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Esthétique et Art de la Gymnastique dans l’histoire de l’Education Physique moderne. MAISON DE LA RECHERCHE EN SCIENCES HUMAINES ET SOCIALESUniversité de Bretagne Sud4, rue Jean Zay - 56321 LORIENT 19/23 settembre

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ALLEN E. John B. Plymouth, ETATS-UNIS

LENI RIEFENSTAHL’S SKIING WORLD

Two new biographies of Leni Riefenstahl have recently appeared, both written by film authorities. Although there is much material on her participation in skiing in various Arnold Fanck films, neither does justice to her complex relationship with outstanding skiers, Luis Trenker, Hans Schneeberger, Sepp Allgeier, Guzzi Lantschner, Walter Prager and Hannes Schneider. Riefenstahl became a good skier, even on a roster for the German 1936 Olympic squad, but her reasons for taking to the sport of skiing were a mix of personal and professional. The professional in her was also bound up with her interest in not only acting in but being a part of the technical process of filming skiing. The above three points, the involvement with male skiers, the sport of skiing, and the filming of skiing will be analyzed in the paper with the aid of still photographs—a number of which have never been published—that have recently been deposited as part of the Schneider archive with the New England Ski Museum.

BARRETO VARGAS Carmen Marina Tenerife, ESPAGNE

IMAGEN, FICCIÓNYCONSUMOARTÍSTICODELOSDEPORTESTRADICIONALES CANARIOS

A través de las relaciones que podemos establecer entre el turismo, el paisaje y los deportes tradicionales en las islas Canarias, se analizan las relaciones identitarias que permiten vincular la memoria colectiva con la industria cultural. Entendiendo que la identidad cultural ha marcado, estructural y contextualmente, lugares, posiciones y expectativas entre la población y los políticos en las islas, proponemos un análisis estético y antropológico de los deportes tradicionales. Para ello se analiza el tratamiento que se ha dispensado por parte de diferentes artistas a los deportes tradicionales, poniendo de manifiesto las tensiones entre lo local y lo global mediante los procesos de exotización y esencialización artística. Pinturas, esculturas y tarjetas postales nos permiten descubrir los códigos culturales en los que se ha fundamentado la mirada estética de los deportes tradicionales.

BERKOWITZ Michael Londres, GRANDE-BRETAGNE

JEWISH FIGHTERSIN BRITAIN: BETWEEN ARTAND LIFE

In the United States Jews were among the boxing elite for roughly twenty-five to thirty years; in Britain Jews were prominent in boxing's upper echelon from the late eighteenth century to the 1950s. The Anglo-Jewish reign in the ring was not only long term; some of the greatest British fighters of all time (and among the best the world has ever seen) were Jews, such as Daniel Mendoza, Dutch Sam, Ted "Kid" Lewis, and Jack "Kid" Berg. Why, then, does so little fanfare, or even comment, follow on the heels of these boxers? Part of the answer, to be explored here, is that boxing mediated through reportage and pictorial representations revealed a particularly deep ambivalence in Anglo-Jewish society, between wanting to prove one's worth, toughness, and manliness, versus the veneer of respectability and quiet reserve. Beginning with Mendoza, Jewish fighters (along with boxers generally) seemed to always run afoul with the law. Boxing's taint with gambling and criminality, and the Jewish fighters frequent exposure in boxing's unseemly glare worked to obscure the fascinating history of these men and their worlds. Through an illustrated presentation, the feats, contradictions, and complexities of Anglo-Jewish boxers and their complex representations will be examined.

BERTHOU Benoit Toulouse, FRANCE

L’OULIPOETLATENTATIONDUSPORT : POURUNÉCRIVAIN-ATHLÈTE ?

Si le sport aspire souvent à se penser comme art, force est de constater que la réciproque existe et que l’art lorgne également vers le sport. Tentation de l’exploit, valeur de l’effort, plaisir de la lutte, entre autres choses propres au sport, peuvent ainsi acquérir une valeur dans le cadre de la création et, comme l’écrit François Le Lionnais, « le seul fait de battre un record […] peut suffire à justifier l’œuvre ». Repenser l’art à l’aune du défi, telle pourrait être définie la position de cette littérature dite « potentielle » car elle entend ne pas « faire fi de la valeur exemplaire de toute acrobatie » : l’écriture relève de la gageure, repose sur des contraintes, sur un ensemble de règles, qu’il s’agit de respecter. Ces procédés possèdent leurs trophées et on pourrait, par exemple, décerner celui du « plus long lipogramme de l’histoire de la littérature » à Georges Perec qui écrivit La Disparition, roman de 312 pages, sans jamais user de la voyelle « e ». Même si l’Ouvroir de Littérature Potentielle n’a jamais organisé semblable remise de prix et couronné de « champion de sonnet » ou de

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vainqueur de la « coupe Queneau », il choisit d’opérer dans le cadre de jeux : l’écrivain évolue au sein d’un espace strictement défini et n’adopte que des matériaux et des modalités pleinement déterminés. La création se fait grâce aux « configurations » de ces divers paramètres, est le fruit d’un ensemble de situations qui offrent au joueur un nombre donné de possibilités. On comprend pourquoi cette pratique artistique s’intéresse à ces efforts définissant un mode de pensée relevant de l’ingéniosité, de la capacité à « faire avec » des éléments donnés et à développer une liberté toute conditionnelle. Du sport, on retient surtout l’esprit, ces Athlètes dans leur tête (pour reprendre le titre de l’ouvrage de Paul Fournel, président de l’Oulipo) comme ce lanceur du poids qui dit « faire un sport imbécile » mais expose parfaitement ce qu’il contient de subtil. Footballeur, coureur de fond, haltérophile exposent les problèmes qui sont les leurs (placer, atteindre, soulever), les solutions qu’ils peuvent leur apporter et nous permettent ainsi d’explorer les formes que peut prendre un intellect de l’habilité qui, comme dans le cas du Besoin de vélo de ce même Paul Fournel, peut faire naître « pensée de cuisse, intelligence de dos, malice de mollet » ouvrir à la littérature de nouveaux horizons.

BERTOLIN Reyes Calgary, CANADA

REPRESENTATIONSOF FEMALE ATHLETESIN ANCIENT GREEK ARTAND LITERATURE

Sport sociologists often discuss the media representations of women in sport. In modern media, there is a tendency to create a highly sexualized image of female athletes. Besides this perception of the “ultra-sexy” athlete, there is as well the popular opinion of the female athlete as excessively masculine. In my paper I will examine the images of female athletes in Ancient Greece as portrayed in archaic and classical vases and compare them with myths and literary descriptions to determine whether these two views were already present in popular perceptions of the female athlete. At first sight, these images might seem contradictory, but I believe that the sexualizing on the one hand and the masculinization on the other contribute to create the same stereotype, that of the “impossible female athlete”. For the ancient Greeks the athlete was in many ways the representation of the ideal man. A woman athlete, therefore, was a contradiction in terms.

BERU Laurent Paris, FRANCE

DIRE LES « ŒUVRES PRODIGIEUSES » DE ZINÉDINE ZIDANE: DISCOURS MÉDIATIQUE ÉLOGIEUX ET « JEU FOOTBALLISTIQUEARTISTIQUE »

A l’instar du film Zidane : Un Portrait Du XXIème Siècle, qui, à travers des images esthétisantes, dépeignait les

gestes footballistiques de l’ancien meneur français comme des œuvres d’art à part entière, les médias français se sont joints afin de réaliser une quasi “hagiographie”, dresser un véritable “autel” à sa gloire. En effet, depuis 1998, l’ancien numéro 10 des Bleus a vu sa popularité croître considérablement. Devant cet unanimisme, les médias n’ont pu aller contre cette vague d’admiration collective. Ils ont dépeint le footballeur comme un véritable artiste soliste. Ainsi, la presse française – du quotidien de référence Le Monde au journal populaire Le Parisien – a souvent écrit sur Zidane, et qualifié son rôle de quasi “chef d’orchestre” footballistique œuvrant sur les pelouses internationales. Cette couverture médiatique est aussi le résultat du suivisme journalistique et de la diffusion médiatique d’un certain message publicitaire. De la consécration (en 1998) à la retraite (en 2006) de Zidane, le commentaire journalistique a été conditionné par l’admiration nationale qui lui est porté.

