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Le plan Monnet et l'économie française

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Academic year: 2021

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LE PLAN MONNET ET L'ECONOMIE FRANÇAISE 1947 - 1952 de JEAN ' BOUVIER 1 ' v.-. ' \0’ ...J ■ : VL 1 \U •-,••• , - ' /y \ / c.mi v v , ■ •s '\ VVf T ,v <J .1 U ;

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European University Institute, Florence

© The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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INSTITUT UNIVERSITAIRE EUROPEEN, FLORENCE

DEPARTEMENT D'HISTOIRE ET CIVILISATION

"Challenge and Response in Western

-Europe; .the Origins of the European

Community (1945 - 1950)"

Project directed by Professor Alan Milward Project Paper No. 8

E U I W O R K I N G P A P E R N o . 83

LE PLAN MONNET ET L'ECONOMIE FRANÇAISE 1947 - 1952

de

JEAN ' BOUVIER

janvier 1984

BADIA FIESOLANA, SAN DOMENICO (FI)

© The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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Tous droits réservés.

Aucune partie de ce papier ne peut être reproduite sans autorisation de l'auteur.

Paper presented in the conference held on 17 and 18 November 1983 entitled

"National and International Economic Recon­ struction in Western E u r o p e ,1945-1950"

(C) Jean Bouvier 1984

Printed in Italy in January 1984 European University Institute

Badia Fiesolana I - 50016 San Domenico(FI) Italy © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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LE PLAN MONNET ET L'ECONOMIE FRANÇAISE 1947-1952.

Cet exposé est une traduction, une photographie de l'état des recherches menées dans ces dernières années par une ving­

taine d'historiens français, dont les travaux ne sont pas encore totalement publiés.

1. - ün_plan_fondamentalement_libéral_;_

1947-1952: ce sont les débuts de la planification, son court t e r m e . Au delà, dans le moyen et le long terme, la pla­ nification évoluera profondément, jusqu'à une certaine "dé­ planification" (P. Mendès-France). Le Plan Monnet, quant à lui, est dominé (et expliqué) par les spécificités de l'après- guerre : reconstruction prioritaire; pénurie de matières, d' énergie, de moyens de transport; choix, par le Plan, de six secteurs-clefs, dits "de base"; brusque extension du secteur nationalisé en 1945-1946; "dollar-gap" et injection continue de dollars de 1945 à 1952; hyper-inflation jusque'en 1948 in­ clus; blocage du marché financier; rupture socio-politique

à partir de l'autorme 1947, à la suite de l'éviction des ministres communistes (mai); remontée des courants politiques modérés,

présents au gouvernement à partir de novembre 1947; transition, en 1948-1949, du "premier" Plan Monnet (tel qu'établi fin

1946) au "second" (tel que corrigé à la fin de 1948, dans le cadre du Plan Marshall et de l'O.E.C.E.); diminution, puis arrêt, de l'aide Marshall en 1951-52, et prise de relai par l'aide militaire américaine.

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Mais de telles spécificités ne suppriment pas les continui­ tés entre le Plan Monnet et les Plans qui le suivront. La

principale, c'est la volonté de l'équipe Monnet, de l'appareil d'Etat, et des milieux patronaux (quels que soient leurs d é s ­

accords sur tel ou tel point) d'unir Plan et marché; de res­

taurer l'économie d'entreprises; de considérer comme provisoires les hauts niveaux de l'investissement p u b l i c ; d'organiser au plus tôt (et en pleine période du Plan Monnet) le relai du financement public des investissements par les mécanismes tra­ ditionnels du financement privé (autofinancement; et appel au marché financier); de passer de la budgétisation des investisse­ ments à leur débudgétisation; de préparer des mesures réglemen­

taires et fiscales pour faciliter l'autofinancement, et les "fusions" (concentrations) d'entreprises; et de conserver, pour le moyen terme, la perspective (définie dès 1942-1943 par les conseillers économiques du général de Gaulle) de l'intégra­

tion (douanière, monétaire, financière) de l'économie française dans l'économie européenne, puis mondiale. En bref, et sans

jeu de mots, le Plan Monnet est un plan libéral dans ses inspi­ rations, ses mécanismes, ses projections vers l'avenir. Plus exactement il est très rapidement devenu t e l , au delà de ses formes interventionnistes.

La cohérence du Plan Monnet (en son temps, par rapport à l'état des conjonctures économico-socio-politiques), et sa co­ hérence par rapport à l'avenir de la planification, c'est que les mécanismes de concertation du Plan sont des mécanismes v i ­ sant à l'intégration sociale et au consensus national. Le Plan veut réconcilier les partenaires sociaux dans un processus

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-dynamique, à la fois public et privé, de modernisation. Ses objectifs économiques sont liés à sa problématique sociale. Le lieu privilégié de la concertation, ce sont les célèbres Commis—

3ions de Modernisation. Certes, à court terme, l'accord social,

à partir de 1947-1948, est partiellement brisé par l'exclusion- sécession du P.C.F. et de la C.G.T. (amputée de Force Ouvrière à l'automne 1947) . Mais, à long terme , l'intégration deviendra un fait. Le premier Plan, et les suivants, ont été 1 'un des m é ­ canismes de la résurrection du néo-capitalisme français.

