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BAS dres ionique, corinthien et composite

B a s e com posite. — (A rch .) — Base form ée de deux to re s, d’ un astra- gale et de deux sco ties. — (V o y . Base corin thien n e.)

c o n tin u e . — ( A r c h .) — Profil

de m oulure form ant soubassem ent, ré- gnant sur toute la longueur d ’un édifice et suivant la saillie des colonnes ou pi- lastres qui décorent une façade.

corinthienne.— (A rch .) — Base form ée de deux to res, de d e u x astragales et de deux sco ties, et fréquem m ent rem - placée par la base attiq u e.

de fronton. — (Arch.) — M ou- lure d ’ une corniche se profilant h o ri- zontalem ent à la base d ’un fro n to n .

d o riq u e.— (A rch.) — Base fo r- mée de deux filets, d ’ un tore et d ’une plinthe. Bien que cette base porte le nom de base d o riq u e , il fau t ajouter qu’on n’en trouve pas d ’exem ple dans les m o- numents grecs et qu’elle ne d o it être revendiquée que p a r le d oriq u e rom ain.

D an s les tem ples grecs d ’ord re dorique qui sont d ’une grande pureté de lignes,

— tel est le P arth én on , — les co lon n es, d ’une élégance de profil rem arquable, n’o n t d’ au tre base que des ran gs de degrés régnant au p o u rto u r de l’édifice.

gothique. — (A rch .) — Les bases

gothiques sont de form es très variables.

drique ou autre, form ant par leur assem - blage des panneaux de g rille s, de bal- con s, de ram pes d ’e scalier, e tc ., etc.

Barrière. — ( A r c h .) — P orte à claire-vo ie. O n désigne aussi sou s ce nom les postes spéciaux co n stru its à l'en trée des grandes villes pou r la per- ce p tion des d ro its d ’ o ctro i. L es anciennes barrières de Paris étaient de véritables m onum ents d ’ arch itectu re.

B a s a lte . — Pierre dure et com - pacte, d ’ un ton gris noirâtre légèrem ent c u iv r é , et em ployée en E g yp te pour l ’exécution de certaines statues et la co n stru ction des palais et des temples.

B a s cô té. — (A rch .) — N e f la té - rale des églises et ordinairem ent m oins élevée de voûte que la n ef principale.

C e n’est qu’à p artir du XIe siècle que les chœ urs des églises on t été entourés de bas côtés. Les bas côtés p orten t aussi le nom de collatéraux ; certaines églises se com posent d'une n ef et même quelque- fo is de plus de quatre collatéraux. Ce n ’est d ’ailleurs que l’ exception ; les bas côtés des églises ne sont ordinairem ent qu’au n om bre de d eu x; leur largeur est très variable.

B ase. — (A rch .) — Soubassem ent d ’un édifice. C e sou- bassement sail- lant est souvent orné de m ou- lures. D ans le style arab e, les bases des colon - nes sont, en gé- n é ra l, co m p o - sées de m oulures d 'un profil très sim ple.

appendiculée. — ( A r c h .) — D én om in ation que l ’o n applique p arfois aux em pattem ents. ( V o y . ce m ot.)

— attique. — (A rch .) — Base form ée de deux tores au

milieu desquels se tr o u v e une scotie. C e tte base de sty le g rec est très élégante et

très fréquem m ent em ployée dans les o r

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C e sont d ’a b ord, pendant l ’époque carlo- v in g ie n n e , de lourdes im itation s des bases antiques. M a is, dès le Xe siècle, on profile des bases avec filets et com - b inaisons de m oulures spéciales. A u XIIe siècle, on rem plit le vid e laissé entre le tore circulaire et la plinthe carrée par un ornem ent en feuilles enroulées

dési-gné sous le nom de g riffe. A u XIIIe siècle, la griffe disparaît, les plinthes devien- nent polygon ales et les tores en

débor-nent p olygonales et les tores en débor­

dent p arfois la saillie. A u XIVe siècle,

l'ensemble des m oulures fo rm an t la base perd de sa hauteur et de sa saillie, et enfin, au XVe siècle, le p rofil des bases

principales est pénétré par les in ter- section s de petites bases p artielles et prism atiques. Enfin, au XVIe siècle — et av a n t la R enaissance, — on m élange p arfo is les soubassem ents rom ains et los bases gothiques.