BOLZ Daphné Leicester, GRANDE-BRETAGNE

ARCHITECTURE SPORTIVE ET RÉFÉRENCES ANTIQUES : UN EXEMPLE DE MISE ENSCÈNE TOTALITAIRE DE L’UNITÉ EN

ITALIEFASCISTEETEN ALLEMAGNENAZIE

La fascination des régimes totalitaires fasciste et nazi pour l’Antiquité est bien connue. En se présentant comme les continuateurs de la Rome antique, les fascistes italiens croyaient pouvoir justifier leurs ambitions impérialistes. Quant aux nazis, ils considéraient les anciens Grecs comme un peuple cousin, et s’appropriaient pour ainsi dire, au nom de la supériorité de la race aryenne, la perfection de leurs créations artistiques. L’architecture des constructions sportives témoigne que cette référence antique était profondément ambiguë. On peut parler d’une architecture de l’apparence. Si les matériaux modernes dominaient largement les constructions sportives, le marbre et la pierre étaient pour l’essentiel utilisés pour recouvrir ces constructions. L’usage immodéré de symboles antiques compléta ce dispositif où seule l’apparence comptait. Ce qui s’offre ainsi à la réflexion, c’est la capacité du totalitarisme nationaliste à mettre en scène un syncrétisme apparemment incohérent, où l’Antiquité fournit à la fois des symboles et un modèle de pérennité, sous la bannière d’une unité absolue.

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BRADY Sara Dublin, IRLANDE

‘NOTA PADDY AMONG THEM’: SPORT, THEATRE, AND REALITYIN CONTEMPORARY IRELAND

Charlie O’Neill’s play Hurl, which ran at the Galway Arts Festival and Dublin Theatre festival in 2003, depicts the rise of a non-traditional club hurling team. With members originally from Nigeria, Sierra Leone, Bosnia, Vietnam, and inner-city Dublin, the team presents an unexpected picture of rural Ireland and the Gaelic Athletic Association (GAA). The athletes, some of whom played hurling in their home countries (“Pajani PJ Ndingi. From Nigeria. Corner Forward. Taught by the Christian Brothers!”), are led by an alcoholic priest and a washed-up trainer. With impressive optimism, O’Neill imagines a team that—in spite of being faced with multiple obstacles— wins through sheer will, determination, and some hard work. Using storytelling and stylized movement, Hurl employs the cultural text of the Gaelic games to respond to rapid shifts in the sociocultural makeup of Ireland. This paper interrogates the ‘reality’ presented in the play and asks to what extent this imagined reality matches up with the contemporary GAA. For example: do non-nationals engage on a regular basis in the ‘Irish’ sports of Gaelic football, hurling, and camogie? What part of the immigrant population participates? Adults? Children? Men? Women? What countries do they come from? Do they experience racism from GAA officials as the characters in Hurl do? Or does the performance of sport—and specifically, the performance of the Gaelic games —offer a way in which immigrants to Ireland can assimilate and even contribute to cultural hybridity? And what will such contributions mean for the form and content of the games themselves?

BRAUN Jutta & BARSUHN Michael Potsdam / Leipzig, ALLEMAGNE

SPORT ALS KÜNSTLERISCHES UND POLITISCHES SYMBOL IN KARIKATUREN DES GETEILTEN DEUTSCHLAND (1945-1990)

Es ist eine wohlbekannte Tatsache, dass sich die beiden deutschen Staaten einen erbitterten sportlichen wie weltanschaulichen Kampf in der sportlichen Arena lieferten. Sport war zur Zeit der deutschen Teilung eine hochpolitische Angelegenheit. Dementsprechend bemächtigten sich Karikaturisten höchst unterschiedlicher politischer und sozialer Herkunft des Themas und zeichneten „ihr“ Bild vom Sport. Ziel des Referates ist es, die unterschiedlichen Motive der Karikaturisten und ihre jeweilige ästhetische Umsetzung zu beleuchten: Staatliche Propagandakarikaturisten der DDR entwarfen politisch konforme Szenarien, um die Massen für die Sportpolitik der politischen Führung zu mobilisieren. Ostdeutsche Untergrund-Künstler aus der Bürgerbewegung der DDR illustrierten in illegal kursierenden Broschüren ihre Kritik an der Politik und am Sportsystem. „Die Mauer muss weg!“ –dieser Untertitel unter einer Zeichnung der Freistoßmauer im Fußball veranschaulicht am trefflichsten, wie sportliche und politische Metaphern künstlerisch zusammengeführt wurden in einem Land, in dem vieles nur indirekt gesagt werden konnte. In westdeutschen Karikaturen wurde das Thema Sport häufig genutzt, um hieran die Problematik der gespannten deutsch-deutschen Beziehungen zu vergegenwärtigen. Insbesondere für die Gattung der „Karikatur ohne Worte“ bot der Sport stets ein facettenreiches Repertoire an Motiven und Symbolen, die über alle Landesgrenzen hinweg für jedermann verständlich das Dilemma der geteilten Nation zu verdeutlichen halfen. (siehe Bildanlage)

BRÉHON Jean Liévin, FRANCE

ENTRE RÉALITÉ ET CONSTRUCTION : LES REPRÉSENTATIONS DE LA FÊTE RÉGIONALE DE GYMNASTIQUE DE

LILLE (1904), REFLETDESIDÉAUXDEL’ASSOCIATION RÉGIONALEDES GYMNASTESDU NORD ?

L’image du Nord, de 1870 à 1914, rempart de la France capable de repousser l’invasion des Uhlans, a progressivement imposé une grille de lecture de l’identité régionale et massivement envahi tous les espaces de la société. « Patriotisme défensif dépourvu de chauvinisme » et culte de la nation républicaine, sont autant de traits caractéristiques majeurs façonnant les traits de « cette fille du Nord » à la Belle Epoque. L’émergence des sociétés de gymnastique nordistes, en cette fin de siècle, traduit-elle ces représentations ? Véritable symbole d’une fortification patriotique et républicaine des corps, l’Association Régionale des Gymnastes du Nord, créée en 1879, impose très vite, aux sociétés membres, ses idéaux. Ces derniers doivent, selon l’aveu même des dirigeants, « être visibles dans toutes les manifestations de gymnastique proposées » (César Baggio). C’est dans cet esprit que les fêtes régionales, « grandes messes républicaines », doivent s’organiser. Pour réussir une telle entreprise, de nombreux moyens sont utilisés : poèmes, peintures, sculptures et photographies n’échappent pas à la ferveur ambiante. La préparation de ces grands rassemblements reflète-elle réellement les volontés dirigeantes ? Les représentations choisies sont-elles uniquement une construction pré-établie ou, au contraire, orientent-elles la réalité des pratiques ? En analysant tout particulièrement dans le détail, l’organisation et le déroulement de la fête réalisée à Lille en 1904 pour le 25ème anniversaire de l’Association, il

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s’agira de relever, au delà, le poids de ces représentations collectives dans l’avènement gymnique nordiste en ce début de vingtième siècle. « Plusieurs terrains » sont ici mobilisés : archives départementales et presse sportive permettent de rétablir la toile de fond ; planches et séries iconographiques, autorisent, quant à elles, d’envisager réalité et construction de manière dialectique.

CAMEIRA SERRA Nuno & ALVAREZDEL PALACIO Eduardo PORTUGAL / ESPAGNE

L’ENSEIGNEMENTDEL’ARTÉQUESTREDU ROI D. DUARTEDE PORTUGAL

Au milieu du XVème siècle, le roi D. Duarte (1391-1438), reconnu comme « l’éloquent », a écrit un manuscrit dont le titre est : Le Livre de L’enseignement du bien galoper toute la selle, qui fut l’un des premiers traités d’art équestre de la littérature européenne. Ce qui ressort dans l’oeuvre sont les intentions didactiques et pédagogiques manifestées par D. Duarte, avec la préoccupation, logique, de l’apprentissage des techniques («manhas») de l’équitation, à cause de son niveau de difficulté. L’auteur accorde une attention toute particulière à la sécurité des exercices, la perte de l’anxiété et la peur de l’élève, en défendant l’importance de sa motivation, et à la création d’un climat de cordialité entre les deux. On s’aperçoit, à la lecture de l’ouvrage, que quelques aspects des domaines de la pédagogie, de la didactique, de la psychologie et des activités physiques étaient déjà présents chez le onzième roi du Portugal. Accessible, durant trois siècles, aux seules personnes intéressées par la culture et la pensée du royaume portugais du XVème siècle, Le Livre de l’Enseignement est une oeuvre fondamentale pour l’histoire des activités corporelles.

