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Apport de la cytopathologie. Frottis liquide

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Academic year: 2021

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Il est démontré que le frottis conventionnel a été à l’origine d’une réduction signi- ficative de l’incidence et de la mortalité par cancer du col dans les populations sou- mises au dépistage organisé ou individuel, en particulier lorsque celui-ci est prati- qué à un rythme régulier et à un intervalle approprié. En Angleterre, l’introduction du système de convocation et de reconvocation avec une couverture de plus que 80 % à partir de 1988 a entraîné une diminution significative de l’incidence et de la mortalité d’environ 7 % mesurable dès les années 1990 (1). Cependant, même dans les pays qui disposent d’un programme de dépistage organisé, la maladie n’a pas été éradiquée. Afin d’améliorer cette situation, l’attention s’est focalisée ces dernières années sur l’optimisation de la sensibilité des tests de dépistage.

Les échecs du frottis cervico-utérin (FCU) de dépistage sont principalement liés à l’insuffisance du taux de couverture (seulement 40 % à 60 % environ des femmes concernées par le dépistage s’y soumettant régulièrement), mais aussi aux faux négatifs de la cytologie. Le pourcentage des faux négatifs cytologiques est d’appré- ciation difficile et les études disponibles le situent entre 2 % pour les équipes d’ex- cellence (préleveurs-lecteurs) et 50 %. Ils peuvent être dus à de fréquents problèmes de prélèvement ou de technique, représentant de 53 à 90 % des causes de faux néga- tifs, ainsi qu’à des erreurs de lecture ou d’interprétation des images observées.

Parmi les approches envisagées pour tenter de résoudre ce problème, la cytologie en milieu liquide, dite encore « en couche mince » ou en « monocouche », a pour objectif de réduire la fréquence des frottis imparfaitement représentatifs du col uté- rin prélevé, et de réaliser des préparations cytologiques sans artefact, mettant bien en évidence les éléments cellulaires à examiner, afin de prévenir les erreurs de lec- ture ou d’interprétation.

À partir des années 1990, les études ont monté que la sensibilité du frottis conventionnel était limitée (50-60 %) et que celui-ci n’identifiait que la moitié des lésions intraépithéliales cervicales (2, 3, 4). Si le frottis conventionnel a fait la preuve de sa performance dans la réduction significative du cancer du col depuis son intro- duction voici une cinquantaine d’années, il n’en demeure pas moins que le test a

Frottis liquide

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une sensibilité incomplète et directement dépendante de sa rythmicité régulière (5).

La sensibilité limitée du frottis conventionnel unique est due à différents facteurs incluant : des échantillons de mauvaises qualité ou inadéquats, un transfert médiocre des cellules prélevées à la lame, la non-représentativité de l’échantillon cellulaire disposé sur la lame (6, 7), une mauvaise fixation et une lecture incomplète ou inappropriée au laboratoire. Seulement une faible proportion des faux négatifs de la cytologie conventionnelle est due à des erreurs humaines au laboratoire (8) ; le prélèvement et la préparation des lames sont responsables des deux tiers des faux négatifs (3, 9). Compte tenu du développement relativement lent des lésions pré- cancéreuses vers le cancer, c’est sur la répétition régulière des tests que l’on espère améliorer le manque de sensibilité du frottis conventionnel instantané.

Recueil en milieu liquide

Les méthodes proposées ont pour principe commun de recueillir les cellules préle- vées sur le col utérin dans un liquide conservateur qui les maintient dans un état morphologique le plus proche possible de l’état frais et assure l’hémolyse et la mucolyse du prélèvement. Cette procédure à elle seule améliore très nettement le taux de transfert, la dispersion cellulaire sur le dispositif de prélèvement en milieu liquide permettant de récupérer la quasi-totalité des échantillons prélevés. Les dis- positifs de prélèvements sont nombreux. Selon la méthode utilisée, le dispositif sera simplement rincé soigneusement dans le flacon ou bien laissé dans celui-ci.

