• Non ci sono risultati.

1.

Vienna 13 ... 1892 Cara Enrichetta,

scrivi alla tua mamma. È molto che attendo tue notizie. Io sarò a Dresden in Dicembre. E staremo una settimana assieme. Dimmi quali lezioni prendi, e che cosa fai. Io ho passato un mese alla campagna, e adesso mi sento meglio.

Scrivimi, e ricordati che la tua mamma è tutta per te. OOOOOOOOO

2.

Inverno 18971

Ma bonne et joyeuse fille – Voici le portrait, et tous mes baisers – toute ma tendresse.

Maman

3.

Inverno 18972

Chère – chère – ma chère Henrie.

Je t’enverrai des roses – mais – tous mes baisers. Ne sors pas, je suis plus tranquille de te savoir en santé. A demain Âme joyeuse

maman

1 Sulla busta: “Mademoiselle Marchetti Enrichetta Duse. Villa Kaiser Pension Schmal”. Appunti di Enrichetta: “done winter 1897 Davos Platz”.

2 Sulla busta: “Mademoiselle Marchetti Duse. Villa Kaiser. N 3”. Appunti di Enrichetta: “a Davos when she came to see me winter 1897”.

4.

30 août 19013

Poupon Ma chère Henriette.

Voici! c’est ma lettre de rendez-vous – fais attention: Je n’irai pas à Venise mais tu me trouvera à Belluno. Demande à Tante Sophie où est Belluno, et elle te dira, qu’il faut prendre un Billet Munich-Verona, – Verona – Padoue – Treviso-Belluno. cherches de suite une carte et tu verras bien.

Nous resterons quelque jour, une semaine là – ou 10 – et le reste à Florence – De Belluno, nous prendrons une voiture pour Vena d’oro, petit village, où un docteur me mande pour faire une petite cure à la gorge – et comme je veux être bien pour travailler, et on dit c’est très joli, nous resterons la première semaine très tranquilles à ce petit village de Vena d’oro, qui est à une heure de Belluno. Voilà tout est dit. Je me porte à merveille – et c’est pour cela que je veux faire cette petite cure pour être un soldat sûr pour la guerre à faire – as-tu compris? Au revoir Je n’ai plus envie de ne rien ecrir puisque c’est presque l’heure de te revoir!

Poupons. Baisers

Nous donnerons rendez-vous à Trente, où tu viendras, nous causerons de tout cela. Cherche donc ton itinéraire. Ici le portier, qui sait tout, assure que: Munich-Verona, c’est la première étape – puis Verona – Padova – Treviso-Belluno et là – il y aura Maman. Je partirai d’ici le 5 ou le 6 pour être là à ton arrivée. Demande à tante Sophie étudier l’itinéraire, cette lettre est générale Baisers à Tante – à Nichi – à Marie – à Tegernsee. Ne soit pas méchante avec l’oncle Mati

Au revoir – bavarde et étudie ton train. J’attends ta réponse, avec précision. Mamma OOO

5.

2 maggio 19024

Maman avec H. sois sûre.

3 Sulla busta: “Mademoiselle Marchetti chez Contesse Drechsel Tegernsee Bavière Près Munich”; su carta intestata dell’Hotel Helvetia di Firenze.

4 Sulla busta e sulla lettera appunto di Enrichetta: “2 maggio 1902 sera della Città morta di G. d’A. a Vienna”.

6.

26 maggio 19025

Maman – en passant de la gare de Ferrare. O Italie!! en province, une telle beauté

7.

Estate del 19026

Reste entendu: je viens à 6 – ou à 41/2 enverrai la voiture pour prendre Omara – car, pour ce soir avrai lettre et dépêches à faire faire. Rester chez nous – Je reste chez moi –

Attendez! ou 41/2– ou 6 – Voiture Entendu. Brand et maman Maman et Brand

8.

estate 19027

Ma fille, je n’ai pas pu trouver une voiture ici – et, j’aurais tant voulu venir chez vous mais, j’ai oublié de la commander à Prato. Je t’envoi ceci pour te dire que ta maman t’aime – et pense à toi.

