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Tra le novità scaturite dall’evento parodiano, una delle più importanti la

troviamo già nella «quinta rivelazione», che fa riferimento alla diffusione del nuovo

culto e della relativa pratica devozionale.

Il 2 luglio 1688, ancora una volta nel giorno della festa della Visitazione, suor

Alacoque ricorda che mentre si trovava in preghiera davanti al SS. Sacramento, ebbe

un’altra visione. In quest’occasione, racconta che le venne spiegato il ruolo

privilegiato ed esclusivo che avrebbero avuto nella diffusione del culto e della

devozione al Sacro Cuore di Gesù, l'Ordine della Visitazione, ma specialmente la

Compagnia di Gesù. La mistica visitandina, racconta infatti di aver visto questa volta

l’immagine del Sacratissimo Cuore di Gesù in un luogo molto alto e spazioso, e di

bellezza meravigliosa in «un trône de flammes […] avec sa plaie, laquelle jetatit des

rayons si ardents et lumineux que tout ce lieu en était éclairé et échauffé».

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Accanto al Cuore raggiante Cristo, vide anche la Vergine Santissima, accompagnata

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Cfr. cfr. Lettre LXXXIX, à la Mère de Saumaise, à Dijon [4 juillet 1688], in Vie et œuvres, II, p. 304.

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dal suo fondatore, François de Sales,

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e da padre de La Colombière,

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ma anche da

alcune figlie della Visitazione, accompagnate dai loro Angeli Custodi, ciascuno con

un cuore tra le mani. Ad un tratto, la monaca francese racconta di aver visto la SS.

Vergine rivolta verso le suore visitandine, e di aver udito queste parole:

«venez, mes filles bien-aimées, approchez-vous, car je vous veux rendre dépositaires de ce précieux trésor que le divin Soleil de justice a formé dans la

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Suor Alacoque racconta anche di aver udito, durante questa visione, il suo padre Fondatore, rivolgersi alle suore visitandine con queste parole : «O Filles de bonne odeur, venez puiser dans la source de bénédiction les eaux de salut, dont il s'est déjà fait un petit écoulement dans vos âmes, par le ruisseau de vos Constitutions qui en est sorti. C'est dans ce divin Cœur que vous trouverez un moyen facile de vous acquitter parfaitement de ce qui vous est enjoint dans ce premier article de votre Directoire, qui contient en substance toute la perfection de votre Institut: “Que toute leur vie et exercices soient pour s'unir avec Dieu” (Cost. I). Il faut pour cela que ce Cœur soit la vie qui nous anime, son amour notre exercice continuel, qui seul peut nous unir à Dieu, “pour aider par prières et bons exemples la sainte Église et le salut du prochain” (Cost. I) . Et pour cela, nous prierons dans le Cœur et par le Cœur de Jésus, qui se veut rendre tout de nouveau médiateur entre Dieu et les hommes. Nos bons exemples seront de vivre conformément aux saintes maximes et vertus de ce divin Cœur, et nous aiderons au salut du prochain, en leur distribuant cette sainte dévotion. Nous tâcherons de répandre la bonne odeur du sacré Cœur de Jésus-Christ dans celui des fidèles, afin que nous soyons la joie et la couronne de cet aimable Cœur»; cfr. Lettre LXXXV, à la Mère de Saumaise, à Dijon (4 juillet 1688), in Vie et œuvres, II, p. 306; a proposito del profondo legame che univa il vescovo savoiardo e la devozione al Cuore di Cristo (ai suoi tempi ancora ai primi impulsi), bisogna ricordare come questi (che nel 1877 sarà poi proclamato Dottore della Chiesa), era in vita particolarmente noto per le sue opere che richiamavano costantemente all’amore di Dio, anche con importanti riferimenti al tema del cuore di Cristo. Un esempio evidente, lo troviamo nella sua opera più importante, Il trattato dell’amor di Dio-Teotimo (che pubblicò nel 1616 su invito di suor de Chantal), nella quale la storia del mondo appare come una “storia d’amore” da scoprire nel cuore di Gesù; si veda in preposito: S. Francis DE SALES, Louis Joseph de BAUDRY, Franc̨ois Marie PÉRENNES, Jean Irénée DEPÉRY, Jean-Pierre CAMUS, Traité de l'Amour de Dieu, in Oeuvres complètes de S. François De Sales, Vol. III, Migne 1861, pp. 345-968; per i riferimenti relativi alle Costituzioni dell’Ordine della Visitazione di veda ancora in: Oeuvres complètes de S. François De Sales, Vol. V, J. P. Migne, 1861, p. 150 s.