II. - Pôles_de_la_décision_d_|_investissement_L_et_aléas de_celui-ci_L

Les aspects institutionnels sont fondamentaux. Ils mettent en jeu des forces, des institutions, des groupes de pression, des "grands" décideurs publics et privés. Le Plan n'est pas seulement un document écrit (celui du Plan Monnet ne fut pas soumis au législateur). Il est un organisme : la petite cellule- équipe du Commissariat général, et ses Commissions, qui ont fait se confronter environ mille personnes. Et il est une procédure, processus complexe de démarches planificatrices, dont les rou­ ages sont présentés dans le document ci-contre du "système à quatre pôles" (Edmond Lisle) . Au sein de ce syst ène le Commis­ sariat est un organisme rattaché à la Présidence du Conseil, mais surajouté aux anciens rouages de l'appareil économiqe et financier de l'Etat. Il est considéré par ses partenaires pu­ blics comme un intrus, un concurrent. Monnet est un étranger à la fonction publique et aux "grands corps" de la haute admini­ stration. Il a pu imposer sa stratégie et sa tactique, parce

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que l'on a besoin de lui (en tant que grand commis-voyageur

en aides américaines), et parce qu'il peut, grâce à cette situa­ tion de privilège que personnne ne retrouvera après lui, devenir 1'outsider de la décision d'investissement. Situation toute provisoire, qui prendra fin, avant même l'achèvement du Plan de 1947-1952, lorsque Monnet, en 1951, quittera le Commissariat pour la C.E.C.A (Communauté Européenne Charbon-Acier) . Le

Commissaire Monnet a d'ailleurs mené de dures batailles (jusqu' à y compris des menaces de démission) surtout avec les Finances et la Direction du Budget, pour faire échapper aux rigueurs budgétaires de la lutte contre 1'inflation, à partir du début 1948, les investissements publics dans les "secteurs de base" ^1'. En mars 1952, encore, il devra envoyer au Président du Conseil Antoine Pinay (homme politique "modéré") une plaidoierie v i ­ brante sur "la nécessité de poursuivre les investissements".

Les aléas de l'investissement planifié (reconstruction + modernisation) et de son financement (public et privé) sont

transcrits dans le dossier statistique ci-joint. Celui-ci fait apparaître les évolutions suivantes:

1°. Poids croissant (jusqu'en 1949), puis décroissant, des dépenses d ’investissement, dans l'ensemble des dépenses publiques

2°. Poids croissant des investissements (public et privé) dans le P.N.B. (Gross National Product)(jusqu'en 1949) et décroissant ensuite

3°. Freinage, voire blocage, de la croissance du total des investissements en 1953. Dont un recul net en

1950-(1) Electricité-gaz ; charbon; chemins de fer ; sidérurgie ; ciment ; machinisme agricole. En 1949 sont ajoutés en particulier:

pétrole; engrais. © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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1954 des investissements "lourds": énergie, métaux, transports, matériaux de construction, télécommunica­ tions. Cependent de 1949 à 1952 l'essentiel des in­ vestissements des "secteurs de base" est préservé. 4°. Domination (jusqu'en 1949), puis recul relatif des in­

vestissements des branches nationalisées par rapport à ceux des entreprises p r i vées. Celles-ci en 1951 assurent les 50% des investissements planifiés en métropole

(contre 38% en 1947) (2).

5°. Croissance (jusqu'en 1949), puis recul relatif de la

part du financement public des investissements, et

émergence des mécanismes privés: les mécanismes "purs" du marché (autofinancement + apports du marché financier) entre 1947 et 1952 passent de 27% à plus de 46% dans le financement des investissements (reconstruction + m o ­ dernisation) .

Derrière ces évolutions se profile un débat parfois âpre (confus; complexe; peu visible dans les documents accessibles; peu analysé), qui n'oppose pas mécaniquement deux "camps" m a n i ­ chéens: libéraux contre interventionnistes; Droite contie Gauche ; milieux privés contre appareils d'Etat; grands patronats contre

hauts fonctionnaires; malthusiens contre hérauts de la croissance orthodoxes budgétaires contre Keynésiens; partisans du "para­

pluie américain" contre défenseurs de l'indépendance nationale... Mais "camps" qui, se recrutant partout, en traversant souvent

les clivages idéologiques, sociaux, professionnels, institution- n©ls, se retrouvent souvent aux prises, en particulier à propos de l'accélération ou du ralentissement à opérer sur le volume des investissements, et spécialement des investissements publics, en 1948-1952. Mais le débat est bien plus hors de l'Etat que

dans l'Etat, et son enjeu est alors politique.

(2) Investissement des firmes nationalisées ; 54>6% du total en 1947;40% en 1951. Le solde: les investissements des entre­ prises "mixtes": 7,4% et 10% en 1947 et 1951. © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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Le bilan est, qu'à la fin du Plan Monnet, la normalisation vers un développement néo—capitaliste est largement en cours. L'économie et la société françaises sont alors dans le "vesti­ bule" des grandes transformations structurelles (démographiques, économiques, sociales) des années 1955-1973, les vraies "années glorieuses".