CAMEIRA SERRA Nuno & CAMEIRA SERRA Mário PORTUGAL

LEJEUETL’ART : CONSIDÉRATIONSSURUNEFAMILIARITÉÉVIDENTE

Les étroites relations entre le jeu et l’art, tout comme les rapports entre les attitudes du joueur et de l’artiste sont reconnus par plusieurs auteurs. Au Portugal, dans ce domaine, la contribution de Sílvio Lima est incontournable. Les enfants jouent aux sculptures et aux sculpteurs et, en contrepartie, le sculpteur et le peintre retrouvent dans les actions ludiques, des motifs pour leurs arts. C’est comme ça depuis l’antiquité, dans toutes les civilisations et sur tous les continents ; les exercices ludiques apparaissent dans les dessins, en peinture ou dans la sculpture. La construction des jouets faits pour les enfants, qui se sont substitués à des activités « prêtes à utiliser», peut être considérées comme une des premières manifestations artistiques de l’être humain. En effet, c’était dans les ateliers des artisans locaux (cordonniers, couturiers, potiers, menuisiers…) que les enfants obtenaient la plupart des matériaux et appréhendaient, d’une façon informelle, les techniques de manufacture des objets de jeu. Cette communication s’intéresse à l’analogie entre l’attitude du joueur et celle de l’artiste, en cherchant, de cette façon, à montrer l’importance des jeux d’engagement moteur dans notre société de « l´homme assis ».

CHENG Shijun Guangdong, CHINE

THROWPITCHPOT - ACOMPOSITEOFRECREATIONANDART

The history of 'throw pitch pot' can be traced back to the Chinese spring and autumn period (770-476B.C.); it has existed more than 2000 year from this time. According to Chinese ancient history books "ZUOZHUAN" (403-386B.C.) and "LI JI", throw pitch pot was a game that evolved from the ancient ceremony of archery. Because some scholar-bureaucrats thought shooting an arrow could not fit the situation of a banquet or dinner party during the spring and autumn period, they created a new method of pitching arrows into a pot instead of shooting them into it. There was much etiquette and many rules for this new game. While the game was being played, rhythmic music made by small drum and larger drum were offered as accompaniment. The game of throw pitch pot spread to Japan during the Tang Dynasty (618-907A.D.) and was given the name of toko in Japanese, much like touhu in Chinese. A book which named "new methods of throw pitch pot" was written by Si Maguang (1019-1086 A.D.). Many new methods and rules of playing this game were introduced in this book. Throw pitch pot is more than a game, it is also a composite of recreation, art and a method of cultivating people to a high degree of taste and refinement in ancient China.

CHILDS Dennis Los Angeles, ETATS-UNIS

THE AMERICAN BATTLE ROYAL ETHIC: INVISIBLE MAN, JACK JOHNSON, ABSALOM ABSALOM, AND THE SPORT OF

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This paper considers the perilous intersections of sport, spectatorship, and subjection experienced by Africans in America from early Jim Crow apartheid to the prison industrial complex. Using the Battle Royal scene from Ralph Ellison’s Invisible Man as an organizing vignette, I explore the degree to which the entrance of the black subject onto the sporting stage limns the asymmetrical power dynamics of apartheid America. The ocular lynching of Ellison’s would-be black bourgeois narrator in the Battle Royal scene by a set of distinguished white philanthropists figures in the starkest terms a dynamic of racialized spectatorial terror that did not subside with the Great Migration of black people northward and westward from the early to mid-twentieth century. I place Ellison’s work in conversation with William Faulkner’s Absalom Absalom (in which a white plantation owner sets up Battle Royals between one hundred of his Haitian slaves), the fraught social circumstances pertaining to Jack Johnson’s rise as the first black heavyweight champion of the world, the prison rodeo at Louisiana’s state penitentiary at “Angola” (a 18,000 acre slave plantation that was converted into a state prison after the Civil War), and the gladiator fights at Corcoran, one of California’s Supermaximum security prisons in which prison guards have been known to set up fights between rival prisoners (after which they often times shoot the combatants). What does the gothic combination of sport and subjection in these narratives/spaces of racial terror tell us about the role of the “free” black sporting subject in American mass media, both historically and presently? If we cannot separate racial spectatorship and racial capitalist terror then how can we account for black agency, redress, and rebellion on the American sporting stage?

CLERC Thomas Paris, FRANCE

LESPORTDANSL’ARTCONTEMPORAINEN FRANCEÀTRAVERSDEUXEXEMPLESRÉCENTS : ZIDANE, FILMDE PHILIPPE

PARRENOET DOUGLAS GORDON (2006), ETUNE INTERVENTIONDE GIANNI MOTTIÀ ROLAND-GARROS (2004) — DU SPORTESTHÉTISÉÀL’ARTCOMMESPORT

Je montrerai au travers de ces deux exemples comment on passe d’une conception représentative du sport dans l’art contemporain à une conception performative sur le modèle du sport lui-même. Le premier exemple reconduit en effet la tradition mimétique de la représentation tout en en bouleversant les codes filmiques puisque le match de football fait l’objet d’une duplication littérale dans le temps mais d’une modification dans l’espace : seul Zidane est saisi par les caméras au cours d’une partie de championnat. Du coup, la partie devient peu spectaculaire et se trouve subordonnée à un exercice de style qui déçoit les attentes du spectateur mais mécomprend aussi l’enjeu collectif du football en privilégiant une star. A l’inverse, la deuxième pièce, de Gianni Motti, doit se comprendre comme un engagement artistique réel, qui consiste à perturber passivement une partie de tennis et sa représentation médiatique. Motti « mouille le maillot » en prenant un risque indexable sur l’ethos même du sportif : il a du reste été exclu du stade et interdit de séjour pendant plusieurs années à Roland-Garros. Ici, l’œuvre poursuit clairement le geste avant-gardiste (mais sans la violence), ou plutôt l’acte de présence, en obligeant le spectateur réel et le spectateur de la photo à réfléchir aux enjeux médiatiques du sport considéré comme spectacle total. La pièce in situ, en cherchant à concurrencer le show tennistique, invite à une prise de distance paradoxalement produite par la performance de l’artiste. On passe bien d’une problématique de l’esthétisation à une célébration de l’action qui n’est pas éloignée de l’activité sportive mais ouvre cette dernière sur des champs conceptuels fort vastes.

COL Norbert Lorient, FRANCE

PIERCE EGAN’S BOXIANA (1812): FROMSPORTSJOURNALISMTONATIONALHISTORY

At first sight hardly anything qualifies Pierce Egan’s Boxiana: Sketches of Ancient and Modern Pugilism (1812) for inclusion in a conference on Sport and the Arts. If sport indeed there is, the literary merits of the book are low, the style poor and ungrammatical at times, and the schoolboy humour pretty depressing as one advances in the book. Yet Boxiana, beyond its documentary interest, summons a fair contingent of the Muses. Far from being merely ornamental, the effect is firstly to highlight the way in which boxing became a discipline of its own, combining “bottom,” by which Egan meant “spirit” and “wind,” and “science.” It definitely would have been incompatible with Egan’s manly purpose to bring to the fore the patronage of Terpsychore, though there is a sense that little kept him from doing so when laying stress on the importance of “science.” Foremost, however, is the manner in which he builds up a monument to national virtues. It has its conventional, even nasty sides, when Egan reports the cross-community dimension of boxing, no matter his avowed fair play leading him to rather ecumenical stances. The question remains, what nation was he really extolling? Boxiana, from this historical point of view, reflects the blurred frontiers between Englishness and Britishness that explain so much of eighteenth-century attempts at articulating identities. Coming out, as it did, by the end of the Napoleonic wars,

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the book accordingly is a raw illustration of the “forging of a nation”—Linda Colley’s expression—where being a Briton gradually superseded, in England, being an Englishman.

