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121 Quatrième Partie

Les Evaluations Quantitatives des Opérations de Paix de l’ONU. 4.1 Le problème d’évaluer les opérations de Paix

J’affronterai le grave problème du comment préciser les mesures quantitatives des opérations de paix en les comparant à quatre textes, dont chacun cherche à définir un cadre précis da lequel résoudre le problème méthodologique. Premièrement premier celui qui offre la synthèse la plus rapide et en même temps profonde. Pour le seconde celui qui a le plus écrit sur ce problème méthodologique. Pour troisième, le texte plus récent et plus répandu sur le PK. Et enfin le texte de référence pour les analyses statistiques par Doyle et Samabnis, auquel on donnera plus d’espace parce qu’il va exposer d’une façon détaillée sa méthode d’élaboration des donnés.

4.2 Call et Cousins

Je rapporte (Call et Cousins 2007, p. 3-6)

Call et Cousins ajoutent d'autres considérations importantes sur la base d'une distinction cruciale, qui correspond à celle de la paix positive et la paix négative .

Il y a une preuve solide que l' engagement international peut être un facteur important de la réussite, mais il convient de noter que la preuve est largement corrélative plutôt que de type causal et donc nécessite un approfondissement et une analyse détaillée de la causalité et de l'impact .

Tout d'abord, il existe une macro corrélation entre l'augmentation dramatique des activités de paix internationale y compris le PK , et la diminution drastique du nombre et de l'intensité des guerres. A ce régard on peut citer des auteurs tels que Andrew Mack, Doyle et Sambanis et Goldstein. Tout aussi intéressants sont les données sur l'efficacité soit des interventions des Nations Unies que des Pays non- ONU, les premières augmentent significativement les chances de succès de la peacebuiklding. Doyle et Sambanis montrent que les guerres civiles dans lesquelles l'ONU intervient dans n'importe quelle forme (30 sur 37) ont le 48% de succès dans le PB participatoire deux ans après la guerre ; on peut les comparés avec le seulement 26 % de ce type de succès (24 de 94 ) pour les opérations non - ONU . également constaté que les missions des Nations Unies. En plus ils trouvent que les missions ONU, en particulier ceux dont les mandats de PK est multidimensionnels, réduisent considérablement les risques de violence à grande échelle et augmentent les chances d'un minimum de démocratisation politique. Collier , Hoeffler et Soederbom ont proposé un modèle qui indique que le doublement des finacements pour le PK

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122 réduit le risque d'un retour à la guerre en dix ans du 41-31 %. Même l'ancien responsable américain Dobbins montre que l'ONU est plus efficace que les opérations américaines en ce qu'il appelle la «construction des Etats ». Ce fait est encore plus significatif si l'on considère que l'ONU a souvent à faire face aux cas les plus violents où les acteurs nationaux ou régionaux sont moins disposés à aller au pas, par exemple,. le cas de la guerre au Liban .

En général, Call et Cousins se demandent à quelle hauteur est placé la barre qui définit le succès de l'opération de PB. Une tendance est celle maximaliste, qui se penche sur les racines de la guerre comme ses causes. C'est-à-dire les mesures plus ambitieuses sont ceux qui attendent que le PB redresse les soi-disant « causes profondes » du conflit. C'est essentiellement l'idée du Conseil de sécurité sur le PB en 2001 :

" La CS reconnaît que le PB est destiné à prévenir les explosions, les récourrences et la poursuite des conflits armés et ainsi il englobe un large éventail de programmes et de mécanismes de type politique, de développement, humanitaire et humaine. Cela nécessite à court et à long terme des actions adaptées aux besoins spécifiques des societés qui entrent dans le conflit et qui sortent d'eux. Ces actions devraient promouvoir le développement durable, l'éradication de la pauvreté et des inégalités, une gouvernance transparente et contrôlable, la promotion de la démocratie, le respect des droits de l'homme et de la loi pour promouvoir une culture de la paix et de la non-violence " . ( Doc . S/PR-ST/2001/5 Février 20 , 2001).

Roland Paris (Paris 2004) a adopté cette tendance maximaliste et a constaté que les opérations les plus importantes de la paix de l'ONU ont été des échecs, à l'exception de la Namibie et du Mozambique . Ils ont également été jugés échecs du processus de paix ceux en Amérique centrale - en fait ils ont considéré par beaucoup des succès de cette période - parce que la pauvreté , l'inégalité dans la distribution des terres et l'insécurité persistent .

Cette tendance comporte trois problèmes . D'abord le fait que, lorsque nous nous concentrons sur l'élimination des causes sous-jacentes de la guerre on donne des explications simplistes des causes des conflits : en fait, il y a beaucoup de societés qui sont caractérisées par l'exclusion , la pauvreté et des autres societés par l’inégalité ; mais relativement peu d'eux entrent dans la guerre . Deuxièmement, bien que ces facteurs certainement profond augmentent la vulnérabilité d'une societé , elles sont raisonnablement moins remédiables par des actions de tiers aprtie internationale, en particulier lorsque ces actions se produisent en un temps relativement court . Troisièmement, comme l'a noté Steadman en soulignant la bonne réussite de El

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123 Salvador en respect les catastrophes de l’Angola et au Rwanda , cette tendance ne fait pas de distinction entre les différents types et degrés d'échec , ni reconnaît la valeur des objectifs plus modestes , à partir de donner des différences significatives entre les contextes spécifiques . Par conséquent , cette tendance ne dispose pas d'un cadre utile pour suggérer des priorités ou motiver les donateurs et les autres acteurs externes à mobiliser des ressources pour une intervention . Une tendance maximaliste peut être philosophiquement séduisante , mais comme tout idéal de bien-être social – il suffit penser à la démocratie , la liberté , la justice - il est trop grossière pour différencier entre des petits progrès et des échecs réels et n'est donc pas beaucoup d'aide à ceux qui travaillent dans le peacebuilding .

En revanche , il ya l'autre tendance , le minimaliste . Selon elle, la seule demande que la guerre ne sera pas renouveler est l'indicateur plus facilement visible à la réussite de l'effort pour construire la paix . D'autre part, il y a suffisamment de preuves que les opérations de paix servent à la maintenir , au moins à court terme , tandis que le long terme sont moins efficaces . Le tenir en compte les récurrences des guerres doit calculer non seulement le nombre de guerres récurrentes , mais aussi les nouvelles guerres dans le monde qui sont de type similaire . Sept des neuf guerres qui ont éclaté en 2005 sont conflits renouvellés entre les groupes précédents. Ce fait indique que dans ces cas les opérations de maintien de la paix ont échoué à construire les structures nécessaires pour la paix dans le moyen terme , car ils se sont tournés vers les symptômes les plus visibles plutôt que vers les causes de la persistance de la guerre ou aux cause les plus près. Nous savons maintenant certains facteurs de risque de récidive et nous savons qu'il ya des corrélations entre la possibilité de la guerre et certaines politiques économiques , certains niveaux de l'aide et des dépenses militaires , mais nous savons peu de choses sur les circonstances précises et les liens de causalité par laquelle le conflit armé récurre. Alors, tantid que la tendance minimaliste peut offrir un indicateur facile de succès ou non , plus de recherche est nécessaire pour comprendre les conditions dans lesquelles la guerre a lieu .