III. - Le_Plan_Monnet_et_les_secteurs_industriels¿_une étonnante_diversitê._

Le Plan Monnet en tant q u 'organisme, et en tant que pro­ cessus, a une efficacité évidente, encore que ses effets pro­ pres soient difficilement séparables de l'ensemble (évolutif) de la politique économique de l'Etat. Il a, d'une part, orga­ nisé sélectivement l'investissement dans les six "secteurs de base" primitifs; et, d'autre part, en pariant sur la croissance par la modernisation, il a couvert des perspectives à l'essor ultérieur du profit privé. Enfin, dans l'immédiat, il a mis en route les "transferts" allant des entreprises publiques vers les grandes entreprises privées: par les commandes des pre­ mières aux secondes; et par la politique des bas tarifs et des bas prix de vente, imposée par l'Etat aux sociétés nationa­

lisées .

Mais les recherches récentes ont mis en lumière la diver­ sité des processus planificateurs et leur intensité très v a ­ riable, selon les branches industrielles concernées. L

'écono-(3 )

miste Edmond Lisie a justement souligné, au vu des recherches

récentes des historiens, que cette diversité et cette intensité variable ont été en rapport: avec la conjoncture économique propre

(3) Au colloque sur la planification, organisé par 1'Institut d'Histoire du Temps Présent (printemps 1983). Actes à pa­ raître. © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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à chaque branche; avec leur degré de concurrence interne ou externe; avec la qualité des relations personnelles entre le petit nombre des décideurs, venant des organismes économiques de l'Etat, des entreprises nationalisées, et des grandes entre­ prises privées en cause (sidérurgie; pétrole; travaux publics) .

D'où le schéma suivant:

1°. Electricité-gaz : branche nationalisée; quasi-monopole de production; forts investissements publics; forte croissance de la production; symbiose-record entre le Plan et la branche; efficacité maxima du Plan;

étroite entente entre les décideurs fort peu nombreux. Mais: difficultés de financement; et freinage des in­ vestissements en 1950-1952.

2°. Charbonnages : branche nationalisée; monopole de pro­ duction; forts investissements publics; concentration de l'exploitation et modernisation technique; croissance extensive de la production (faible progrès de la pro­ ductivité) ; hauts prix de revient; problèmes sociaux très aigus en 1945-1948; concurrence des autres formes d'énergie; freinage des investissements et de la crois­ sance, annonçant le futur désengagement charbonnier; branche dont les décideurs voient venir le déclin ab­ solu. Le Plan, en 1948-1952, laisse aller les Char­ bonnages et s'efface. La stratégie de la branche est déterminée par le Ministère de l'Industrie et par les Finances; poids des politiques économiqes conjoncturelles sur les rythmes affaiblis de l'investissement.

3°. Sidérurgie : mythe de l'acier, symbole de puissance; branche privée à forte intensité capitalistique et à relative concentration financière; forts investisse­ ments publics, et progrès des financements privés; m a r ­

ché dynamique; divisions entre décideurs privés, dont certains craignent la surproduction, et préfèrent les classiques perspectives des exportations de produits lourds, à l'extension du marché intérieur (tôles pour automobiles): c'est "la querelle des Anciens et des

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M o d e r n e s ' (Roger M a r t i n ) ; rôle croissant de la Cham­ bre syndicale (patronale) de la sidérurgie française. La sidérurgie dit "Oui" au Plan, parce qu'il lui ap­ porte de l'argent, et parce qu'il va préparer l'appel de la branche au marché financier. Une seule grande

adaptation technique: les deux laminoirs (américains) à bandes. Mais une occasion manquée: la restructura­ tion de la branche. "Il nous est interdit d'ébranler

(4) les assises de nos sociétés" dit alors un sidérurgiste

4°. Pétrole : branche où le mariage de raison (vu l'impor­

tance des questions militaires) s'est imposé dès les

années 1920 entre l'Etat, les sociétés françaises

mineures, et les firmes "majeures" du Cartel interna­ tional. Celles-ci sont dominantes: elles tiennent le marché mondial. Le pétrole est en fait hors Plan M o n ­

net, même lorsqu'il accède (1949) au rang de "sec­ teur de b a s e " . Le dynamisme sui generis de ses in­ vestissements et de sa production l'emporte de loin

sur tout les autres industries. Dès 1950 sa production est le double des prévisions établies en fin 1946

pour cette année là; la branche se conduit toute seule en quelque sorte, selon la stratégie des grandes fir­ mes. La Commission des carburants, au Plan, comprend

45% de représentants patronaux (P. Mioche); et les représentants du Plan, après mars 1948, en délaissent les réunions. Les meneurs de jeu sont Cayrol (P.D.G. de Desmarais frère) , Guillaumat, Directeur des Carbu­ rants au Ministère de l ' I n d u s t r i e , et Kaplan (P.D.G. de la Shell Française) . Ces deux derniers sortent de Polytechnique. Mais la Commission n'ignore pas les ten­ sions, en particulier entre importateurs de produits raffinés, et importateurs de b r u t , qui sont des raffi- neurs. La grande affaire, c'est la stratégie du raf­ finage en France. Elle se modèle sur la politique des "majors" .

(4) P.Mioche et M. Margairaz: "Les plans et la sidérurgie, 1946-1960" (juin 1983, Colloque I.H.T.P.).