Préparation des échantillons et de l’étalement

ThinPrep® (fig. 1a et b)

La technique consiste à passer le flacon de prélèvement dans l’automate qui assure seul toutes les étapes ultérieures sans manipulations extérieures jusqu’à la réalisa- tion du spot. La première étape d’agitation permet la séparation des agrégats, sans porter atteinte à l’intégralité des cellules. Cette étape assure l’homogénéisation de la suspension cellulaire. Dans un deuxième temps, des micro-aspirations successives les amènent au contact d’un filtre dont les ports sont calibrés pour laisser passer les débris cellulaires, les polynucléaires et les hématies. Lorsque 80 à 90 % de la surface du filtre sont recouverts de cellules, l’aspiration s’arrête. Seule une partie des cel- lules en suspension est prélevée, mais en raison de la randomisation de l’échantillon due à l’agitation préalable après mucolyse, le contingent cellulaire aspiré est statis- tiquement représentatif de la totalité du prélèvement. Les cellules sont alors délica- tement déposées sur une lame spéciale dont les propriétés de surface permettent une adhérence cellulaire forte de manière à réaliser un spot monocellulaire régulier de 20 mm de diamètre renfermant environ 50 000 à 70 000 cellules (fig. 2).

L’automate ThinPrep® 2000 traite séparément et successivement chaque flacon mis en place par le technicien (environ trente par heure). La version ThinPrep®

3000 permet le traitement automatique sans intervention humaine de quatre-vingts

flacons en deux heures et demie environ.

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Fig. 1a - Le procédé ThinPrep®.

Fig. 1b - Le procédé ThinPrep®.

Fig. 2 - Frottis ThinPrep®.

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SurePath®

En version manuelle ou automatique, la méthode permet à partir du liquide prélevé dans chaque flacon d’assurer un gradient de densité ayant notamment pour but de commencer à séparer les polynucléaires des cellules épithéliales. Les cellules sont ensuite transférées par le technicien dans une centrifugeuse, pour y subir des cen- trifugations successives, et enfin un étalement sur lame par l’automate au sein d’une chambre de sédimentation. Le spot obtenu mesure 13 mm de diamètre et renferme 40 000 à 50 000 cellules. Il fait l’objet d’une coloration automatique par le système qui peut traiter jusqu’à 48 échantillons par session.

Cytologie cervico-utérine en milieu liquide. Les essais cliniques

La méthode ThinPrep‚ Pap Test™ (CYTYC Corp., États-Unis) a obtenu dès mai 1996, aux États-Unis son agrément par la FDA (Food and Drug Administration) comme méthode de remplacement de la cytologie conventionnelle sur la base d’un essai multicentrique impliquant 6 747 patientes (10).

Ces résultats ont été confirmés par plusieurs études contrôlées sur le matériel approuvé par la FDA depuis 1996.

Résultats des études françaises

Un essai multicentrique français a été effectué en 1998, impliquant six laboratoires et trent-cinq gynécologues. Au cours de cet essai, 5 428 patientes ont fait l’objet d’un prélèvement unique du col utérin à partir duquel un étalement conventionnel sur lame a été réalisé, le reste de l’échantillon étant dispersé dans le liquide conservateur pour être techniqué en monocouche selon la méthode ThinPrep (TP). Les deux lames de chaque patiente ont été lues en double aveugle et les cas discordants ont fait l’objet d’un contrôle par un expert indépendant et par le panel des patholo- gistes.

Dans le dépistage initial, la méthode liquide TP a permis d’augmenter de 39 % la détection des lésions intraépithéliales de bas grade et plus sévères (LSIL+) par rapport au frottis conventionnel. La différence en faveur du milieu liquide est de 50 % pour les seules lésions de bas grade.

Tableau I - Sensibilité du frottis liquide dans le dépistage du cancer du col.

Étude multicentrique nationale comparative ThinPrep® vs. Frottis conventionnel

Sensibilité : Frottis conventionnel : 66 %

Frottis ThinPrep : 83 %

Adapté de J. Monsonego (10)

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La sensibilité de la méthode liquide s’établit dans cette étude à 83 % contre 66 % pour le frottis conventionnel (tableau I). La spécificité des diagnostics est conservée, ce qu’exprime la valeur prédictive positive du test (PPV) qui demeure autour de 80 %. Si les frottis indéterminés (ASC-US) sont légèrement augmentés, le rapport ASC-US/SIL est abaissé par la méthode TP, ce qui est en faveur de la méthode liquide.

Cette étude multicentrique française confirme donc également les données de la littérature internationale, en montrant une augmentation significative de la détec- tion des lésions précancéreuses du col utérin par la cytologie liquide. Une autre étude française ne confirme pas ces données (10a). Nous ne partageons pas l’ana- lyse rendue par ce travail en raison du nombre limité de cas et des biais méthodo- logiques.