Une troisième tendance est celle intermediaire : définir la paix comme le manque de la guerre plus un gouvernement décent . Mais ce mélange des deux tendances précédentes implique le mixage des résultats attendus . Dans leur étude , Doyle et Sambanis calculeent le succès en deux ans ou cinq ans . Ils trouvent que environ la moitié des 121 guerres civiles, entre l’an 1944 et l’an 1999, ont été dess échecs du peacebuilding , si l'on mesure le succès par moyen de l'absence de violence majeure ou dans une façon encore plus ambitieuse comme l'absence de la violence à un niveau bas et un minimum de politique d'ouverture. Ce type de résultat est attrayant pour la théorie et la pratique , mais il est important de reconnaître qu'il est

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124 mal défini et donc difficile à mesurer , laissant en plus larges aspects de gouvernance peu examinés . Par exemple . nous savons que le processus de démocratisation , en donnant de larges pouvoirs à un groupe de citoyens , est lui-même déstabilisant , et que cette déstabilisation peut contribuer au déclenchement de la guerre ; et nous savons que si la plupart des démocraties ne vont pas à la guerre d'entre eux , cependant, elles sont susceptibles d'entrer facilment en collision avec les non- démocraties . Nous avons donc besoin de plus de travaux conceptuels et de verifiations empiriques à fin que ce critère mixte prenne cette relevance qu'il mérite.

Toutefois, le seuil intermédiaire semble mieux saisir la compréhension qu’on a dans la communauté politique . Les précédentes discussions entre les membres de la Commission du peacebulding de l'ONU indiquent que la entente pour cooperer se produit entre ceux de la tendance minimaliste et l' intermédiaire dans intermédiaire, car ils rejetent la tendance maximaliste ( quelles que soient les différentes conceptions de ce que devrait être le PB parmi les membres de cette Commission) .

Toutefois, quelle que soent les normes adoptées, le PB est complexe et est vulnérable à la récurrence de la guerre , une difficulté qui augmente quand on cherche objectifs encore plus ambitieux .

4.3 Druckman

Ici je rapporte (Druckman 2009, p. 132-135)

La gestion des conflits est un domaine d'étude qui appartient à la fois à la théorie et à l’application. De nombreuses méthodes sont théoriques, elles se composent d'outils qui sont utilisés pour évaluer comment composer ou résoudre les conflits ; en fait lorsque on évalue un projet on doit tenir compte de nombreux outils, à la fois qualitatives et quantitatives. Les interventions de la paix doivent inclure une variété de types de conflits et en correspondance une variété d'approches de résolution des conflits: par exemple la facilitation de la médiation formel et informelle, la résolution de conflits, les missions de maintien de la paix, les programmes de consolidation de la paix, les interventions transformatives et structurelles et les programmes humanitaires réalisés par les organisations non-gouvernementales. Ici on discutera des défis d'évaluation des interventions.

Le premier défi est de répondre à la question : Qu’est-ce qui est évalué ? Une intervention peut être un traitement unique, bien définie comme la médiation électronique délivrée à l'issue de l’impasse d'une négociation. Il peut également faire partie d’une famille de procédures telles que la mission de maintien de la paix. Le premier type d’intervention est plus facile à évaluer; les comparaisons avec un groupe de contrôle sans traitement facilitent les inférences causales. Le deuxième présente le

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125 plus grand défi de déterminer les contributions des différentes parties au paquet. Une autre distinction est entre le cas spécifique et les évaluations génériques.

Les programmes conçus pour la réalisation dans les écoles spécifiques, les communautés, ou les régions sont évalués dans le cadre de ces institutions ou organisations. Les administrateurs et décideurs sont préoccupés au sujet des impacts locaux : Est-ce que ça marche ? Beaucoup de la littérature de la médiation pour la paix est constitué par programmes spécifiques d’évaluations.

Une approche plus théorique pour l’évaluation est prise par ces investigateurs (et operateurs) intéressés aux différents types d’investigations. La préoccupation est ici avec la généralité. Est-ce que la résolution interactive du conflit marche ? Cette question est posée sur un cumule de cas dans la quadre d’une recherche comparée. Au contraire, une seule, bien définie intervention facilite les tentatives de déduire un lien de causalité entre l'administration de l'intervention et son impact sur les processus ou ses résultats.

Un deuxième défi porte sur l’efficacité. Cela comprend adresser la question cumulative de l’impacte: ça a marché? Il comprend également la question propositive: Comment a-t-elle fonctionné? Les évaluations cumulatives portent à la distinction entre les impacts à court et à long terme des interventions. Une réduction de la violence ou la stabilisation peut durer seulement le temps dans le quel les forces de maintien de la paix restent dans le pays. La violence peut entrer en éruption à nouveau quelque temps après la fin des programmes de médiation par les pairs. Ce renversement attire l'attention sur la nécessité de surveiller les situations pendant un certain temps après l'intervention; lesquelles soulèvent des questions quant à savoir si renouveler ou modifier l'approche adoptée initialement par la mission ou le programme. Les évaluations propositives posent des questions sur les raisons de la réussite ou de l'échec des interventions.

Doubles explications des résultats apparaissent souvent. Par exemple, une augmentation du nombre d’enquêtes de cas de justice sur les pratiques de corruption suggère que l'Etat de droit a été restauré. Mais ils peuvent également suggérer que le niveau de corruption demeure élevé malgré les efforts de l'équipe de consolidation de paix. Expliquer la raison pour des effets observés est important. Il aide les évaluateurs à comprendre pourquoi les impacts se produisent et à réexaminer la façon dont leurs interventions sont livrées.

Un troisième défi se réfère aux dynamiques des interventions. La popularité d'une approche d'urgence à l'analyse des conflits repose sur l'observation que les situations et les perceptions changent. L'intervention peut avoir des effets différents à différentes étapes d'un processus de résolution. La recherche de négociation a montré

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126 que les influences situationnelles changent d'une étape des pourparlers à l'autre (Druckman, 1993). À différentes étapes, des aspects particuliers de la situation semblent causer la manière dont un processus de négociation (ou de conflit) se passe - souvent brusquement - à partir d'une séquence d’escalade et de désescalade. Ces observations suggèrent que les interventions peuvent être analysées avec des modèles de recherche de mobiles selon une série d’instants. Il y a une défi à propos de la dynamique ; l'évaluation des interventions produit des résultats qui sont spécifique en respect le temps et les effets obtenus. Un bonus supplémentaire serait une comparaison avec le nonintervention, comme variable de " contrôle ".

Ces défis soulèvent des questions quant à la valeur des évaluations. Ils sont de pratiques préoccupations pour le client ou pour l'organisme de parrainage. Ils sont aussi des problèmes de recherche pour l’evaluation évaluation qui est désireux de faire une plus durable contribution pour le domaine d’étude. Dans la pratique elle doi compredre une définition claire de l'intervention ou du programme en cours d'évaluation, l’identification des parties prenantes part au conflit et leurs intérêts, le développement deux indicateurs à la fois cumulatives et propositifs, rassembler une équipe avec une division appropriée du travail, faire des briefings et des rapports qui sont mirés à l’environnement politique dans lequel l’évaluation est menée, et s’assurer que les recommandations sont réalisées. La clarté dans la définition de l’intervention est aussi une préoccupation pour les chercheurs. Mais, en plus, l’échantillonnage, les groupes de contrôle (comprenant un « traitement » adapté, -- non comparaison de traité), et les effets de monitorage au fil du temps pour l’évaluation du changement sont d’importantes considérations.

Un niveau de complexité est ajouté lorsque on veut évaluer les interventions menées au niveau micro (interactions entre parties en conflit) en les considérant à un niveau macro (changement social). Ce problème surgit lorsque on donne des évaluations des ateliers de résolution de problèmes, où les évaluations de changements d’attitude au niveau micro sont liées aux changements de l’opinion publique au niveau macro. Une question d’intérêt est si les changements à la surface des ateliers correspondent à des changements plus importants dans leurs populations respectives. En plus, un défi technique est d'assurer des décalages appropriés pour déduire une causalité : assez long pour permettre le transfert des ateliers aux sociétés mais pas aussi long à mettre dans le jeu d’autres influences sur les opinions sociales. Un certain nombre de méthodes de recherche peuvent être utilisées ensemble dans un mode complémentaire : par exemple, un pré/post-test de comparaisons pour les changements d’attitude au niveau micro, des sondages d’échantillons pour l’évaluation de l’opinion publique, des séries chronologiques pour le monitorage des

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127 changements dans les attitudes publiques, er des techniques Bayesianes pour mettre à jour les estimations de probabilité basées sur les changements de situations ou l’introduction de nouvelles interventions.

