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La chute de l’ange. Se lier à la Terre

Nel documento UNIVERSITÉ PARIS 8 VINCENNES-SAINT-DENIS (pagine 137-144)

ET LA NAISSANCE DU « SOI »

3. La chute de l’ange. Se lier à la Terre

La vita nuova/arriva taciturna/dentro la vecchia vita/arriva come una morte/uno schianto/qualcuno che spintona Così forte/un crollo./È una scrittura tanto precisa/e netta da non lasciare dubbi/né sfumature di senso eppure/ Non dà direzioni né mete […]./Solo noi da convincere a lasciar perdere il miraggio/di una via rettilinea,

Di un/orizzonte, lasciarsi curvare,/piegare alla tenerezza/delle anse del destino./ La vita nuova/è come un grande tuono/sbriciolato/poi a poco a poco/ L'erba si china/sotto la pioggia/la prende/la beve.

(L.C. Candiani, La bambina pugile ovvero la precisione dell'amore, p. 41)

Le film Les Ailes du désir de W. Wenders peut nous conduire à la conclusion de cette première partie de la thèse, en direction d’une compréhension de la philosophie conçue comme une sagesse de l’amour, comme savoir d’un amour adulte. Un parcours de connaissance de soi, d’écoute patient et de relation. Apprendre à s’aimer soi-même et à aimer l’autre que soi, tendrement, se positionner dans l’étendue du monde, pour s’incarner dans les rides de sa propre peau, en se pliant au flux du devenir, en se laissant traverser par les passions qui poussent vers un but différent, bien qu’il soit inconnu. Ce film est la métaphore de l’homme qui se fait chair, une métaphore du premier choix qu’il faut prendre pour se positionner au long du chemin d’humanisation, sans avoir ni direction ni destination : une célébration de la vie, avec ses nécessités et ses contingences, une célébration aussi de la faiblesse de la vie qui coule à l’intérieur de soi-même. Cette sève vitale que l’on peut prendre et boire, dès qu’on a renoncé au désir de perfection, à l’illusion de se posséder de manière absolue.

Comme Massimo Diana l’affirme : « Les Ailes du désir de Wim Wenders est l’un de ces films qui ont un contenu archétypal fort et intense267 »parce que le réalisateur décida de le réaliser en suivant une intuition, sans avoir un scénario achevé qui aurait pu le contrarier avec le filtre de la raison, mais en avançant pas à pas dans sa mise en forme, en parvenant à l’une des plus puissantes représentations de ce patrimoine collectif qu’est l’inconscient collectif. En effet, dans notre époque contemporaine la plus grande partie des contenus archétypaux sont transmis et peuvent arriver jusqu’à nous grâce au cinéma. L’avantage de cet instrument oral de communication, qui implique toujours un certain danger, est que de tels contenus sont exprimés et représentés dans leur puissance numineuse, ils peuvent toucher et parler directement au vécu intérieur. Les images peuvent éveiller et communiquer avec ce qui parfois reste dans le non-dit, dans l’isolement d’une dimension tout au plus passée sous silence et non envisagée. Le risque est inhérent au fait que ces images arrivent d’une manière indiscriminée et débordante, sans aucun filtre, qu’il soit temporel, esthétique ou critique, en empêchant de les comprendre et de les assimiler, en ouvrant ainsi à leur influx qui

267 Cf. M. Diana, Figure dell'amore. Percorsi di umanizzazione I, Bergamo, Moretti e Vitali Editori, 2010, p. 257 (trad. pers.).

138 colonise le vécu personnel et émotif, souvent inconscient. Toutefois, dans notre époque contemporaine, qui a affaibli son ancien lien avec les grands récits mythiques, le cinéma arrive à connecter un tel savoir ancestral, gardé dans l’inconscient collectif, avec notre monde quotidien. Pour cela, il ne faut pas seulement se laisser transporter émotivement, mais il faut aussi essayer de

décrypter, comme le dirait Ricœur, ces contenus archétypaux, afin qu’ils puissent dialoguer avec sa

propre expérience la plus personnelle, pour la porter à conscience et tenter, en quelque manière, de l’illuminer et peut-être aussi de la consoler.

