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"Présentation / presentazione", Identité plurielle

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"Présentation / presentazione", Identité plurielle

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Françoise Rigat Università degli Studi di Torino, Italie francoise.rigat@unito.it

revendication identitaire (Hélène Colombani), d’identité, par essence plurielle, de la

Francophonie1 promue par l’AUF (Bernard Cerquiglini), de pluralité, de dialogues et de

cultures (Anna Paola Mossetto) ont formé le fil conducteur de cette journée.

C’est ainsi que la thématique de l’identité plurielle s’est tout naturellement imposée pour cette nouvelle livraison de Synergies Italie. Une thématique qui présentait, par ailleurs, deux intérêts majeurs à nos yeux des points de vue culturel et linguistique. Tout d’abord, la notion d’identité telle qu’elle circule dans le langage courant, dans les médias, dans des disciplines, recherches et orientations diverses demeure «difficile à définir» (Charaudeau, Maingueneau, 2002). Les soubresauts que le sujet a récemment suscités dans les discours publics montrent, une fois de plus, que les questions de l’identité représentent un sujet sensible, qu’elles ne se maîtrisent pas facilement. Les péripéties médiatiques du débat sur l’identité nationale, lancé par Éric Besson en France, mais aussi les polémiques en Italie, laquelle s’interroge sur l’italianité à l’heure où elle s’apprête à fêter les 150 ans de son unité politique2 en sont la preuve. Si comme le résume Patrick Charaudeau (2009), la question de l’identité est

à la fois complexe (plus que jamais), brûlante (elle est toujours politique) et déceptive (serait-ce une illusion ?), Sy ne rg ies Ita lie n° 7 - 2011 p p. 5-16

La parution de ce numéro 7 de Synergies Italie est l’occasion de relever l’adhésion de l’Université de Turin au vaste réseau de l’Agence Universitaire Francophone, dont elle est devenue membre associé en avril 2010. Pour célébrer cet événement, une journée d’étude intitulée «Ensemble, ça nous ressemble» s’est tenue à l’Université de Turin le 21 avril 2010, en concomitance avec la Semaine de la langue française, à laquelle ont assisté de nombreux étudiants des facultés de Turin qui se sont vus remettre des lots pour leurs travaux exposés. Elle a également réuni Bernard Cerquiglini, Sandrine Reboul-Touré, Hélène Colombani, Joëlle Gardes Tamine et Anna Paola Mossetto dont les interventions riches et denses sont rassemblées en fin de volume. Si leurs contributions sur les sujets les plus divers (l’AUF, le rap, la poésie, la traduction) ont volontairement mélangé les regards, les mots de métissage et de brassage (Joëlle Gardes Tamine), d’identité et de

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celle-ci est particulièrement mobilisatrice lorsque la société traverse une période vacillante sur les plans économique, social ou institutionnel. Comme le rappelle Bertrand Badie, professeur à Sciences Po, dans un entretien au Monde3:

Le discours identitaire est expression de malaise, de pathologie, d’incertitude. […] Toute crise peut faire exploser une demande et une offre identitaire.

En même temps, à la lecture des nombreux articles et blogs consacrés aux débats sur l’identité nationale tant côté français que côté italien, il ressort clairement que la question de l’identité a cessé de se penser au singulier, et qu’elle est devenue

plurielle, comme l’avait déjà souligné Mariagrazia Margarito (2008). L’expression même identité plurielle connait un vif succès aujourd’hui, dans des domaines tous azimuts.

L’échantillon ci-dessous glané depuis le moteur de rechercheGoogle semble montrer, pour paraphraser Jacques Demorgon, une banalisation quantitative4 de l’expression, et que celle-ci est brandie comme une bannière dans des champs d’application qui s’étendent des sphères politiques et institutionnelles:

Célébrons les acquis de la révolution française et fêtons notre identité plurielle5

La représentation parlementaire a consacré la place [des langues régionales] dans l’histoire culturelle de la France et dans l’identité plurielle de ses habitants6

Juliette Papazian Cadre, cinquante et un ans, trois enfants, candidate socialiste à Cachan : Les femmes ont une identité plurielle7

à la pratique éducative:

Cittadini d’Europa: Vers une identité plurielle8 ou même touristique:

Valorisation du patrimoine matériel et immatériel représentatif de la diversité de l’histoire et de l’identité plurielle des Pays de la Loire.9

Certes, il n’est pas toujours facile de distinguer ce que cette séquence recouvre (cf. Sandrine Reboul-Touré ici-même). Par la grande plasticité de la notion et le flou théorique qui l’entoure, l’expression se prête à des significations variées, parfois contradictoires, ce qui en fait un espace protéiforme ouvert à l’idéologie, comme le remarque Michel Oriol (2001: 108):

