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Gian Lorenzo Bernini, Testa di Medusa, 1630

O voi ch'avete li 'ntelletti sani, mirate la dottrina che s'asconde sotto 'l velame de li versi strani.

Dante Alighieri, Commedia, Inferno IX 61-63295 La doctrine dont on parle dans ces vers, objet de nombreuses tentatives d’interprétation, suggère comme imagine de contraste la figure de Méduse en tant que opposée à la lumière divine qu’elle promet. Parce que la Gorgone, paradigme de la donna Petra chantée par les rimes dites ‘petrose’ , incarne l’aspect sensuel de la poésie en tant qu’objet elle-même 295 La Divine Comédie. L'Enfer. IX 61-63. [Traduction par Antoin de Rivarol (1753-1801)]

Vous tous, qui jouissez d'un esprit clair et sain, réfléchissez quel est l'enseignement caché sous le voile léger des vers mystérieux !

d’idolâtrie296, vanité de pierre qui empêche de célébrer la vrai lumière de Dieu, dont Dante est

scribe. C’est pour cela que la voir signifie se perdre dans une tentation jamais vraiment oubliée, l’orgueil du poète pour sa création qu’il aime d’un amour excessif et dangereux.

D’ailleurs, Pétrarque montre le même amour pour sa création en recréant le cercle Lauro-

Laura où l’auteur, tombé amoureux de sa créature, ne peut pas sortir de sa création pour voir

au-delà de sa finitude. Il s’agit donc pour le poète de se convertir, comme saint Paul, à la visio de la vérité en se détachant de la cécité mensongère du monde.

Et c’est justement la poésie de Pétrarque et des pétrarquistes à informer celle de la Pléiade et, ensuite, la production poétique et littéraire européenne. On parle d’amour au son des vers parfois nourris de ce sens de faute qui fait dire au poète :

Non guardar me, ma Chi degnò crearme; no 'l mio valor, ma l' alta Sua sembianza, ch' è in me, ti mova a curar d' uom sí basso. Medusa et l' error mio m' àn fatto un sasso d' umor vano stillante:297

La coïncidence d’orgueil pour son propre œuvre et la beauté fascinante et coupable de Méduse signifie le sens de péché qui vit l’artiste lorsqu’il oublie d’être humble envers son Créateur jusqu’au point de substituer l’Amour sacré à celui, profane et coupable, pour l’art.

Le thème de la Méduse, charmante et cruelle beauté, envahit la poésie de la Renaissance européenne, mais, comme on a vu en ces célèbres exemples, il y a eu des célèbres antécédents qu’il ne faudra pas oublier, car on doit à leur poésie surtout la métamorphose de la Gorgone : du monstre en séduisante et impossible objet de conquête.

Voici donc qu’objet du présent chapitre sera le développement en poésie du sujet de la Méduse et de sa symbolique qui, placé tout autour de l’épiphanie du visage interdit, prépare et 296 John Freccero, Medusa: la lettera e lo spirito, in idem, Dante. La poetica della conversione, Bologna : il Mulino,

1989.

297Pétrarque, Rimes. Chanson CCCLXVI Vierge belle, qui de soleil vêtue: Regarde non pas moi, mais celui qui dai-

gna me créer ; que ce soit non pas mon mérite, mais sa sublime semblance qui est en moi, qui te pousse à avoir cure d’un homme si infime. Méduse et mon erreur ont fait de moi un rocher distillant une eau vaine; [Traduction par

exalte l’impact du nœud topique du poème, en créant la zone de silence si nécessaire au récit qui reçoit la Gorgone.

Et toutefois, afin de mieux introduire la présente analyse, il faudrait rappeler brièvement un’ œuvre en prose qui, non seulement résume en soi toute une série de caractéristiques fixes de la figure poétique de Méduse, mais en se plaçant au début de notre ligne temporelle de recherche, arrive à constituer le départ symbolique de l’entier chapitre.