4.4 Ramsbotham Woolhouse et Miall

Cette partie est prise de (Ramsbotham et al. 2012, 241-244) .

A fin que l'aide du PK et PB soient justifiées, ils doivent être vu dans les meilleurs intérêts de ceux pour lesquels on fait l’intervention et pour la paix mondiale . Mais comment déterminer ou évaluer ces intérêts ? Dans quelle conception générale de paix et de changement social pacifique on doit opérer? Qui a le dernier mot ? Quels sont les critères ? Comment les effets positifs et négatifs peuvent être mesurés?

Telles sont les questions clés dans le domaine le plus difficil qu parfois est appelé le domaine de l'évaluation de la paix et des conflits (Peace and conflict impact assessment, PCIA ) , la évaluation préventive, intermédiaire et après de l’intervention de l'impact des projets individuels et l'entreprise générale de l'intervention de paix dans son globalité , afin de savoir donner un jugement sur les programmes existants et d'offrir des leçons pour les futures . Les gouvernements , les organisations internationales et les milliers des ONG qui relient de doneurs de fonds avec les communautés locales sont de plus en plus exigent sur cela.

Au cours des dernières années, un grand effort a été fait pour le traitement des évaluations d'impact , à la fois dans la pratique et dans la théorie ; un progrès considérable a été fait en termes de sophistication et de raffinement de la méthodologie . Mais la ituation est restée controversée et tout le traitement est toujours dans un état qui peut être dit enfantin . le PB doit faire face à des situations de l'après-guerre donnet lieu à des casse-tete et aussi le fit la prévention profonde des conflits ; il y a aussi des problèmes de contrefactuels ( « ... s'il avait ou n'avait pas fait ... que se passerait-il ? ) aussi parce que il faut attribuer et évaluer les vrais causes lorsque le système auquel on se réfère est multifactorielle . En plus, ce qui semble être un résultat positif à un certain niveau, à un certain moment et dans une certaine situation dans d'autres circonstances peut être désastreux . Et enfn les différents agents politiques ont des intérêts différents et des perceptions différentes, et leurs désaccords peuvent persister pendant le conflit comme partie essenstielle de celui-ci . Aujourd'hui il est reconnu de plus en plus qu'il n'est pas possible un jugement définitif ou final.

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128 Toutefois , compte tenu de toutes ces difficultés , la principale conclusion pour la bonne reussite de la résolution d'un conflit , c'est que l'initiative de la PB doit être maintenu sous un constant processus de monitorage, être réglable en fonction de la façon dont les événements et les résultats se développent, et inclure dans l'évaluation de conflit autant que possible tous les agents impliqués dans le conflit .

Au niveau macro , on peut donner un bref compte rendu de l'évaluation des interventions pour la reconstruction et de les relier à des tailles plus grandes et à long terme du peacebulding.

La littérature sur les cas de l'après-guerre est trop large et diversifiée, on ne peut la résumer ici . La question cruciale est : Quels sont les critères pour mesurer le succès , quels les indicateurs appropriés et comment ils peuvent être mesurés ? Par exemple , Doyle et Sambanis 2006 utilisent une base de données de 146 guerres civiles de 1945 à 1999 pour déterminer les critères pour mesurer le succès du processus de paix dans l’après guerre . Ici, il y a des preuves statistiques du fait que dans les cas difficiles , un traité de paix combinée à une intervention de l'ONU «transformatif» joue un role crucial pour garder la probabilité de succès , et que sans eux, delle probabilité est très faible ( voir les déclarations similaires de Fortna 2008 et aussi de Diehl 2008) .

En outre, il ya eu des tentatives pour comparer entre eux le succès des différents types d'opérations Pace ; par exemple l'étude de la RAND Corp , qui étudie «l'utilisation des forces armées dans une guerre pour promouvoir la démocratie » dans l'objectif de la construction de la Etat par l'ONU ou les Etats-Unis . Avec des résultats étonnamment favorables à l'ONU bien que critiqué par (Durch 2007: 26-27). ( Dobbins et al 2004.) .

Mais l'écart entre les différentes évaluations est grande . Puisque les approches sont très différentes , il n'est pas surprenant que les évaluations statistiques globales donnent parfois des résultats très discordants (Gartner et Melin , 2009). Dans le cas des interventions singuliers , par exemple , Lund a noté que le Cambodge 1992-3 a été classé de différentes façons : par Doyle et Sambanis 2000 succès , un succès partiel par Hampson 1996, et faillite par Durch et al . 2003 et par Roberts 2009.

Les critères les plus courants pour l'évaluation de la reconstruction au niveau macro sont les niveaux de violence après la guerre , car ils peuvent être mesurés assez facilement ; et puis, si les élections ont eu lieu et elles ont été propre , car cela se vérifie facilement. Mais , comme le note Michael Lund , alors qu'il existe de nombreuses études qui sont intéressés par la restauration d'unminimum de sécurité physique, il y en a très peu que par moyen d’une base de données étudient d'autres types de résultats au niveau macro-économique du peacebuilding, en particulier en utilisant des données comparatives entre plusieurs Pays .

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129 Il convient de noter que si les critères sont considérés dans uine façon plus ample (par exemple, en distinguant les phases du conflit et les secteurs où on a le succès ) , les cas qui sont considérés comme des succès diminuent . Un exemple est celui de Haïti qui semblait un succès à court terme , mais s'est avéré être une série d'échecs .

Au cours des dernières années, il ya eu une explosion des méthodes de plus en plus sophistiquées pour l'évaluation des projets et des initiatives . Au début ( 1998), le travail principal a été celui par Kenneth Bush et al . Il a noté que

« l'évaluation de l' impact sur la paix et les conflits sont maintenant des éléments méthodologiques précises d'élaboration de politiques et sont utilisés pour réduire la probabilité des impacts politique négative et de capitaliser sur les impacts positifs » .

Une approche est par exemple celui de donner une série d'indicateurs du conflit , les indicateurs de l'efficacité du projet , et puis de donner la liste des facteurs qui sont entre le conflit et le projet , afin de trouver des connexions , les impacts sur la réalité lesquels peuvent être évalués par moyen de interviews , questionnaires ou groupes de discussion entre ceux qui sont impliqués dans le conflit .

Une autre approche vise à analyser l'impact global des interventions externes sur les parties au conflit , leur dynamique et leur structure . Ainsi, les instruments principaux sont la cartographie des conflits et l'analyse du conflit .

Mais il était nécessaire d'avoir beaucoup plus d'humilité en tirer des conclusions à partir des données ainsi obtenues , parce que souvent les réalités qui ont été considérés sont très complexe . Cependant, il est une composante essentielle d'un peacbuilding critique le développer des évaluations précises des interventions , bien documentés de différents actions par tous les acteurs à différents niveaux .

Après ces évaluations ont pris d'importance les tentatives pour évaluer et synthétiser ceux que Dan Smith a appelé la « palette de couleurs de la PB » dans les différents environnements de conflit, c’est-à-dire la multidimensionalitè de l’intervention ( Paffenholz et Reychler 2007 ) . Il y a une excellente analyse (disponible sur Internet ) de l'OCDE, du Centre de recherche Berghof pour la gestion constructive des conflits, dell'INCORE, et , entre les gouvernements donateurs, celles du programme Utstein , du European Centre for Conflict Prevention e del Reflecting on Peace Pratice Project. Tout cela a donné lieu à toute une littérature qui tente de relier les initiatives qui peuvent influer sur le conflit avec les concepts de paix souhaitable par les groupes impliqués dans le conflit, et en tentant de donner des critères mesurables de sa efficacité . Manque encore une traduction de tout ceci en matériaux qui soient facilement utilisables par la pluspart de participants dans le peacebuilding .