Wenders raconte l’histoire d’un ange, l’expérience qui conduit Damiel à travers son parcours d’humanisation : à partir du choix inconscient qui le fait hésiter jusqu’au moment où il décide de devenir homme, en renonçant pour toujours à sa condition exclusivement spirituelle et désincarnée, en sacrifiant son immortalité, afin de descendre sur la Terre, dirigé par l’amour d’une femme qui s’appelle Marion. L’ange est un symbole très dense, que l’on ne peut pas réduire dans ces pages, et dans aucun autre lieu. Toutefois, grâce au film on peut voir qu’il est peut-être le contenu archétypique de cette phase existentielle particulière que tout homme doit traverser, avant de devenir adulte, avant de grandir véritablement. C’est l’enfant que chacun de nous a été qui, lorsqu’il perd son innocence et sa pureté originelle, peut rechercher un repère dans un monde en blanc et noir – vision peut-être manichéenne du bien et du mal – faute de n’avoir pas abandonné son besoin infini de protection, faute de n’avoir pas risqué sa soif nostalgique d’immortalité, faute de n’avoir pas mêlé sa liberté absolue à la chair et au sang de l’histoire. Ainsi, il façonnera patiemment un paradis terrestre afin de renier l’involontaire et la nécessité dans la fixité de son existence ; dans son jardin spirituel efflueront des solutions faciles, des fruits anesthésiants qui le protègent de toute blessure, de tout contact réel avec une matière fragile, avec un désir dangereux, d’un contact avec l’autre en soi et au-dehors de soi, au-delà de toute commotion. Et jamais le soupçon que tout cela n’est qu’une duperie, un tour de passe-passe très habile, ne pourrait le faire ébranler. Mais l’illusion ne peut pas soutenir son chemin, elle ne peut pas tracer ses pas, ni nourrir ses relations ; le prix à payer pour cette identification présomptueuse sera la perte de toute couleur, de toute sensation, de tout contacte réel. Un cœur dégagé, un cœur détaché, sans des pieds pour sillonner le terrain et sans des mains pour effleurer d’autres mains.

W. Wenders décrit ainsi ces deux mondes, celui en blanc et noir des anges spirituels et celui des hommes faits de chair et de sang. Le monde des hommes est traversé par des douleurs et des contradictions, habité par une communauté d’âmes solitaires qui crient pour les pires souffrances, dans le silence lacéré par l’agonie de l’espérance. Les anges rôdent sur la Terre des hommes, mais ils ne sont visibles qu’aux enfants, encore innocents et purs. Ils écoutent emphatiquement le flux des pensées des jeunes inquiets, ils consolent les châtiments des femmes amoureuses, ils

139 accompagnent les vieux malades et en fin de vie, ils soutiennent les soupirs et les nostalgies des poètes sages. Les anges sont les témoins des conflits jamais réglés et de la solitude qui habite depuis toujours ces êtres condamnés à pâtir les crises d’une condition si précaire. Entités éthérées et éternellement préoccupées de la santé de l’âme humaine, de son bien-être spirituel, même s’ils se bornent souvent à observer impuissants les choix des hommes emportés par la tristesse de la

contingence. On peut remarquer comment Damiel et Cassiel, les deux anges protagonistes, sont

capables de saisir l’invisible et l’indicible de tout homme singulier, tandis que les hommes, eux, n’ont pas non plus la possibilité de voir les anges, ni la capacité d’écouter leurs semblables, ou d’entrer en syntonie avec la fréquence d’onde de leurs cœurs. Toutefois, seulement le cœur d’un homme peut transformer le cœur d’un ange, ou celui d’un autre homme ; seulement une relation authentique peut « écraser par terre », ou blesser et provoquer une brèche dans la chair, une sensation qui nous pousse à regarder au-delà, au-delà de la fixité du monde qu’on a bâti derrière le monde.