Une autre étude a porté sur 13 490 patients par une autre technique monocouche (AutoCyte) qui confirme les données obtenus par TP. Par ailleurs, poursuivant notre analyse comparative des différentes technologies actuellement disponibles en France, nous avons réalisé une série comparée AutoCyte / ThinPrep portant sur 1 300 patientes, en associant un groupe homogène de préleveurs pour les deux méthodes utilisées. Cette comparaison ne révèle pas de différence statistiquement significative entre les deux méthodes, si l’on prend soin de respecter les dernières recommanda- tions de prélèvement (TP). De plus, l’avantage de la méthode TP se révèle si l’on considère le risque potentiel d’erreurs techniques lié aux différentes manipulations exigées par la méthode semi-automatique AutoCyte, pratiquée en France.

Études internationales

ThinPrep®

Certaines études sont rapportées dans le tableau II. En ce qui concerne la qualité du prélèvement, les frottis non satisfaisants ne permettant pas d’interprétation, ils voient leur fréquence réduite de 50 % au moins. Il en est de même pour les frottis dont l’interprétation est possible mais limitée, notamment du fait de l’absence de cellules de la zone de transformation. La diminution est très significative dans les études utilisant le rinçage direct de la brosse de prélèvement dans le flacon, ce qui correspond aux conditions d’utilisation de la méthode en pratique courante.

Concernant la performance diagnostique, l’amélioration est de 50 à 300 % pour les lésions de bas grade et de 36 à 233 % pour les lésions de haut grade. Ces varia- tions sont toutes en faveur de la méthode en milieu liquide ; elle reflète la diversité des populations étudiées (population de dépistage ou populations à haut risque) et les performances habituelles des laboratoires concernés.

Selon les études et l’expérience des équipes, le taux des ASC-US diminue de 5 à

27 % ou il est parfois augmenté. Dans ce dernier cas cependant, le rapport ASC-

US/L.SIL, qui compare le nombre de diagnostics incertains à celui de diagnostics

lésionnels, est constamment abaissé ce qui plaide en faveur de la méthode liquide,

car ce rapport mesure le degré de précision des diagnostics effectués. Il apparaît en

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effet que l’augmentation du nombre des diagnostics lésionnels est toujours plus nette que celle des ASC-US. L’augmentation des ASC-US est liée à une courbe d’ap- prentissage qui, en quelques semaines, aboutit à une meilleure interprétation des aspects morphologiques nouveaux. Une récente métaanalyse (11), colligée en vingt- cinq études sur la méthode ThinPrep et portant sur plusieurs dizaines de milliers de patientes, confirme une augmentation très significative des taux de détection des lésions de bas grade et haut grade de même qu’une amélioration sensible de la qua- lité du prélèvement.

Plusieurs études comportent une vérification biopsique du diagnostic cytolo- gique (12). On constate dans l’ensemble pour les lésions de haut grade, une concor- dance cytohistologique équivalente avec les deux techniques de prélèvement cytolo- gique ou légèrement supérieur pour la méthode ThinPrep.

En août 2001, un essai clinique multicentrique ayant impliqué dix établisse- ments hospitaliers aux États-Unis, sur une cohorte de 20 917 patientes prélevées par la méthode conventionnelle, est comparé à une population statistiquement iden- tique de 10 226 patientes ayant bénéficié de la technique ThinPrep, avec un contrôle biopsique pour tous les cas positifs. Il a été établi une différence de 59,7 % en faveur de la méthode liquide pour les lésions de haut grade approuvée histologiquement.

SurePath®

Ce procédé dont la version automatique a obtenu en 1999 un agrément FDA d’équi- valence avec la cytologie conventionnelle a fait l’objet de nombreuses publications.

L’une d’entre elles résume la performance de cette technique (13).

L’amélioration de la qualité en milieu liquide varie de 42 % à 75 %. Une étude multicentrique a montré 46 % d’améliorations du diagnostic pour les lésions de bas grade et 6 % pour les lésions de haut grade tandis qu’une étude impliquant trois

Tableau II - Frottis ThinPrep. Résultats d’études récentes.

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laboratoires aboutissait à un surcroît de diagnostic de 59 et 79 % respectivement.

Dans deux études, le taux des ASC-US a diminué.

Une autre étude avec biopsie initiale comme diagnostic de référence a montré une amélioration de la sensibilité avec conservation de la spécificité.

Les méthodes ThinPrep et SurePath sont les plus largement utilisées et rappor- tées dans la littérature.