Il s’agit des Contes amoureux par Madame Jeanne Flore, un recueil de récits très intéressant où, selon l’exemple de Boccace, un groupe de jeunes gens de la bonne société se retrouve pour se donner du bon temps en narrant des nouvelles.

Méduse ou la cruelle Meridienne. La figure de la Gorgone dans les Contes amoureux

Les Contes amoureux ont été imprimés sans lieu ni date298; le colophon confirme que l'oeuvre,

comme suggère l'identité de l'imprimeur, le Lyonnais Denys de Harsy, a été imprimée à Lyon mais, pour ce qui concerne la date d'impression, on l'avait estimée d'abord entre 1530 et 1537, sans toutefois aboutir à un résultat convaincant. Ensuite, une étude de Kaji Yoshihiro publiée en 2004299 semble prouver que l'editio princeps ne peut pas être parue avant le 1542.

Les auteurs des contes sont des lyonnais variés, tous formés en littératures classiques. L’originalité des innovations que leur permet la connaissance intime du latin et de l’italien surprend quand elle ne fait pas sourire, car l’humour est une caractéristique presque constante des récits.

La forme est celle du Décaméron, mais les dix devisants sont tous des femmes ; dans ce retire à la campagne les traditions et le lois sociales sont suspendues et les protagonistes, s’il est leur impossible de changer les traditions sociales, pourtant elles n’hésitent pas à dire ce qu’elles en pensent.

298Voir Régine Reynolds-Cornell, Introduction, en Les Contes amoureux par Madame Jeanne Flore. Texte établi et

annoté par Régine Reynolds-Cornell, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2005.

299 Kaji Yoshihiro, «Recherche de la date de publication des Comptes Amoureux portant la marque d'Icare, plus

précisément la marque de Dédale, comme l'indique Rawles». Etudes sur les "Comptes Amoureux", Bulletin de

Tous les récits offrent des variations sur le thème de la liberté amoureuse, droit irréfutable pour la protagoniste idéale de l’œuvre, Mme Flore. Elle dénonce et condamne les mariages arrangés et imposés, qui ne tiennent en aucune considération les sentiments des futurs époux. Toutefois, le monde des conteuses est un rêve, après lequel les dames retournent à la réalité des conventions sociales et familiales.

Mais Régine Reynolds-Cornell300 s’interroge aussi sur la signification de ce recueil, car la mise

en champ de sources – vraiment remarquable – qui constitue la structure des récits semble trop haute et recherchée pour un simple divertissement.

On cite parmi ceux-ci le Mambriano301 de Francesco Bello et le Songe de Poliphile302, car ces

textes représentent les sources principales des premiers trois récits, intéressants en particulier parce qu'ils présentent tous des repères précis à Méduse. En outre, on appréhende déjà par l'Épître qui introduit les contes que, non seulement le recueil est dédié à Madame Minerve, narratrice elle-même du quatrième récit sur la mort de Narcissus et la transmutation d'Echo, mais que parmi les narratrices il y a Madame Andromeda et Madame Méduse; cette dernière est aussi la conteuse de la troisième nouvelle, où on parle d'une dame absurdement cruelle envers son amoureux, alors que Madame Andromeda dédie ses réprimandes à une telle Madame Meridienne, qui tue comme le basilic.

Mais voyons d'abord le premier de ces contes303, narré par Madame Melibée, qui nous

intéresse surtout pour la scène de la pétrification de Venus. La déesse, prise de merveille en regardant le chevalier Andro – c'est-à-dire aner, l’homme mâle – nu, tellement grande lui apparaît la beauté de ce jeune qu'elle reste sans bouger exactement comme Achrisius à la vue du gorgoneion:

300Voir l'Introduction à Les Contes amoureux par Madame Jeanne Flore, oeuvre citée.

