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Le sacerdoce commun de tous les fidèles

Je passe à la réponse à l’appel. Nous répondons en participant à la réponse de Jésus à l’appel de son Père. Et cela nous mène au sacerdoce commun de tous les fidèles dans lequel nous participons au sacerdoce du Christ comme médiateur du Père. C’est dans ce sacerdoce commun reçu dans le baptême que, dans le Christ unique médiateur, nous

‘médions’ tous Dieu et donc nous le ‘transmettons’ à nos contemporains. En effet, le sens originaire du mot prêtre est avant tout celui de médiateur du divin. Notre vie doit être une médiation de l’amour de Dieu, voilà comment nous rayonnons le christianisme.

Les péripéties d’une donnée biblique

Déjà l’Ancien Testament parle clairement de ce sacerdoce du peuple de Dieu, à différents endroits. Dans le Nouveau Testament, la première lettre de Pierre, probablement une homélie pour des nouveaux baptisés, dit : « Approchez-vous de lui, la pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu. Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint, en vue d'offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. » (1 Pe 2, 4-5) Le Cardinal Kasper commente ce texte: “Toute existence chrétienne est une existence sacerdotale. (…) Ce texte n’a rien à voir – chaque fois à nouveau considéré à tort - avec une participation quasi-démocratique des laïcs à la direction de l’Eglise. Il y va de quelque chose de beaucoup plus fondamental que la participation; il y va d’une confirmation fondamentale sur l’être chrétien et l’être Eglise de tous »62.

Mais nous nous redressons ici d’une erreur historique de taille. Le sacerdoce commun a été abandonné plus ou moins, dans le christianisme vécu, quand celui-ci est devenu religion culturelle. Le théologien orthodoxe Paul Evdokimov écrit là-dessus:

« Les premiers signes inquiétants apparaissent déjà à la fin du 4ème siècle. Ce sont les laïcs eux-mêmes qui lâchent leur dignité de prêtres, s’appauvrissent, se vident de leur substance sacerdotale (…) Une distance, un éloignement par indigence se forme et témoigne, chez les laïcs, du plus redoutable refus des dons de l’Esprit-Saint. La

« trahison des laïcs » est bien l’abdication, une très étrange aliénation de leur nature sacerdotale »63. Les laïcs ont vraiment été et sont parfois encore des spectateurs seulement qui ne se font pas trop de soucis de leur foi et regardent les vrais chrétiens appelés alors ‘religieux’ ou ‘consacrés’. Durant 1500 ans, on pourrait l’argumenter, le sacerdoce commun a été plus ou moins oublié dans l’Eglise. Bien que le Pape Jean-Paul II note dans Christifideles Laici que ce sacerdoce commun « est un aspect qui, certes, n'a jamais été négligé par la tradition vivante de l'Eglise » (CF n° 13) - nous savons tous que quand un Pape dit cela, c’est pour avouer que nous l’avons quand même largement oublié. Dans la chrétienté, l’initiation chrétienne où on apprend spirituellement à ‘être prêtre’ dans le sens du sacerdoce commun, a été déplacé plutôt dans les noviciats et les séminaires de préparation au ministère ordonné. Pour le chrétien laïc, un baptême

62 WALTER KARDINAL KASPER, Diener der Freude. Priesterliche Existenz - Priesterlicher Dienst, Freiburg, 2007, p. 38, notre traduction.

63 P. EVDOKIMOV, Sacrement de l’amour. Le mystère conjugal à la lumière de la tradition orthodoxe, Paris, 1997 (1945), p. 118-119.

dépouillé de toute sa richesse d’initiation et réduit à son essentiel, les actes baptismaux mêmes, sans même une lecture biblique dans le rite, suffisait! C’est le concile Vatican II qui a rechangé tout cela, avec un nouveau rite pour le baptême des nouveaux-nés, un nouveau rite pour les catéchumènes, un plaidoyer pour la catéchèse d’adultes et bien sûr la redécouverte du rôle des laïcs et du sacerdoce commun de tous les fidèles.