DALISSON Rémi Rouen, FRANCE

L’ARTDELA « MISEENFÊTEDU SPORT : L’ESTHÉTISATIONDUSPORT AUXFÊTESCOMMECONSTRUCTIOND’UN IDÉAL POLITIQUEEN FRANCE, DE PAUL BERTAUCOLONEL PASCOT (1880-1944)

Il s’agira de montrer et d’analyser, dans une optique anthropologique et culturelle, la manière dont les sports (ou activités physiques au XIXe siècle) sont représentés, mis en scènes lors des fêtes publiques de deux régimes à priori antagonistes, la IIIe République et le régime de Vichy. Le sport fut toujours, et très tôt, utilisé aux fêtes publiques comme instrument ludique certes, mais surtout comme représentation idéalisée du monde voulu par les gouvernants. Dès lors, il devint soit le thème premier de fêtes politiques, soit l’un des pivots immuables des programmes des fêtes civiques. Reflet des pratiques sociales et idéologiques de l’heure, il se créa alors un véritable « art du sport festif », multidimensionnel, polymorphe et sensible, une construction, à la fois savante et empirique qui devint une véritable représentation de la nation. Mais cette représentation ne fut pas univoque et, très vite les populations s’emparèrent de cet art du sport festif pour s’exprimer, contester ou approuver aux fêtes publiques de ces deux régimes. Enfin, on constatera que les continuités furent plus ombreuses que les ruptures en matière de mise en fête du sport entre ces deux régimes, ce qui témoigne à l’évidence de parentés, souvent inavouées ou inavouables, que l’histoire se doit de faire mieux ressortir.

DELAIVE Frédéric Paris, FRANCE

UNESOURCEPICTURALE ? : L’EXEMPLEDUSPORTDEL’AVIRON (EUROPE-ETATS-UNIS)

Au début du XIXe siècle, la promenade en bateau est l’une des manifestations du romantisme européen. Les peintres s’y intéressent, en particulier ceux de l’Europe du nord et du Nouveau monde. En France, même si les régates d’aviron existent depuis 1834 à Paris et même si certains artistes les pratiquent, la barque et le canot ne sont pas un sujet. La peinture s’inscrit dans le « grand genre », la peinture d’histoire. Les scènes de promenades et de canotage sont gravées ou lithographiées mais pas peintes. Il faut attendre les Impressionnistes pour qu’apparaissent les premières compositions. Avec des modalités différentes, car il existe quelques portraits de champions professionnels et œuvres commémorant les victoires d’Oxford, Cambridge, Yale ou Harvard, cette situation est comparable dans les pays anglo-saxons. C’est au regard de ce constat que les œuvres d’un peintre comme Thomas Eakins, qui s’attache à la technique des rameurs de Philadelphie entre 1871 et 1874, apparaissent comme une source exceptionnelle de l’histoire du sport. Exceptionnelle aussi parce que ce type d’œuvres s’inscrit dans un temps court. Dès la fin du siècle, la peinture s’oriente vers d’autres formes et la photographie s’impose comme le principal support de la représentation de l’aviron.

DELGADO Víctor Lorenzo Alonso Catalogne, ESPAGNE

DEPORTE YFIESTA: HACIA LA HEGEMONÍA, REPRESENTACIÓN Y CENTRALIDAD DE LA ACTIVIDAD DEPORTIVA EN LOS ESPACIOSFESTIVOS. ELCASODELAS ISLAS CANARIAS OCCIDENTALES (1850-1936).

A través del siguiente trabajo pretendo manifestar la relación existente entre la actividad deportiva y el espacio festivo, toda vez que encuentran su manifestación a lo largo del siglo XIX y XX. Para ello, se estudiará las distintas manifestaciones y presencia del fenómeno deportivo en las denominadas fiestas populares que se desarrollan en las cuatro Islas Canarias Occidentales (Tenerife, La Palma, Gomera, Hierro) entre los años 1850 y 1936. Si bien la elección del ámbito temporal y espacial responden a criterios que serán desarrollados a lo largo del trabajo, su fundamento radica en los conceptos de centralidad y hegemonía, válidos para la explicación del fenómeno.

DE MELO Victor Andrade, DE DRUMMOND ALVES JUNIOR Edmundo, MONTEIRO Mônica Borges, DE FARIA PERES

Fábio, PEREIRA Carlos Augusto Santana, CAMPOS Linair Maria, DE CARVALHO E SILVA Mônica, DE CASTRO

VIEIRA Bianca, AZEVEDO BUARQUE DA GAMA Isabela Maria, CABRAL Michele, LACERDA Cláudio, PEREIRA

Diogo Baptista, GARCIA RAMOS Juliana

Rio de Janeiro, BRESIL THE RESEARCHPROJECT “SPORTAND ARTDIALOGUES”

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a) map art works in which sport is a theme or is represented;

b) discuss the possibly observable intersemiotic dialogues between sports and different artistic manifestations; c) develop didactic-methodological strategies built from the dialogue between sport and different languages; d) discuss the representations of sport in art works.

In this paper we present our experience and principal actions, including our experience of using a computer database to maximise the potential, efficacy, effectiveness and efficiency of the project. At this moment, we have in our database: 538 movies (from Brazil, South America, Spain and Portugal), 2136 artworks (from Brazil and of all the world), 522 Brazilian lyrics and 54 works of dance and theater.

DIEBNER Sylvia Rome, ITALIE

“REALITY” AND CONSTRUCTION. ATLETHENSTATUENINDENDREISSIGERJAHREN

Das Oval des Marmorstadions in Rom schmückt ein “Kranz “ von Athletenstatuen. Die Anhäufung durchtrainierter Menschen ist eine eindrucksvolle Demonstration körperlicher Leistungsfähigkeit, jugendlicher geballter Kraft und Ausdruck eines Gesamtwillens. Sie sind nicht für eine Einzelanalyse angelegt: die Attribute ändern sich, doch Körperauffassung, Mimik und “Stil” der Figuren ist der gleiche. In “unendlicher” Reihung führt das faschistische Regime seine jugendlichen Reserven vor. Gestählte Körper mit anonymen Gesichtern kreieren eine stark visuelle, suggestive Realität. Noch heute bedient sich die Werbung dieser Bildzeugen zwecks Assoziation von Kraft, Disziplin, Korpsgeist. Nur wenig später (1939/41) entstehen weitere Sportlerstatuen an ganz anderer Stelle: am Schwimmtrainingsbecken der Vigili del Fuoco. Die Beckenanlage ist inzwischen zerstört und die Figuren am Sportplatz aufgereiht.Die Funktion ist hier eine andere: dort weithin sichtbarer Abschluß eines der Schauplätze des Regimes, hier zu Stein gewordene, in verschiedenen Sportarten ausgebildete Feuerwehrleute. Beide Male handelt es sich um staatliche Aufträge! Die Atlethen des Stadions bleiben anonym, die Köpfe der Feuerwehrleute sind damals hier trainierenden jungen Männern nachgebildet; ihr Körpermaß auf ein normal menschliches gebracht. Kollegen orientierten sich an Kollegen. Eine Realität mußte in diesem Falle nicht “konstruiert” werden, sie war ganz traditionell, einfach vorhanden.

DOMINGUEZ Lesby & GOUNOT André CUBA / FRANCE

NOTESSURL’ÉDUCATIONPHYSIQUEETLESPORTDANSL’ŒUVREDE JOSÉ MARTÍ

José Martí, né à La Havane le 28 janvier 1853 et mort à Dos Ríos le 19 mai 1895 lors des combats de la Guerre d’Indépendance, n’est pas seulement un héros national pour les Cubains qui l’appellent « el Maestro » ; la valeur universelle et transcendantale de ses idéaux a été reconnue par l’UNESCO qui a institué le « Prix international José Martí » en 1994. En effet, l’œuvre de cet écrivain, philosophe et homme politique, marquée par un profond humanisme, développe une vision de société qui touche des questions fondamentales pour tous les peuples de l’Amérique latine et qui met au centre les notions de liberté, d’égalité et d’indépendance. La culture et l’éducation sont pour Martí les leviers les plus importants du changement comme le souligne sa maxime dont les derniers mots se trouvent aujourd’hui inscrits sur des murs blancs dans toutes les villes cubaines : « Il y a une poignée de vérités essentielles qui tiendraient sur l’aile d’un colibri et qui sont pourtant le secret de la paix publique, de l'élévation spirituelle et de la grandeur de la patrie… Autant que d’air et de lumière, les hommes ont par nature besoin de liberté pour vivre, et être cultivé est le seul moyen d'être libre. » Dans son œuvre, constituée de 28 volumes, le père spirituel de l’indépendance cubaine a insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une éducation physique rationnelle pour la formation complète des jeunes dans les pays encore colonisés de l’Amérique latine et plus particulièrement à Cuba. Aussi, dans ses chroniques sportives rédigées pour différents journaux lors de son exil à New York dans les années 1880, Martí a dénoncé le mercantilisme sportif et le caractère inhumain de certains combats et compétitions. Les valeurs attribuées par José Martí au sport et à l’éducation physique sont encore aujourd’hui une référence pour les conceptions du sport défendues par les institutions sportives à Cuba. Notre contribution vise à montrer comment les réflexions de Martí sur les activités physiques s’inscrivent dans son œuvre littéraire et dans les configurations sociales de son époque. Elle est basée sur l’analyse des textes de l’auteur et sur la réception d’ouvrages biographiques émanant de chercheurs cubains, français et allemands.