301Il s'agit du poème héroïcomique de Francesco Bello, mieux connu comme Francesco Cieco da Ferrara. L'oeuvre a été

éditée posthume, vers la fin du XV siècle. On en cite l'excellente édition UTET en trois volumes: Francesco Cieco da Ferrara, Libro d'arme e d'amore nomato Mambriano ; introduzione e note di Giuseppe Rua, Torino : UTET, stampa 1926.

302 La célèbre oeuvre de Francesco Colonna compte au moins 11 répétitions du nom de Méduse, dont une partie

remarquable présente aussi un contexte pertinent au mythe. Ces passages textuels ont étés sans doute une source indispensable pour élaborer certaines figures 'méduséennes', et toutefois la ré-élaboration du matériel garantit un résultat absolument original.

Et (sc. La Déesse) appelle Andro […] Si le commanda désarmer par ses trois Graces: lesquelles de leurs mains delicates et blanches le devestirent, tant qu'il restat tout nud en piedz devant la Déesse. Mais, ô beaulté de grandissime vertu et efficace! [ Le passage suivant est dédié à une

apostrophe à la beauté qui occupe un remarquable nombre de ligne] Ceci je dy, mes

compaignes, pourtant que la grande Venus (…) fu esté prinse en l'heure de l'amour du chevallier.

[…] Car de tant grande beaulté et excellence de corps apparut aux Immortelz le proeux Andro, que alors Venus comme toutte esmerveillée , non aultrement que en l'ostention du chef de la Gorgonne le roy Achrisius fut mué en marbre tresdur, elle demeura sans soy mouvoir .

La nuit descendue, la déesse se réveille de l'enchantement et s'attelle à la préparation du chevalier pour le soutenir dans l'entreprise de l'assaut au castel Jaloux, où demeure la malheureuse dame Rosamunde; aidé par Hercule et Apollon – qui tuent d'abord un géant et après un serpent monstrueux – Andro conquiert enfin l'amour de Rosamunde qui, habituée à la présence irritante de son âgé époux, découvre la merveille d'une nouvelle vision, quasi une

sortie de la cécité:

De tout elle s'esmerveille: comme ung qui par la commiseration des haulx Dieux nouvellement a receu le benefice de veoir: il ne se peult saoller de getter l'oeil sur la couleur des choses, sur la structure et édifice de ce beau Monde.

Mais, si l'heureuse Rosamunde récupère la vue, le destin de son époux Pyralius est celui d'être obnubilé par l'ire, sentiment si bien connu par celui qui se métamorphose en Gorgone; en effet, après avoir insulté toute divinité, il rencontre au milieu du bois les Furies, prêtes à lui soustraire la raison:

Et quand il fut au meilleu du boys, à luy s'apparurent les horribles Furies Alecto, Megera et Tisi[i]phone horriblement secouant leurs testes serpentines, et l'espouvantans de leurs voix Plutoniques et de mort , dont perdit il entierement le sens . Si delibera en ce lieu là de finer sa miserable vie: et se pendre en ung arbre. Ainsy paya le malheureux la peine de sa froide jalouzie.

Retourne à la vue – de la bien-aimée par les dieux – et aveuglement final de celui qui refuse de reconnaître la toute-puissance d'Amour; le récit se conclut avec la mort – juste – du malheureux rendu aveugle non seulement par l'ire mais avant tout par sa froide jalousie.

Cette froideur est aussi un parmi les plus évidents symptôme de l'action maléfique de la Gorgone, protagoniste absolue du deuxième récit304. La narration de Mme Andromeda vise à

réprimander la mauvaise conduite d'une femme-Méduse de rigueur glaciale, qui se donne le plus haut plaisir en torturant jusqu'à la mort un malheureux chevalier, tombé amoureux d'elle. 304 Les Contes amoureux par Madame Jeanne Flore, oeuvre citée. Compte second par Madame Andromeda.