B a se ionique. — (A rch.) — Base form ée d’un tore et de deux scoties séparés par de nom breuses et petites m oulures.

— m utilée. — (A rch .) — Base ne

se profilant que sur les faces latérales d’ un pilastre.

to sc a n e .— (A rch .)— B asedesco- lonnes d ’ordre tos-

can, form ée d ’un filet, d ’un tore et d’une plinthe. Selon V itru ve , la base to s-

cane doit a v o ir une hauteur égale à la m oitié de son épaisseur.

Basilique. — (A rch .) — C hez les G recs et les R om ains, la ba- silique é ta it une salle avec bas côtés, tribune et hém i- cycle, o ù l’on rendait la jus- tice et traitait les affaires.

Puis on donna ce nom aux églises chrétiennes du IVe au XIe siècle, et qui furent construites avec quelques m odifications de détail sur le plan des anciennes basiliques. A u jou r- d’ hui, le m ot basilique n'est plus qu ’une expression em phatique em ployée pour désigner les églises catholiques de vas- tes prop o rtio n s, sans distinction d ’ép o- que de co n stru ction .

B asin. — C adre découpé p ou r le coloriage des estam pes.

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Bas-relief. — (Sculp.) — Sculpture

exécutée sur une surface plane ou courbe, à laquelle elle adhère.

D ans le m oyen relief et dans le haut relief, les m otifs se détachent successivem ent davan- tage ; on arrive ainsi à la ronde bo sse, où la sculpture n’est plus re- liée à aucune surface et perm et au spectateur de tourner au tou r d ’elle pour l ’envisager sous ses différents aspects.

B asse-co u r. — (A rch .) — D ans l ’architecture m ilitaire du m oyen âge, on désigne par ces m ots les cours environ- nées de tou rs et de rem parts de défense.

O n appelait aussi, au trefois, la basse- co u r un bayle.

B asse-fo sse. — (A rch .) — C ach o t pratiqu é dans les soubassem ents des con stru ction s fortifiées du m oyen âge.

Certains de ces cach ots so n t désignés sous le nom de cul-de-basse-fosse.

B asse-lisse. — Procédé d’exécu- tion des tapisseries en laine et en soie dans lesquelles la chaîne est h orizon - tale, tandis que pour les tapisseries de haute-lisse elle est verticale.

Le p rin cip al avantage de ce procédé con siste dans la rapidité relative de la m ain-d’œ uvre e t, par suite, dans la d im i- nution du prix de revien t. D ’autre part, il est inférieur à celui de la haute-lisse, au poin t de vue du style ; m ais cette in- fériorité ne frappe que des yeux exercés, et ce n ’est que par des détails tout à fait spéciaux qu’il est possible de distinguer les deux sortes de fab rication . Les m étiers de basse-lisse sont exclusivem ent em - ployés à Beauvais et à A u b u sson , tan- dis que ceux de haute-lisse sont demeu- rés l ’apanage des G obelins.

B asse-taille. — (Sculp.) — M o t usité dans l ’ancien langage pou r dési- gner les bas-reliefs et autres m otifs d ’o r- nem entation offrant peu de saillie, et pris dans la masse.

B a s s in .— (Arch‘.) — Pièce d ’eau dont les contours réguliers sont form és de m ar- gelles en pierre ornées de p rofils. Les bassins entrent pour une grande part dans la décoration des jardins de l’épo- que de L o u is X I V .

— Se dit d ’un vase très plat à larges

bords unis ou découpés et de form e circulaire ou ovale.

B astid e . — (A rch.) — S’em ployait autrefois com m e syn o n ym e de bastille, et de nos jours désigne des sortes de villas ou h abitations cham pêtres du m idi de la France.

B a stille . — (A rch.) — Se dit en

architecture m ilitaire de co n stru ction s fortifiées, soit en bois, s o it en m açon- nerie, contribuant à la défense des places fo rtes. S’est dit p articulièrem ent de la citadelle co n stru ite à P aris en 1369, agrandie en 1383 et qui, en 1553 , co m - prenait huit tours reliées par des co u r- tines de même hauteur et qui, après av o ir servi de prison d ’E tat, fu t dé truite en 1789.