L’ange Damiel décide de s’incarner, comme s’il s’agissait d’une étape nécessaire et inévitable pour devenir un homme, en naissant une deuxième fois, en participant enfin à la vie. Cette naissance nouvelle sera comme un éclatement, comme une chute à l’intérieur de la vie vieille, sur cette terre tendre et incertaine. Il s’agit pour l’ange de quitter sa propre armure, celle dans laquelle il se cache pour se protéger de sa propre condition limitée d’homme, celle où il se sent autorisé à renier sa propre destinée, en se privant de la possibilité de respirer, en scellant l’ouverture la plus petite qui lui permette de jouir de cet esprit qui vient du monde et qui, seul, peut revitaliser et réanimer ses parties désormais engourdies ou rigidifiées. Bien qu’on ne puisse jamais laisser l’armure, en restant nus et sans défenses, tout commence par une décision, par un choix, certes difficile et fatigant, parce qu’il nous met face à des preuves infinies et ardues, parce qu’il nous plonge dans des acceptations frustrantes et, avant de parvenir à sa réalisation, il nous met en route, à la quête de notre forme, de notre subjectivité. Ricœur lui-même affirme que l’activité philosophique, le questionnement, en tant qu’activité spécifique de l’être humain, ne pourrait pas commencer sans s’enraciner dans la contingence historique268.

Cette première décision marque le passage, le saut qualitatif, le Kairos qui est comme un éclatement. Mais la décision n’est pas le fruit des vertus extraordinaires, elle se présente plutôt à l’homme comme une acceptation. En effet, seulement l’acceptation permet de reconnaître ces domaines qui nous sont les plus étrangers et les plus douloureux, jusqu’à les porter à conscience, jusqu’à les intégrer avec notre psyché. L’acceptation se présente donc comme « la nécessité de

140 renverser les priorités naturelles immédiates, en s’exposant à la douleur en vue d’un plaisir majeur, jusqu’à réaliser le plaisir stable, à ouvrir l’espace de la liberté et donc du caractère dramatique de nos choix269 ». Bien que ce premier choix parvienne de manière inconsciente, la décision est à prendre de manière consciente. Il est question pour Damiel d’accomplir le sacrifice de sa propre condition immuable, mais néanmoins in-forme, en échange de quelque chose qui apparaît pour la plupart inconnue et douloureuse, en entrant dans le devenir éternel, dans le drame de la liberté incarnée et seulement humaine. Toutefois, cette acceptation et la conscience de la précarité de la vie ne peuvent pas être le fruit d’un simple acte rationnel, accompli par la seule force de la volonté, comme une ambition à laquelle le « je » nous pousse. Une motivation plus profonde est demandée : seulement une espérance génuine peut conduire à ce début nouveau, en libérant de la peur, en plaquant l’angoisse. Cette décision peut parvenir jusqu’à la conscience seulement si on a dans le cœur l’espérance d’« une seconde innocence270 », d’une seconde naissance.

Qu’est-ce qui peut éveiller cette espérance ? Qu’est-ce qui peut illuminer la confiance qu’on met dans une deuxième innocence ? La réponse à cette question n’est pas immédiate et comme Maria Zambrano le reconnaît : « On a beaucoup parlé de l’inhibition, et on l’a tout autant étudiée à partir de Freud et de son école psychanalytique, mais, malheureusement, on n’a conçu l’ambition que dans la sphère des instincts. Personne n’a parlé de l’inhibition de l’espérance271. » Confronté au tragique de l’existence (à la tristesse du fini, de l’informe et de la contingence, comme le dirait Ricœur), placé dans le vertige d’un corps qui transpire et tremble, ou dans le drame culturel et existentiel de la liberté, obligé à blinder son cœur à cause d’un événement douloureux survenu à un moment donné de sa vie, l’homme peut entrevoir la possibilité de devenir un homme nouveau et enfin capable, comme un enfant qui ne voit pas ce monde uniquement comme une « vallée des larmes » misérable. L’espérance peut le conduire à travers ce parcours lent auquel il faut de la continuité, de la patience et du soin afin de « se faire courber, plier à la tendresse des courbures du destins ». C’est un savoir de la nuit car « c’est dans l’obscurité ténébreuse qu’on entrevoit des bougies que l’on peut suivre, c’est en s’assumant sa propre destinée qu’on apprend à danser, léger272 ».