Méduse depuis sa première apparition, Meridienne est une « Dame pour vray de si excellente beaulté et esmerveillable, qu'elle eust peu d'un sien simple regard ruyner et abbatre la haultesse de la salle de Juppiter ». La narratrice souligne surtout les effets dévastants de la beauté sublime de Meridienne, afin d'exalter l'excès d'orgueil dont celle-ci est enflammée; tellement grande est sa présomption qu'elle ose défier la déesse Venus dans son jour solennel, chose qui la conduit à souffrir une punition exemplaire:

Brief la dame Meridienne eust l'estomac par l'aspect de la courroucée Déesse plus dur que le Cristal de Septentrion: et comme si elle se fust myrée dans le mirouer merveilleux de Meduse, demoura vuyde de pitié, et sans amour305.

Comme est tradition que le basilic se tue en regardant soi-même au miroir, ainsi cette Méduse, en se regardant à son merveilleux miroir, se soustrait les sens: elle reste dépourvue de pitié, presque morte parce que insensible à l'amour. Venus montre, quant à elle, un regard courroucé typique de la Minerve offensé d'Ovide: «Merveilleux fut le regard de la déesse, tout oultre plein d'indignation, et auquel vous l'eussiez peu coignoistre estre offencée amerement, quand Meridienne de peur se cacha dans le lict entre les linceulx».

Mais Venus n'est pas Minerve, elle aurait oublié son désir de vengeance si l'orgueilleuse dame avait été moins superbe, et toutefois elle persiste dans sa dispute avec la déesse, qu'elle considère envieuse de sa beauté.

La narratrice explique les caractéristiques de cette beauté si « mal employée » en évoquant avant tout le « roch de sa beaulté » où les misérables amants sont destinés à trouver leur malheur. Elle, araignée et sirène et Cléopâtre en même temps, réduit en servitude avec la grâce de ses yeux célestes, dont elle utilise le pouvoir, bien consciente du danger qu'il représente. Parce que toute la description de la figure et de l'attitude de cette comtesse a un seul noeud fondamental: la méchanceté qu'elle cache sous son masque d'ange adorable. C'est justement cette intention mauvaise qui lui doit mériter la punition de Venus et qui fait d'elle une

coupable, en dépit d'une conduite honnête seulement à l'apparence, car il ne faut pas oublier

305 Intéressant à ce propos le passage relatif au miroir de Méduse de l'Hypnerotomachia Poliphili: Quanto si me inspeculata nel spaventoso speculo di Medusa havesse. Il quale era di amore inhospite, et di pietate aspernabile.

qu'elle est (mal) mariée.

Les yeux lumineux comme le Soleil lancent donc « un regard de faulse amour » au jeune gentilhomme Pyrance, qui reste tout de suite médusé:

« Et non aultrement fut il en estase ravy, que le roy Achrisius en la veuë de la Gorgone vaincuë par le chevalier Perseo ».

La réaction de Meridienne à l'extase de son amoureux signe définitivement la distance entre la glaciale et indifférente femme sans merci de Dante et Pétrarque et la nouvelle et méchante Méduse – sorcière de la Renaissance:

Subtilement s’en apperceut la cruelle Meridienne , et estoit fort joyeuse et contente de veoir ainsi l’imprudent jeune homme se perdre en la lueur de ses beaulx yeulx : resemblante au serpent appelé Basilique, qui occit quiconque il aura attainct de son regard venimeux. Et par ce moyen qu'elle captivoit les coeurs, pensoit totalement estre equiparable ou plustost surmonter la Déesse Venus306 , à laquelle dès lors en avant porta peu de reverence en ses puissances eternes.

Il ne s'agit donc plus de la 'donna petra' ou de la glaciale Laure, puisque ces femmes sans merci ne montrent aucune satisfaction pour la défaite de l'amant, mais plutôt une sorte d'éloignement qui les rende intouchables dans leur rigueur absolu. Les premiers indices forts qui indiquent en Meridienne une femme-Méduse sont sans doute l'appellatif « cruelle » et le repère au Basilic, qui est «serpent […] au regard venimeux »; du serpent 'biblique' en outre elle a la traditionnelle subtile intelligence et la mauvaise intention, image qui substitue presque celle du serpent classique en poésie aussi, en substituant l'originale valence de cet animal chez la figure de la femme médusante.