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Il gesuita francese era infatti morto a Paray-le-Monial, in concetto di santità, il 15 febbraio del 1682; della santa morte del suo direttore spirituale, ne parlerà anche suor Alacoque alle sue consorelle: dopo essere stata avvisata della morte del gesuita francese, ella riferì che non occorreva più pregare per la sua anima, poiché mentre si trovava raccolta in preghiera per raccomandare a Dio l’anima del suo amato direttore spirituale, raccontò di aver avuto una visione privata, nella quale vide l’anima del padre de La Colombière già nella gloria del paradiso. Questo episodio viene raccontato anche da una testimone presente in quel momento nel monastero, Mlle Catherine Mayneaud de Bisefrand, figlia spirituale del gesuita francese, grande amica di suor Marguerite-Marie, e zia di due future suore visitandine di Paray, suor Marie-Suzanne e suor Marie-Philiberte (cfr. Vie et œuvres, II, pp. 553-554), in occasione della sua deposizione nel processo di beatificazione della mistica visitandina del 1715: «Dice di più la detta deponente, che il sedici Febrajo essendo andata ad avvertire la Venerabile Religiosa Àlacoque alle cinque della mattina, che il Reverendo Padre de la Colombiere era morto il giorno innanzi, quindici Febrajo alle sette della sera, essa le disse di pregare, e far pregare da per tutto per il riposo dell'anima sua, e verso le dieci del medesimo giorno le scrisse. “Non vi affliggete più, invocate, e non temete, ora può aiutarvi piucchè mai”»; cfr. Testis D. Catharina Maineau de Bizefrand, annor. 64 super artic., Proc. fol. 107. terg., Ex Processo Ordinario 1715, Summarium Num. 20, S. 12, in: DELLA PORTA-RODIANI, Positio Super Virtutibus. Beatificationis et Canonizationis Ven. Servae Dei Sor. Margarita M. Alacoque, Monialis Professa ex Ordine Visitationis B.M.V. Instituti S. Francisci Salesii, Ex Typographia Reverenda Camera Apostolica, Romae MDCCCXL, pp.185, 317.

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terre vierge de mon Cœur, où il a été caché neuf mois; après lesquels il s'est manifesté aux hommes, qui n'en connaissant pas le prix, l'ont méprisé parce qu'ils l'ont vu mêlé et recouvert de leur terre […]. Voyant que les hommes, bien loin de s'enrichir et se prévaloir d'un si précieux trésor, selon les fins pour lesquelles il leur avait été donné, tâchaient au contraire de le réduire à néant et de l'exterminer, s'ils avaient pu, de dessus la terre, le Père éternel, par un excès de miséricorde, a fait servir leur malice pour rendre encore plus utile cet or précieux, lequel, par les coups qu'ils lui ont donnés en sa Passion, en ont fait une monnaie inappréciable, marquée au coin de la divinité, afin qu'ils en puissent payer leurs dettes et négocier la grande affaire de leur salut éternel».126

E ancora, mostrando loro il Divin Cuore del Figlio, a conferma della

predilezione che Dio aveva dato alle visitandine donando loro quel "tesoro divino",

investì ufficialmente l’Ordine della Visitazione della missione di diffondere il culto e

la devozione al Sacro Cuore:

«voilà ce divin Trésor qui vous est particulièrement manifesté, par le tendre amour que mon Fils a pour votre Institut, qu'il regarde et aime comme son cher Benjamin, et pour cela le veut avantager de cette possession par dessus les autres. Et il faut que non seulement celles qui le composent s'enrichissent de ce Trésor inépuisable, mais encore qu'elles distribuent cette précieuse monnaie de tout leur pouvoir, avec abondance, en tâchant d'en enrichir tout le monde sans craindre qu'il défaille, car plus elles y prendront, plus il y aura à prendre».127