Je suis seule à la maison. Brand n° II est sorti avec Rocco à cheval – car, hier et aujourd’hui le travail a été fini. Demain je viendrai chez toi à 81/2– Je te dirai tant de choses

Ta maman – et pauvre BrandOO

9.

luglio 19028

Ma fille? Recevons des dépêches: le campanile de San Marco est croulé!! cette lache Italie qui laisse tout perir!

5 Cartolina postale con Palazzo dei Diamanti a Ferrara indirizzata a “Sig.na Enrichetta Marchetti Casa Frollo (alla Giudecca, Venezia)”.

6 Appunto di Enrichetta: “1902 – Omara era un nostro soprannome per una sorta di dama di compagnia Tina che io avevo a Romena. Brand era un’allusione che d’A. [d’Annunzio] era matto come Brand lo era in un’opera di Ibsen”.

7 Sulla busta: “a Pupa – fille de Maman a Pieve di Romena – Romena di Pieve”; appunto di Enrichetta: “Summer – luglio 1902 Lei era su al castello di Romena, Tina ed io a Pieve di Romena”.

10.

19 luglio 1902

Je te dis bonne-nuit, ma fille, et je me couche. Je suis cassée de fatigue, sans avoir rien fait. Hier on a si bien travaillé ici, mais pas aujourd’hui. La journée reste perdue – L’année passée, juste ce soir, on finissait le 1° acte de Francesca – et on avait tant d’espérance dans le cœur. Cette année le travail ne va pas par le même fleuve – Tous ces imbéciles aussi de Venise, ne font que bombarder la maison pour avoir une opinion (!!!) un sonetto (!!!) – et l’opinion à leur dire serait: cochons – porci – voilà, et on peut pas mettre dans les journaux cette “opinion”

Enfin! Je te dis bonne nuit, avec la fatigue au cœur! – Baiser à la fille de la mère. OOOO

Un baiser aussi à Tante

11.

15 marzo 19039

Enrichetta ieri era primavera, oggi fa freddo e piove – due parole solo – dal 20 in poi attenderai telegramma mia partenza.

On dit que le livre sera fini (le manuscrit) le 20 – disons le 22 – car – dieu sait toujours – depuis le 22 chaque jour sera bon pour partir. Je te télégraphierai. Je regarde chaque manche et j’ai un salut pour chaque chose dans le cœur. Peut être, j’ai aidé ma fille – mais maintenant il est temps que chacun traine son chemin. Je te dirai de vive voix, à notre rencontre, le reste de ma pensée.

Ta maman est avec le cœur avec toi. Mais la seule vérité qu’on doit le dire – au revoir maman O

12.

21 dicembre 190410

Ma Pupa je rappelle tu la belle nuit, alla Porziuncola, quand au milieu de la nuit, voyant les étoiles si belles de ma cellule, je t’ai appelée ‘réveillé’ (la pauvre petite!) – pour le besoin de partager mon admiration, ma joie, mon sentiment de grandeur et paix avec toi?? oui?? Et, alors, la nuit passée j’ai eu la même vision, ici, par ces fenêtres. La sensation de la grandeur du monde par ces petites fenêtres d’Hôtel! J’ai pensé à toi, ma brave et bonne pupa ... mais

9 Sulla busta: “Signorina Enrichetta Marchetti Porta Pinciana 30 Roma”.

10 Sulla busta intestata dell’Hotel Russischer Hof München: “Madame Henriette Marchetti Chez Lady Barrington 62 Cavogan Place London Angleterre”.

je n’ai pas osé te réveiller cette fois. J’espère que tu dormais, bien tranquillement, dans ta gentille chambrette, et que tous les bonheurs que je souhaite pour toi, dans mon cœur sont arrivées chez toi, vraiment comme une maman peut le faire, avec douceur, pendant que son enfant dort, avec confiance! – Donc – Bonnes et belles étoiles dans le cœur. Et, en avant. Suis contente de te savoir chez la bonne L.B. salue pour moi le bon chien qui te tiens compagnie assis sur la chaise tout près de la tienne ça c’est bien! – il est donc bien elevé ce nouveau ami – E l’automobile come va? Désirée retourne chez elle après demain. Elle a bon cœur – et Elle serait mieux si elle pouvait quitter ce bête de milieu.