Participer au triple ministère du Christ : royal, sacerdotal, prophétique

Il ne faut pas nous étonner alors que ce sacerdoce, après une époque de cléricalisme tellement longue, n’ait pas été compris tout à fait correctement immédiatement après le concile. En effet, trop souvent on a pensé que la distinction entre baptême et ordination n’était plus pertinente, ce dont se plaignait le Cardinal Kasper. Alors les laïcs engagés devraient devenir des semi-prêtres, des semi-curés, et oui, aussi des semi-célibataires parfois à cause de toutes les réunions du soir. Jusque récemment nos formations pour les laïcs étaient des formations pour ceux qui assumeraient une tâche pastorale, non pas des catéchèses d’adultes.

Mais le sacerdoce commun n’est pas cela. Il n’est pas un ministère pastoral, il est une participation au triple ministère du Christ comme médiateur. Je suis ici l’exposé spirituel du même théologien orthodoxe laïc Paul Evdokimov.64 Il développe les trois

« dignités » du sacerdoce commun en commençant, de façon surprenante, avec la dignité royale sous laquelle nous logeons d’habitude surtout la diaconie. Mais pour Evdokimov, la dimension royale, c’est « la maîtrise ascétique, la libération de toute détermination par le monde, par les multiples formes de concupiscence, par toutes les puissances démoniaques ». Il cite Saint Grégoire de Nysse : « L’âme montre sa royauté dans la libre disposition de ses désirs ; cela n’est inhérent qu’au roi ; tout dominer est le propre de la nature royale ». (cf. A. Fossion sur être maître de soi-même et de ses désirs comme condition pour une annonce authentique).

Evdokimov continue : « Mais toute liberté de est à la fois pour. Si la liberté est le

« comment » de l’homme et de son existence, elle invite à passer au « quoi » de sa vie, à son contenu positif, et nous amène à la dignité sacerdotale. » Cette dignité, Evdokimov la comprend comme don de soi-même. Il cite parmi d’autres un manuscrit anonyme du 6ème siècle : « Nous sommes rois par la maîtrise des passions, et prêtres par l’offrande de nous-mêmes en hosties spirituelles ». Le fidèle qui vit ce sacerdoce royal continue à célébrer la liturgie hors les murs de l’église, par sa vie de tous les jours. « Sa présence dans le monde est comme une épiclèse perpétuée, invocation de l’Esprit-Saint sur le jour qui vient, sur le travail et les fruits de la terre, sur l’effort de tout savant dont le regard est purifié par la prière. Les cœurs purs verront Dieu, et par eux Dieu se fera voir ». Et c’est ici que nous arrivons à la dignité prophétique. Pour Evdokimov, « un prophète est celui qui est sensible au « dessein de Dieu » dans le monde, celui qui déchiffre et annonce la volonté de Dieu, la marche implacable de sa grâce. (…) Voilà la dignité prophétique : être celui qui, par sa vie, par ce qui est déjà en lui présent, annonce Celui qui vient ».

Je veux surtout mettre votre attention sur l’ordre que suit Evdokimov. Nous avons l’habitude de placer en tête le prophétique, l’annonce. En fait, cela convient surtout dans une perspective de l’action pastorale: l’évêque est ordonné d’abord pour proclamer la Parole. Puis suit la liturgie source et sommet, et elle est vécue dans la diaconie. Mais tous les laïcs doivent-ils se lancer dans la proclamation explicite ? Or, un Père jésuite m’a une fois confié ceci : ‘Les vrais saints dans la compagnie de Jésus, s’il y en a, sont les vieux frères. Car les vieux Pères ont dû en parler tout le temps.’