126 Cfr. Vie et œuvres, II, pp. 304-5. 127

Cfr. ibid., p. 305; suor Alacoque, nel racconto di questa visione, spiega anche alla Madre de Saumaise, quanto il SS. Redentore fosse anche a lei particolarmente grato per l’impegno che stava mettendo nella promozione del culto al Suo Sacro Cuore: «Ensuite les bons anges s'approchèrent pour présenter à ce divin Cœur ceux qu'ils tenaient, dont les uns ayant touché cette Plaie sacrée devenaient beaux, aimables et luisants comme des étoiles […]. Mais il y en eut plusieurs dont les noms demeurèrent écrits en lettres d'or dans le sacré Cœur, dans lequel quelques-uns de ceux dont je parle s'écoulèrent et abîmèrent avec avidité et plaisir de part et d'autre, en disant: “C'est dans cet abîme d'amour où est notre demeure et repos pour toujours”. Et c'étaient les cœurs de ceux qui ont le plus travaillé à faire connaître et aimer celui de notre divin Maître, dont me semblait être du nombre celui de ma vraiment chère et bien-aimée Mère Saumaise […]. Je vous dirai seulement que ce divin Cœur vous récompensera, non seulement en votre personne, mais encore en celle de vos parents et de tous ceux qui vous intéressent, qu'il regardera d'un œil favorable et plein de miséricorde, pour les secourir et protéger en tout, pourvu qu'ils s'adressent à lui avec confiance, car il aura une éternelle mémoire de tout ce qu'ils font pour sa gloire» (cfr. ibid., pp. 306-7); è comunque importante aggiungere, che un altro motivo fondamentale per cui il Sacro Cuore chiedeva di essere onorato all’interno dell’Ordine della Visitazione, faceva riferimento anche ai gravi disordini spirituali, in quel momento paricolarmente presenti all’interno dell’Istituto. Di questo ne parlerà infatti suor Alacoque in una lettera inviata il 2 marzo 1686 alla Madre de Saumaise, a quel tempo nella Visitazione di Dijon: «Le Jour de la fête de notre saint Fondateur, il me semble qu’il me fit connaître fort sensiblement l’ardent désir qu’il avait que le sacré Cœur de Jésus-Christ fût connu, aimè et honoré dans tout son

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Pochi istanti dopo, suor Marguerite-Marie, racconta di aver visto la Vergine

Santissima rivolgersi al padre de La Colombière con queste parole:

«pour vous, fidèle serviteur de mon divin Fils, vous avez grande part à ce précieux trésor; car s'il est donné aux Filles de la Visitation de le faire connaître, aimer et distribuer aux autres, il est réservé aux Pères de la Compagnie d'en faire voir et connaître l'utilité et la valeur, afin qu'on en profite, en le recevant avec le respect et la reconnaissance dûs à un si grand bienfait. Et à mesure qu'ils lui feront ce plaisir, ce divin Cœur, source de bénédictions et de grâces, les versera si abondamment sur les fonctions de leur ministère, qu'ils produiront des fruits au-delà de leurs travaux et de leurs espérances, et même pour le salut et la perfection de chacun d'eux en particulier».128

Attraverso il racconto di questa nuova rivelazione, suor Marguerite-Marie

spiegò come la Vergine SS., oltre ad aver ricordato alle suore visitandine che la loro

missione sarebbe stata quella di richiamare gli uomini a conoscere ed amare il Sacro

Institut, disant que c’était le moyen le plus efficace qu’il avait pu obtenir pour le relever de ses chutes, et l’empêcher de soccomber sous les artifices d’un esprit étranger, plein d’orgueil et d’ambition, qui ne cherche qu’à ruiner l’esprit d’humilité et de simplicité qui est le fondement de l’édifice, que Satan ne cherche qu’à renverser, ce qu’il ne pourra faire, ayant ce sacré Cœur pour défenseur et pour soutien, etc» (cfr. Lettre XLI, à la Mère de Saumaise, à Dijon [2 mars 1686], in Vie et œuvres, II, p. 204); a proposito dei peccati che hanno portato a questi «disordini spirituali» all’interno dell’Istituto religioso francese, ne parla anche Daniele Menozzi: «le indicazioni della visitandina appaiono spesso generiche, non andando oltre la denuncia di deviazioni rispetto alle «sante massime» della vita cristiana […] su un punto esse appaiono invece puntuali: le inadempienze e le mancanze presenti negli ordini religiosi, in primo luogo l’Istituto della Visitazione. Proprio perchè nelle comunità religiose si assiste ad un rilassamento della vita religiosa, ad una indifferenza verso i messaggi sovrannaturali, ad una caduta di fervore, si rende necessaria quella riparazione che consente di placare l’ira divina» (cfr. MENOZZI, ibid., p. 22); riferimenti si trovano anche in: Vie et œuvres, II, pp. 194, 198, 219, 221.