EPRON Aurélie Bruz, FRANCE

LE GOUREN, XIXE - XXESIÈCLE : DEL’ARTDUCOMBATAUJEUPICTURAL.

Le thème de la lutte bretonne sans être aussi abondant dans la peinture et l’estampe que celui de la danse, est récurrent pendant tout le XIXe siècle. Tout en alimentant les œuvres qui accompagnent l’imagerie pittoresque de

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la Bretagne, les représentations de lutte participent à prolonger les traditions réelles et fictives de gouren et témoignent du renouveau de la création picturale dans la péninsule armoricaine, particulièrement au XXe siècle. En effet, au cours de l’entre-deux-guerres, rénovateurs des luttes et artistes qui oeuvrent pour ce renouveau de l’art se rencontrent. Si ces oeuvres constituent des sources riches d’informations pour la connaissance de la pratique, elles trouvent parfois leurs limites dans la saisie de l’art du combat, de ses mouvements et de ses ambiances dans l’optique du réalisme. A l’image de Gauguin (Les enfants luttant, 1888) ou plus tard Jean Lachaud (La lutte bretonne, gravure sur bois, années 1920) des artistes proposeront des représentations aux compositions plastiques novatrices ; ou encore des transpositions religieuses : La vision après le sermon, par Gauguin (1888), Le combat de Jacob avec l’ange par Michel Denis (1893). Nous dessinons ici, tant dans une approche anthropo-historique qu’esthétique, les apports réciproques et les combats simultanés pour faire revivre le jeu sportif qu’est le gouren et faire renaître la création originale dans les arts en Bretagne.

ERARD Carine Dijon, FRANCE

LES CONDITIONS DE POSSIBILITÉ DE L'EXCELLENCE CONJOINTE (AU PIANO ET EN ATHLÉTISME) DE MICHELINE OSTERMEYER

Aux Jeux Olympiques de Londres (en 1948), Micheline Ostermeyer est triple médaillée olympique en poids, disque et hauteur en même temps qu’elle entame une carrière internationale de pianiste virtuose. Cette contribution se propose d’analyser comment cette trajectoire d’excellence conjointe en musique et en sport semble s’être construite autour d’une représentation de l’athlétisme comme « complément indispensable de son art ». Pour ce faire, nous retracerons tout d’abord l’influence de l’éducation qu’elle a reçue : une « éducation nouvelle » caractéristique des fractions de l’« élite » culturelle française du début du siècle et d’un placement dès l’enfance sous les signes d’une excellence socialement reconnue en musique comme en sport. Nous soulignerons ensuite comment cette femme s’est représentée et a construit sa bivalence autour de l’idée que l’athlétisme constituait le « complément indispensable de son art ». Nous décrirons dans ce sens comment Micheline Ostermeyer a conféré à ses deux activités une légitimité hiérarchisée en même temps qu’une complémentarité à l’origine de sa double réussite. Les sources de ce travail sont : trois récits de vie rétrospectifs ; la revue de presse et les photographies rassemblées par le père de Micheline Ostermeyer dans « Bobards » ; la biographie de M. Bloit (1996) et le documentaire réalisé par P. Simonet (1997).

FANIOPOULOS CH., LIANDI P., GIATSIS S. Thessalonique, GRÈCE

THE TEACHINGOFTHE “OLYMPIC OODES” OF PINDARINTHE GREEK SCHOOLSBEFORETHE WAROF INDEPENDENCE

Although Pindar engaged the philologists of the 16th century, who published his work, actually Pindar was included in the scholastic curriculum in the second half of the 17th century. The contribution of Sevastos Kyminitis (i.e. from Kymina) in the shaping of both the syllabus and the teaching of “Olympic Odes” of Pindar was decisive. During the period (1671-1702) of his teaching at and then supervising the Patriarchic School, the Educational Tutorial School of Trebizond and the Original School of Bucharest, he implemented in the syllabus the “Olympic Odes” of Pindar. Most information derive from his own or his students mathimataria (i.e. school notebooks) that have been saved and which we have studied at their original (hand written) form at the National Library of Greece. Of great interest is also the way the ancient Olympic contests were translated (as far as terminology is concerned) by the contemporary students. In addition, at about the same period (1710) the four-volume “Encyclopaedia Philologiki” (i.e. the Scholastic Encyclopedia) was published at Venice by Ioannis Patousas. The former immediately was greeted as a significant resort for the contemporary teachers and was used as a kind of syllabus. Thus, in that work, and more specifically in the fourth volume, there is Pindar’s Ode to Hieron of Syracuse. As a result, we maintain that the remembrance of the ancient Olympic Games and Olympic Champions was kept alive in the minds of the Greeks throughout the Turkish Occupation, almost exclusively thanks to the teaching of the “Olympic Odes” of Pindar.

FERENC Jakub POLOGNE

THE PEACE RACE. SPORT, ARTANDMEDIASERVINGTHEPROPAGANDA.

The Peace Race was the biggest amateur bicycle race and the leading sporting event in the socialist countries. It attracted great levels of interest and popularity of its fans and a strong support of the authorities, who used it to achieve their own political and propaganda goals. Already the idea of organizing the Peace Race in 1948 was aimed at improving the relations between Poland and Czechoslovakia, which were negatively marked by the conflict over Zaolzie. Also in the following years was this big sporting event badly influenced by current political

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affairs of the time. For the whole time of its existence (over 40 years), the Peace Race had also been a tool in the ideological battle for peace (which is where it took its name from). Great efforts of the cyclists were supposed to encourage the working force to offer collective hard work to their socialist states. In order to ensure that the above political goals were going to be fulfilled, the authorities massively used all means of propaganda available to them: posters, slogans, postage stamps and, of course, the mass-media. The Peace Race, however, also greatly inspired remarkable artists, who dedicated their paintings and sculptures to this outstanding event. In his paper the author briefly presents the history of the Peace Race together with political ideas influencing it. He demonstrates the propaganda tools used by political authorities and race organizers, giving special value to describing those pieces of art, dedicated to the Peace Race or inspired by it, such as posters, paintings, sculptures, postage stamps etc. He presents both artworks kept in a typical soc-realistic style, as well as artistically highly valued objects of art.

FINOCCHIARO Salvatore ITALIE

LENI RIEFENSTHALELE OLIMPIADI BERLINO

Leni Riefensthal, nome d’arte di Bertha Helene Amalie (Berlino 1902- Poking 2003)è entrata nella storia del cinema per il suo suggestivo e colossale Olimpia (della durata di circa quattro ore) in cui ripropone il mito della superiorità della razza ariana, dopo che aveva girato due anni prima, su richiesta di Hiler, Il trionfo della volontà sul raduno nazionalsocialista di Norimberga, su esplicita richiesta di Hitler. In questa sede a noi interessa ricordare, sinteticamente, la regista che per prima ha utilizzato la macchina da presa con un recupero del gusto figurativo- espressionista con inquadrature fortemente angolate e con effetti luminescenti per l’uso innovativo di filtri rossi e gialli. Il film –diviso in due parti- Olimpia I e Olimpia 2 ha un forte simbolismo ed il gesto atletico, la tensione della gara, il dolore della fatica, l’esaltazione della vittoria hanno certamente avuto in Lei il miglior cantore. Le Olimpiadi, che proprio dall’edizione berlinese assunsero quei caratteri organizzativi e spettacolari che li pongono all’attenzione del mondo fra gli spettacoli più coinvolgenti, devono non poco alla Riefensthal. Il tema affronterà alcuni aspetti più significativi ed emblematici del filmato attraverso la proiezione di alcuni brevissimi spezzoni.