Je reste ici encore, jusque au 30 – puis je reprends ma tournée peut être par Wienne. Je l’espère au moins – on aura la décision le 24 – ou le 25 – si moi je te parle des étoiles, toi, pupa – tâche de ne pas vivre dans la lune! Une des tes lettres me disait «maintenant, à Munich, ta tournée est finie. Peut être tu rentre à la maison» – Tu vis dans la lune? – comment veux tu que je quitte le travail?? avec quoi vivre alors? – Quelle idée – tu dormais en l’écrivant. Je reste donc, et j’espère que dans une année nous aurons un morceau de pain – et alors ... – on causera – de cela – J’espère donc (conclusion) être à Wienne, pour Janvier, et mon travail à Wien n’est pas dur, au contraire. En province, en Allemagne – c’est la mort. Ici, pas mal, mais, Noël et les fêtes – et peu de monde au Théâtre. Ces deux malheureux de Berlin? Que d’Histoires ma fille! Giuliette est lourde et vide. Impossible sauver de la Vie être aussi que celui-là. Elle est tarie. – Regrette – ai fait tout mon possible pour la tirer – mais – elle a en soi, sa destinée. Rien à faire. Lui? bon, mais faible, et sensuel, – impossible l’aider aussi – inutile – M.lle Bruno me soigne très bien. Elle reste encore un mois – Tu aimes donc les deux baignes nouvelles c’est bien – Tu diras à L.B. Toute ma reconnaissance. Voici pour Elle: ...

Dans le cœur de ta mamanOOO

13.

19 gennaio 1906 Soir11

Chère Pupa – pupetta, je reviens de la campagne. Ce matin, etant libre de travail – j’ai accepté l’invitation d’une dame, qui habite la campagne pour avoir une idée, de la campagne Hollandaise et d’un intérieur Hollandais. – Bien – C’est peut être très paisible le paysage Hollandais – mais je ne pourrais pas y vivre! Tout est fait par la main de l’Homme, et ceci que pour sûr, ici, on

11 Sulla busta intestata del Brack’s Doelen Hôtel Amsterdam: “M.lle H. Marchetti-Duse [...] Cottage Sovanley (Kent) Angleterre”.

considère comme ‘une merveille’ moi – je la trouve si mesquine et embêtante!! – Bien – C’est comme en Suisse, tout est numéroté quelle peste! Avec ça la maison de la dame hollandaise etait jolie ... mais ... aussi, trop d’ordre, et trop des petites choses. Ah! Himalaja!! à quand!!! –

Lugné est très aimé ici, où l’Œuvre et Maeterlinch ont vécu longtemps – mais, – enfin ... pour une Italienne: mah!! – Pupa – Suis soulagée te savoir à Sovanley parmi les pommes de terre. Londres au contraire est trop grande pour une mère et pour une jeune fille – Donnes tes nouvelles. Le 23 soir je file vers Copenaghen. Ici, pas froid, mais quelle lourdeur de ciel!! No! Je n’aime pas la Hollande! Je pense me brider encore cette année, et puis, Lugné ou pas Lugné, je quitte la rampe et j’irai pour la montagne!! e boschi!! à me réparer l’âme. Amen

Donne tes nouvelles. Aime ta maman, qui ne sait pas te dire ni sa tendresse, ni sa fidélité à toi.

Mère

14.

190712

Pupa – Moi aussi je m’en ‘va’ dormir. Lugné est parti. Si tu n’es pas couchée retourne dire Bonne nuit Mère. Bien je dors de suite

Bonne nuit

15.

Telegramma del 190713

Dépêche urgente. Maman aime Poupon.

16.

26 settembre 190714

Dors Pupa maman t’aime, et elle dort aussi OOO.

12 Sulla busta intestata “Palace Hotel Buenos Aires” c’è scritto: “dépêche urgente (dans le monde)”. La lettera è su carta intestata sempre “Palace Hotel Buenos Aires”.

13 Minuta di telegramma su modulo intestato “Compañia telegrafico telefonica del Plata”.

14 Sulla busta: “A Enrichetta Evviva! Avanti”. Dietro la lettera, nota autografa di Enrichetta: “Sept. 26. 1907 B. Aires after Rosario Coliseo”. Segue l’annotazione che il 9 è partita dall’Inghilterra per Buenos Aires per stare vicina alla madre.

17.

Buenos Aires 190715

Ma pupa – si tu ne dors pas encore viens donner un baiser à ta mère qui désire ton bien.