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Cfr. Vie et œuvres, II, pp. 305-6; difatti, anche nella lettera inviata il 10 agosto 1689 a padre Croiset, la mistica visitandina volle confermare l’elezione divina di questi due ordini religiosi (è specialmente alla Compagnia di Gesù che si riferisce), per la diffusione del culto e della devozione al Sacro Cuore di Gesù: «…Mais, quoique ce trésor d’amour soit un bien propre à tout le monde, et en qui chacun a droit, il a néanmoins toujours été caché jusq’à présent, qu’il s’est particulièrment donné aux [Filles] de la Visitation, parce qu’elles sont destinées à honorer sa vie cachée; afin que, leur étant découvert, elles le manifestassent et distribuassent aux autres. Mais il est réservé aux Révérends Pères de la Compagnie de Jésus de faire connaître la valeur et l’utilité de ce précieux trésor, où plus l’on prend, plus il y a à prendre. Il ne tiendra donc qu’à eux de s’en enrichir avec abondance de toute sorte de biens et de grâces; car c’est par cet efficace moyen qu’il leur présente, qu’ils pourront s’acquitter parfaitement, selon son désir, du saint ministère de charité auquel ils sont destinés. Car ce divin Cœur répandra tellement la suave onction de sa charité sur leurs paroles, qu'elles pénétreront comme un glaive à deux tranchants les cœurs les plus endurcis, pour les rendre susceptibles à l'amour de ce divin Cœur, et les âmes les plus criminelles seront conduites, par ce moyen, à une salutaire pénitence. Enfin, c'est par ce moyen qu'il veut répandre sur l'Ordre de la Visitation et sur celui de la Compagnie de Jésus l'abondance de ces divins trésors de grâce et de salut, pourvu qu'ils lui rendent ce qu'il en attend, qui est un hommage d'amour, d'honneur et de louange, et de travailler de tout leur pouvoir à l'établissement de son règne dans les cœurs. Il attend beaucoup de votre sainte Compagnie pour ce sujet; il y a de grands desseins…» ( cfr. Lettre CXXXI, 2e Lettre au Père Croiset, [10 août 1689] in: Vie et œuvres, II, pp. 441-442); il manoscritto originale di questa lettera, si trova conservato in Italia, presso il monastero della Visitazione di Bologna; cfr. Vie et œuvres, II, pp. 435 e n. 1.

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Cuore di Gesù, aveva pertanto affidato ai padri della Compagnia di Gesù l’incarico

di mostrarne l'utilità e il valore di questa devozione (che con molta tenacia

riusciranno poi, nel corso dei due secoli successivi, effettivamente a diffondere in

tutto il mondo). Da questo momento in poi il culto al Sacro Cuore diventerà, per

entrambi gli ordini religiosi, una nuova speciale vocazione, e diverrà parte integrante

del loro carisma. Il messaggio parodiano relativo al culto al Sacro Cuore di Gesù,

alla fine del «Grand siécle» e in piena «crisi della coscienza europea», costituirà

pertanto la grande sfida della diffusione del culto e della devozione al Sacro Cuore di

Gesù, che le suore visitandine, ma specialmente i membri dell’Ordine religioso

fondato nel 1540 da Ignazio di Loyola, avrebbero dovuto compiere nel corso di tutto

il delicato e a loro particolarmente ostile, secolo XVIII.

La diffusione del culto al Sacro Cuore di Gesù, si rivelava, almeno

inizialmente, per entrambi gli ordini religiosi, un’operazione particolarmente

complessa, in quanto, come emerge dagli scritti di suor Alacoque, introduceva delle

«novità» riscontrate per la prima volta solo nelle rivelazioni di Paray-le-Monial. La

complessità di questo evento, infatti, non risiedeva tanto nelle esperienze “mistiche”

di cui fu protagonista suor Marguerite-Marie nella cappella del monastero di Paray-

le-Monial, per ben 17 anni (tra il 1673 e il 1690), ma nelle «novità» assolute,

introdotte dall’evento parodiano, incentrate sul culto (e la relativa pratica

devozionale) al cuore carneo di Cristo.