Chez Damiel l’espérance naît du sentiment ontologique qui, depuis toujours, le lie à cette vie, elle naît de ce savoir organique qui n’est pas indiffèrent à la vie, mais l’accueille et la célèbre, comme une grande mère qu’il faut respecter, dans les limites qu’elle nous impose. L’espérance

269 Cf. R. Màdera, Il nudo piacere di vivere. La filosofia come terapia dell'esistenza, Milano, Bruno Mondadori, 2006, p. 91 (trad. pers.).

270 Cf. P. Ricœur, RF, p. 25.

271 Cf. M. Zambrano, Persona e democrazia. La storia sacrificale, Milano, Bruno Mondadori, 2000, p. 73 (trad. pers.).

141 survient comme une confiance renouvelée à l’égard de sa propre naissance, la même naissance qui nous dit qu’on appartient au monde et à l’être, de manière originelle et constitutive. D’ailleurs, comme Rossella Prezzo le reconnaît, ce savoir ne peut pas être oublié parce qu’on ne peut pas

dis-naître, car :

…l’origine, ainsi que la naissance, n’est pas un fait accompli et entièrement propre ; elle n’est pas un passé que l’on laisse derrière et que l’on peut effacer (« en dis-naissant »), afin de se créer sa propre naissance, ex nihilo, dans une conception immaculée, elle n’est pas non plus une déclaration solennelle en garantie de notre identité et à laquelle on peut revenir pour en reconfirmer la force, mais elle est une intimité toujours présente en nous-même, « une faiblesse dont il faut avoir soin à l’intérieur de soi-même, au sein de sa propre vie»273.

Et le corps lui-même gardera les marques de sa propre naissance et de sa propre histoire, les traces de la « biographie personnelle et inéluctable qui, non par accident, est inscrite, “griffée”, sur ce parchemin extraordinaire qu’est la peau (le sang, les muscles, les os, les organes) de chacun de nous274 ». Seulement un autre cœur, sans un visage et sans un nome, le cœur de l’humanité entière, réveillera cet espoir dans le cœur de Damiel pour ensuite le plonger dans la nullité de son propre paradis, dans l’illusoire de ce qu’il s’est bâti avec tant de patience, avec tant de pensée, avec tant de peur de la souffrance et de la mort, avec tant de peur du contact avec autrui.

Comme le dit E. Borgna, c’est ainsi qu’une véritable communauté de destin peut naître, une communauté où tous peuvent se reconnaître comme participants de la même condition, une communauté de soin et d’écoute. Tout comme s’il n’était pas possible donner écoute et oser un aide, si auparavant on a pas été impliqué et tourmenté par une douleur analogue. Comme si on ne pouvait pas voir l’autre, si d’abord on ne réfère pas à soi-même l’impossibilité avec laquelle on combat pendant la vie, au lieu de la projeter sur les autres, simplement et violemment. Lorsqu’on se reconnaît comme des membres de la même communauté, dans le bien et dans le mal, on peut créer un milieu où pratiquer la joie ; une communauté où chacun fait expérience de partage avec l’autre, en acceptant sa propre solitude. Une telle communauté reste un rêve qu’il faut penser et réaliser, en apparence fragile par rapport au programme éducatif, politique et culturel ambiant, qui au contraire promeut une hégémonie sur la douleur toujours plus stable, en refusant le mal ou, encore pire, en le projetant sur l’autre. En niant toute cette partie d’involontaire on se berce non seulement dans une illusion, mais on parvient jusqu’à renier la même inviolabilité ou sacralité de la vie. D’ailleurs, on finit par exemplifier également le désir d’humanisation, en tant qu’œuvre qui, en respectant la

273 Cf. R. Prezzo, « Solo un’autobiografia », dans M. Zambrano, Delirio e destino, sous la direction de R. Prezzo, Milano, Raffaello Cortina, coll. « Scienza e idee », 2000, p. XII (trad. pers.).