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130 Doyle et Sambanis : La fondation d’une méthodologie pour évaluer les interventions des Nations Unies

4.5 Implications de la théorie de la Guerre Civile pour les Opérations de Paix de les NU

J'ai pris le texte de (Doyle et Samabnis 2006, pp. 49-63) qui est très intéressant car il applique la théorie des jeux à théoriser le conduit à tenir de l'opération de paix, donc il tente d'établir rationnellement, selon une théorie mathématique bien connu, la meilleure stratégie opérationnelle des opérations. A ma connaissance, il est le premier chercheur qui fait ce fondement théorique de l'œuvre de l'OP de l'ONU.

Le Maintien de la paix était initialement conçu pour répondre aux menaces à la sécurité internationale et pour la supervision et le monitorage du comportement des armées en place. Il est maintenant devenu une habitude de l’utiliser pleinement pour répondre aux conflits internes. En pensant à comment adapter les stratégies de Maintien de la paix pour répondre aux conflits internes, nous pouvons apprendre d’utiles leçons des théories de la guerre civile. Le Maintien de la paix peut aider s’il réduit les peurs des parties d’être victimes en assurant la sécurité; s’il améliore le flux d’informations pour éviter la manipulation politique de la peur par les élites; s’il facilite la négociation et le renforcement des accords de paix; s’il rassure les parties de la complaisance/conformité de chacune avec les termes des accords négociés; s’il identifie les saccageurs et augmente les sanctions d’une violation des accords de paix; s’il identifie les modérés et leur donne des indications pour construire de façon participée des institutions politiques; permet l’émergence de nouveaux acteurs – électeurs, parties politiques, société civile – orientés ver une paix durable.

Pas tous les types de Maintien de la paix peuvent atteindre ces objectifs difficiles. On ha vu que le Maintien de la paix – en particulier les opérations de première génération – a une tendance à favoriser le statu quo. Cette tendance ne doit pas être un obstacle à un Maintien de la paix efficace dans les conflits entre états, où les frontières reconnues peuvent être la ligne de démarcation pour les deux parties; mais elle est plus problématique dans les conflits internes, où le statu quo précédent le déploiement des peacekeepers n’est généralement pas accepté par une ou plusieurs des parties.

Le Maintien de la paix et le peace-making/pacification sont tous les deux plus faciles si la cause du conflit est un petit nombre de thèmes bien définis et les parties sont peu et promptement identifiables. Dans la guerre interne, au contraire, les thèmes

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131 sont souvent liés les uns aux autres, et l’agresseur n’est pas facilement identifiable entre les deux parts. Le problème de « l’indivisibilité du thème du conflit » est exacerbé si les factions saccageant durant les négociations de paix, en rendant ainsi plus difficile les négociations et les concessions entre les plusieurs et souvent incohérentes factions. Les peacekeepers peuvent pour cela créer des échanges entre les point d’intérêts, et les peacekeepers doivent réduire de façon crédible les aspirations que chaque partie pourrait avoir pour obtenir ses buts « indivisibles » en violant l’accord de paix et en utilisant la force. En faisant ainsi, différentes stratégies doivent être utilisées pour résoudre les problèmes. Le Maintien de la paix fonctionnera seulement là où il y a un accord de paix à maintenir, où les parties perçoivent un intérêt à collaborer. Là où il n’y a pas un tel accord sur la paix, la paix doit être imposée. Comprendre cette différence fondamentale entre Maintien de la paix et imposition de la paix est une clé du succès de la construction de la paix. Mais ainsi il y a la nécessité d’utiliser sélectivement la force dans le contexte d’une opération basée sur le consentement afin de permettre aux peacekeepers d’augmenter le consentement initial des parties et d’empêcher que les saccages minent le processus.

4.6 Type de conflit et stratégie optimale de construction de la paix

La première préoccupation des peacekeepers dans la conception de stratégies d’intervention est de proprement identifier le type de conflit souterrain de la guerre civile. Les scientifiques de la politique/les experts en sciences politiques ont étudié une vaste gamme de théories sur le pourquoi et comment les parties entrent et règlent divers types de conflits. Au niveau le plus abstrait, les théories « néolibérales » explorent les conflits parmi les acteurs conçus comme rationnels qui veulent achever de bienfaits absolues évaluées pour les seules leurs propres intérêts. Les « Néoréalistes » examinent les conflits parmi des acteurs rationnels qui soulèvent des thèmes de sécurité et des gains relatifs, basés sur la prémisse que seulement le relatif pouvoir (domination) donne la sécurité et donc les gains dont ils se soucient réellement. Les « Constructivistes » ne croient pas la usuelle prémisse que les identités perçues et les intérêts sont fixes ; ils explorent les circonstances dans lesquelles les conflits et plus en général les relations sociales sont constitués et donc modulent les identités et les intérêts.

Nous avons trouvé des aspects de chacun de ces trois facteurs dans les cas que nous examinons. Les factions et leurs leaders cherchent des avantages absolus aussi bien que des avantages. Parfois, les acteurs internationaux assistent le processus de

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132 paix en éliminant les vieux acteurs (les criminels de guerre et les factions armées) ou en introduisant de nouveaux acteurs (les électeurs locaux, parties politiques, moniteurs internationaux, ONGs) ou forgeant des changements d’identité (réconciliation) ou par tous les trois ensemble. Mais une plus instructive analyse aux lentilles projette la construction de la paix à travers deux situations de jeux classiques, la coordination et la coopération, chacun desquelles incorporant les dynamiques néolibéraux, néoréalistes et constructivistes.

Donc, pour simplifier, les conflits peuvent être sur la coordination ou la coopération, dépendant de la structure de préférences des parties sur les possibles résultats des négociations. Chaque structure de préférences caractérise un type spécifique de conflits. Certains conflits sont mixtes, reflétant des éléments des deux, et les conflits changent dans le temps supplémentaire, en évoluant de l’un à l’autre, et, parfois, en revenant en arrière. Des stratégies bien choisies peuvent maximiser l’espace disponible pour la paix, au contraire les stratégies qui sont peu adéquates au conflit dans un certain temps peuvent réduire l’espace pour la paix.

Nous tirons des suggestions par l’application simple de la théorie des jeux aux problèmes de la coopération internationale; le fin est celui de discuter des stratégies d’intervention pour les problèmes de coordination des opérations de Paix et de la coopération dans eux. La coordination des problèmes a une structure de résultats du jeu qui ne donne pas aux parties, une fois qu’elles atteignent l’équilibre, des primes pour sortir unilatéralement de l’équilibre. Un exemple classique est la conduite à droite (ou à gauche, si vous étés en Grande Bretagne). Il est bien établi que la meilleure stratégie pour résoudre les problèmes de coordination est le donner l’information et d’améliorer le niveau de la communication entre les parties. La communication donne aux parties la capacité à faire de communes conjectures au sujet des probables résultats de leurs actions. Sans cette capacité elles ne choisiront pas le résultat le plus efficace. Plutôt, les problèmes de coopération créent des aiguillons pour renier les accords, en particulier si les parties baissent les intérêts de la coopération pour le long terme en faveur des propres gains du court terme. Dans jeux de coopération à un seul pas (dont le dilemme du prisonnier est un exemple bien connu), les parties tenteront, en reniant à leurs promesses, de tromper leurs adversaires coopérants. Dans le dilemme du prisonnier, par exemple, deux complices en police de garde ont la chance de trahir leur partenaire. Le premier qui trahit s’en va et le « naïf confiant » reçoive une très lourde sentence. Si personne ne trahit, les deux reçoivent de légères sentences (basées sur les circonstances avouées). Si tous les deux trahissent, ils reçoivent une lourde sentence (mais moins lourde que celle du naïf). Quand bien même qu’il serait mieux de se faire confiance réciproquement en

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133 gardant le silence, la tentation de s’en sortir et la peur d’être le naïf rendent la coopération extrêmement difficile.