B a stillé . — (Bias.) — Se dit d ’un ch ef, d ’une fa sc e , d ’une

bande ou d ’une barre crénelée vers la pointe de l ’écu. Se d it d ’une rangée de créneaux ren- versés, de fortification s ou de m urailles garnies

de to u rs. Une ville b astillée, un ch ef b astillé de deux, de trois pièces.

B astio n . — (A rch.) — Se d it d ’un

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ouvrage placé à l’ angle d ’une enceinte fortifiée et offrant deux faces d’ un grand

développem ent, fo rm an t saillie sur la ligne de défense à l ’aide de deux ressauts ou flancs.

B a ta illé . — (Blas.) — Se d it, en bla- son, de la couleur du bat- tant d ’une clo ch e , surtout lorsque la cloche est d ’un m étal et le b attan t de cou- . leur. U ne cloche d ’argent bataillée de sable. D es clo - ches d ’o r bataillées d ’azur.

B âti. — ( A r c h .) — A ssem blage âe pièces de m enuiserie établi pou r se rendre com pte d ’un travail ou se rv ir de base au tr a v a il définitif.

B atifo dage. — (C o n str.) — M élange de terre grasse et de bourre em ployé pour la con fection de certains plafonds.

B âtim e n t. — (A rch .) — C on stru c- tion achevée ou édifice en cours de co n stru ction .

— à h au teu r. — (A rch .) — Se dit d’une con struction lorsque les murs en m açon n erie, au p ou rto u r d ’un éd i- fice , o n t attein t le niveau au-dessus duquel on d o it placer les pièces de charpente du com ble.

B â tir . — É lever des co n stru ction s.

B â tiss e . — C on struction sans ca - ractère arch itectu ral.

B âton . — (B las.) — Se dit d'une bande très étroite, égale au plus au tiers de la largeu r ord in aire de la bande, ou à la m oitié de celle de la cotice.

noueux. — (Blas.) — Se dit d ’une branche d’ arbre écotée, c ’ est- à-dire dont on a retranché les m enus ram eaux.

B âto n p astoral. — (Blas.) — Se dit du bâton dont les prieurs

tim braien t autrefois leurs arm oiries. Le bâton pas- toral fut prim itivem en t surm onté d'un e pièce tr a n sv e r sa le , c ’é tait le T a u . Plus ta rd , il fut recourbé ou surm onté d’ un glo b e. Le bâton

de prieur était p orté processionnelle- ment derrière l’écu d’ un prieu r de cou­

vent.

péri. — (Bias.) — (V o y . Traverse et C o tice .)

rom pus. — (Arch.) — Ornem ents form és d ’une m oulure à p ro - fil circu laire, in - terrom pue de tem ps à autre, se brisan t à angle aigu o u s ’e n tre-croi- sant avec une m oulure de profil

sem-blable. O n leur donne aussi le nom de chevrons lo rsq u ’ils affectent une disposi- tion angulaire.

ro yal. — (Blas.) — Se dit d ’une lance ornée de banderoles.

B a tta g e . — (C éram .) — C o m p res- sion de la pâte à l’ aide de battes o r- dinaires ou de battes m écaniques.

B attan t. — (A rch.) — V a n ta il d’ une porte ou d’une fenêtre. La

feuillure contre laquelle vien t s’app liqu er ce van - tail p orte le nom de battée ou battem ent. U n e porte a un b attan t, une fenêtre a deux battants.

On dit aussi une p orte battan te pour désigner une p orte m ob ile dépourvue de ferm eture. Les tam bou rs avec doubles portes, destinés à éviter les courants d ’a ir, so n t p ou rvu s de p ortes battantes

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peuvent être dissim ulées adroitem ent lo rs de la reprise des travau x. D ans les p arfo is une surface considérable.

B e c. — (A rch .) — Saillie au x ex- m oulure au profil dem i-circulaire.

Beffroi. — (A rch .) — T o u r dépen- d ant de l ’enceinte d ’ une ville, d ’un

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teau ou d ’une église, et dans laquelle on plaçait, au m oyen âge su rto u t, des veilleurs et une cloche servant à

son-ner l ’alarm e. O n désigne m aintenant sous ce nom la charpente intérieure des tou rs destinée à su pp orter les clo - ches , et qui, pou r éviter d ’ébranler les m urailles, ne d o it p oser que par la base.

— (Blas.) — Se dit du to it découpé en form e de cloches.