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5°. Travaux P u b l i c s ; structure de branche à tendances oli­ gopolistiques; portée en avant par la "Reconstruction'1 et les grands barrages. Cependant, la production de ci­ ment prend du retard jusqu'au début des années 1950,

en raison du "gel" de la construction d'habitations, que le Plan sacrifie. Le patronat des Travaux publics, très solidement organisé, joue à fond la carte du Plan, qui lui assure des programmes pluri-annuels de tra­ vaux, et qui assouplit l'étroitesse des crédits bud­ gétaires annuels. Le Plan "révèle le dynamisme de la branche" (D.Barjot) plus qu'il ne le crée. Le patronat est pour une programmation à moyen terme; pour l'aug­ mentation de la productivité; pour l'assouplissement dans la passation des marchés publics; et il utilise

la Commission du Plan comme tribune.

Dans ces diverses branches très capitalistiques, les in­ vestissements, plus ou moins programmés par le jeu direct du Plan, ont joué les rôles du "multiplicateur" Keynésien. Le Plan Monnet, quoiqu'à géométrie variable selon les branches, est la "belle époque" de la planification "à la française". Il ouvre à toutes les firmes les perspectives de la croissance retrouvée. Très spécifique des contextes d'après-guerre, il n'en fonde pas moins pour la longue durée le mythe de ce que de

Gaulle appellera, au début des années 1950, "l'ardente obliga­ tion". C'était alors le temps des mots. Les années 1947-1952

vivaient été celui des réalités. Mais le (et les) Plan (s) ont

joué leur rôle. Ils ont participé à la reconstruction d'une économie, et d'une société.

Jean Bouvier © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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Communication de Jean Bouvier

( U n i v e r s i t é d e P a r i s - I )

— Quelnues données sur les investissements

en France , 1945 -1952 , au temps du

Plan Monnet et du Plan Marshall*

I /

L ’investissement dans les dépenses de l ’atat et

dans la dépense nationale

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12 1 9 4 5 - 1 9 5 3 : D é p e n s e s de l ' E t a t p a r g r a n d e s c a t é g o r i e s ( e n % d e s d é p e n s e s t o t a l e s ) D é p e n s e s c i v i l e s c o u r a n t e s 1 9 4 5 1 9 4 6 1 9 4 7 1 9 4 8 1 9 4 9 1 9 5 0 1 9 5 4 | 1 9 5 2 - j 1 9 5 3 5 6 % 51 4 9 4 3 41 4 5 4 5 r i 41 j 43 ! i D é p e n s e s c i v i l e s 1 e n c a D i t a l *— * O -Bo* 2 4 2 6 3 6 4 0 35 2 7 2 4 23 D é p e n s e s m i l i t a i r e s 3 4 % 2 5 2 5 21 19 2 0 2 8 3 5 34 (M o u v e m e n t é c o n o m i c u e en F r a n c e de 1 9 4 4 à 1 9 5 7 , E N S E E , P U F , 1 9 5 8 ) p. 8 7 e t 2 01 ¡ 943 - 1Q4 9 : S t r u c t u r e d e s d é p e n s e s d ' i n v e s t i s s e m e n t (en % d e s d é p e n s e s t o t a l e s de l ' E t a t )

I !

■n R e c o n s t r u c t i o n et é q u i p e m e n t des s e r v i c e s p u b l i c s e t r é p a r a t i o n s d e s d o m m a g e s de g u e r r e 1 9 4 5 1 9 4 6 l 1 9 4 7 | 1 9 4 8 “H 1 9 4 9 9 , 4 % 1 8 , 5 * 1 7 , 8 1 8 , 7 j 1 8 , 5 E q u i p e m e n t et m o d e r n i s a t i o n de l ' é c o n o m i e (1) 0 , 6 % 5 , 7 3 , 4 1 7 , 7 2 1 , 6 1 T o t a l des dépenses c i v i l e s en c a p i t a l 1 0 % 2 4 . 2 2 6', 2 3 6 , 4 4 0 , 4 1 ( M o u v e m e n t é c o n o m , i c u e e n F r a n c e de 1 ° 4 4 à I Q57 I N S E E , F U F , 1 9 5 8 ) p, 9 0 (1) Y c o m p r i s r e c o n s t r u c t i o n S N C F e t f l ot t e m a r c h a n d e ; e t p r ê t s a u x H . L . M . ( H a b i t a t i o n s à l o y e r s m o d é r é s ) © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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-STRUCTURE DE LA DÉPENSE NATIONALE BRUTE. 19 38 - 1950. CONSOMMATION PRIVEE CONSOMMATION PUBLIQUE FORMATION BRUTE de r ,1 938 74% 12,75% vQwihV-u L Û „ . o 13,25 1 i 949 68,, 1 11,4 20,5 '100 1 1 950 67,75 12,4 19,85

(Jacques Wolff, "Données irarerielles et économiques";

In: C o l l o q u e , La Franoe en voie de modernisation.

Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1981, décentre.)