Ces différences structurelles entre coopération et coordination des problèmes impliquent que différentes stratégies de construction de la paix pourraient être utilisées dans chaque cas. Dans la figure 2.1, nous suggérons que différentes stratégies sont nécessaires pour résoudre différents types de problèmes. Les stratégies d’intervention transformative, telles que le Maintien de la paix multidimensionnel ou imposition de al Paix par mandat d’une importante autorité internationale, sont nécessaires pour résoudre les problèmes de coopération ; par contre, les stratégies de Maintien de la paix facilitatrices, tel que le monitorage, et le Maintien de la paix traditionnel (séparation des parties), sont suffisantes pour résoudre le problème de coordination. Le Maintien de la paix facilitatrice n’use pas d’impositions ou de déterrence. Le Maintien de la paix transformative à travers les opérations multidimensionnelles peut augmenter les coûts de la non coopération pour les parties et met en œuvre des stimuli positifs en aidant à reconstruire le pays et restructurer les institutions à fin que celle-ci soutient la paix. L’imposition pourrait être nécessaire pour résoudre les problèmes plus violents de coopération. Pas toutes les transitions de la guerre civile n’ont la plaie des problèmes de coopération. Quelques guerres ressemblent aux problèmes de coordination; par contre nous rencontrons fréquemment les deux types de problèmes ; dans lesquels cas les stratégies d’intervention doivent être prudemment combinées ou adoptées aux temps convenable.

4.7 Augmenter la coordination en améliorant la coopération, donner assurance et construire la capacité

Dans un pur jeu de coordination, les parties veulent poursuivre des stratégies compatibles – dans l’exemple que nous avons donné, les deux conduisent à droite (ou à gauche). Mais si personnes ne connait les règles ou ce que l’autre partie préfère, ils seront tentés d’expérimenter, d’essayer l’une et ensuite l’autre, et cela peut bien sur être coûteux soit dans la conduite ou d’autres activités. La coordination peut être promptement achevée par des informations crédibles sur les règles, les résultats, et le point de collaboration des parties ou des préférences établies. Une fois les règles connues ou la préférence de l’autre partie est claire, la coordination peut être perfectionnée. Les moniteurs et les observateurs des NU peuvent assister une telle communication et aider les parties à se coordonner pour un résultat efficient.

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134 Une seconde formulation du problème de coordination est celle du jeu de l’ « assurance ». L’histoire classique (comme l’a conté le philosophe français du 18e Siècle Jean Jacques Rousseau) est une chasse au cerf, dans laquelle le réussir à le prendre dépend de la coopération de tous les chasseurs. Mais si une lièvre apparaît soudainement, quelques chasseurs pourraient être tentés de défaillir pour attraper le lièvre, lequel, bien que moins désirable du partage du cerf, peut être attrapé par un chasseur pour son propre compte. Si tous choisissent le lièvre, ils divisent une lièvre chacun.

Ici, si les joueurs A et B peuvent choisir entre les stratégies de coopération et de défection, nous avons une structure ordinale de résultats comme la suivante : la coopération mutuelle donne un résultat de (4,4) pour les joueurs A et B respectivement, comme chacun reçoit une part du cerf. Quand A coopère et B défaille, A obtient 0 et B obtient 3 (le lièvre) et par correspondance quand A défaille et B coopère A obtient 3 et B, 0. Quand les deux se défaillent, chacun obtient 2 (chacun une lièvre). Dans ce cas, le Maintien de la paix a besoin d’être plus impliquée que dans la précédente coordination du jeu. Dans les deux cas la communication devrait être suffisante, mais la tentation de se libérer de la peur qu’un autre joueur le fera le premier (bien que ce n’est pas rationnel pour personne) requiert une plus active facilitation et une réassurance continue. L’information à elle seule pourrait ne pas suffire; le Maintien de paix pourrait avoir besoin de procurer des rapports réguliers sur l’acquiescence de chaque partie, et ainsi réduire les coûts de la communication entre les parties et leur permettre de coordonner leurs stratégies. Plus les peacekeepers ont besoin d’augmenter les coûts de la noncooperation, plus nous passons d’une coordination de jeu à un jeu de coopération.

Troisièmement, dans la structure plus compliquée des actuels processus de paix, beaucoup de parties qui ont une « volonté » à coordonner perdent la « route ». La coordination est promue quand les parties reçoivent une assistance dans la construction de la coopération sociale, la démobilisation des armées, en les transformant de factions militaires à partis politiques cohérents. Les parties qui veulent « conduire à droite » réussiront mieux s’ils savent comment conduire et si leurs véhicules sont stables. Une telle assistance leur permet d’agir rationnellement en fonction de leurs préférences, plutôt que dans l’incohérence.

4.8 Augmenter la coopération en rendant la nonconformité couteuse et la conformité pas chère, ou transformant le jeu

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135 Les problèmes de coopération sont beaucoup plus difficiles à résoudre. Comment l’abandon de la coopération peut être évité? Dans le classique Dilemme du prisonnier à un seul coup, on finit souvent par une double défection (les deux trahissent) à moins qu’il y ait quelque mécanisme externe de renforcement. Lorsque le jeu est répété il pourrait produire une coopération quand il est à horizon illimité même sans imposition par l’extérieure; mais pas lorsque il y a une fin de jeu visible. Les défections à court terme des accords peuvent aussi être possible dans les jeux répétés si une des parties compromet sévèrement le futur. L’intervention d’une forte tiers-partie pourrait être nécessaire pour soutenir une coopération efficace, à moins que les accords des parties soient auto-renforçants eux-mêmes.

Cependant, l’auto-imposition des accords de paix dans les conflits internes pourrait être impossible pour au moins trois raisons. Premièrement, beaucoup de conflits sont caractérisés par une asymétrie du pouvoir, lequel implique que les coûts de coopération alors que les autres parties sont entrain de se retirer pourraient être extrêmement vastes pour la partie perdante. Dans les conflits internes, un accord implique que les rebelles devraient désarmer, se rendant eux-mêmes à une attaque de la part de l’Etat, si l’Etat renonce a l’accord. Walter soutient que ce-ci est la « barrière critique » dans les accords négociées des guerres civiles. Le potentiel d’un comportement inconsistant de la part de l’Etat rend l’accord non crédible.

Deuxièmement, les conflits internes – spécialement entre une variété de ethnies – peuvent monter au point où un des groupes, ou plusieurs, sont éliminés, ou déplacés par force, ou affaiblis au point de ne avoir aucun pouvoir de négociation. Ceci semble être la stratégie des génocidaires du Rwanda et des Serbes dans la guerre de Bosnie. Ceci implique aussi que les gains potentiels de la défection à court terme pour la partie plus forte pourrait être infini, si une telle défection pourrait exclure la partie plus faible de la future négociation. Donc, les bénéfices habituels à long terme dans la coopération dans le jeu à répétition n’ont pas besoin d’être plus grands que les gains à court terme provenant de la défection.

Troisièmement, dans les résultats simulés sur ordinateur du jeu répété du Dilemme du prisonnier, les joueurs ont accès à des stratégies qui ne peuvent pas être répliqués au cours de la vie réelle. Par exemple, la punition des stratégies tit-for-tat (choisir comme propre choix la répetition de la choix precedante de l’adversaire) par l’exclusion permanente de l’une des parties pourrait être faisable dans un environnement simulé, mais n’est pas réaliste dans les guerres civiles actuelles. Les parties qui abandonnent les accords de paix ne peuvent pas être exclues de façon permanente dans la négociation suivante; aussi la punition réciproque des stratégies contre la défection n’est pas concevable. Ceci pourrait augmenter le rabais des futurs

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136 coûts attendus des violations à court terme par les parties qui peuvent s’attendre à être exclues de futures négociations à cause de leur comportement précédent.

