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Supposons que A est trigonalisable

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Academic year: 2021

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(1)

Dimension du commutant

Références :

Oraux X ENS Algèbre 2, Serge Francinou

Soit A ∈ Mn(K). On note

C(A) = {M ∈ Mn(K), AM = MA} et K[A] = {P (A), P ∈ K[X]}

.

Lemme. La dimension du commutant de A est toujours supérieure ou égale à n.

Démonstration. Il s’agit de démontrer que dim(S) ≥ n où S est le sous- espace des solutions du système linéaire

AX − XA = 0 où X = (xij)1≤i,j≤n ∈ Mn(K)

• Supposons que A est trigonalisable. Quitte à se placer dans une base adaptée, on peut supposer A = (aij)1≤i,j≤n triangulaire supérieure.

Cherchons les solutions X = (Xij)1≤i,j≤n triangulaires supérieures. Si on restreint le système aux matrices triangulaires supérieures, il reste

n(n+1)

2 inconnues. Comme AX − XA est triangulaire supérieure, dire que X est solution revient à écrire n(n+1)2 équations. Les équations correspondant aux coefficients diagonaux sont évidentes. Ainsi, il y a

n(n+1)

2 − n équations pour n(n+1)2 inconnues. L’espace des solutions est donc de dimension au moins égale à n. Ainsi dim(S ∩ Tn(K)) ≥ n donc dim(S) ≥ n.

• Supposons que A n’est pas trigonalisable. La dimension de S reste inchangée par extension de corps. En effet :

Soit a1, ..., ap, K base de L.

Soit M1, ..., Mr L base de CK(A) = {X ∈ Mn(K), AX = XA}.

Montrons que M1, .., Mr est une L base de

CL(A) = {X ∈ Mn(L), AX = XA}.

I Famille libre

Soit λ1, ..., λr ∈ Lr tel que Pri=1λiMi = 0. On sait donc que pour tout i ∈J1, rK, λi =Ppk=1µkiak.

On a donc

r

X

i=1

λiMi =

r

X

i=1 p

X

k=1

µkiak

!

Mi =

p

X

k=1

ak

r

X

i=1

µkiMi

!

= 0

Ainsi, pour tout k ∈ J1, pK,

Pr

i=1µkiMi = 0 ((ak) est une famille libre). Finalement, pour tout k ∈ J1, pK et pour tout i ∈ J1, rK, µki = 0 ce qui entraîne que pour tout i ∈ J1, rK, λi = 0.

I Famille génératrice

Soit X ∈ CL(A) noté X = (xij).

On a, pour tout i ∈ J1, nK et pour tout j ∈ J1, nK, on a xij =Ppk=1µij(k)ak.

Posons µ(k) = (µij(k))1≤i,j≤n. Montrons que, pour tout k ∈ J1, pK, µ(k) ∈ CK(A). On sait que AX = XA, donc pour tout i, j ∈J1, nK,

(AX)ij = (XA)ij

n

X

l=1

ailxlj =

n

X

l=1

xilalj

n

X

l=1

ail

p

X

k=1

µlj(k)ak

!

=

n

X

l=1 p

X

k=1

µil(k)ak

!

alj

p

X

k=1

ak

n

X

l=1

ailµlj(k)

!

=

p

X

k=1

ak

n

X

k=1

µil(k)alj

!

p

X

k=1

akAµ(k) =

p

X

k=1

akµ(k)A

p

X

k=1

ak(Aµ(k) − µ(k)A) = 0

Comme, pour tout k ∈ J1, pK, ak 6= 0 (sinon la famille (ak) ne serait pas libre), on a que pour tout k ∈J1, pK, µ(k) ∈ CK(A).

1

(2)

Dimension du commutant

Ainsi, il existe bk1, ..., bkr ∈ K tels que µ(k) =Pri=1bkiMi. Ainsi

X =

r

X

i=1 p

X

k=1

bkiak

!

| {z }

∈L

Mi

Finalement, X ∈ V ectL(M1, ..., Mr). Il suffit alors de prendre L tel que χA soit scindé. Dans ce cas-là, A est trigonalisable et la dimension de l’espace C(A) est supérieure ou égale à n sur L ou sur K.

Théo. On a K[A] = C(A) si et seulement si χA= µA.

Démonstration. La dimension de K[A] est toujours égale au degré de µA. D’après le théorème de Cayley-Hamilton, on a donc dim(K[A]) ≤ n.

• Supposons que K[A] = C(A).

On a donc que dim(K[A]) = dim(C(A)) = n. Comme µAAon obtient µA= χA.

• Supposons que µA= χA.

On sait donc que A est cyclique. Autrement dit, il existe e ∈ Kn tel que (e, Ae, ..., An−1e) soit une base de Kn. Considérons l’application f : B ∈ C(A) 7→ Be ∈ Kn. Cette application est linéaire. Elle est injective. En effet, si Be = 0 alors

BAke = AkBe = 0 pour tout k ∈J0, n − 1K.

Donc B s’annule sur une base de Kn donc est nul. On déduit que dim(C(A)) ≤ dim(Kn) = n.

Donc dim(C(A)) = n = deg(µA) = dim(K[A]). Comme K[A] ⊂ C(A) et on a bien le résultat.

Leçons possibles : 151 - 162

2

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