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14 XI / S t r u c t u r e s et v o l u m e s des i n v e s t i s s e m e n t s . S t r u c t u r e des i n v e s t i s s e m e n t s en m é t r o p o l e par t y p e s d ' e n t r e p r i s e s , 1947 - 1 9 5 1 , s e l o n l e P l a n 1 (en % ) S o c i é t é s n a t i o n a l e s ( a ) 1947 1948 1949 1950 1951 54, 6% 5 0 , 7 4 9 , 5 45 40 E n t r e p r i s e s m i x t e s (b) 7,4% 8 , 4 9 , 6 9 , 2 10 E n t r e p r i s e s p r i v é e s ( c ) 38 % 4 0 , 9 4 0 , 9 4 5 , 8 50 T o t a l 1 0 0 ( a ) C ha rb o nn ag e s, EDF, GDF, SNCF, A i r - F r a n c e (b) Compagnie N a t i o n a l e du Rhône; c a r b u r a n t s ( c ) S i d é r u r g i e e t mines de f e r ; a u t r e s i n d u s t r i e s ; a g r i c u l t u r e b a t e l l e r i e ; m a r i n e march ande. T ab l e a u n° 129 p. 3 2 0 , I n : " Cinq ans d ' e x é c u t i o n du P l a n . . . 1 9 4 7 - 1 9 5 1 " ( C o m m i s s a r i a t au P l a n , P a r i s 1 9 5 2 ) . Les d é p e n s e s pour l a r e c o n s t r u c t i o n ne s o n t pas p r i s e s en compte dans c e s c a l c u l s du P l a n . © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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V O L U M E D E S IN V E S T IS S E M E N T S (B R U T S ) P A R G R A N D E S C A T E G O R IE S , 15 LO on l On ON PQ o ’—> LP) CO S3 O o « — — CM • 1—1 1 —i CM 03 CD 1 to a; 03 O) CO pH »H rû 4-J o 1 1^ . •<r CO g en CO o O o o o 1— <D CD 4-J f—1 — —1 i— —• —« CO > G G G 0) W *H e CO 0) CO /—N •H PQ 5j a m ai <0 M o o —- — o col o o o on on ON CDI 4-J 4-J r—* 1— *—< col o s •H Ì H 0) m i QJ CDI U\ j-j i G 1 <di i CO 0)1 col 1) O CO 0)1 M M M o CM ON ON LO vO * \ ■ M D S o o on CO CO 00 3 P 1) __ COI < J '0) g Ml G 1 (DI g l l i col col r—1 CD •H j CD «—I M| ♦H O col 5u o o CO —• —« o CO <1)1 va; *h o ON o o o CO >1 ! —• 1— Cl ta eo M| S <3 4-J p-4 M <D O é r i d e n s p o CO CO Ov o o ON o ON o — 4-J 03 1— <3 M a m 1 CO CD 4-J o m LO 00 G O 0) /—N<3 o O co LO vO ON >—1 B i CO 0) P—1 CO | 1 *rH CO T3 <3 > •H <3 00 4-J 4-J O o co CM LO CO CO CO o O O Csl CM CD 4-J •H CO > es a m C eu •H »H M g s ^ ON O CM co lO LO LO LO LO ON ON ON ON ON ON —i —N —i —• — «-* • 00 LO ON—i » 03 G w O w •H CO 4-J s 03 M U 4-J o 03 e •H • G *r-l B LO T3 ON 03 03 /CT3 a) *—-i <3" 5-i ON 03 a CD 03 T3 4-J -H CD 3 O 5u a 4-J 03 03 U CÌ PU O O 03 r—1 03 4-» CD a T3 a) CD § =5 00 O4 o 0 •H r—l 03 B 0) o 03 03 G a) •H o "d 5-1 CJ a. va) Ci CD O 5-i 4-J •H 4-J G 4-J eJ 0) eu CD ès a> CD o 03 > X a) G CD r—l O — S r—l 5-i 03 /03 X c 0 03 "H 03 4-J 4-> G •H o3 O G Î3 ♦H U 4-J U o3 o3 03 t—U U C 03 O a; eu o 0) u 03 03 4-J 0) 4-J a 4-J a) CD a g b 03 a3 o 0) 00 o > o G r—l 03 CD a; C3 03 i—H a> 03 r—4 5-4 ci G O 03 03 • H •r+ 4J 5-1 03 Ü eu 4-J G B U U o o u a CU 03 CU ci ci cü o o P4 o ÎZ 03 <3 PQ © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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- 16 -'* y o l û m e s " d e s i n v e s t i s s e m e n t s p r o d u c t i f s 1 9 4 9 - 1 9 5 5 T T , 2 I . L o u r d s T I . l é g e r s, „ 2 T o t a l 1 9 4 9 9 , 4 7 , 2 1 6 , 6 1 9 5 0 9 , 1 7 , 8 1 6 , 9 1 9 5 1 8 , 2 9 , 2 1 7 , 4 1 9 5 2 7 , 8 8 , 1 1 5 , 9 1 9 5 3 7 , 9 8 , 5 1 6 , 4 1 9 5 4 7 , 7 9 , 2 1 6 , 9 1 9 5 5 J 8 , 1 1 1 1 9 , 1 S e l o n l e s do nn é es de l a c o m p t a b i l i t é n a t i o n a l e ( I n : C a r r ê , D u b o i s , M a li n va u d: La c r o i s s a n c e f r a n ç a i s e , 1 9 7 2 , p. 1 5 3 ) . I . Lourds ( é n e r g i e s ; m é t a u x ; m a t é r i a u x de c o n s t r u c t i o n ; t r a n s p o r t s ; " t é l é c o m " ) . I . l é g e r s ( c h i m i e ; i n d u s t r i e s de t r a n s f o r m a t i o n ; t r a v a u x p u b l i c s ; b â t i m e n t ; a g r i c u l t u r e ; s e r v i c e s ) . Au d e l à de 1 95 5 , n e t t e c r o i s s a n c e . En 1965 l e s c h i f f r e s s e r o n t : 1 4 , 1 ; 2 3 , 5 ; 3 7 , 6 m i l l i a r d s (de f r a n c s 1 9 5 6 ) , a v e c une p r o g r e s s i o n deux f o i s p l u s r a p i d e pour l e s l é g e r s que pour l e s l o u r d s ( I b i d . , p. 1 5 5 ) .