142 proximité dans la distance infinie, peut lier l’individuel au collectif, une vie singulière à la vie en tant que condition universelle.

Mais une communauté de destin ne naît pas si, dans le cœur de ceux qu’y participent, il n’y a pas l’intuition prophétique des grands espoirs qui se trouvent dans les cœurs des hommes. […] Mais toute communauté est suspendue entre l’abîme et le destin, entre salut et danger, entre espérance et désespoir, entre communion et solitude, elle est immensément fragile : exposée aux vents de l’indifférence et de la négligence, de l’impatience et de la folie léopardienne de la raison. Toute communauté de soin est à la recherche du destin qui lui donne une dimension encore plus profonde, encore plus ouverte aux intermittences du cœur et qui conduit les âmes blessées par la douleur jusqu’au seuil de l’attente et de l’espérance275.

Damiel, l’ange protagoniste du film, est éveillé par le présage causé par les intermittences de son cœur et il se confie à son amie Cassiel dans ces mots :

Oui, c’est magnifique de vivre de seul esprit et jour après jours témoigner aux gens seulement ce qui est spirituel. Mais mon existence spirituelle parfois me pèse et je ne voudrais plus fluctuer ainsi éternellement. Je voudrais sentir un poids en moi qui m’enlève cette infinitude, en me liant, d’une certaine manière, à la Terre. […]. Toutes les fois qu’on a fait quelque chose on a fait semblant. […] Je ne voudrais pas planter un arbre et engendrer un enfant, mais en fin des comptes ce serait déjà quelque chose de rentrer à la maison après une longue journée, donner à manger au chat… avoir de la fièvre… les doigts noirs pour avoir lu le journal… Non pas m’enthousiasmer uniquement par l’esprit, mais finalement aussi par un déjeuneur.

Et c’est ainsi que le gué a été ouvert, le choix a été fait, et on peut quitter cette terre de personne. L’aventure humaine peut commencer, comme un voyage initiatique, dans un cycle symbolique des morts et des renaissances, que tout homme peut entreprendre lorsqu’il quitte son désir d’immortalité et de perfection, pour devenir adulte, en se faisant marquer par la vie, en rentrant, tout d’abord, dans son propre corps.

Et cela signifie la mort du Cogito cartésien, la blessure qui frappe Narcisse lorsque son miroir se brise, dès qu’il commence à percevoir la nostalgie d’un corps et d’une histoire, le besoin de concrétude, le désir véritable d’un autre réel. Dans ce même moment il se confrontera à la nécessité qui oblige à chuter parmi les fragments de sa propre illusion. Chuter… comme un passage nécessaire pour conquérir sa propre histoire, pour ne pas vivre exclu de l’humus de la Terre, en se cachant dans un arrière-monde mais en plongeant finalement dans ce temps. Damiel restera pour quelque temps attaché à son armure, comme s’il était encore en quête de protection ; et comment ne pas l’être ! La même armure qui, la première, au moment de la chute, le blesse, sur la tête ; la même blessure qui, la première, lui rappellera qu’il est vivant, parce qu’il peut saigner et son sang est rouge, qu’il a une saveur et une odeur. Pendant un temps, il traînera son armure jusqu’à quand il

143 n’échangera l’illusion d’un poids inutile avec un peu de légèreté, prêt à danser. Quelque chose l’a

Nel documento UNIVERSITÉ PARIS 8 VINCENNES-SAINT-DENIS (pagine 137-144)

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