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Difatti, come ha osservato Jacques Lebrun: «le reproches essentiels qu’on fit à maintes reprises à Sainte Marguerite-Marie Alacoque dans sa communauté et dans la ville de Paray furent d’avoir des expériences “extraordinaires” et “d’établir des nouveautés”. Deux reproches d’inégale importance, mais significatifs l’un et l’autre: le premier est plus une constatation qu’une condamnation […]. L’extraordinaire en effet désigne à l’époque moderne certains phénomènes qui se produisent en l’homme malgré lui et sans lui, irruption du divin qui lie ses puissances, manifestations étrangères à l’infusion de la grâce sanctifiante “ordinaire” […]. Plus grave, le reproche de “nouveauté” […]. L’historien doit s’interroger sur la véritable nature de cette «nouveauté» ainsi dénoncée: la dévotion au Sacré Cœur du Christ, est encore plus peut-être que celle de son Enfance, est fort ancienne, attestée par une tradition ininterrompue. Déjà la notion de “coeur”, d'un centre vital qui en l'homme est la source de l'intériorité, n'était pas étrangère à l'antiquité chrétienne, mais la piété ne se portait pas particulièrement sur le corps de chair, sur la personne humaine du Christ» (cfr. Jacques LEBRUN, “Une lecture historique des écrits de Marguerite-Marie Alacoque”, in «Nouvelles de l’Institut catholique de Paris», 1976-77, 39-41); anche papa Pio XII, nella sua Lettera Enciclica Haurietis Aquas (15 maggio 1956), dedicata al Sacro Cuore di Gesù, ricordava che sebbene le rivelazioni di cui fu favorita suor Marguerite-Marie Alacoque, non aggiunsero alcuna nuova verità alla dottrina cattolica tuttavia «la loro importanza consiste in ciò che il Signore - mostrando il suo Cuore Sacratissimo - in modo straordinario e singolare si degnò di attrarre le menti degli uomini alla contemplazione e alla venerazione dell’amore misericordiosissimo di Dio per il genere umano. Infatti,

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La venerazione del Cuore di Cristo esisteva infatti già prima delle rivelazioni

ricevute dalla mistica visitandina alla fine del XVII secolo.

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Altri santi e mistici

avevano infatti già avuto forti esperienze spirituali legate al Cuore divino di Gesù.

Radicata nella devozione a Cristo crocifisso come simbolo dell’amore di Dio per

l’umanità, la pietà verso il Sacro Cuore era molto antica,

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ed era particolarmente

amata e praticata, in forma personale e privata, soprattutto dai grandi mistici del

Medioevo e della Controriforma, che peraltro non la disgiungevano dal riferimento

mediante una così eccezionale manifestazione Gesù Cristo espressamente e ripetutamente indicò il suo Cuore come un simbolo quanto mai atto a stimolare gli uomini alla conoscenza e alla stima del suo amore; ed insieme lo costituì quasi segno ed arra di misericordia e di grazia per i bisogni spirituali della Chiesa nei tempi moderni»; cfr. PIO XII, Lettera Enciclica Haurietis Aquas, sul Culto al Cuore di Gesù (15 maggio 1956), Edizioni Adp, 2015, 52; per approfondimenti si veda anche: Giovanni ZORÈ S.J., “S. Margherita Maria Alacoque alla luce dell’Enciclica «Hauretis Aquas»”, in Cor Jesu: commentationes in litteras encyclicas Pii PP. XII "Haurietis aquas” (d’ora in avanti Cor Jesu), II, Pars Historica et Pastoralis, a cura di A. Bea-H. Rahner-H. Rondet-F. Schwendimann, Herder, 1959, 189-232.

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E difatti, papa Pacelli ancora nella stessa Enciclica, ricordava come l’attenzione al Cuore di Cristo, fosse comunque già presente nella pietà dei fedeli anche prima delle rivelazioni alla mistica visitandina, anche se in realtà, il culto al Sacro Cuore di Gesù nasce dall’evento parodiano: «È per altro Nostra persuasione che il culto tributato all’amore di Dio e di Gesù Cristo verso il genere umano attraverso il simbolo augusto del Cuore trafitto del Redentore, non sia mai stato completamente assente dalla pietà dei fedeli, benché abbia avuto la sua chiara manifestazione e la sua mirabile

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