H Z < R h** CO t—*1 H i—* H H* CO 03 CO s G- S CO pi Z O- H (D CO hn rç pi ï 0c O c: CO c H ÎÜ H C X CO *3 Ü i-t pi >-*• X 0 c - c X o vOfl Ui 0 O'' C fl fl en 0 fl W 0 JJ fl © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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L ' E R O S I O N DES I N V E S T I S S E M E N T S D ' E Q U I P E M E N T , 1 9 4 9 - 1 9 5 2 : DES P R O P O S I T I O N S AUX D E C I S I O N S ( m i l l i a r d s d e f r a n c s c o u r a n t s ) Pour 1 ' année : P r o p o s i t i o n s d e s f i r m e s n a t i o n a l i s é e s . . . du Commissa­ r i a t au P l a n . . . de l a Com­ m i s s i o n des i n v e s t i s s e ­ ments . . . D é c i s i o n s du C o n s e i l des M i n i s t r e s 1 9 4 9 ? 4 3 3 3 1 5 2 6 4 1 9 5 0 4 8 1 4 3 7 4 3 0 3 8 4 195 1 4 9 3 3 7 0 3 73 /3 4 9 / 3 4 1 3 1 2 1 9 5 2 5 9 0 5 2 0 4 5 3 3 92 T r o i s h y p o t h è s e s p r é s e n t é e s . D ' a p r è s : M i c h e l MARGAIRAZ, L ' E t a t e t l ' i n v e s t i s s e m e n t , 1 9 4 7 - 1 9 5 2 (Sème Congrès A s s o c i a t i o n F r a n ç a i s e H i s t o r i e n s E c o n o m i s t e s , j u i n 1983) J_ Da c t y 1 o g r a p h i é / . © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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-POURCENTAGE DES I N V E S T I S S E M E N T S P RODU CT IF S DANS LE P . N . B . ’ , 1 9 4 9 - 1 9 5 2 1 9 4 9 1 4 , 2 % 1 9 5 0 1 3 , 3 % 1 9 5 1 1 2 , 9 % 1 9 5 2 1 1 , 3 S o u r c e : R a p p o r t s u r l e s C o m p t e s d e l a N a t i o n ( 1 9 5 3 ) ^ P r o d u i t N a t i o n a l B r u t .