D’autres techniques sont disponibles (Cytoscreen®, EasyPrep®, CellPrint®, Cyto-Tek®, PapSpin™, LiquidPrep® et MonoPrep®). Elles proposent la préparation de frottis en suspension liquide, mais il y a peu de données sur leurs performances dans la littérature. Avec ces méthodes alternatives, des données manquent sur leurs capacités à fournir des échantillons cellulaires représentatifs du prélèvement cervical.

Revues et métaanalyses, quels enseignements ?

Un certain nombre de revues et de métaanalyses ont tenté de clarifier les données disponibles sur la sensibilité et la performance des frottis en suspension liquide. Ces auteurs indiquent que les études disponibles sur le sujet sont généralement de qua- lité médiocre avec un nombre limité d’entre elles qui ont examiné cette perfor- mance avec une méthodologie rigoureuse. Ces auteurs précisent qu’il n’y a pas d’étude randomisée disponible.

Cependant les critères d’inclusion, les méthodes statistiques et les conclusions rapportées par ces auteurs sont contradictoires et peu informatives.

La récente métaanalyse de E. Davey (14) est tout à fait caricaturale de cette ten- dance.

Voici quelques remarques à ce sujet :

– Tout d’abord, quel que soit le type de document concernant la cytologie en mi- lieu liquide, métaanalyse ou publication, il est capital de différencier le type de techniques utilisé, différenciation qui n’est absolument pas faite dans cette méta- analyse. En effet, si l’on ne considère que les études dites « high quality » sélec- tionnées, seules études prises en compte pour la conclusion, celles-ci utilisaient :

- pour deux d’entre elles le test SurePath ;

- le test ThinPrep mais sur le modèle 1994 qui n’était qu’un processeur en déve- loppement (le processeur final étant sorti en 1996 après modification) (15) ; - une étude (16) dont on a déjà rappellé les biais de protocole : étude en split

sample (échantillon partagé), cytolecteurs non formés à la cytologie en milieu liquide, nombre de patientes insuffisant (1 742 en population de dépistage – minimum 5 000 requis du fait des incidences des lésions), populations de dépistage et à haut risque non différenciées.

– De plus, il est aussi indispensable de prendre en compte dans les critères d’une

métaanalyse le type de protocole utilisé, à savoir en split sample, où la lame du

frottis conventionnel est effectuée en premier et le reste de l’échantillon rincé dans

le flacon de prélèvement pour cytologie en milieu liquide, ou « direct au flacon »

c’est-à-dire étude de cohortes. Ce point n’est absolument pas pris en compte dans

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cette métaanalyse, ce qui en fait un biais très important car l’ensemble des études dites high quality sont faites en split sample, défavorisant donc les performances du second test soit la cytologie en milieu liquide.

– Il n’existe pas de standards internationaux pour définir une étude comme high quality d’autant plus que les conclusions à partir des cinq études sélectionnées :

- ne différencient pas les techniques ; - ne différencient pas les protocoles ;

- avaient un protocole inadapté (résultat cytologique après analyse de conisa- tions pathologiques) (17).

- utilisaient des outils de prélèvement non conformes (Accelon combi) ; - ont un nombre de patientes trop réduit ;

- se basent sur du matériel qui n’est plus utilisé ;

- pour certaines, l’évaluation ne concernait pas la cytologie en milieu liquide mais le typage HPV.

– Si l’on se base sur l’ensemble des données (tableau III), les conclusions sont tota- lement différentes de celles mentionnées car :

- on note 39 % d’augmentation de détection dans les lésions de haut grade en faveur de la cytologie en milieu liquide (0,69 % en conventionnel contre 0,95 % en cytologie liquide) ;

- on note 79 % d’augmentation dans la détection des lésions de bas grade en faveur de la cytologie en milieu liquide (1,49 % en conventionnel contre 2,67

% en cytologie liquide) ;

- on peut se demander pour quelles raisons ces résultats n’ont pas été pris en considération…

Tableau III - Répartition entre cytologie liquide et cytologie conventionnelle.

Cytologie liquide (%) Cytologie conventionnelle (%) (n = 562 662) (n = 688 035)

Normal 518 878 (92,22 %) 646 014 (93,89 %)

ASC-US 22 986 (4,09 %) 26 561 (3,86 %)

LSIL 15 041 (2,67 %) 10 236 (1,49 %)

HSIL 5 348 (0,95 %) 4 771 (0,69 %)

Cancer 409 (0,07 %) 453 (0,07 %)

– La conclusion est basée uniquement sur les cinq études dites high quality qui re- présentent moins de 2 % des données évoquées dans cet article.