Etant donnés ces problèmes d’imposition, un solide Maintien de la paix est nécessaire dans les conflits internes ressemblant aux problèmes de coopération afin d’augmenter les coûts des parties pour la noncooperation, ou réduire les coûts de l’exploitation, ou augmenter les bénéfices provenant de la coopération - et idéalement tous les trois en une fois.

Peut le Maintien de la paix avoir un tel impact et comment? La littérature suggère que les peacekeepers peuvent changer les coûts et les bénéfices de coopération en vertu de la légitimité de leur mandat des NU, qui induit les parties à coopérer; par leur habileté à focaliser l’attention internationale sur les parties non coopérant et condamner les transgressions; par leur monitorage et leur reportage sur la conformité des parties avec les accords; et par leur fonction de intermédiaire pressant qui force les éventuels agresseurs qui veulent changer le status quo militaire, à aller à travers les troupes des NU.

Le succès final, cependant, pourrait dépendre moins sur le changement des avantages pour les parties existants à l’intérieur de leurs préférences, et plus sur le transformer les préférences – et les parties mêmes – et donc en tournant un problème de coopération en un problème de coordination. Pus tard nous décrirons les aspects de l’institution de construction de la paix comme une transformation révolutionnaire dans laquelle électeurs et politiciens replacent soldats et généraux; les parties les armées ; les économies les guerres. La réconciliation, une fois accomplie, est seulement un mot pour ce changement des préférences et des capacités. Pour être sûr, les difficultés de la stratégie transformative ne peuvent pas être surestimées. La plupart des sociétés de l’après-guerre semblent faire face à une grande affaire comme avant la guerre. Mais, par exemple, si ceux qui ont commises les pires crimes de guerre peuvent être persécutées, enfermées, et donc écartés du pouvoir, les chances pour la paix grandissent. Autrement, les divers factions peuvent commencer à individualiser plutôt que collectiviser leur manque de confiance et leur hostilité et, au minimum, les pires individus ne sont plus sous contrôle d’aucune partie.

Ainsi, même là où l’imposition de la paix est utilisée dès le commencement, la paix doit éventuellement devenir auto soutenable, et le consentement a besoin d’être gagné, si les tuteurs de paix la imposée sont sur le point de quitter après que leur travail soit fait. Et les accords de paix consensuels peuvent rapidement s’éroder ou détériorer, forçant toutes les parties à s’ajuster aux stratégies des « saccageurs ». Leur succès ou leur manque de succès à faire ainsi, tends à être décisive à fin qu’une paix durable suive.

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137 4.9 Stratégie de la Construction de la paix

La première chose que les peacekeepers doivent faire est d’identifier la nature du conflit auquel ils font face. Dire à un prisonnier dans le Dilemme du Prisonnier ce que son acquiescence va à faire (soit, en augmentant la communication) rassure de la défection et de l’exploitation. Imposant les solutions à chaque conducteur quand la plus part des chauffeurs veulent se coordonner, est une gaspillage de ressources. Les constructeurs de la paix doivent cependant décider quand une paix doit être imposée – pour sauver des vies, éviter un éclatement d’un conflit. Et ils doivent décider quand il peut être négociée et un accord peut être conclu. Mais leurs décisions, pour aller en avant un pas, peuvent rarement être statiques. Les circonstances changent et la stratégie de construction de la paix doit s’ajuster aux « saccageurs » et mettre en jeu des stimuli appropriés.

Comment les peacekeepers peuvent-ils savoir quel type de conflit ils vont affronter? Un premier clou est le traité de paix. Si un traité a été signé qui détermine un accord d’après-guerre, donc les préférences des parties sont révélées dans quelque façon (mais le fait que beaucoup de traités de paix sont très tôt minés signifie aussi que seulement en observant la conformité des comportements des parties au traité nous pouvons être plus certains de leurs vraies préférences). Les modalités de conformité avec le traité peuvent aider à distinguer les modérés des extrémistes. Dans certains cas, cette connaissance ne peut pas être atteint avant la première (ou plusieurs) rencontre avec les parties.

Là où un traité n’est pas en place, toutes les parties peuvent être supposées d’être des saccageurs, et un fort Maintien de la paix doit être utilisé. Une subséquent coopération ou conflit avec les peacekeepers peut aider à distinguer les parties qui répondent à l’invitation à la paix de celles qui sont liées à une stratégie de guerre. Ceci signifie aussi que les missions des NU doivent être flexibles pour ajuster leur mandat selon les observations de la coopération ou du conflit sur le terrain et aussi selon les changements de la évaluation par les peacekeepers au sujet de la nature du conflit.

Un traité est d’habitude le résultat de « impasses des heurts mutuels », qui constituent une condition nécessaire, mais pas suffisante pour une construction de la paix avec succès. Une telle impasse existe quand le statu quo n’est une option préférée pour aucune faction, tandis que si le status quo se déroule à travers une action militaire elle est invraisemblable qu’elle réussit. Cette condition pousse les parties à la table de négociation, et leurs préférences déclarées pour la paix sont plus

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138 crédibles comme un résultat de leur inhabileté à parfaire par la force un meilleur résultat.

Cependant, les parties ne négocieront pas un arrangement à moins que la paix soit sur le point de générer des avantages plus élevés qu’une bataille continue. Cette condition devient intraitable si les « saccageurs » sont présents. Les saccageurs sont des leaders ou des parties dont les intérêts vitaux sont menacés par la réalisation de la paix. Ces parties mineront l’accord et réduiront l’attendue utilité d’un arrangement négocié pour toutes les parties. En termes de nos précédentes discussions, la présence des saccageurs implique une structure de préférence d’un Dilemme du Prisonnier ou d’un jeu d’assurance, puisque les saccageurs ne coordonneront pas leurs stratégies avec les modérés. Donc, si les saccageurs sont présents dans un processus de paix, les peacekeepers peuvent maintenir la paix seulement s’ils peuvent exercer un certain degré de contrainte en ciblant les saccageurs et en les empêchant de miner les négociations. Les dynamiques des problèmes de saccage méritent une vision restreinte.

Les problèmes de saccageur ont été pour la première fois analysés systématiquement par Stephen Stedman, qui avait identifié trois types – total, avide et limité – en fonction de leurs stratégies et l’impacte probable sur le processus de réalisation de la paix. Ce sont les types de comportement, et Stephen les définit en termes de préférences des stratégies qu’ils utilisent pour miner la paix. Toutefois, toutes les parties peuvent agir comme des saccageurs totaux si les conditions se détériorent de façon marquée. Mais les parties dont les buts finaux sur les résultats de la paix sont plus modérés auront des stimuli à ne pas saccager le processus de paix s’ils peuvent obtenir un résultat raisonnable. La difficulté qu’affrontent les peacekeepers est de distinguer les modérés des extrémistes, ou les saccageurs totaux, quand les conditions sont tels à encourager toutes les parties à se retirer des accords.

Le meilleur pas d’un bon Maintien de la paix des NU sera celui de permettre aux modérés – un nombre limité de saccageurs avec des paris spécifiques – et aux avides opportunistes d’agir comme les peacemakers dans le processus de paix, sans avoir peur des représailles de la part des saccageurs totaux qui sont constamment opposées à l’accord de paix. Les stratégies efficaces doivent associer le consentement de ceux qui sont désireux de coordonner et coopérer avec des coercitives carottes et bâtons destinés à ceux qui ne le sont pas. Nous suggèrerons que l’expérience montre qu’en combinant stratégiquement la pacification, le Maintien de la paix, la reconstruction après-conflit et l’imposition de la paix, la paix peut être construite même à partir de fondations problématiques et non prometteuses.