POURCENTAGES DE R E A L I S A T I O N DES PRODUCTIONS A LA F I N DE 1 9 5 0 ,

p a r r a p p o r t a u x o b j e c t i f s du P l a n é t a b l i s e n n o v e m b r e 1 9 4 6 C h a r b o n 80% E l e c t r i c i t é 89% A c i e r 89% C i m e n t 53% M a c h i n i s m e a g r i c o l e 38% T r a f i c S . N . C . F . 63% T e x t i l e s a r t i f i c i e l s 55% B l é 94% C a r b u r a n t s 2 0 5 % V i a nd e 1 20% L a i t 100% ( I n : M . S a u v é , L a p o l i t i q u e d ' i nv e s t i s s e m e n t d e l a F r a n c e d e p u i s l a L i b é r a t i o n , t h è s e de d r o i t , P a r i s , D a c t y l o g r a p h e © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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I I I / F i n a n c e m e n t d e s d é p e n s e s p u b l i q u e s e t f i n a n c e m e n t d e s i n v e s t i s s e m e n t s . T o t a l d e s i n v e s t i s s e m e n t s , e t i n v e s t i s s e m e n t s é n e r g é t i q u e s 1 9 4 7 -1 9 5 2 ( 1 e r P l a n ) - S e l o n l a Çommi s s i o n _ d e s _ I n v e s t i s s e m a n t s ( r e c o n s t r u c t i o n c o m p r i s e ) m i l l i a r d s de f r a n c s 1977 S e l o n : H é l è n e L e v i e r , L e s i n v e s t i s s e m e n t s é n e r g é t i q u e s d a n s l e s t r o i s p r e m i e r s P l a n s ( M a i t r i s a , 1 9 8 I , U n i ­ v e r s i t é de P a r i s - I ) . © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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- 20 -- 1 9 4 5 -- 1952 : S t r u c t u r e du f i n a n c e m e n t des d é p e n s e s publiques t o t a l e s (en %) R e c e t t e s b u d g é t a i r e s 1 9 4 5 1 9 4 6 1 9 4 7 1 9 4 8 1 9 4 9 1 9 5 0 1 9 5 1 1 9 5 2 4 2 , 1 % 5 4 , 7 6 9 . 3 6 4 , 2 7 0 , 6 7 6 , 9 8 2 , 3 7 6 , 1 R e s s o u r c e s de t r é s o r e r i e e t e m p r u n t s i n t é r i e u r s 4 6 , 8 % 2 7 _ 1 4 , 3 I 2 8 1 5 , 4 1 5 , 6 1 2 , 4 1 8 , 6 E m p r u n t s e x t é ­ r i e u r s e t a i d e a m é r i c a i n e 1 1 , 1 % 1 8 , 3 1 6 , 4 7 , 8 14 7 , 5 5 , 3 5 , 3 (1 ) P r é v i s i o n s 4 S o u r c e s : I n v e n t a i r e de l a s i t u a t i o n f i n a n c i è r e ( 2 ° é d i t i o n 1 9 5 1 ) p, W : 5 ° R a p p o r t de la C o m m i s s i o n d e s i n v e s t i s s e m e n t s (1 952) p. X I X 3 A © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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S t r u c t u r e g l o b a l e d e s s o u r c e s du f i n a n c e m e n t d e s i n v e s t i s s e m e n t s : 1 9 4 7 - 1 9 5 1 , s e l o n l e P 1 a n ( e n % ) Par l e s r e s s o u r c e s e t 1 9 4 7 1 9 4 8 1 9 4 9 1 9 5 0 1 95 1 TOTAL c r é d i t s p r o p r e s (Jes m a x t r e s - d ' o eu v re 46 % 3 1 , 9 3 6 , 3 4 1, 1 4 7 , 4 41 % 2 Par l e s f o n d s p u b l i c s 8, 1% 5 7 , 8 57,5 55 4 4 , 3 49,7% Par l e s c r é d i t s b a n c a i -45,7% 1 0 , 2 6, 1 3 , 8 8, 1 9,3% r e s e t l e s p r ê t s d e s ^ o rganismes s p é c i a l i s é s " -’ T o t a l 1 0 0 S o i t a u t o f i n a n c e m e n t + a p p o r t du m a r c h é f i n a n c i e r ( a c t i o n s e t o b l i g a t i o n s ) S o i t c r é d i t s b u d g é t a i r e s ; a v a n c e s du T r é s o r ; a p p o r t s du F o n d s de m o d e r n i s a t i o n e t d ' é q u i p e m e n t ( à p a r t i r de 1 9 4 8 ) . C r é d i t s b a n c a i r e s à m o y e n t e r m e r é - e s c o m p t a b l e s a u p r è s d e s o r g a n i s m e s s p é c i a l i s é s " , e t p r ê t s d i r e c t s d e c e s d e r n i e r s ( C r é ­ d i t N a t i o n a l ; C . F o n c i e r ; C. A g r i c o l e ; C. D é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s ) S o u r c e : R a p p o r t du C o m m i s s a r i a t au P l a n , " C i n q a n s d ' e x é c u t i o n du P I a n " ( P a r i s , 1 9 5 2 ) , p . 3 2 3 . L e s d o n n é e s d e c e t a b l e a u , q u i c o n c e r n e n t l e s s o c i é t é s n a t i o n a l e s e t l e s " a u t r e s m a î t r e s - d ' o e u v r e " , n e c o m p r e n n e n t p a s l e s d é p e n s e s de r e c o n s t r u c t i o n . © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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22 S t r u c t u r e g l o b a b l e d e s s o u r c e s d e f i n a n c e m e n t d e s i nv e s t i s s em e n t s ( 1 9 4 7 - 1 9 5 2 ) . S e l o n l a C o m m i s s i o n d e s i n v e s t i s s e m e n t s 1947 T o t a l d e s tra v a u x r é a l i s é s e t c h a r g e s f i n a n c i è r e s ( m i l l i o n s de f r a n c s c o u r a n t s ) S t r u c t u r e du f i n a n c e m e n t ( e n %) s u r fond s 2 p u b l i q u e I d . (y co mpri s l e s " o r g a n i s m e s s p é c i a l i s é s " ) 4 3 6 , 6 54 % 5 8 , 5 % 1948 8 4 1 , 9 5 8 , 2 6 2 , 1 1949 1 1 0 8 , 7 6 3 , 9 6 7 , 7 1 950 1 2 0 0 , 2 60 6 5 , 7 1951 1 650 4 0 , 9 4 6 , 6 1952 1 8 1 1 , 8 3 9 , 1 44 S o u r c e : R a p p o r t s a n n u e l s de l a Commission des i n v e s t i s s e m e n t s ( 1 9 4 8 - 1 9 5 2 . Ces données comprennent l e s d é p e n s e s de r e c o n s t r u c t i o n .

