .

Le L i v r e de M a is t r e A ld e b r a n d i n contient plusieurs chapitres sur la manière de manger et de boire; il traite de l’ usage des différents aliments tels que pain, vin, « cervoise, fro- mât, har de porc, har de bœuf, har de mou­

ton, har de Heure, de canne, caille, » etc.

L ’exemplaire de la Bibliothèque nationale est signé B -K par 8 et L par 4. Le cahier A manque complètement. Ce même cahier manque également dans l’exemplaire de la Bibliothèque de Munich.

De Bure donne cet ouvrage comme ayant été imprimé vers 14 75 , Brunet et Graesse vers 1480. Aucune de ces dates ne nous paraît exacte, et nous serions assez porté à croire que le L i v r e de M a is tr e A ld e b r a n d in

est sorti des presses lyonnaises vers 1484, plutôt après.

La Bibliothèque nationale possède deux manuscrits d’Aldebrandin inscrits au C a t . des m a m u e r , d u f o n d s f r a n ç a is sous les nos 2 0 2 1 et 2022 et sous le nom d’Alebrand de Florence. Le premier commence par : « A u commencement de che livre si dirons pourcoi il fu fais et là où il fu prins et quand il fu fais... » et finit par « et 1 i ensegnemens ki font plus â droit sont cil des iex et du visage ».

Le second, intitulé : « Le livre nomme le Régime du corps que fist jadiz Maistre Ale- brandin, médecin du Roy deFrance » com­

mence par « Dieu qui par sa grant puis­

sance... » et finit par « Et les enseignemens qui font plus à droit juger si sont ceulx des yeux et du visaige. Èxplicit ».

A L E X A N D R E . — L a r e v u e d e s G o ­ b e - m o u c h e s o u l e s V i s it e s d u jo u r d e l ’ a i l , fo lie é p is o d iq u e e n u n a c t e , e n v a u d e v ill e s d é d ié e à l a S o c ié t é u n i v e r ­ s e lle d e s g o b e - m o u c h e s p a r M . A l e x a n ­ d r e , a s s o c ié lib r e e t b r e v e t é , c o r r e s ­ p o n d a n t d e la d it e s o c i é t é . . . P a r is, Petit et M artinon, 1 8 0 7 , in - 8 d e 2 7 p a g e s . ( D e 5 à 6 f r .)

La dédicace est signée : Alexandre, le plus Gobe-mouches de vos confrères.

Grimod de la Reyniére, dans Y A lm a n a c h des G o u r m a n d s, 4 e année, page 190, nous apprend que la société universelle des Gobe- mouches composé de Gourmets, a été fon­

dée par M. Jourgniac de Saint-Méard. On trouvera aussi d’intéressants détails dans les Sociétés b a d in es, de M. Arthur Dinaux, t. I, p. 3 7 1.

A L E X I S ( S e i g n e u r ) P ié m o n t o i s . — L e s S e c r e t s d e r e v e r e n d S e ig n e u r A l e x i s , P ié m o n t o i s , c o n t e n a n t e x c e ll e n s r e m e - d e s c o n t r e s p lu s ie u r s m a l a d ie s , p l a y e s e t a u t r e s a c c id e n s , a v e c l a m a n ié r é d e d is ­ t ill a t io n , p a r f u m s , c o n f it u r e s , e t c . , t r a ­ d u its d e l ’ it a l ie n e n f r a n ç o is . Anuers, Christofle Pla n tin , 1 5 5 7 , in - 4 . ( D e 5 0 à 6 0 fr .)

Voici le titre de la première édition de cet ouvrage qui a été publié en italien :

— D e S e c r e t i d e l r e v e r e n d o D o n n o A l e s s io P ie m o n t e s e s e i lib r i. In Vene^ia, per Sigismomlo Bordogna, 1 5 5 5 , in - 8 .

(20)

De nombreuses éditions, en langue ita­

lienne, lui ont succédé ; la plus recherchée en France, dit Brunet, M a n u e l d u lib r a ir e , est celle de L y o n , T eo b . P a g a n o , 15 5 8 ,

in -16, lettres italiques.

L ’édition, en français, que nous citons plus haut a été réimprimée : P a r i s , M a r t in le je u n e , 15 6 1, in-8.

En 156 4 , Plantin donne une nouvelle ! édition des secrets du seigneur Alexis ; elle porte le titre suivant :

— L e s S e c r e t s d ’ A l e x i s P i e m o n t o i s e t d ’ a u t r e s a u t e u r s b ie n e x p é r i m e n t e z e t a p p r o u u é s r é d u it s m a in t e n a n t p a r l i e u x c o m m u n s e t d iu is é s e n s ix l i u r e s . A n ­ vers, C h r. P la n tin , 1 5 6 4 , p e t i t i n - 8

Brunet cite encore plusieurs éditions de cet ouvrage dans lequel on trouve différentes recettes pour faire les confitures, les eaux de table, pour savoir si un melon est bon, etc., et après avoir mentionné une édition publiée: L y o n , E s t i e n m M ic h e l, 15 7 8 , in-16, le savant bibliographe ajoute que les éditions postérieures sont peu estimées.