– Cette métaanalyse va à l’encontre, dans ces conclusions, de l’ensemble de la litté- rature internationale (plus de cent publications internationales avec plus de deux millions de patientes incluses pour le ThinPrep Pap test® et 372 références sur Medline) et d’autres métaanalyses déjà parues (11, 18).

– En ce qui concerne le taux de résultats non satisfaisants (lamelles non lisibles), il

est mentionné dans cette analyse qu’il n’y a pas de différence significative. Les

études prises en compte ne sont pas adaptées à ce type d’évaluation car les pro-

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tocoles split sample entraînent toujours des frottis insatisfaisants pour manque de cellules endocervicales sur la seconde technique, en l’occurrence le test en milieu liquide. En revanche, si l’on considère les données du Royaume-Uni (qui a au- jourd’hui une expérience de plus de deux millions de patientes en dépistage par cytologie en milieu liquide), les taux de frottis non satisfaisants (lamelles non lisibles) sont passés de 9 % à 2 %, ce qui est fortement significatif.

Il est bien connu que les métaanalyses n’évaluent pas de manière parfaite les technologies ou les traitements (19). Les problèmes majeurs fournis par les méta- analyses sont souvent des conclusions excessives et un manque de précision.

Tests complémentaires sur le milieu liquide

La plus importante de toutes est la recherche d’ADN HPV par les méthodes de bio- logie moléculaire (PCR, capture d’hybrides, ARNm…).

Le dépistage des chlamydiae chez les femmes jeunes et d’autres microorganismes a été rapporté. La possibilité de réaliser un immunomarquage sur les cellules du liquide (P16) est un atout supplémentaire.

Conclusion

Il est établi que la cytologie en milieu liquide, notamment par la méthode ThinPrep et SurePath, en élevant très sensiblement la qualité des frottis, permet une amélio- ration significative du dépistage des lésions précancéreuses du col utérin, cette aug- mentation substantielle de la sensibilité allant de pair avec une parfaite conservation de la spécificité. Il faut enfin souligner le concept « un prélèvement, plusieurs tests » introduit par la cytologie en milieu liquide.

Notre expérience d’utilisation de la méthode ThinPrep comme méthode cyto- logique de routine nous a permis d’apprécier unanimement son confort et sa commodité, tant pour le clinicien (prélèvement simplifié) que pour le pathologiste (facilité de lecture améliorée), et de confirmer l’amélioration sensible qu’elle apporte à l’efficacité du dépistage cytologique des lésions prénéoplasiques du col utérin en pratique courante.

Classification de Bethesda

Il s’agit d’une classification cytologique des lésions du col utérin accompagnée de recommandations en matière de qualité du frottis. Cette terminologie a plusieurs rôles : parler le même langage avec une terminologie internationale simple, repro- ductible, et utile pour la pratique quotidienne. Toutes les publications internatio- nales sur le sujet utilisent cette terminologie, ce qui permet les comparaisons. La ter- minologie de Bethesda ne s’applique qu’à la cytologie dont le rôle est de dépister les lésions précancéreuses du col utérin. Cette cytologie dépiste et oriente le diagnostic qui ne sera définitivement établi qu’après des biopsies sous contrôle colposcopique.

L’histologie est le seul élément qui permet un diagnostic de certitude.

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Rappel histologique des lésions précancereuses du col utérin

Avant les classifications de Richart et de l’OMS (tableau IV), de nombreuses appel- lations furent utilisées pour décrire les lésions précancéreuses du col utérin : condy- lome plan, condylome atypique, verrue atypique, infection subclinique à papillo- mavirus, atypie koïlocytaire, condylomatose atypique.

Tableau IV - Correspondance entre les différentes classifications des lésions épidermoïdes du col utérin.

OMS Richart Bethesda

Dysplasie(2)légère Condylome Lésion épidermoïde CIN 1(1)avec koïlocytose intraépithéliale

de bas grade (L-SIL)(3)

Dysplasie moyenne CIN 2 avec ou sans Lésion épidermoïde koïlocytose intraépithéliale Dysplasie sévère CIN 3 avec ou sans de haut grade (H-SIL)(4) Carcinome in situ (CIS) koïlocytose

Carcinome épidermoïde Carcinome épidermoïde Carcinome épidermoïde

invasif invasif invasif

(1)CIN : néoplasie intraépithéliale, de l’anglais Cervical Intraepithelial Neoplasia, terminologie histologique de Richart.

(2)Dysplasies : terme équivalent pour dénommer les lésions intraépithéliales. Par définition, un cancer est le stade après le franchissement de la membrane basale qui sépare l’épithélium du chorion.