FONTAINE Marion & BONNET Annick Boulogne-sur-mer / Kremlin-Bicêtre, FRANCE

UNEIMAGEOUVRIÈREDUFOOTBALL ? REPRÉSENTATIONSDUSPECTACLESPORTIFEN FRANCE (ANNÉESCINQUANTE

-ANNÉESSOIXANTE-DIX)

Le football, à partir du moment où il devient un spectacle de masse, participe à la construction comme à la mise en scène d’imaginaires sociaux et d’appartenances collectives. Il a ainsi constitué en Angleterre un support d’identification pour la classe ouvrière, le symbole à la fois de sa spécificité et de son intégration à la communauté nationale. Qu’en est-il en France ? Le spectacle du football a-t-il contribué de la même façon à la représentation du groupe et des valeurs ouvrières dans l’espace public ? Ce questionnement s’appuiera en priorité sur les fonds audiovisuels déposés à l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) et concernant la période des années cinquante - soixante-dix, qui voit se développer les retransmissions télévisées des matchs. A travers certains clubs (Lens, Saint-Etienne) et certains événements (Coupe de France, premiers matchs européens), on tentera de voir quelles figures du football se dégagent des images ou des commentaires qui décrivent et représentent les équipes et leurs publics. On s’interrogera surtout sur la place que tient, dans ces représentations, la référence à un monde ouvrier alors à son apogée, mais dont l’intégration à la France républicaine a longtemps été problématique et qui, dès cette époque, connaît les premiers signes de son déclin.

FRECCERO Renata Turin, ITALIE

ESTHÉTIQUEET ARTDELA GYMNASTIQUEDANSL’HISTOIREDEL’ÉDUCATIONPHYSIQUEMODERNE

La culture de l’esprit, de la créativité de l’imagination est à la base de la réévaluation de la technique comme élément qui correspond au procès créatif avec des solutions, au début imprévues, comme la création des gymnastiques.

-1- Les sources modernes de la gymnastique correspondent à l’œuvre de Hieronymus Mercurialis de 1569, où l’art naît comme point d’équilibre de l’activité physiologique de l’homme. Ensuite, la gymnastique devient l’art de gérer habilement tout ce qui se dresse entre notre équilibre intérieur et notre équilibre extérieur. Certaines représentations artistiques liées a l’art gymnastique avaient été nécessairement construites, avec, probablement, d’autres ambitions que de refléter une « réalité » ; « réalité » propre à telle ou telle autre forme d’art, mais « réalité » différente et changeante.

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-2- À la fin du XIXème siècle, Jaques Dalcroze posait le corps au centre d’une nouvelle esthétique du mouvement, focalisée sur l’exploration des itinéraires énergétiques et sur la configuration abstraite des forces cinétiques et des masses plastiques. La pédagogie prend peu à peu une place prépondérante dans ses préoccupations. Constatant les lacunes de ses élèves dans le domaine du rythme, il imagine un mode d'enseignement par la musique et pour la musique, prenant en compte la perception physique de la musique : la rythmique, fondée sur la musicalité du mouvement.

-3- De nos jours, l'Américain Moses Pendleton symbolise dans la musique, la poésie, l'illusion et le délire par sa compagnie de danseurs-athlètes-illusionnistes fondée en 1980. Il connaît un grand succès pour sa capacité à évoquer un monde d’images surréelles utilisant le corps gymnique et les instruments de la gymnastique entre les jeux d’ombre et de lumière. La dynamique qui sous-tend le déterminisme des trois sujets proposés est la dialectique, système idéaliste où le progrès est synthèse entre les opinions contradictoires de la thèse et de l’antithèse. Celle-ci sont les « moments du devenir d'une totalité, dont le dernier stade laisse chaque fois derrière lui les deux précédents, sans sacrifier leur signification propre. Chaque terme nié est intégré. Les termes opposés ne sont pas isolés mais en échange permanent l'un avec l'autre. » La gymnastique contemporaine est autant l’apprentissage pédagogique par lequel notre éducation motrice se développe que l’art de créer de beaux corps, afin d’arriver aux sommets de la représentation esthétique – expressive où le mouvement devient langage et communication du corps nouveau.

FRYDENBERG Julio D., Buenos Aires, ARGENTINE

LOS TRES BERRETINES. FÚTBOL, TANGOY CINE: LASPASIONESPOPULARESENEL BUENOS AIRESDE 1933

Según el lunfardo (argot usado en Buenos Aires desde principios del siglo XX) la palabra “berretín” hace referencia a un capricho, afición o gusto inmoderado hacia algo o alguien. Por diversos motivos el film “Los tres berretines” es una fuente fundamental para la historia social y cultural del fútbol y de la vida de los sectores populares en general. “Los tres berretines” fue el segundo film sonoro producido en Argentina. En este trabajo nos adentraremos en distintos aspectos de que relacionan al film con la realidad de su momento y su conocimiento actual: como fuente histórica para la reconstrucción del pasado, como “documento” de una peculiar relación entre tango, fútbol y cine en el contexto de una sociedad que a partir de los treinta pasa de los grandes cambios a un proceso de lenta estabilización.

GIBOUT Christophe Dunkerque / Poitiers, FRANCE

L’ESTHÉTIQUE CORPORELLE COMME CONSTRUCTION D’UN IMAGINAIRE SOCIOPOLITIQUE DU MONDECONTEMPORAIN : L’EXEMPLEDELADOUBLEESTHÉTIQUEDELA CAPOIERA

Native du Brésil où ses origines et principes font l’objet de multiples controverses, la Capœira a peu à peu quitté le continent sud-américain pour partir à la conquête du monde. Au cours des vingt dernières années, l'implantation en France de ce "combat dansé" est indubitable. Cette banalisation à l’œuvre appelait dès lors une lecture sociohistorique afin, par une revue de littérature mais aussi par l’observation des rondes et par des entretiens avec les Mestres, d’en saisir les saillances. Dans le droit fil des travaux de Georg Simmel, Jean Duvignaud et David Le Breton, nous considérons que le corps est à analyser aux prismes des rapports au(x) corps ainsi que des idées et représentations du corps. De la sorte, constatant au fil du temps l’émergence concurrentielle de deux formes de pratiques (Angola et Régionale), nous avons mis au jour les fondements esthétiques qui les différenciaient l’une de l’autre. Les "arts de faire" ici à l'oeuvre suggérant des définitions paradoxales - entre sport-spectacle et art quasi ancestral - de l'objet Capoeira. La mise en scène de la corporéité dans les deux formes de Capœira - l'une plus aérienne et l'autre plus terrestre - fait ainsi advenir des esthétiques différentes révélatrices de visions du monde opposées. Le jeu des corps ici entrepris successivement puis concurremment devient le réceptacle d’imaginaires identitaires sociopolitiques visant à transformer le monde, qui sous l’angle du syncrétisme et du métissage, qui sous l’angle de la tradition et de la pureté originelle.

GLEYSE Jacques Montpellier, FRANCE

REPRÉSENTATIONS ICONOGRAPHIQUES DES PRATIQUES CORPORELLES DANS LES « MANUELS » D’EDUCATION PHYSIQUE, D’HYGIÈNEETDE MORALE 1869-1935. LADOMINATION « VIRILE ».

Le travail proposé poursuit l’investigation entreprise pour d’autres domaines des archives du CEDRHE (Centre d’Etude et de Recherche en Histoire de l’Education) qui contient plus de 24000 manuels scolaires et quelques 14000 revues pédagogiques. Il s’agit dans ce cas d’étudier l’iconographie présente dans les ouvrages

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didactiques concernant l’éducation physique (par exemple ceux présents de Philippe Tissié, de Georges Demenij, de Georges Hébert, les Manuels scolaires de 1880, 1892, 1908 et militaires de 1910…) ainsi que les Manuels d’Hygiène et de Morale dont d’importants chapitres traitent de l’Education physique et ou du sport. Les premières approches réalisées montrent une très grande diversité de l’iconographie, du dessin à la photographie. Mais cette diversité s’exprime aussi au regard des thèmes représentés : bains, art militaire, nature, terrains d’évolution et de sport ainsi que des types de représentation (statiques, en mouvement…). Par contre une certaine homogénéité peut être perçue dans le fait que le nombre de corps féminins représentés est extrêmement faible, exprimant en cela une « domination virile », qui pourrait être l’une des composante archéologique de l’art sportif.