Quérard attribue les « Secrets du Seigneur Alexis » dont Plantin, édition de 15 5 7 , se dit le traducteur, à Guillaume Ruscelli.

A L I M E N T A T I O N ( U ) , j o u r n a l h e b ­ d o m a d a ir e , c o m m e r c ia l e t lit t é r a ir e o r ­ g a n e s p é c ia l d e s n é g o c i a n t s d e s H a l le s c e n t r a l e s d e P a r i s . P a ris, hnp. Dosmond, i n - 4 d e 4 p a g e s à 2 c o l .

Premier numéro paru le 29 janvier 1888.

Prix de l’abonnement annuel : Paris: 5 fr., Départements: 6 fr. Union postale : 7 fr .50.

A L I M E N T A T I O N ( L ’ ) p u b l iq u e , jo u r n a l d e s d é b it a n t s e t d e s c o n s o m m a ­ t e u r s , i n d u s t r i e , c o m m e r c e , fi n a n c e s . P a ris, im p. Bonnet et C ie, g r . i n - 4 d e 8 p . à 3 c o l . ( D ir e c t e u r : L . D e l a i r ; r é d a c ­ t e u r e n c h e f : L u c i e n R a b u e l . )

Le numéro spécimen a paru en novembre 1882.

Prix de l’abonnement : Paris et Départe­

ments : un an, 13 fr. ; 6 mois: 8 fr. et 3 mois: 4 fr. 50. Un numéro: 30 cen­

times.

A L M A N A C H b a c h iq u e q u i d u r e r a a u t a n t q u e le b o n v i n . E t l e m o y e n t r e s - f a c ile p o u r s ç a u o ir e n q u e l t e m p s il fa u t

p la n t e r & s e m e r le s c h o s e s n é c e s s a ir e s p o u r é g u i s e r T a p e t it et la s o if. E n ­ s e m b le le s lo is d e B a c c h u s , p r in c e d e N i s s e , R o y d e s I n d e s e t d e s B u v e u r s . A Rouen, che\ Je a n -B . Besongne, rue Écuyère, s. d ., p e t . i n - 1 2 d e 2 4 p a g e s . ( D e 5 à 6 f r .)

A L M A N A C H c o m p le t d e la C u i s i n e , à l ’ u s a g e d e s m a î t r e s s e s d e m a i s o n e t d e s C u i s i n i è r e s , c o n t e n a n t , e t c . , p o u r 1 8 3 5 . Chatïïlon-sur-Seine, Lébeuf; P a ris , che\ les principau x libraires, 1 8 3 4 , i n - 1 6 . ( 1 f r . c h a q u e v o l u m e . )

Cet almanach a paru pendant cinq ans jusqu’à l’année 18 58 (pour 1859).

A L M A N A C H d e B a c c h u s o u é l i t e d e c h a n s o n s e t r o n d e s b a c h i q u e s . P a ris, Béchet, 1 8 1 0 , i n - 1 2 , f i g . ( 2 f r . )

A L M A N A C H d e J e a n R a i s i n , j o y e u x e t v i n i c o l e p o u r 1 8 6 0 . 3 e a n n é e , p u ­ b l ié s o u s la d ir e c t io n d e G u s t a v e M a t h i e u , r é d i g é p a r P . D u p o n t , G o z l a n , A . D u ­ m a s , M o n s e l e t , e t c . P a ris,E u g èn e Piclt, s. d . ( 1 8 5 9 ) , i n - 1 6 d e x v i - 1 9 2 p a g e s .

( D e 1 à 2 f r . )

Cet almanach a paru, pour la première fois, à la fin de 18 33 pour l’année 18 54 P a r i s , chez B r y a in e , in-16 ; la deuxième, année a paru en 18 5 5 , et la troisième et dernière, à cinq ans d’ intervalle, en 1859 pour 1860.

Illustrée par Nadar, Staal, A . Gautier, cette publication contient des anecdotes culi­

naires très littéraires et très piquantes, des chansons à boire, etc.

Sous le nom de Jean Raisin se cache le poète Gustave Mathieu.

A L M A N A C H d e M . R a m p o n e a u x , e n v e r s e t p r o s e . A la Basse-Courtille, 1 7 6 1 , i n - 3 2 . (D e 2 à 3 f r . )

Ramponeaux, cabaretier fameux du x v m ' siècle, né le 6 octobre 17 2 4 , mort le 4 avril 1802. On trouvera sur le cabaret de la Courtille, d’intéressants détails donnés par M. E . Causin à la page 34 de Y A l m a ­ n a c h d u v ie u x P a r i s , p o u r 1 8 8 4 , p u b tiê p a r la So ciété des é cle c tiq u e s, Paris, Alphonse Lemerre, 1883, in-8‘\

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