64 Toutes les citations qui suivent viennent de P. Evdokimov, o.c., p. 119-126.

Et si le sacerdoce commun non pas des pasteurs mais de tous les fidèles commençait donc avec la dignité royale comme la conversion à la sainteté ? (cf. sœur Goffoël : le jihad, c’est d’abord l’effort pour mieux se comporter comme musulman) Dans une perspective de vivre en chrétien (non pas de l’action pastorale), de ‘médier’ dans la vie courante, l’ordre d’Evdokimov m’interpelle particulièrement : d’abord la maîtrise de soi-même et de tout pour devenir libre royalement (il y a du travail sur ce plan dans notre culture qui n’aime pas trop la maîtrise…), puis se donner à Dieu, dans la liturgie et dans l’offrande de notre vie. Et devenir des prophètes théophanes de cette façon pour nos contemporains : rayonner le christianisme.

Je termine. On ne peut pas compter sur les ordonnés et les consacrés seulement pour le futur, comme on l’a fait trop par le passé. Le Pape Benoît XVI l’a signalé encore récemment : nous pensons toujours beaucoup trop l’Eglise à partir des ministres ordonnés. Nous avons par contre besoin que tous les chrétiens, aussi les laïcs, vivent l’appel, se laissent guider là où Dieu veut les mener, donnent le volant de leur vie à Dieu, fassent de leur vie une réponse à l’appel. A la fin du 19ème siècle, le Cardinal Newman a lancé deux grands défis pour l’Eglise qui sont toujours actuels : l’Eglise doit prendre au sérieux les laïcs, et les laïcs doivent prendre au sérieux la prière - leur relation à Dieu, leur vocation. Voilà le sacerdoce commun qui n’aboutit pas nécessairement à l’engagement pastoral, mais toujours à l’apostolat, dont aucun baptisé ne peut être dispensé. Je crois que petit à petit nous sommes en chemin.

Le mariage

Le signe le plus important dans les Ecritures

Troisièmement: le grand signe du mariage. Le mariage et le célibat comme une forme spéciale du mariage sont les deux formes de base du don de soi en réponse au baptême où Dieu se donne à nous. Saint Thomas d’Aquin, qui n’était tout de même pas le plus grand défendeur du mariage, l’a quand-même appelé le plus haut signe de Dieu ! Plus récemment, le spécialiste du mariage Xavier Lacroix termine l’introduction d’un de ses livres par cette phrase impossible mais très riche : « A l’issue de ces travaux, nous avons conscience de n’avoir nullement épuisé le sujet [du mariage], dont le signataire des présentes lignes affirme et reconnaît qu’il est, et de loin, le plus difficile, le plus étrange et le plus insaisissable de tous ceux qu’il a explorés, mais aussi celui où se rencontre la plus grande densité de sens, de portée divino-humaine, accompagnée de tous les paradoxes qui tiennent à la plus grande incarnation de ce qui est à la fine pointe de la révélation chrétienne, le mystère de l’être lié65 ».

Pour vous élever en vitesse à la hauteur biblique du mariage, à laquelle nous ne sommes pas tellement familiers en tant que catholiques, je vous fais part de deux anecdotes provenant du judaïsme. Il y a quelques années, je voyais à la télévision un documentaire sur les hassidim, qui adhèrent à l’interprétation la plus stricte du judaïsme. Dans cette émission une femme hassidique disait ceci : ‘Le mariage est une institution plus sainte que la Torah.’ Il faut mesurer le poids des paroles ici : le mariage est plus saint, plus proche du tout Autre, une plus haute révélation et annonce, que la

65 X. LACROIX, Oser dire le mariage indissoluble, Paris, 2001, p. 10-11.

Torah. Et cela de la bouche d’une hassidique. Je sautais de mon fauteuil et je voulais embrasser cette femme, mais hélas cela est strictement défendu dans le hassidisme.

Et une deuxième anecdote concerne Job, le juste. Eprouvé par le Satan, Job perd tout.