GONZÁLES AJA Teresa Madrid, ESPAGNE

LESBAIGNEURSDANS PICASSO

L’immense oeuvre de Picasso peut être analysée (et elle l’a déjà été) sous de très divers points de vue, par étapes, par styles, par thèmes. Parmi ces derniers, il faut signaler que les seuls tableaux représentant le thème du « plein air » sont « les baigneurs » : corps en mouvement, corps statiques allant au-delà des aspects purement artistiques et qui sont capables de nous transmettre les conflits intemporels de l’être humain. Dans la présente étude, nous allons analyser les oeuvres de Picasso ayant pour thème central les baigneurs, en essayant de les interpréter non seulement du point de vue artistique, mais aussi symbolique, car l’oeuvre de Picasso ne peut être dissociée de sa vie personnelle ni des circonstances sociales qui l’entouraient et qui le poussèrent à explorer de nouveaux styles artistiques et de nouveaux thèmes qui se répètent pour aboutir aux diverses séries. C’est le cas des « baigneurs », où l’on peut voir une évolution et constater que l’on retrouve, à l’intérieur d’un tableau, une partie des précédents, que la recherche de l’auteur est beaucoup plus qu’une recherche artistique, qu’il s’agit d’une recherche personnelle avec laquelle nous pouvons parfaitement nous identifier, ce qui fait de lui un artiste intemporel.

GRAMIGNA Valeria Bari, ITALIE

LECORPSSPORTIFDANSL'ÉCRITUREDEL'EXTRÊME CONTEMPORAIN

Cette communication porte sur ce côté de la littérature française de l'« Extrême Contemporain » qui traite de la relation au corps sportif à l'époque de la mondialisation et de la médiatisation, époque affaiblie par les mutations constantes et la disparition des repères, où le corps constitue la dernière possibilité d'expression, et la pratique sportive une manière de vivre et de se construire. Sport et littérature partagent le désir de se sublimer, le plaisir d'un instant et le combat intime pour se dépasser contre le battage démesuré et la fascination trompeuse et éphémère des flashes. Cet exposé est axé autour de trois textes (voir Corpus ci-dessous) qui "disent" le corps sportif comme espace de la construction et de la limite. Il s'agit de voir comment les écrivains d'aujourd'hui captent la vie physique de l'effort sportif, réfléchissent sur sa signification et sur son devenir, transmettent au lecteur les émotions dont leurs textes seraient porteurs. Le sport est à la fois une aventure physique et un jeu «juste» qui pointe sur la culture du corps par des exercices qui mènent l'homme à une lutte contre soi-même, contre l'autre et contre la nature des faits, dans le cadre de règles précises. La littérature française actuelle va puiser au sport, s'imprégnant des notions de mouvement, d'effort, de rythme qui lui suggère la vie sportive. Comment la narration "du sport" peut-elle se faire matière littéraire, c'est-à-dire matière d'art? Quels sont les traits distinctifs de cette prose? Ne serait-elle une prose à la fois mécanique et dynamique, avec une certaine organisation interne, qui joue de la construction et de la limite?

GRANT Kelly Victoria, AUSTRALIE

A POLITICAL MESSAGE IN A 5TH CENTURY CE MOSAIC OF HUNTING - THE SEASONS MOSAIC FROM THE

CONSTANTINIAN VILLAAT ANTIOCH

Scenes of hunting in Roman art of the imperial period reflect the long association of the sport of hunting with those qualities thought to be essential in a Roman noble: Firmitas (tenacity), Gravitas (earnestness), Nobilitas (Noble action in the public sphere), Pietas (piety), Virtus (courage). Art works, notably mosaics as these are one of the more durable forms of ancient art, provide many details of the process of the Roman hunt, including scenes of offering and thanks-giving to the goddess Diana. This paper discusses The Seasons Mosaic from the Constantinian Villa (and some mosaic predecessors of the hunting theme) and explores the mosaic's subject matter in relation to the political situation in the Roman empire for the period 324-340 CE. At this time the policy of the Emperor Constantine suppressed pagan ritual and representations in the Western Empire, while Eastern

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cities such as Antioch were instructed to follow their own best judgement. Based upon a coin find in the mortar of the mosaic, The Seasons Mosaic was created between 324 and 337 CE, after the edict banning pagan sacrifice but before the ban was extended to the Eastern empire. The mosaic may be read as a commentary on the harmony of the seasons, or enjoyment of hunting, but its deliberate mix of genre scenes with a mythological scene of the hunt for the Calydonian Boar and its focus on pagan ritual suggest that in reality the message conveyed is anything but harmonious. The Seasons Mosaic is significant as source material for the response of elite Roman society in the Eastern empire to extreme political and religious changes emanating from the West.

GRYS Iwona & PINDOR Zbigniew Varsovie, POLOGNE

SPORTIN POLISH ART: TRANSFORMATIONSFROMSOCIALISGSTREALISMTONEWEXPRESSION

In the post-war era sports in Poland started to receive special state care, and a significant part in the development of the Polish art related to sports was played by the National Olympic Art Contests, revived by the Polish Olympic Committee, in particular the ones organised in 1948 and 1952. The fifties were the time of socrealism, art of a propaganda character, applying a realistic convention. In 1949 socrealism was announced as the official Polish state doctrine, it acquired the official status of the basic and only method of artistic creation in all domains of art. Practising sport, especially by the masses, was subsidised and supported by government institutions. Therefore, works of art presenting various sports domains were ordered and purchased by state museums and galleries. Several works from this period are included in the art collection of the Museum of Sports and Tourism. Pictures, graphics, posters and sculptures are presenting sports promoted heavily by the authorities, such as cycling, boxing, athletics and mass gymnastic events. Though socrealism in Poland was a very carefully supervised propaganda tool of the ruling party, already in 1955 artists started looking for other forms of expression, following the world's tendencies in art, and in the following years, regardless of diminishing suggestions of the party leaders, socrealism was no longer the leading idea of artistic creation. In the sixties and seventies the variety of stylistic tendencies and forms of expression used by artists in their interpretation of sport is already clearly noticeable. This phenomenon is closely related to general transformations on-going in this period in Polish art. The eighties and the nineties are the period in which we can observe a breaking with explicitly defined realism and replacing it with the aspiration to present objects synthetically and monumentally. Polish art at the turn of the centuries, including of sport, is more and more frequently defined as the new expression.

GUILLAIN Jean-Yves Paris, FRANCE

QUANDLESIMAGESDESSILLENTLESYEUX. ESSAIDEDÉCRYPTAGEDESTABLEAUXDEGOLFDU XIXÈMESIÈCLE.

Il est temps, pour l’historien, d’abandonner l’idée qu’un tableau n’est qu’un objet de contemplation au profit d’une approche l’appréhendant comme une source historique à part entière. La démarche interprétative des images artistiques à laquelle cette contribution obéit s’inscrit dans le cadre d’une conception de l’art voulant, pour reprendre l’idée de Paul Klee, qu’il n’imite pas le visible mais « rend visible » : un tableau est à même de nous dessiller les yeux, de nous apprendre à voir, par et au-delà de l’œuvre, toute une réalité ambiante. C’est cette fonction « d’effet de loupe » de l’imagerie artistique que nous souhaitons illustrer à partir de l’analyse d’une cinquantaine de tableaux de golf du XIXème siècle. Tout en s’intéressant à leur contexte et mode de création (style pictural, influence de la photographie), nous montrerons de quelle façon ces oeuvres mettent en lumière certains éléments peu visibles par ailleurs : rôle des Francs-maçons dans l’essor du jeu, parcours comme occasions de sociabilité extra sportive, dimension économique, institutionnalisation des règles et évolution des matériels (dates d’apparition des drapeaux, de la numérotation, des balles en gutta percha, des sacs de golf). Tout en confrontant le contenu de ces tableaux aux textes de l’époque, leur décryptage artistique et historique permet de débusquer des composantes cachées du noble jeu de crosse.