18.

Gennaio 190816

Pupa – pas moyen de t’écrire – pas une heure de paix – Demain c’est ma avant dernière soirée, et demain partent les Berlinois – Ah! que abîme entre nous et eux.

Tiens, pupa – je t’envoi pour le moment ces 40 lires – Les 15 [...] te seront payées par la Banque Mendelssohn je crois, au retour de Robi à la maison, car, ici n’a pas eu le temps de s’occuper de nos affaires – Désirée aide avec tant d’amour que peut marche si bien!

C’est une des plus belles tournées de ma Vie – à toi le cœur de maman j’écrirai – mais aie patience –

19.

17 febbraio 190817

Pupa, rappelle toi alors le 19 soir je pars pour Trieste – serai en voyage du soir du 19 – jusque au 22 – à trois heures du 22 j’arriverai à Wien Bristol Hôtel où je resterai 31/2heures et demie – pour repartir à 7.20 du soir du 22 – pour Trieste – serai à Trieste le matin du 23 – Hôtel de la Ville. Je te télégraphierai tout cela – pour ne pas perdre notre fil. Si tu pars de Shamley Green tu me le dira ... n’est ce pas Pupa? Et tu m’écriras dans tes lettres tant tant tant tant tant de fois ton nom.

Je suis heureuse que tu jette loin ce stupide nom du mariage de ta mère, et ce stupide Duse aussi.

Vita NuovaO

Dans le cœur de ta Maman OO

15 Su carta intestata del Palace Hotel Buenos Aires.

16 Su carta intestata del Grand Hotel d’Europe, St. Pétersbourgh.

17 Su carta intestata dell’Hôtel Métropole Moscou, sulla busta intestata dello stesso albergo: “Mlle Henriette Marchetti Duse Shamley Green Surrey (Angleterre)”.

20.

Telegramma da Mosca del 17 febbraio 1908

Le 22 serai Wien hôtel Bristol de passage pour Trieste fais moi trouver Wien ta dépêche ou lettre

Maman

21.

marzo 190918

Mercredi j’aurais besoin de savoir tes projets pour atounelle [sic] saison. Voici les miens, aucun. Puisque pour ce moment je suis libre de contract de travail, j’aime réaliser ma liberté et regarder le ciel comme un marin qui le demande si le vent sera favorable ou pas.

Les seules choses qui sont probables sont les suivantes. Peut être j’aurai besoin d’une cure d’eau pendant l’été – peut être il me faudra aller dans un endroit civilisé pour prendre des bains, mais, la bêtise de la Vie d’Hôtel ou du Kurhaus me navre, et je me déciderai! seulement en cas de vraie nécessité. Il m’est nécessaire aller à Paris – pour 8 ou 10 jours, pour tâter terrain sur certaines choses – et pour mes défaire de tous les chiffons du répertoire français que je veux ne jamais plus voir – à Paris on trouve des vendeuses – on liquide les couronnes et on en est quitté – Je voudrais aussi venir à Londres en été – car, j’aime Londres et j’ai là bas dans les entourages une toute petite chose, qui, dans le temps, etait à moi ... Je voudrais aussi ramasser les derniers débris de la Porziuncola – et t’arranger deux chambrettes, pour toi et ton garçon si jamais vous faites une course de quelche jour à Florence – J’ai trouvé deux petits trous de chambrette dans le suite des jardins de San Marco le Convent où il y a les Beato Angelico mais .... mais .... enfin. Si j’etais sûre que tu viendras en Italie pour deux jours, je t’arrangerai les 2 trous – mais ... mais .... mais ... ect.

Je voudrais aussi être en peu rassurée sur les possibilites pour Désirée celle-là a un grand regret je ne peux pas la inviter chez moi. Je ne pourrai plus respirer sans sa permission, mais je voudrais faire quelque chose pour elle – Elle vit, maintenant, chaque jour attendant une dépêche quotidienne et cela, me pèse un peu – Aujourd’hui je me sens tellement au bout de mes forces épistolaires et télégraphiques, que je pense me réduire à une ruse je pense Lui télégraphiai que je quitte pour quelque jour Florence (pas vrai) mais – ainsi elle va perdre l’abitude de ne plus attendre cette quotidienne notice, car, cela ... me pèse outre mesure, je suis injuste? peut être – Elle a été si généreuse et

gentille avec moi ... mais, ce n’est pas ma faute, ou sa faute, si avec elle je baille (sbadiglio) à mourir! Veux tu on ne peut tu pas faire quelque chose pour cette endormie créature? Si j’avais un téléphone avec Cambridge!!!! Ah! quelle joie ce bête de papier!! Auf! OO

22.