(3)SIL : lésion malpighienne intraépithéliale, de l’anglais Squamous Intraepithelial Lesion, terminologie de Bethesda, pour appeler les lésions intraépithéliales en cytologie.

LSIL : lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade (Low).

(4)HSIL : lésion malpighienne intraépithéliale de haut grade (High).

Cette diversité entraînait la confusion. Au début des années 1960, l’OMS pro-

posa la classification en dysplasie légère, dysplasie moyenne, dysplasie sévère et car-

cinome in situ. Plus tard, Richart proposa la terminologie de CIN avec une sépara-

tion en CIN 1, CIN 2, et CIN 3. Cette terminologie, la plus utilisée, ne semblait plus

adaptée aux données actuelles sur l’infection à HPV. En effet, il existe deux types

bien distincts de lésion. L’une, variablement appelée dysplasie légère, CIN 1 ou

condylome plan, est productive de particules virales infectantes et plus volontiers

liées aux types viraux HPV à bas risque, le plus souvent ADN-diploïdes, de densité

cellulaire et à activité mitotique faible en histologie, peu évolutive. L’autre, appelée

dysplasie moyenne, dysplasie sévère, CIN 2, CIN 3 ou carcinome in situ, est peu ou

pas productive de particules virales infectantes, plus souvent liée aux types viraux

HPV à risque, plus souvent ADN-aneuploïde, de densité cellulaire élevée, avec une

activité mitotique intense en histologie et est évolutive. C’est pour cette distinction

que Richart proposa plus récemment une séparation entre CIN de bas grade

regroupant les CIN 1 et CIN de haut grade regroupant les CIN 2 et CIN 3.

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Terminologie de Bethesda (tableau V)

Cette terminologie a évolué au cours des années (20, 21).La dernière version (22) est celle exposée ci-après.

Type d’échantillon cellulaire

– Frottis conventionnel ou frottis en suspension liquide Qualité de l’échantillon

– Satisfaisant pour évaluation – Insatisfaisant pour évaluation Interprétation/Résultats

Frottis négatif pour la recherche d’une lésion intraépithéliale ou maligne – Organismes

- Trichomonas vaginalis

- Filaments mycéliens évoquant du Candida - Flore évoquant une cervico-vaginose bactérienne - Actinomycose

- Altérations cellulaires en rapport avec l’Herpès virus – Autre

- Altérations réactionnelles en rapport avec : - Inflammation (incluant les réparations) - Radiation

- DIU

- Cellules glandulaires après hystérectomie - Atrophie

Cellules endométriales cytologiquement bénignes chez une patiente de plus de 40 ans

Anomalies des cellules épithéliales – Cellules malpighiennes

- Cellules malpighiennes atypiques ASC

- de signification indéterminée ASC-US

- ne pouvant exclure une HSIL ASC-H

- Lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade LSIL - Lésion malpighienne intraépithéliale de haut grade HSIL - HSIL avec suspicion d’invasion

- Carcinome épidermoïde – Cellules glandulaires

- Atypiques (sans spécification ou avec un commentaire) - Endocervicale, endométriale, glandulaire

- Atypiques, en faveur d’une néoplasie - Endocervicale, endométriale, glandulaire - Adénocarcinome in situ endocervical

- Adénocarcinome endocervical, endométrial, extra-utérin, non spécifié

Autres néoplasies malignes

(12)

Tableau V - Cytologie du col utérin selon la classification de Bethesda (2001).

Qualité du prélèvement

• Satisfaisant

• Non satisfaisant

- ininterprétable (expliquer les raisons) ;

- interprétable mais limité par… (expliquer les raisons).

Catégorie

• Absence de lésion intraépithéliale ou néoplasie maligne

• Anomalie cellulaire (préciser « malpighien » ou « glandulaire »)

• Autre : voir Interprétation (ex : cellules endométriales chez une femme > 40 ans) Interprétation

• Négatif pour lésion intraépithéliale ou néoplasie

- Agents infectieux (Trichomonas, mycose, vaginose bactérienne, actinomycose, herpès) - Autres modifications non néoplasiques

- Réactionnelles (inflammation, irradiation, stérilet) - Cellules glandulaires posthystérectomie

- Atrophie

• Autre - Cellules endométriales chez la femme > 40 ans

• Anomalies des cellules épithéliales - Cellules épithéliales malpighiennes

- Atypies malpighiennes de signification indéterminée (ASC-US) - Atypie malpighienne ne pouvant exclure une HSIL (ASC-H) - Lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade (L-SIL)