B é lie r. — (Blas.) — Se dit du bé- lier héraldique au x cornes en spirales, figuré de profil et passant. Bélier onglé, c ’ est-à-dire dont les pieds sont d ’un autre ém ail que le corp s ; bélier sau tan t, c ’est-à-dire dressé sur ses pieds de d e r- rière.

B elvéd ère. — T errasse couverte.

Sorte de p avillo n , s’élevant au som m et de la toiture d ’un édifice, de façon à dom iner et à perm ettre au spectateur qui y est placé de jo u ir d ’une vue d ’une grande étendue.

Bem a. — (A rch .) — O n désignait

ainsi dans l'arch itectu re antique la tr i- bune des orateurs et les avant-scènes des théâtres. D ans les édifices d 'O rien t on désigne ainsi l’am b on , le sanctuaire et le trôn e de l’évêque placé au fond de l ’abside.

B énitier. — Bassin ou vase placé à l’entrée des églises,

et aussi petite co - quille agencée à un m o tif d ’ornem enta- tion servant à co n - tenir de l ’eau bénite.

C ’est au IXe et au Xe siècle que les bé- nitiers on t rem placé

dans les églises les piscines consacrées aux ablutions des fidèles. A u XIIe siècle, les bénitiers affec- taient la form e d’ une sim ple cuve o cto - gon ale, tandis qu’au XIIIe siècle ils étaient adossés contre la m uraille de façon à créer de riches m o- tifs de décoration.

Au XVIe et au XVe siè- cle, ils reprennent la form e de cuves cir- culaires p olygon ales, supportées su r une co lon n ette; et pen-

dant la Renaissance ils se com posent d ’un large bassin d ont le su pp ort a la form e d ’un ba- lustre très élancé.

Enfin, il existe aussi dans quelques égli-

ses des bénitiers form és de coquilles de très vastes dim ensions et scellées dans un pilier ou placées sur des piédestaux de form es diverses.

B ercea u . — (G ra v.) — Instrum ent du graveu r à la m anière noire. Sorte de ciseau terminé par un biseau aigu que l ’on prom ène sur la surface du m étal en le b e r ç a n t, de façon à ob- tenir une série de p ointillés form an t

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représenter allégoriquem ent et sous des form es d ’anim aux les vertu s et les vices ne pouvaient con n aître ces Bestiaires dont l ’in terprétation est très difficile, d’a il-

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B igorn eau . — P etite bigorn e, et aussi petite enclume à bi-

gornes que l’on m aintient dans un étau, qui peut se p lacer sur un établi.

B ilboqu et. — Instrum ent de d o - reu r consistant en un m orceau de bois, dont la surface unie est garnie d ’écar- late. O n l’em ploie en haletant dessus pou r enlever les bandelettes d ’o r et pour d orer les parties droites.

— Fragm ent de pierre proven an t de la taille ou de l ’évidem ent d ’un bloc.

B illetté. — (Blas.) — Se dit d'un écu ou d ’ une partie de l'écu semée de billettes.

B ille tte s . — ( A r c h .) — M o tif d

’or-nem entation de m oulure de l’époque ro m an e, form é d ’ une baguette cy lin - drique, carrée ou prism atiq ue, tranchée par parties égales.

— (B las.) — Pièces de second ordre ayan t la form e de petits rectangles po- sés sur leur p etit cô té . On dit que les

billettes sont renversées lo rsq u ’elles sont posées sur leur grand cô té. O n énonce aussi spécialem ent en blasonnant l’écu si elles sont ajourées en rond ou en carré.

Bilobé. — Q ui a deux lobes.

Bis. — Se dit d ’un ton bistré tirant légèrem ent sur le jaune. U ne toile de couleur bise.

B iscu it. — (C éram .) — Se dit des pièces de faïence ou de porcelaine d ’un ton blanc mat et dans lesquelles la terre apparaît sans émail ni peinture. Se dit Au p rop re, c ’est collectionner, chercher

•ou ranger des bib elots. A u figuré, c ’est ne pas faire gran d ’chose dans son ate- lier, c ’est flâner en rem uant divers o b - jets de ci, de là, mais sans faire avancer l’œ uvre qui est en train sur le chevalet.

B i b e l o t e u r . — (V o y . Bibelotier. ) B ib elo tier. — A m ateur de b ib e- lo ts . O n dit aussi bib eloteu r.

B iblio th èq u e. — M euble pourvu de tablettes et plus ou m oins richement ornem enté, dans lequel on range les volum es.