C’est un terme que la profusion des usages idéologiques a marqué de beaucoup de confusion. Certains historiens ont d’ailleurs souligné combien l’identité plurielle revendiquée par plusieurs chefs d’États et gouvernements européens pouvait être incantatoire, «commode et historiquement douteuse» (Rioux, 2001: 57). Cet aspect polémique qui parfois l’enrobe est ce qui la rapproche de la formule, au sens d’Alice Krieg-Planque: tout en la dénonçant, les locuteurs participent à sa circulation dans les débats publics et la chargent «d’enjeux politiques et sociaux qu’elle contribue dans le même temps à construire» (2009: 7).

Le succès politico-médiatique qu’elle connaît s’explique assurément par la vision Synergies Italie n° 7 - 2011 pp. 5-16

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charge sémantique du mot pluriel qui l’associe à la démocratie, au respect de l’autre, à l’équilibre, à la richesse, à la diversité (Fiala, Rennes, 2002: 126-127). Citons les auteurs:

Le terme pluriel/le permet alors de synthétiser un ensemble de réalités nouvelles en leur donnant la connotation positive d’«ouverture», de «diversité réussie», de «richesses multiples et cachées» et «de liberté déployée», connotations que l’adjectif porte déjà dans son usage littéraire. Sans compter que cette origine littéraire donne à l’emploi de pluriel/le une dimension cultivée, raffinée, chic.

En vertu de la polysémie et de l’axiologie appréciative qu’il charrie, l’adjectif habille dans du velours certaines réalités et les drape d’oripeaux célébratifs (Ibid.: 127) et consensuels10. L’expression serait du côté de la qualification euphémique, voire de la langue de bois, si typique des discours de notre temps présent11 sur les populations immigrées ou issues de l’immigration.

Cependant, la fortune de l’expression peut se comprendre aussi comme une réponse aux mutations sociales de notre monde contemporain. Sans doute doit-on rappeler que l’attribut honorable de pluralité est associé à la société et à la culture depuis une trentaine d’années, comme substantif (pluralité de la culture/société) et adjectif (culture/société plurielle). En effet, le constat d’une société pluraliste est désormais banal (Abdallah-Pretceille, 1989: 225): il est lié aux récentes mutations socio-ethno-culturelles, à la multiplication des échanges économiques, aux mouvements de populations et, plus généralement, à «l’explosion des contacts entre les peuples et les cultures» (Camilleri, Cohen-Emerique, 1989: 13). C’est ainsi que nos sociétés contemporaines sont caractérisées par une grande hétérogénéité culturelle, par «une interculturation complexe» (Demorgon, 2010: 27), par «la pluralité des formes de structuration identitaire, par la diversité des modes d’être au monde et aux autres» (Boulay, 2008: 64). Elles ont engendré un «homme pluriel au sein duquel cohabitent des cultures distinctes» (Bernard Lahire, cité par Boulay, Ibid.), un homme métissé (Demorgon, 2010: 26) ou, encore, un individu pluriculturel, au centre de l’ouvrage récent de Tzvetan Todorov (2008). La dynamique identitaire dont il est question se définit donc par la combinaison d’appartenances religieuse, ethnique, linguistique, sexuelle, socio-démographique, politique, professionnelle, générationnelle, etc. que l’on peut retrouver à l’échelle régionale, nationale, européenne et, peut-être, mondiale12. Elle est inséparable des concepts tels que culture et interculturel - qui suscitent eux aussi des définitions pas toujours consensuelles et des questionnements complexes13 -. On reconnait par conséquent que l’identité est croisée, hétérogène, complexe, variable (Ozouf, 2009: 9), mais aussi multiple, composite, mouvante, hybride, mixte, métissée,

polymorphe, pluriculturelle, multiculturelle – autant de termes renvoyant à la pluralité.

Tout ce vocabulaire volatil employé dans différentes études en sciences humaines, dans les colloques scientifiques et dans tout un pan de la littérature francophone14 prouve que par-delà le maniement de mots, l’identité plurielle est un socle sinon solide, à tout le moins utile et pertinent pour analyser les faits tangibles de notre société.