Et si je dis tout, c’est tout : ses chameaux et ses esclaves, mais il perd même ses enfants qui meurent tous, ce qui est extrêmement choquant pour nos oreilles éthiques contemporaines. Mais savez-vous qui Job ne perd pas ? Son épouse. A elle, et à elle seule, Satan ne peut pas toucher apparemment. (Et seuls des catholiques cyniques ont considéré cela comme faisant partie de l’épreuve…) Dans la tradition juive, il paraît qu’une petite bibliothèque a été écrite là-dessus. Dieu ne laisse pas aller Satan à l’encontre de son alliance dans laquelle Dieu s’est donné soi-même et donc ne se retire pas. Le mariage n’est pas comme une alliance, il est la vraie alliance même dans la création, qui est pour cela l’icône de l’alliance entre Dieu et son épouse, son peuple. Le mariage comme don mutuel de soi total et union des époux (Gen 2), rend présent l’Amour et achève la création comme transparent à Dieu au paradis (Gen 1). En effet, les deux récits bibliques de la création sont tous les deux écrits en ayant pour climax le mariage!

L’essence du mariage réside en ce don de soi total où on devient ‘de l’autre’: dans la fidélité et l’exclusivité d’une part (je me donne totalement à elle, donc je n’ai plus rien à donner à une autre femme), et dans l’indissolubilité de l’autre part (ce que j’ai vraiment donné, je ne peux pas le reprendre). Dans ce sens toute une alliance, toute une bible, est révélée dans le mariage. Si vous pensez que j’exagère, écoutez le Pape Benoît XVI dans Deus est Caritas: « À l’image du Dieu du monothéisme, correspond le mariage monogamique. Le mariage fondé sur un amour exclusif et définitif devient l’icône de la relation de Dieu avec son peuple et réciproquement: la façon dont Dieu aime devient la mesure de l’amour humain. Ce lien étroit entre eros et mariage dans la Bible ne trouve pratiquement pas de parallèle en dehors de la littérature biblique (DC11) ».

Le signe le plus difficile dans notre culture ?

Hélas, comme l’appel de l’autre était le mot le plus important de la bible mais le mot le plus difficile dans notre culture, le mariage est le signe de Dieu le plus important, mais peut-être aussi le plus difficile dans notre culture. Aussi le mariage ‘fait la différence’ dans notre culture ! Notre culture ne comprend vraiment plus très bien le mariage. Paraphrasant Mgr De Kesel je dirais : comme il y a une éclipse et un estompage de Dieu et de l’appel, il y a aussi une éclipse du mariage. Les philosophes de l’autonomie ont réfléchi sur le mariage, mais n’en veulent pas trop. Je cite pour illustration seulement le plus radical d’entre eux, Friedrich Nietzsche : « Par suite, le philosophe a horreur du mariage et de tout ce qui pourrait l'y conduire, — du mariage en tant qu'obstacle fatal sur sa route vers l'optimum. Parmi les grands philosophes, lequel était marié ? Héraclite, Platon, Descartes, Spinoza, Leibniz, Kant, Schopenhauer — ils ne l'étaient point ; bien plus, on ne pourrait même se les imaginer mariés. Un philosophe marié a sa place dans la comédie, telle est ma thèse : et Socrate, seule exception, le malicieux Socrate, s'est, semble-t-il, marié par ironie, précisément pour démontrer la vérité de cette thèse”66.

66 F. NIETZSCHE, Généalogie de la morale, Troisième dissertation, nr. 7.

Et les évêques Belges confirment hélas la difficulté de comprendre le mariage dans notre culture moderne - et même dans notre Eglise parfois trop modernisée - dans une lettre pastorale de 2007 intitulée ‘Ne savez-vous donc pas interpréter les signes du temps’. Je cite :

« 22. (…) Mais il demeure un domaine où l'enseignement de l'Eglise reste bien isolé: la sexualité et le mariage. Ici, sa voix s'élève, solitaire, au milieu du chœur. Prophétesse solitaire qui s'époumone en vain. Son enseignement apparaît comme dépassé ou tout simplement utopique. Dans le sillage d'Elie, elle peut dire: ‘Je suis resté le seul prophète du Seigneur …’ (1 R 18,22).

23. (…) L’impression de distance serait-elle due à l'Eglise elle-même? Ou est-ce justement ici que l'être humain serait le plus profondément blessé? Et, comme certains malades, commencerait-il par refuser le médicament qui le sauverait? A l'intérieur même de l'Eglise, il existe bien des divergences à ce propos.