2

Le r e s t e du f i n a n c e m e n t e s t a s s u r é :

i ) Par l e s " o r g a n i s m e s s p é c i a l i s é s " ( q u i s o n t des banques d ' E t a t : C r é d i t N a t i o n a l , C r é d i t A g r i c o l e , C. F o n c i e r , C a i s s e des D e p o t s . . . )

i i ) P ar des mécanismes c l a s s i q u e s , à do mi nan te p r i v é e : - C r é d i t s b a n c a i r e s à moyen terme - Marché f i n a n c i e r - A u t o f i n a n c e m e n t des e n t r e p r i s e s © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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- P a r t des r e s s o u r c e s a u t r e s eue l e s fonds p u b l i c s dan s le f i n a n c e m e n t d e s i n v e s t i s s e m e n t s : . 1 9 4 7 - 1 9 5 2 (A ) ( « % ) O r g a n i s m e s s p é c i a l i s é s 1 C r é d i t s b a n c a i r e s à m o y e n te m e 2 M a r c h é f i n a n c i e r (1) 3 A u t o f i n a n ­ c e m e n t 4 T o t a l 1 9 4 7 4 , 5 % 14 1 4 , 6 » . T 1 4 5 . 8 % 1 9 48 3 , 9 % 1 4 5 , 2 2 7 , 3 4 0 , 4 % 194 9 3 , 8 % 4 , 7 4 , 4 2 2 , 2 3 5 . 1 % 195 0 5 , 6 % 1 , 8 5 ' 7 27 4* O t— V* 1951 5 , 7 % 2 , 9 5 , 4 4 4 j O O v u 1952 4 , 9 % 8 5 , 8 4 0 , 6 5 9 , 3 % ! ..1 (1) A c t i e n s et o b l i g a t i o n s . (A) S o u r c e : R a p p o r t s a n n u e l s de la C o m m i s s i o n des i n v e s t i s s e m e n t s ( 1 9 4 8 - 1 9 5 2 ) . C e s do nn ées c o m n r e n n e n t l e s d é p e n s e s de r e c o n s t r u c t i o n . - P a r t d e s m é c a n i s m e s " p u r s " du m a r c h e _(3_ +— 4) d a n s l e f i n a n c e m e n t d e s i n v e s t i s s e m e n t s ^ —1 ? 4 7 - 1 S2_ 1 9 4 7 1 9 4 8 1 9 4 9 1 9 5 0 1951 1 9 5 2 2 7 , 3 % 3 2 , 5 2 6 , 8 3 2 , 7 4 9 , 4 4 6 , 4 9 © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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U T I L I S A T I O N DE LA " C O N T R E - V A L E U R " EN FRANCS DES DOLLARS DU PLAN MARSHALL,

1 9 4 8 - 1 9 5 1 ( m i l l i a r d s d e f r a n c s c o u r a n t s ) 1 ) P o u r l e s 4 a n s . F o n d s de M o d e r n i s a t i o n e t d ' E q u i p e m e n t 5 3 5 , 2 M 6 8 , 8 % ) R e c o n s t r u c t i o n 1 3 7 , 7 1 / , 8 ) N o u v e l l e s h a b i t a t i o n s 2 5 3 , 2 D é p e n s e s m i l i t a i r e s 3 5 4 > 5 R é d u c t i o n d e t t e p u b l i q u e 4 5 J , 7 7 7 7 , 9 M 1 0 0 % 2 ) P a r a n n é e F . M. E . ( F r a n c e ; A f r i q u e du N o r d ; T e r r i t o i r e s d ' O u t r e M e r ; S a r r e ) R e c o n s t r u c t i o n J_a g r i ­ c u l t u r e ; i n d u s t r i e ; h ô p i t a u x ; é c o l e s ; S . N . C . F . ; f l o t t e m ar­ ch a nde ; h a b i t a t i o n s _ / N o u v e l l e s h a b i t a t i o n s R é d u c t i o n d e t t e pu­ b l i q u e Dépenses m i l i t a i r e s 1 9 4 8 1 9 4 9 1 9 5 0 1 95 1 103 , 6 2 3 1 , 8 1 5 0 , 9 4 8 , 9 1 0 , 4 5 7 , 6 1 8 , 4 5 1 , 3 12 13 25 20 - - - 35 139 3 0 9 , 4 181 , 3 1 4 8 , 2 7 7 7 , 9 S o u r c e B. 3 4 . 135 . , a r c h i v e s M i n i s . F i n a n c e s . / _ D ' a p r è s G é r a r d B o s s u a t : " I n g é r e n c e s a m é r i c a i n e s e t d é p e n d a n c e f r a n ç a i s e : l a c o n t r e - v a l e u r d e l ' a i d e M a r s h a l l , 1 9 4 8 - 1 9 5 1 " ( t e x t e d a c t y l o ­ g r a p h i é , 1 9 8 3 ) / © The Author(s). European University Institute. Digitised version produced by the EUI Library in 2020. Available Open Access on Cadmus, European University Institute Research Repository.

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Working Papers published in connection with the conference on "National and International Economic Reconstruction in Western Europe, 1945 - 1950" within the research project Challenge and Response in Western Europe: The Origins of the

European Community (1945 ■- 1950) :

Working Paper No. Project Paper No. 1

76 Richard Griffiths, ECONOMIC RECON­

STRUCTION POLICY IN THE NETHERLANDS AND ITS INTERNATIONAL CONSEQUENCES, MAY 1945-MARCH 1951

Working Paper No. Project Paper No. 2

77 Scott Newton, THE 1949 STERLING

CRISIS AND BRITISH POLICY TOWARDS EUROPEAN INTEGRATION

Working Paper No. Project Paper No. 3

78 Giorgio F o d o r , WHY DID EUROPE NEED

A MARSHALL PLAN IN 1947? Working Paper No.

Project Paper No. 4

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