D’abord, parce qu’au-delà des questions permanentes relatives à l’altérité (Margarito, 2008; Hammouche, 2008), le pluriel évoque la variabilité des identités que l’individu endosse successivement ou simultanément, au gré des objectifs communicatifs. Henri Besse a d’ailleurs défini dans un article qui a fait date l’identité plurielle comme une

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fondamentalement employée au singulier présuppose que les différentes appartenances culturelles qui composent le feuilleté identitaire ne fonctionnent pas par simple addition. Il s’agirait en quelque sorte, si l’on veut bien nous accorder le rapprochement avec la terminologie grammaticale, d’un pluriel «par division de l’unité ou interne», d’une «synthèse massive discontinue» (Wilmet, 2003: 64 et 141). L’identité individuelle et les appartenances collectives ne sont donc pas étanches: elles sont en équilibre instable, en continuelle transformation et reconfiguration. Selon la situation de communication, celles-ci peuvent «s’emboiter ou se présenter comme des ensembles en intersection» (Todorov 2008: 97), se brouiller, se télescoper. Cette instabilité identitaire est confirmée par une éclairante remarque d’Antoine Compagnon (2011):

l’identité est devenue incertaine, moins individuelle, plus interchangeable, assumée comme un rôle. C’est cette dynamique identitaire que ce recueil se propose de traiter, et ce dans le cadre méthodologique de l’Analyse de discours. Comprenant un petit nombre d’articles, il a souhaité aborder la construction identitaire plurielle telle qu’elle prend forme en discours, un chantier engagé jusqu’à présent surtout dans les champs de la didactique, de l’anthropologie, de la sociologie ou encore de l’histoire.

Le recueil s’ouvre par l’étude de Sandrine Reboul-Touré consacrée au statut lexical et discursif de la séquence identité plurielle. À travers un nouvel outil informatique (le

Books Ngram Viewer), elle étudie la séquence telle que la langue la nomme depuis son

émergence jusqu’à nos jours, en mobilisant les notions de modalité autonymique, de

dénomination, de formule. Elle montre qu’il s’agit d’une notion en train de se construire:

pas encore expression figée, mais peut-être déjà, formule; pas fait de langue, mais fait de discours. L’auteure en conclut que l’identité serait du côté du lexique, le caractère

pluriel, du côté du discours.

C’est ainsi que dans les contributions suivantes, les auteurs s’emparent de l’identité

plurielle dans différentes sphères du discours (politique, religieux, institutionnel,

entreprise). Il ne s’agit pas pour eux d’éclairer ce que recouvre la notion ou d’en saisir les usages socio-politiques, mais d’examiner dans des corpus particuliers par quels mécanismes linguistiques elle peut se réaliser.

La contribution d’Éléonore Yasri-Labrique prend comme corpus d’étude un terrain propice à l’analyse des questionnements identitaires: les forums de discussion consacrés à l’éventuelle entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. À travers les considérations sociopolitiques, économiques et religieuses d’internautes (parfois fougueux), l’auteure analyse les diverses déclinaisons de la dimension identitaire à partir des notions clés de frontières et de démocratie. Par ailleurs, elle rapporte les représentations communautaires qui engendrent un sentiment de menace pour l’identité nationale et collective des Français, une schizophrénie intracommunautaire selon ses mots, à un imaginaire turc perçu plus dans ses différences que véritablement connu.

L’article de Silvia Nugara analyse le fonctionnement linguistique et l’origine historique de la dénomination violence domestique à l’égard des femmes dans le champ du discours sur la violence contre les femmes. L’auteure montre comment le Conseil de l’Europe articule la pluralité des sources énonciatives individuelles (les je) et collectives Synergies Italie n° 7 - 2011 pp. 5-16

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internationale réalise par conséquent une identité de positionnement plurielle, car à la fois institutionnelle et universaliste (neutralisation de l’opposition homme/femme) et féministe (opposition homme/femme).

Le discours religieux, plus précisément orthodoxe, constitue le corpus d’étude de la contribution de Felicia Dumas. L’auteure aborde la constructiondu lexique de l’Orthodoxie en langue française, notamment les emprunts grecs et slavons désignant des habitations et des vêtements monastiques, des fêtes ainsi que les formes d’interpellation. Elle en conclut que la terminologie religieuse orthodoxe d’origine plurielle participe à l’individualisation d’une identité confessionnelle de l’Orthodoxie en milieu culturel et linguistique français.

La comparaison entre les sites internet de griffes françaises et italiennes permet à Maria Margherita Mattioda de se pencher sur l’identité plurielle des supermarques détenues par les grands groupes financiers qui investissent dans le luxe (PPR et LVHM, pour n’en citer que deux). L’analyse met en lumière une sorte de négociation qui n’est pas exempte de paradoxes, entre l’identité nationale mise en avant par chaque marque (la francité et l’italianité) et l’identité internationale ou, pour reprendre un terme en vogue,

globale des mastodontes de la mode. Elle pointe en outre le discours ambigu qui oscille

entre l’affirmation d’une identité forte des groupes et la tendance à l’homogénéisation typique des institutions mondiales.