— Salle dans laquelle des livres sont placés sur des rayon s.

— Ensem ble de bâtim ents renferm ant les divers services d’ une bibliothèque pu- blique.

B ib lo ter. — S’il faut en croire Lo- rédan L archey, il y aurait une énorm e différence entre les m ots bibloter et bibeloter. Le dernier de ces m ots signi- fierait arranger avec soin ; le prem ier, au co n traire, sign ifierait m archander, co u rir les cu rio sités,et « quelquefois — brocanter

— faire sur tou tes sortes de choses de pe- tits bénéfices ». Quoi qu ’il en so it, tous deux peuvent trou ver place dans l'a rg o t artistiq u e ; m ais il est bon d ’ajouter q u ’on les em ploie indifférem m ent l’un pour l’autre.

B icoque. — A u tr e fo is , ville de guerre de peu d ’im p o rtan ce, et, de nos jou rs, co n stru ction verm oulue.

Biffer. — (G ra v.) — Annuler une planche gravée sans l ’effacer, mais en la co u vran t de traits profondém ent creusés.

B ige . — C h ar antique attelé de deux chevaux. Se dit aussi en num isma- tique de certain s typ es de m onnaies.

B igém in ée. — (A rch.) — O uverture divisée en quatre parties égales, par des m eneaux.

B ic o r n e . — Se dit des extrém ités de l ’enclume. C ’est sur la bigorne que l’on m o- dèle les pièces en fer fo r- gé. Il y a des bigornes de différentes form es : rondes, carrées, en p oin te, etc.

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aussi de la double cuisson donnée à cer- taines pièces.

B isc u ite r. — (C éram .) — Faire cuire des pièces sans glaçure.

B ise a u . — A ngle form é par deux surfaces à angle d ro it dont la vive arête a été abattue suivant un angle de 45°, ou suivan t toute autre oblique.

B istr e . — (Peint.) — C ouleur brune d'un ton légèrem ent jaunâtre. Les dessi- nateurs du siècle dernier, qui fabriquaient le bistre d ’une façon fo rt sim ple, en fai- sant bouillir de la suie dans de l’eau, nous ont laissé des lavis au bistre dont quel- ques-uns se sont adm irablem ent conser- vés.

B itu m e. — Les bitum es so n t, scien- tifiquem ent p arlan t, des h ydrocarbures très riches en hydrogène, tantôt liquides, tan tôt m ous com m e de la p o ix , tantôt solides. Le bitume em ployé dans la peinture à l ’huile donne une couleur ana- logue à celle de la sépia ou du bistre.

C ’est une couleur d ’un ton séduisant, mais qui offre l’ inconvénient de ne jam ais sécher. La plupart des tableaux de l’é c o le contem poraine, ceux surtout de la pre- m ière m oitié de ce siècle, on t déjà eu à souffrir de l’ em ploi du bitum e. T e l est le Naufrage de la Méduse de G éricault, par exem ple, dont les détériorations vont chaque année en augm entant.

de Judée. — Le bitum e de Judée, qui est le véritable asphalte, entre dans la com position des vernis noirs usités en p ho tograph ie; il est la base im pres- sionnable à la lum ière des procédés de gravu re héliographique.

B itu m ineu x. — O n dit qu’ un ta- bleau est peint avec des tons bitum ineux p ou r indiquer q u ’il offre un aspect brun rougeâtre.

B laireau. — (Peint.) — Pinceau de poils d ou x, large, p lat, cylin d riq u e ou

de form e spéciale, à l ’aide duquel on fond

l’une dans l ’autre deux couleurs fraîche- m ent posées.

B laireau . — (G ra v.) — Large pin- ceau à poils très doux à l’aide duquel le graveur nettoie sa planche et enlève so it les grains de poussière, soit les particules de vernis ou de cu ivre provenant des taiiles.

B laireau ter. — U n tableau blai- reauté, c ’est, en arg o t artistiq u e, un ta- bleau d ’un faire précis et m inutieux, et su rto u t exécuté avec la préoccupation de faire d isparaître l ’accent des touches

B laireau ter. — U n tableau blai- reauté, c ’est, en arg o t artistiq u e, un ta- bleau d ’un faire précis et m inutieux, et su rto u t exécuté avec la préoccupation de faire d isparaître l ’accent des touches

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