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139 Notre travail d’étude de cas (que nous développons dans les chapitres suivants) suggère que pour gérer efficacement les saccageurs, les peacekeepers devraient éviter d’acquérir une réputation de faiblesse ou d’inconsistance ; et devraient augmenter les coûts de la non coopération dès le début du processus de paix. Une combinaison de paix et de faiblesse signalera aux extrémistes que leur projet réussira et qu’ils devraient frapper bientôt, comme ils avaient fait au Rwanda. L’échec d’atteindre une performance comme celle-ci-dessus indiquée conduira aux échecs du Maintien de la paix qui pourrait obliger toutes les parties – inclus les modérés - à se retirer du processus de paix. Plusieurs de tels échecs dans le temps pourraient institutionnaliser le conflit, comme les parties établiront un exercice d’action noncoopérative, et les promesses d’une future coopération ne seront pas crédibles (nous développons cette explication en quelques détails avec référence au cas de Chypre).

En d’autres paroles, à moins d’une contre-indication par des succès ailleurs dans le mandat de Maintien de la paix, l’échec des forces du Maintien de paix peut dynamiquement réduire les préférences des parties pour la pacification. Dans ces cas, les peacekeepers devraient trouver des voies pour transformer le conflit, par exemple, en générant de nouveaux acteurs (comme les élections du Cambodge avaient créé un pouvoir légitime à travers le vote des électeurs), en transformant les préférences en faveur de la coopération, en offrant de l’assistance au développement aux parties coopérant; en construisant de nouvelles institutions, comme c’était le cas avec la réforme de la police et du judiciaire en El Salvador; ou en établissant un Etat efficace et même en forgeant une nouvelle nation, comme il le fallait en Timor Est et comme les peacekeepers s’efforcent de faire en Bosnie. Pour que toutes ces stratégies réussissent, les saccageurs doivent être identifiés et marginalisés au majeur degré possible. Les peacekeepers sur le terrain ont la connaissance dont il est besoin pour identifier les parties qui ont l’intention de miner la paix. Un usage sélectif de la force pour défendre le mandat contre les parties moins coopérants devrait être aussi une option viable pour le Maintien de la paix, qui peuvent de façon crédible augmenter les coûts de la non coopération. Cependant, si l’usage de la force est demandé sur une base régulière, comme c’était le cas pour la Bosnie et le Congo, alors le Maintien de la paix pourrait ne plus être efficace et les stratégies d’imposition de la paix doivent être utilisées.

4.10 Définir les succès du maintien de la paix dans un model dynamique de maintien de la paix

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140 Le Maintien de la paix pourrait être déterminé par un nombre d’autres variables qui pourraient aussi avoir un effet direct sur le final du processus de la paix. Donc pour mesurer la valeur ajoutée du Maintien de paix sur les résultats de la guerre civile, nous devons contrôler les autres variables importantes. Nous devons aussi comprendre comment le Maintien de la paix interagit avec d’autres stratégies. Le Maintien de la paix, la pacification, la reconstruction après le conflit et la directe imposition de la paix tous ceux dynamiquement et interactivement influencent le résultat du processus de la paix.

La construction de la paix est une fonction du succès des opérations de paix, et ce succès peut être mesuré en termes de degré auquel le mandat a été réalisé, et soit que la paix durable soit atteinte ou non. Nous distinguons entre ces deux standards, comme le second standard dépend plus pleinement que le premier des facteurs qui sont généralement hors du contrôle des peacekeepers. Dans l’analyse empirique, nous analysons les deux standards de succès. Premièrement, nous évaluons l’efficacité des mandats des NU pour atteindre l’autogéstion de la paix dans une analyse statistique à macroniveau (Chapitre 3). Donc, nous nous focalisons sur le succès du microniveau dans plusieurs études de cas qui analysent les deux types de réalisation avec succès et réalisation échouée des mandats des NU.

Le Maintien de la paix pourrait être une fonction d’un nombre de variables: le support des majeures puissances et des tiers-parties intéressées dans la région; un mandat clair et réalisable; le consentement continu des parties; l’habileté des peacekeepers à rester impartiaux; la probabilité d’une intervention externe de compétition par une tiers-partie; le soutien par des acteurs non publiques/privés; une date limite pour le retrait des troupes; un adéquat support financier et logistique; une structure de commande efficace; et un gérable déploiement géographique des troupes de Maintien de la paix. Certains de ces variables peuvent être considérées exogènes (prédéterminées) et ils influencent aussi le résultat du processus de paix directement, alors que d’autres sont endogènes, formées par les résultats des stratégies spécifiques et des décisions par les peacekeepers durant un parcours du processus de paix. Alors que la stratégie de construction de la paix est en partie déterminée par ces facteurs exogènes, il n’est pas epiphenomenal et a de réelles conséquences pour le succès du processus de paix. Nos études de cas montreront que c’est à travers la modulation/formation de leur mandat et de sa correcte réalisation que les peacekeepers peuvent avoir un effet indépendant sur le résultat final de la construction de la paix.

Le succès du Maintien de la paix est partiellement déterminé par la qualité de la pacification – le traité de paix que les négociateurs de la paix ont fait. Il est aussi

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141 formé par les ressources disponibles et les stratégies employées pour diriger la reconstruction après-conflit. Et enfin, il pourrait être crucialement influencé par les capacités d’imposition que les peacekeepers peuvent –exercer pour décourager ou contraindre les saccageurs potentiels. Le Maintien de la paix doit exhiber le dynamisme stratégique à gérer tous cela. Alors que les ressources peuvent être considérées exogènes dans le sens que les NU réfèrent aux Etats membres pour recevoir les ressources, la stratégie est influencée par un dynamique processus de négociation qui implique le Conseil de Sécurité, l’Assemblée Générale, le Secrétariat, les parties à la guerre et d’autres acteurs intéressés. Une fois les troupes déployées et elles commencent à interagir avec les parties, elles acquièrent l’information sur le si et le quand leur mandat et leurs ligne de conduite opérationnels doivent être amendés afin d’être efficace. Ceci conduit à l’adaptation. Le Maintien de la paix peut utiliser le jugement et la discrétion dans l’interprétation de leur mandat, qui au moins est toujours déclaré en termes suffisamment vagues pour permettre quelque relâchement d’agence. Les bons peacekeepers peuvent sélectionner des stratégies qui préservent leur impartialité pendant qu’ils augmentent leur influence sur les parties. Le Secrétariat – pas juste les membres des cinq Pays avec le pouvoir de véto dans le Conseil – a sa partie en adaptant la stratégie du Maintien de la paix. L’ajustement de la stratégie est certainement obligée par les facteurs exogènes (telles que l’intérêt des superpuissances ou la contribution des troupes de la part des Etats membres) ; mais il est aussi endogène pour les initiatives et la créativité des peacekeepers, leur utilisation proactive des ressources disponibles, et leur habileté d’ajourner leurs croyances au sujet de la stratégie optimale dans un environnement en changement. Si ces variables « moues » n’ont pas joué un rôle dans la détermination du résultat des opérations de Maintien de la paix, donc le succès ou l’échec du Maintien de la paix pourrait entre dû entièrement à ces facteurs exogènes qui ont déterminé le mandat initial et les ressources de l’opération de Maintien de la paix, et le Maintien de la paix des NU peuvent devenir entièrement un phénomène qui flotte sur les événements qui suivent une autre logique.

Les parties apprennent aussi à travers ce processus dynamique ; et leurs stratégies changent. L’ensemble est mieux vu comme une spirale dans laquelle un bon Maintien de la paix peut organiser le stage pour l’utilisation du Maintien de la paix (en aidant les parties à négocier un traité), qui à son tour peut permettre une mission civile pour aider le pays dans la reconstruction après le conflit. Et les peacekeepers pourraient être employés comme moniteurs ou pour imposer la paix étant envoyés pour maintenir l’ordre avant qu’une paix soit négociée ; leur gestion

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142 avec succès augmentera les prospectives pour un accord qui établit un plus complète processus d’institutionalisation et de reconstruction économique.