24. L'Eglise ne peut jamais oublier la bonne nouvelle sur l'homme et la femme, qui s'offre à lire dès la première page de la Bible. Elle continue à caresser ce rêve qui est, en fait, celui de Dieu: ‘Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa’ (Gn 1,27). C'est précisément en tant qu'homme et femme que l'être humain est l'icône terrestre de Dieu. Celui qui considère l'être humain tout à la fois dans son unité et dans sa dualité, celui-là contemple, comme dans un miroir, ce qu'est et ce que réalise Dieu lui-même: unité et amour. (…) Au sein de la Trinité règnent l'égalité, l'unité et la différence, la réciprocité et un amour fécond qui se répand et se donne: c'est ce qu'à leur manière vivent l'homme et la femme.

25. Ce que dit l'anthropologie biblique au sujet de l'homme et de la femme est peut-être le message le plus précieux que l'Eglise puisse offrir au monde, en ces temps troublés, prodigues en amours blessés et en chemins sans issue. »

Le mariage comme ressource

Comment le mariage peut-il être ressource pour la transmission de la foi? Je propose seulement quelques réflexions trop brèves qu’il faudrait élaborer.

Parlant de rendre curieux notre culture: lors de l’an 2000 un ‘trendwatcher’ signalait dans un hebdomadaire belge que ce qui rendrait jaloux nos contemporains en l’an 2025, c’est quelqu’un(e) de marié(e) en 2000 qui rentre encore toujours chez le même époux ou la même épouse, et après 25 ans est toujours heureux/se avec elle/lui. Dans le sillage de cette réflexion, la fidélité et la possibilité de relations stables et durables dont le mariage est le point de calibration, tout cela est un signe remarquable dans notre société.

« Le Cardinal Danneels s’adressant à un groupe des Equipes Notre Dame pouvait désigner le mariage chrétien comme signe privilégié de la crédibilité de l’Eglise en ce temps présent. Après la vie monastique, aux premiers siècles de l’Eglise ou à côté de l’activité charitable des ordres médiévaux, par exemple, qui portèrent en leur temps le signe de la singularité et de la nouveauté chrétienne, il y aurait aujourd’hui, suggérait-il, une fonction privilégiée - même si elle n’est pas exclusive - de la vie conjugale vécue

‘dans le Seigneur’, selon l’expression des premiers siècles de l’Eglise, c'est-à-dire assortie du sens et des exigences que lui associe la foi chrétienne »67.

Le mariage est la meilleure façon de connaître le christianisme sans être chrétien. Le mariage et le pardon sont les deux signes visibles de « l’amour excessif » (cf. A.

Fossion) dont témoigne le christianisme. Ce qui fait dire à Charles Bonnet, qu’aux fiancés même peu ou mal croyants qui se présentent à l’Église pour se marier, il ne faut pas demander en premier lieu « Croyez-vous en Jésus-Christ ? » mais « Quel mariage avez-vous envie de faire ? »68 Dites-moi quel mariage vous voulez, et je vous dirai si vous êtes chrétien - ou en chemin au moins. Le mariage est le meilleur ‘produit d’exportation’ du christianisme, mais il est aussi le meilleur pont entre le chrétien et l’humain, intelligible aussi hors la foi. Pour cette raison aussi le mariage fera base de conception de vie commune dans maints couples avec un partenaire chrétien seulement

au futur.

Bref : consacrons beaucoup plus de temps à la catéchèse du mariage dans l’Eglise en général, pour mieux comprendre notre foi chrétienne dans son essence.

Mais je ne veux pas terminer cette section non plus sans préciser que tout l’hymne que je viens de chanter pour le mariage ne diminue en rien le problème pastoral énorme des personnes qui expérimentent des difficultés dans leur mariage. Le plus grand signe

Mais je ne veux pas terminer cette section non plus sans préciser que tout l’hymne que je viens de chanter pour le mariage ne diminue en rien le problème pastoral énorme des personnes qui expérimentent des difficultés dans leur mariage. Le plus grand signe

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