Les deux contributions suivantes, quant à elles, abordent la question en sociolinguistique. La difficulté de l’étiquetage identitaire, liée à la pluralité, s’exprime dans la manifestation de certains comportements culturels, dans la pluralité des attaches et des héritages où

chacun doit composer son identité en empruntant à des fidélités différentes (Ozouf, 2009: 9) mais aussi dans l’alternance codique, le choix et le travail de(s) langue(s). Les deux études montrent que si la langue fonctionne comme marqueur identitaire (Billiez, 1985), elle peut aussi servir de démarqueur identitaire (Chaouite, 2007: 75) par rapport à certaines références culturelles.

Cette construction/composition identitaire est analysée par Lorenzo Devilla dans le cadre de la chanson, plus particulièrement du rap des années 1990 à nos jours, dont on sait qu’il est «le fait de déracinés culturellement et/ou socialement». On y lit, on y écoute à travers le répertoire multilingue employé pour exprimer leur engagement social et contestataire l’expression de la pluralité mais aussi d’un compromis identitaire qui leur permet de réconcilier momentanément les diverses facettes de leur identité. Figure en conclusion la contribution de Sonia Gerolimich qui nous rappelle que la pluralité identitaire se manifeste aussi dans l’exercice quotidien de la parole, à travers le choix d’une langue plutôt qu’une autre dans des situations de contact multilingue et pluriculturel. À partir d’entretiens effectués auprès de huit ressortissants de l’Afrique francophone en Italie du Nord, elle montre comment les interviewés cultivent leur double, triple, voire quadruple appartenance linguistique et culturelle comme une richesse et une ouverture au monde.

Cette présentation est là pour inviter à prendre la mesure de ce que l’identité plurielle met en jeu dans le discours, mais aussi, espérons-nous, pour susciter de nouveaux

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débats linguistiques. Au-delà de la légitimité et de l’usage de l’expression même, les contributions de ce recueil nous paraissent en effet témoigner de la dynamique et de la richesse de ce thème de recherche.

Notes

1 Voir Wolton, D. (sous la direction de), 2008. L’identité francophone dans la mondialisation. CRSF (Consulté le 03-03-2011).

2 Voir entre autres, le volume Esiste l’Italia? Dipende da noi, 2009. Limes, ainsi que le volume spécial Esiste l’Italia? 2.0 [en ligne], http://temi.repubblica.it/limes-esiste-l-italia/ (Consulté le 08-03-2011).

3 Le Monde, 11-12-09.

4 Demorgon, J., 2003. «L’interculturel entre réception et invention: contextes, médias, concepts», Questions de communication, n°4, p.55.

5 Nicolas Sarkozy, «La garden-party du 14-Juillet a été délocalisée», Le Monde, 15.07.10.

6 Délégation générale à la langue française et aux langues de France, http://www.dglflf.culture.gouv.fr/ publications/Bilan08.pdf (Consulté le 23.03.11).

7 Propos recueillis par Mina Kaci, L’humanité, http://humanite.fr/node/404601 (Consulté le 11-01-2011). 8 2009-2011: Partenariato Comenius Regio «Citoyens d’Europe – Cittadini d’Europa: Vers une Identité Plurielle» Perugia(IT)-Dinant (BE).

9 http://www.objectif-culture.com/rubrique.php3?id_rubrique=123 (Consulté le 03-03-11).

10 Nous pensons à la vitalité de l’adjectif dans diverses expressions, outres celles déjà mentionnées par Pierre Fiala et Juliette Rennes (2002: 127) : mémoire nationale plurielle, cuisine plurielle, mondialisation plurielle (Edgar Morin), Méditerranée plurielle, Calédonie plurielle (et une pléiade d’autres pays et villes), Terre plurielle (Fondation Bouyghes), ainsi que de nombreux noms de produits: retraite plurielle (BNP Paribas), Citroën C3 Pluriel, Asie Plurielle (collection Belin)… La liste serait probablement sans fin.

11 «Les langues de bois», Hermès, n°58, 2010. 12 Pensons à l’expression citoyen du monde…

13 Sur ce point, on se rapportera au numéro spécial d’Hommes & migrations (2008) ainsi qu’aux ouvrages de Tzvetan Todorov (2008) et de Jacques Demorgon (2010).

14 Sur ce point, voir Kraenker, S., 2009. «Des écrivains à l’identité hybride, représentants de la littérature-monde d’aujourd’hui et de demain: Karin Bernfeld, Nina Bouraoui, Assia Djebar, Amin Maalouf, Wajdi Mouawad», Synergies Pays Riverains de la Baltique, n°6, p.219-227.

Synergies Italie n° 7 - 2011 pp. 5-16 Françoise Rigat

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