Ce model de relation Maintien de la paix-pacification a deux implications majeures. Premièrement, le résultat du processus de paix ne peut pas être déterminé ex ante simplement sur la base du niveau d’hostilité et les capacités locales dans le pays. Les capacités internationales pour la paix doivent jouer un rôle, mais seulement si l’intervention est bien dessinée. Dans peu de cas, le Maintien de la paix pourrait réussir si les mandats initiaux échouent. Il pourrait attirer l’attention internationale si les violences augmentent, ce que en fin de compte améliore la probabilité de succès du Maintien de la paix (l’attention internationale à la Bosnie avait augmenté après le tragique échec des NU dans la protection des habitants des zones sauvées). En même temps, si les peacekeepers sont déployés avant un accord de paix, un grand échec pourrait miner la volonté politique des parties pour un arrangement si cet échec renverse le statu quo politique ou militaire, faisant ainsi un arrangement négocié moins appellant à l’une ou plusieurs parties. nous évaluerons différentes opérations de Maintien de la paix soit à un restreint et un grand type de succès ou d’échec: le type local concerne le succès dans l’accomplissement du mandat (au quel nous référons comme un « microniveau »); succès étranger indique la contribution des peacekeepers au résultat final d’un processus de paix (le « macroniveau »). Pendant que notre analyse focalise sur le succès « étranger » (succès ou échec du processus de paix), nos études de cas nous permettent de focaliser plus étroitement sur la vision locale, en expliquant le succès spécifique ou les échecs des missions des NU.

Deuxièmement, le modèle suggère que le résultat d’un processus de paix ne dépend pas entièrement des efforts de Maintien de la paix, mais que nous devons évaluer l’impact du Maintien de la paix pendant que nous contrôlons aussi les variables qui ont influence sur la décision des NU d’intervenir aussi bien les variables qui influencent le résultat final de la construction de la paix. Le mandat initial de Maintien de la paix, quelqu’un peut soutenir, est potentiellement déterminé par les niveaux d’hostilité, les capacités locales et d’autres variables. Donc, quelqu’un peut soutenir que les NU n’ont pas un effet indépendant sur le processus de paix.

Les critiques peuvent aussi soutenir que les NU sélectionnent les cas faciles pour intervenir, pour éviter ainsi les coûts politiques de l’échec. Mais prouver ceci est difficile, pour un nombre de raisons.

Premièrement, les NU ne sont pas un acteur unitaire, et le mandat et les ressources de chaque mission sont le résultat d’un processus de négociation qui implique les membres du Conseil de Sécurité, le Secrétariat, lequel représente les intérêts de l’organisation, et d’autres acteurs intéressés. Même si le Secrétariat voulait

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143 choisir les cas faciles pour établir un record de succès pour les NU, les intérêts des états membres sont très souvent antithétiques à un attitude de ce type, comme ils utilisent souvent les NU comme un bouc émissaire, en déchargeant les cas difficiles dans lesquels ils n’ont pas d’intérêts stratégiques. Donc la structure institutionnelle complexe des NU fait ainsi qu’il est difficile de soutenir que l’organisation suit une stratégie consistante en ne choisissant que les cas « faciles » pour intervenir.

Deuxièmement, comme un problème empirique, les NU semblent intervenir dans les cas « chauds ». Les niveaux moyens de morts et de déplacés sont plus élevés, les capacités locales sont plus basses, et le nombre de factions est plus élevé dans les cas où les NU ont envoyé des peacekeepers en comparaison avec le reste des cas. En plus,

Notre modèle rend clair qu’une fois la mission déployée, soit le niveau initial des ressources soit le mandat initial peuvent changer en des voies imprévisibles et aussi à cause des actions des peacekeepers sur le terrain. Les peacekeepers ont souvent une marge pour interpréter leur mandat avec créativité, en ajustant leurs stratégies comme les conditions sur le terrain le demandent.

Notre analyse statistique considère ce problème d’endogèneté avec prudence, et nous croyons que nous pouvons identifier une contribution indépendante des opérations des NU tout en tenant compte des indicateurs mesurables de l’intérêt de l’Etat et d’autres facteurs qui devraient influencer les résultats de la construction de la paix aussi bien que la décision des NU d’intervenir. Nos études de cas mettent cet argument dans la niche du contexte historique et offrent des narratives qui démontrent la valeur ajoutée des peacekeepers, en prévoyant avant et après les acomptes de plusieurs processus de paix qui mettent en évidence la précise contribution des missions des NU.

En somme, notre modèle illustre les canaux (mécanismes) à travers lesquels la pacification, le Maintien de la paix et la reconstruction après le conflit peuvent former les résultats de la construction de la paix. Nous soutenons que la conception stratégique qui unit ces stratégies est un triangle de construction de la paix.

4.11 Un triangle de peacebuilding

Celle-ci est l'idée la plus brillante et profonde de (Doyle et Samabnis 2006) ; elle se lie au triangle de Galtung et capte au mieux la profondité d’une opération de Paix et ainsi la majeure partie de sa complexité ; donc elle est la meilleure préparation théorique aux opérations pour la paix. D & S 63-68

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144 Les stratégies internationales de construction de la paix et les concepts d’opérations devraient toutefois être « stratégiques » dans le sens ordinaire de ce terme, prenant la signification de lier les moyens aux fins. Bien qu’une stratégie de consolidation de la paix devrait être dessinée à l’adresse d’un conflit particulier, les paramètres généraux qui s’adaptent à beaucoup de conflits peuvent être identifiés. Ces stratégies combinent pacification, Maintien de la paix, reconstruction après-conflit, et (où nécessaire) l’imposition de la paix.

a) Une Stratégie Transitionnelle Efficace pour Etablir d’Efficaces Autorités Transitionnelles.

Une stratégie transitionnelle efficace doit tenir en compte les niveaux d’hostilité et les potentialités factionnelles. Mais en fait elle dépend beaucoup du dessin stratégique et de l’engagement international. Les dessins pour les transitions incorporent un mélange de capacités légales et bureaucratiques qui s’intègrent, dans une variété de voies, d’engagements locaux et internationaux.

D’importantes leçons peuvent déjà être tirées des efforts pour établir d’efficaces autorités transitionnelles. Premièrement, une approche holistique est nécessaire pour s’adapter au caractère des conflits factionnels et des guerres civiles. Le succès des exercices d’autorité requière une approche coordonnée des différents éléments : pacification (négociations), Maintien de la paix, construction de la paix, reconstruction, et actes discrets d’imposition, quand il en est besoin, pour créer une stratégie holistique de reconstruction.

Les stratégies transitionnelles devraient premièrement préciser les causes de continuation du conflit et, deuxièmement les capacités locales pour le changement. Une efficace autorité transitionnelle est la dimension ultérieure qui compense les déficiences locales et la continuation de l’hostilité des factions ; ça veut dire le degré de l’engagement international disponible à assister le changement.

b) Le Triangle de Consolidation de la Paix de Doyle et Sambanis.

La racine des causes locales, la capacité interne à la population et une autorité transitionnelle efficace sont les trois dimensions d’un triangle, dont l’aire est « l’espace politique » - ou capacité efficace – pour la consolidation de la paix (voir fig. 2.2), métaphore suggère qu’il y a besoin de quelque quantum de support positif le long de chaque dimension, mais que aussi les grandeurs des dimensions se substituent réciproquement – le plus une partie de l’une substitue le moins de l’autre, le moins des racines profondes des causes de la guerre substituent la faible capacité locale ou le mineur engagement international.

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