HAMILTON Stephanie L. Calgary, CANADA

A PRELIMINARY CONSIDERATIONOF PLUTARCHON SPORT

Discussions of Roman sport are just burgeoning and to date the extant Greek literary representations of the 2nd century Roman magistrate Plutarch have been overlooked with respect to what their content may offer concerning the construction and reality surrounding sport in the bureaucratically Roman, culturally diverse, Mediterranean milieu. A preliminary assessment of Plutarch’s voluminous work proves insightful to the historical interpreter for considering how an author mediated between construction and reality in the written arts with respect to sport in the Greco-Roman world in a number of ways. Most importantly, Plutarch was both an ethnic

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Greek and an elite Roman citizen. His writings reflect the sensibilities of both cultures in an age where they existed side by side, but continued to retain discrepant elements within the broader Mediterranean culture of the time, especially concerning the morality and broader function of sport. Plutarch’s written constructions often mediate diachronic chronologies and worldviews, and I suggest that an assessment of his writings concerning sport will allow previously overlooked evidence to speak from its contexts and constructions to the perceived realities of sport as it existed between the more clearly understood Classical Greek and post-Christian periods.

HARTE Tim Philadelphie, ETATS-UNIS

FILMINGAND CONSTRUCTINGTHE “NEW” SOVIET ATHLETE

This paper will discuss the prominent role modern athletics played in 1920s Soviet avant-garde cinema, particularly in the work of the constructivist filmmaker Dziga Vertov. In the 1920s, following the 1917 Russian Revolution, both cinema and sports emerged as vehicles for the Soviets to highlight the construction of Socialism. As Soviet sports developed, Soviet filmmakers accordingly placed increasing emphasis on the human body’s athletic capabilities and the ability of cinema to document this athleticism. Rather than constituting just one of a number of prominent themes in the period’s movies, athletics penetrated far deeper into Soviet cinema, informing the development of its revolutionary filming techniques and montage. As a proponent of constructivism (an avant-garde movement that promoted the machine), Vertov presented sports as an ideal expression of his artistic aims. Vertov’s films Kino-Eye (1924), Stride, Soviet (1926), and The Man with the Movie Camera (1929) all celebrate athletics, emphasizing Soviet citizen’s participation in sports as well as their role as spectators. Equating the training of the human eye with the training of the human body, Vertov cultivated a utopian paradigm in which athleticism and heightened perception were deemed comparable. As analysis of Vertov’s celebration of sports demonstrates, modern athletics became the basis for a new Soviet citizen and a new Soviet art.

HASSE Manuella & LOPESDA SILVA Cinthia PORTUGAL / BRÉSIL SPORTAND PHOTOGRAPHY: A RELATED DEVELOPMENT (1894-1913).

What is the relationship between sport and photography? At the turn of the 19th-20th centuries, sport, photography and the sports printing press were all related elements of a simultaneous and interdependent development. Acts and sporting practices, images and words were all means of communication, transmission, attitudes and behavioural changes at the turn of the centuries. True evocations of an original society in construction, they are a source of meaning and demand further attention. To know the interdependent relationship between photography, image, sport and society in a context of general change is the main goal of this work. As theoretical reference material we shall be following the work of Bakthin and Mauss as a significant support to the analysis of some main sources, like the Portuguese sports printing press as Tiro Civil and Tiro e Sport. Historical method is the approach we shall follow, gathering systematic and consistent data made up of sports printing press photography and texts as valuable documents.

HAY Roy Victoria, AUSTRALIE

THE WORLD CUPANDPOPULARART: REFLECTIONSONCULTURALAPPROPRIATION

Major sporting events have become cultural manifestations for host countries, sporting organisations and sponsors as they seek to promote a particular view of the peculiar contribution of that society which far transcends the sporting activities which are the ostensible purpose of the event. The 2006 FIFA World Cup in Germany witnessed a determined effort by the host nation to overturn widely held national stereotypes through the use of public and private art and performance to entertain and inform visitors and encourage the participation of the domestic population in the event. This succeeded beyond the expectation of the organisers. But the fans, spectators and visitors to Germany also engaged in a series of artistic interventions and performances inside and outside the stadia, collectively and individually, which interacted with, and sometimes reinforced and sometimes subverted, the intentions of the organisers. The range of such interventions demonstrated that the participants were clearly determined to be much more than passive recipients of a single World Cup experience. Popular art was created and presented in Germany making the World Cup a so-far unacknowledged artistic experience.

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RHYTHMAND RITUAL, GUNSAND OPERA: THE FUNCTIONOF SHARPSHOOTING AND MUSIC FESTIVALSIN GÖTTINGEN DURINGTHE 1920SAND 1930S

The rhythm of yearly festivals creates a ritualized space in which participants can simultaneously embrace novelty and reinforce tradition. This paper will compare the functions of sharpshooting and opera festivals in the German university town of Göttingen between World War I and II. These liminal events enabled those involved to anchor new activities and ideas to "traditional" concepts. Sharpshooting Festival (Schützenfest) promoters in the 1920s celebrated the medieval roots of sharpshooting and promoted anachronistic ideas of unity that explicitly challenged the partisan political atmosphere of the Weimar Republic. At the same time, they modified this "traditional" activity into a modern, mass sport. Organizers of the Händel Opera Festival, which began in Göttingen in 1920, similarly used the established place of a music festival to experiment with Händel's music and its meaning for the 20th century. The ability of both sets of supporters to weave together tradition and novelty at these festivals helps explain their successful function in both the Weimar Republic and Third Reich.

IMPIGLIA Marco Rome, ITALY

“FASCIST SPORTS ART” IN ITALY (1922-1943). A SURVEY

The paper will examine all kind of items related to figurative Art: sculptures, paintings, pictures postcards, advertising illustrations, photographs, newspapers drawings, magazine and book covers, pamphlets and so on. We won’t discuss over their aesthetics merits. We’ll rather try to identify a certain number of cliché and stereotypes, in order to clarify in which measure the Fascist Ideology expressed itself through the formula Sports & Arts. We’ll also talk about the two National Sports & Arts Exhibitions held in Rome in 1939-1940. Finally, we’ll debate a provocative question: “Did the Fascist Sports & Art movement mark an influence on the 1960 Olympic Games?”

JALLAT Denis Strasbourg, FRANCE

YACHTINGETPEINTUREAU 19ESIÈCLE ; HISTOIRED’UNGENRENOUVEAUETDESESRÉPERCUSSIONS.

A la fin du 19e siècle, des peintres (Isabey, Vernet, Caillebotte -également architecte naval- ou Monet, Manet, Meissonier) s'adonnent à la voile sur les bords de la Seine, de la Marne ou encore en mer. D'autres (E. Boudin, G. Le Gray, E. Degas, ...) peignent la mer mais surtout des voiliers et des régates. Loin du genre des peintres de marines, ils puisent leur inspiration dans l’univers marin et surtout les bateaux. On peut s'interroger sur les raisons de cet intérêt pour le sport nautique mais également sur les répercussions pour la pratique. L'hypothèse consiste à penser que les artistes participent à « inventer » les lieux de pratique mais surtout des représentations à propos de l'activité ; à leur manière ils contribuent à sa transformation. Les journaux de l’époque évoquent par exemple le fait que « le sport nautique est entré dans nos mœurs, la mode l'a pleinement adopté aujourd'hui ». Notre analyse s'appuiera sur les biographies des artistes, sur les oeuvres qu'ils ont livrées en tant qu'illustration de nos hypothèses et enfin sur des sources écrites (presse spécialisée, archives des cercles nautiques) qui évoquent et critiquent la présence des artistes sur les lieux des pratiques véliques.

KILCLINE Cathal Galway, IRLANDE

SUN, SEA AND SPORT: THE MEDITERRANEAN GAMES ASASPORTING REPRESENTATION OF ALBERT CAMUS’ VISION OF MEDITERRANEAN MAN.

« Aujourd’hui et par-dessous cette histoire, la course des jeunes gens sur les plages de la Méditerranéen rejoint les gestes magnifiques des athlètes de Délos ». (Albert Camus, Noces, 1939).

Albert Camus, the French-Algerian author and philosopher, constructed through his writing the concept of a Mediterranean people, a mythical race brought together by their youth, physical vigor and the unifying elements of the sun and the sea. The Mediterranean Games, a multi-sport event open to countries bordering the Mediterranean Sea, brings together, every four years, the elite sportspeople of the region under the same unifying symbols of sun and sea. Moreover, the image of this sporting event is intrinsically youthful, traditionally masculine and predominantly euro-centric, thus perpetuating further traits fundamental to Camus’ Mediterranean myth. This paper will elucidate how the Mediterranean Games can be considered as representing the Mediterraneanist identity expounded throughout the literature of Camus. The paper will thus grant an insight into how sporting events and semiotics may not only emulate but also realize artistic constructions.

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