2 maggio 1909 Samedi soir19

Ma fille – partir – venir te chercher n’est au fond que un détail de notre Vie du cœur, car – le cœur vit dans le Lieu – Mais, ce soir, je tâche t’écrire les détails des détails qui existent dans l’heure actuelle. Les voilà

Depuis des mois je ne suis plus capable écrire des lettres – c’est bien vrai – car, mon esprit se détache, et je rappellerai dans les choses.

Mais, ce que je veux c’est (t’aimer) te voir –

Savoir de toi, car depuis une année je ne sais rien, au fond, de ta vie. Te rappelle – tu ma Pupa – notre rencontre à Paris? Juin, de l’année passée. N’as tu pas retrouvé mon cœur dans cette rencontre? Dis? Et comment pense tu donc que ce panne chiffon de mère puisse changer?

Donc écoute. Je suis prête à partir et le jour que tu recevras cette lettre, tu n’as que me télégraphier “Maman, viens – et je pars – c’est dit – mais, maintenant voici les détails, stupides et banales de notre, petite Vie – depuis quelque mois je ne suis pas malade – mais, mon phisique toute ma machine de femme traverse une crise qui me fatigue, (si tant) me fatigue.

Et tu comprends quelle est ma fatigue phisique qui est toute féminine – Je suis si souvent indisposée que une responsabilité de travail m’est absolument interdite dans ce moment. J’ai donc, comme tu vois abritée ma barque, et j’attends pour repartir que cette ‘phase’ soit passée – Nalini, qui me soigne, affirme (hélas) la solidité de ma carcasse, seulement c’est une crise de femme – et il faut s’armer de patience, car, sans être malade – on est bouleversée – donc – les possibilités – les voilà.

Je peux et je veux partir le 25, le 27, le 29 et rester 10 jours en route sans danger car, mon malaise est chaque 10 (ou 12 jours) voilà tout.

On peut aussi, retarder mon départ pendant l’été – car nous avons trois mois même quatre mois de bonne saison, dans la quelle je pourrai toujours voyager sans peine.

On peut, aussi, arranger, ... mais ceci je n’ose pas le demander, mais par exemple, si toi tu prenait un tout petit petit petit billet d’aller et retour – si ton

19 Sulla busta: “Madame Edouard Bullough 6 Huntington Road Cambridge (Angleterre) raccomandato e espresso”. Sul retro della busta: “spedisce E. Duse via Robbia 84 Firenze”.

ami n’a pas difficultées te laisser voyager seule? ... tu pourrais ‘faire une corse’ comme tu l’aimais faire de Londres à Paris – tu l’avais proposé et tu pourrais te lancer jusque à Florence. Tu resterais en tout, disons une semaine hors de ton nid, et sans ton ami ... mais – ceci, je n’ose pas le demander – car, peut être il t’est trop pénible quitter ton ami, et ton ami, tu m’as dit ne peut pas quitter son travail, dans cette saison – alors? Voilà.

Pensons la décision qui est toute faisable (Je peux partir je répète) le 25-27-29.

Je peux retarder le départ – jusque à l’été. Tu peux venir. Voilà les trois portes.

Si, je te propose ceci c’est, peut être, pour avoir deux occasions de te voir au lieu d’une. D’autant plus que Nalini, m’assure que ce désordre phisique de ma machine est précaire, donc j’espère en été être en règle. Voici une nouvelle – J’ai louée une si jolie petite, petite maisonnette de campagne en haut de Settignano – juste à côté de la Gamberaia20. Je voudrais que tu la vois ... Ne peux tu pas obtenir ce petit consentement de ton ami et courir pour trois jours et retourner aussitôt à ton ‘home’? Je voudrais arranger les plantes de la Porziuncola à la nouvelle maisonnette, mais il faudrait le faire avant que la grande chaleur arrive. Les Mendelssohn ont été ici. Ils sont déjà repartis. Ils

Documenti correlati