Quant à Pyrance307, il se conduit comme le poète pétrarquiste (ou pétrarquisant), détruit

littéralement par la flamme qui le consomme vif. Le suspecte d'être destiné au tragique destin d'Atheon lui est inspiré par une vision où il est ébranlé par une « furibonde tigresse ou bieng ung lion affamé». Encore, la conscience de vivre une vie qui est un continuel mourir, la plainte qui clôt sa longue interrogation sur la maladie d'amour qui le tue, au point qu'il aurait préféré d'avoir vu le basilic que le visage de Meridienne, confirme sa nature de 'poète de la Pléiade'

ante litteram:

Et qui me guerira si entre boys espais, et desrompuz rochers je me nourris d'ung continuel

306 Cette femme-Méduse superbe se place parmi les figures mythiques de rébellion aux dieux, de la meme façon

qu'Arachné et Niobé, qui se crurent meilleures respectivement de Minerve et de Junon.

307 La nature de celui qui 'prend feu' de ce jeune homme est souligné par son nom, qui contient la racine grecque pur : feu.

mourir ? Mieux m'eust esté d'avoir veu ung venimeux basilique en celluy jour que mes yeulx s'arresterent sur la celeste face de la Contesse Meridienne. Car en la fuyant je meurs et renaiz, et vif et mort le me paiscz de ma tristesse: non aultrement que la salemandre de son feu qu'elle engendre.

Cette femme-basilic, pour se libérer de l'importune Pyrance, utilise ses connaissances en nécromancie: « Meridienne estoit grande clergesse, et sçavoit beaucoup de l'art de Necromance: dont pensa alors qu'elle se deliveroit de son importun amant ».

De la même façon que Circé, elle vante la capacité – ici seulement menacée – de transformer les hommes en animaux: « Va t'en d'icy hors de ma presence, lascif impudique, que ma patience vaincue ne te transmue en asne, ou aultre forme plus vile! ».

Ce discours, complètement fausse et en même temps astucieux, désoriente le pauvre Pyrance qui, après avoir tenté une faible défense de ses droits d'amant, se retrouve chassé avec infamie de la maison de Meridienne, désormais en doute d'être lui-même en tort: il faut souligner que la supposée fidélité de Meridienne envers son âgée époux est en effet fruit de la satisfaction de torturer Pyrance et non pas d'un sincère sentiment de loyauté.

Mais les souffrances de Pyrance semblent n'avoir pas fin, car Meridienne, non pas satisfaite de sa victoire, lui donne son salut en présence d'autrui. Bref, le moment le plus haut du rencontre entre Dante et Béatrice, lorsqu'elle lui donne l'espoir et la santé en le saluant, est renversé en une sorte de piège qui renouvelle la force des chaînes de l'esclave – Pyrance, qui ainsi ne peut pas oublier sa cruelle dame :

Meridienne se rendit lors du tout indomptable et ne daigna aymer ce jeune gentilhomme ne lui donner aulcun peu de consolation, non pas seulement le saluer sinon par faincte et simulée amytié , ou tourner sa veuë vers luy , sinon quand ses yeulx estoient lassez ailleurs.

La mort de Pyrance et le déchirement de Meridienne

Le conte prend une nouvelle et plus sombre teinte tragique lorsque il s’agit de décrire la mort de Pyrance, consommé par la cruauté de sa dame, qui « ne se soucioit de le veoir périr devant ses yeulx » mais au contraire elle obtienne une satisfaction de plus en plus grande lorsqu’elle voit jusqu’à quel point son pouvoir peut causer de la souffrance.

comme une Méduse infernale qui plonge les pécheurs aux Enfers :

Tresdure et rigoureuse amye dedans celuy tien cœur de fer […] O doncques femme pour vray non engendrée, non allaictée d’aulcune nourrice humaine : mais plustost d’une lyonne ou

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