Dysplasie légère (CIN 1)

- Lésion malpighienne intraépithéliale de haut grade (H-SIL) Dysplasie modérée (CIN 2)

Dysplasie sévère (CIN 3) Carcinome in situ (CIS) - Carcinome épidermoïde - Cellules glandulaires

- Cellules atypiques

Cellules endocervicales Cellules endométriales Cellules glandulaires

- Cellules atypiques en faveur d’une néoplasie Cellules endocervicales

Cellules glandulaires

- Adénocarcinome in situ endocervical - Adénocarcinome

Endocervical Endométrial Extra-utérin Non précisé

• Autres lésions malignes

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Commentaires

Type d’échantillon cellulaire

Le développement de la pratique du frottis en suspension liquide est suffisamment important pour que TBS III en tienne compte. Le compte rendu doit spécifier le type de technique utilisée : frottis conventionnel ou frottis en suspension liquide.

Qualité de l’échantillon

Un frottis est soit de qualité satisfaisante soit de qualité insatisfaisante, sur des cri- tères assez bien référencés mais présentant un minimum de subjectivité. La qualité du frottis doit être exprimée sur le compte rendu. La cause d’un frottis insatisfaisant doit clairement apparaître dans la conclusion. Le frottis en suspension liquide dimi- nue le nombre de frottis de qualité insatisfaisante.

Frottis non techniqué :

– non-identification du patient sur la demande d’examen ; – lame d’un frottis conventionnel arrivée cassée au laboratoire.

Frottis techniqué et examiné :

– absence de cellule endocervicale ou en métaplasie malpighienne ;

– paucicellularité en cellules malpighiennes : une appréciation du nombre de cel- lules malpighiennes doit être effectuée. Il faut 8 000 cellules malpighiennes pour un frottis conventionnel et 5 000 cellules malpighiennes pour un frottis en sus- pension liquide ;

– trop inflammatoire ; – trop hémorragique ;

– mauvaise fixation, liée uniquement au frottis conventionnel ; – bulles de montage.

Le frottis sans cellule d’origine endocervicale (cylindrique ou en métaplasie mal- pighienne) est la principale cause de frottis insatisfaisant. Le pourcentage varie de 1,5 à 16 % selon les méthodes de prélèvement et les différentes techniques d’éta- lement utilisées. Les frottis à l’écouvillon porte-coton sont responsables d’un très grand nombre de frottis sans cellules endocervicales et ne devraient plus être uti- lisés.

Frottis négatif pour la recherche de lésion intraépithéliale ou maligne

Cette réponse est claire pour un médecin mais l’est moins pour la patiente. En pra-

tique, la femme peut se demander si elle n’a pas autre chose qu’une lésion intra-

épithéliale ou maligne. Il est préférable de garder la conclusion « Frottis normal, de

qualité optimale » et de mettre entre parenthèses l’autre terminologie.

(14)

Organismes (inflammations spécifiques)

Le rôle du frottis est de dépister des lésions précancéreuses d’origine virale à HPV.

Mais le frottis peut, dans certains cas, mettre en évidence des agents spécifiques d’une inflammation, ce qui peut d’une part rendre un service de plus à la patiente et d’autre part être responsable d’altération pouvant passer, à tort, pour une lésion virale à HPV. Un nouveau contrôle après traitement de l’inflammation pourra être parfois nécessaire.

Il faut rappeler que le Chlamydiae trachomatis ne présente pas de signe cytolo- gique spécifique et que la cytologie n’est pas un moyen diagnostique pour l’infec- tion à chlamydiae. La PCR constitue la méthode de choix.

Présence de cellules glandulaires après hystérectomie

Lorsqu’un frottis vaginal après hystérectomie présente des cellules glandulaires bénignes (de type métaplasique malpighienne-like, endocervical ou sans spécifi- cité), les données de la littérature montrent que ces cellules peuvent provenir d’un prolapsus utérin, d’une endométriose vaginale, d’une fistule, d’une adénose vagi- nale sans rapport avec une exposition au DES ou d’une métaplasie glandulaire asso- ciée à une radiothérapie ou à une chimiothérapie préalable.

Présence de cellules endométriales cytologiquement bénignes

La présence de cellules endométriales normales dans un frottis du col utérin doit être mentionnée dans le compte rendu. La limite est à 40 ans. En effet, avant 40 ans, la présence de cellules endométriales dans un frottis cervical n’est pas asso- ciée, de façon significative, à une pathologie. Après 40 ans, les éléments cliniques sont rarement connus (ménopause, hormonothérapie, partie du cycle, facteurs de risque) et la présence de cellules endométriales peut être liée à une pathologie endométriale. Une observation peut être ajoutée à la conclusion du frottis : « La présence de cellules endométriales, après l’âge de 40 ans, peut être associée à un endomètre normal, à une altération hormonale ou plus rarement à une anomalie endométriale et/ou utérine. Des corrélations avec la clinique sont recom- mandées. »

Évaluation hormonale

L’évaluation hormonale sur frottis n’est pas reproductible et n’est pas corrélée avec

les symptômes et les dosages sanguins. L’appréciation œstrogénique à partir d’un

frottis cervical ou vaginal ne doit pas être utilisée.

(15)

ASC-US (de l’anglais Atypical Squamous Cell of Undetermined Significance, soit atypies malpighiennes d’origine indéterminée)

Les ASC-H correspondent aux ASC-US versus HSIL. Il existe des anomalies cyto- nucléaires dont l’aspect ne peut éliminer formellement une HSIL. Ce sont des cel- lules malpighiennes peu matures qui pourraient correspondre histologiquement à des métaplasies malpighiennes immatures, des phénomènes de régénération, de réparation ou encore une CIN de haut grade.

Les ASC-US correspondent aux ASCUS versus LSIL. Il existe des anomalies cytonucléaires faisant douter d’une LSIL mais éliminant une HSIL. Il s’agit sur- tout, en pratique courante, de remaniements inflammatoires ou dystrophiques qui peuvent, dans certains cas, ressembler à une LSIL. Les termes d’ASC-US et d’ASC-H sont difficiles à distinguer et peuvent prêter à confusion.

Distinguer les ASC-US en deux groupes distincts a un intérêt dans la prise en charge diagnostique. Les ASC-US versus HSIL devraient nécessiter systématique- ment une biopsie et uniquement sous contrôle colposcopique pour confirmer la nature histologique des cellules immatures atypiques retrouvées sur le frottis. Un ASC-US versus LSIL ne peut être utilisé que si l’on écarte cytologiquement la pos- sibilité d’une HSIL. Les ASC-US versus LSIL devraient nécessiter un contrôle col- poscopique avec d’éventuelles biopsies si la colposcopie est anormale. Une colpo- scopie normale pour un ASC-US versus LSIL ne doit pas étonner le colposcopiste car un bon nombre de ces ASC-US versus LSIL correspondent à de simples altéra- tions réactionnelles qui ne parlent que cytologiquement. Dans ces cas, un contrôle cytologique à six mois est souhaitable.

Atypies glandulaires

Il n’y a pas de grand changement ici si ce n’est que l’on élimine le terme « AGUS » pour le remplacer par « atypie glandulaire », l’origine endocervicale ou endomé- triale doit, lorsque cela est possible, être précisée. Ce changement ne va pas bou- leverser la pratique quotidienne et ne rendra certainement pas plus simple la prise en charge de la patiente.

Les atypies glandulaires posent un problème diagnostique important car il est difficile d’identifier et de biopsier des lésions du canal endocervical où se dévelop- pent principalement les néoplasies d’origine glandulaire. Elles peuvent naturelle- ment se développer à partir d’une adénose ou d’une ectopie, sur l’exocol, mais dans ce cas, les biopsies seront accessibles.

C’est l’adénocarcinome, qu’il soit in situ ou infiltrant, que redoute le cytologiste.

Dans certains cas, il peut affirmer un adénocarcinome au moins in situ, car la cyto-

logie semble bien documentée dans ce domaine. Mais le plus souvent, il s’agit d’aty-

pies dont la nature est difficile, voire impossible à préciser, et les diagnostics diffé-

rentiels sont nombreux (polype muqueux endocervical, hyperplasie microglandu-

laire endocervicale, endocervicite, endométriose, métaplasie tubaire, polype d’ori-

gine endométriale, hyperplasie endométriale).

(16)

La recherche de virus HPV dits à risque peut être utile car la plupart des adéno- carcinomes in situ de l’endocol sont associés à un virus HPV à risque.

Conclusion

La nouvelle terminologie de Bethesda apporte des modifications à un système qui a toujours du mal à s’implanter en France. Ce système en utilisant des critères objectifs permet une meilleure communication entre cytologistes et cliniciens.

Une unification des termes employés en cytologie cervico-utérine est pourtant indispensable à une bonne prise en charge des patientes après un frottis anormal.

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