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parti-culier d’agrumes, de légumes et de tabac. Ce fut la dernière commune de la province de Matera à être créée après la réforme agraire ; en effet, jusqu’en 1974, c’était un hameau de Montalbano Jonico.

La vocation agricole et horticole de Scanzano est bien ancrée dans les siècles, même depuis que le territoire a été occupé par les Mycé-niens. D’importantes traces de cette fréquentation subsistent sur le plan archéologique à Termitito, où l’on peut observer les restes d’un peuplement datant des XIIIe-XIe

siècles avant J.-C.

Dans le centre de la petite com-mune se trouve le Palais Baro-nial, plus connu sous le nom de Palazzaccio, construit en 1700 avec la Chapelle de la Théoto-kos attenante. Parmi les autres lieux de culte figurent l’Église Mère de l’Annunziata et la Chapelle de San Giuseppe rat-tachée au Palais de Recoleta.

En continuant vers la côte, on trouve une imposante tour de guet de l’époque aragonaise.

SCANZANO JONICO

L’ancien nom de Policoro était Herakleia, une colonie florissante de la Grande-Grèce, dont les anciens vestiges sont visibles dans le Parc Ar-chéologique et le Musée ArAr-chéologique National de la Siritide, riches en vestiges archéologiques.

Le centre habité est dominé par le Château Baronial datant du XIVe siècle.

Parmi les lieux de culte, on peut citer la petite église rurale de la Madonna del Ponte, qui abrite une précieuse sculpture en bois de la Vierge datant des XIIe-XIVe siècles.

Parmi les lieux caractéristiques de Policoro se trouvent les Jardins Murés Berceau de nombreux événements, cet espace vert est bordé d’un mur de briques rouges.

Autrefois, les jardins entouraient le périmètre du château, demeure nobiliaire du baron Berlingieri.

Les plages de Policoro sont lé-gèrement plus profondes, mais sont toujours caractérisées par de douces étendues de sable fin et clair et une mer cristal-line, comme le célèbre Lido de

Policoro. Ces plages ont été choisies comme zones de reproduction pour les tortues Caretta Caretta. De nombreuses espèces végétales et animales peuvent être observées dans la Réserve Régionale Oasis Wwf Bosco Pantano de Policoro; au milieu des aulnes, des frênes et des peupliers, on peut admirer des grues, des flamants roses et des milans bruns, un véritable paradis pour les amateurs de birdwatching.

La réserve naturelle accueille également le club de voile lucanien, qui organise des cours de planche à voile, de canoë, de ski nautique et de kitesurf.

Le complexe touristique Marinagri comprend le Port Touristique de Marina di Policoro, le plus grand et le mieux équipé de la mer Io-nienne, qui peut accueillir jusqu’à 750 bateaux.

Policoro est appelée la «ville des fraises», car elle est célèbre dans le monde entier pour sa production de fraises de la variété Candonga, particulièrement sucrées et juteuses.

POLICORO

La petite ville, autrefois connue sous le nom de Bollita, est celle de Diego Sandoval de Castro, amant présumé d’Isabella Morra avec qui la jeune poétesse de la Renaissance, née à Valsinni, a été assassinée par ses propres frères. Le toponyme Bollita est resté dans la tour, une construc-tion cylindrique érigée en 1520, afin de pouvoir apercevoir les navires des Sarrasins. Le nouveau nom fait référence aux affirmations de l’his-torien Strabone, qui affirmait que la ville grecque originelle de Siris se trouvait ici. Nombreux sont en effet les vestiges archéologiques trouvés sur le territoire ; les restes d’une villa impériale et de quelques récipients d’origine romaine ont notamment été retrouvés à Cigno dei Vagni.

La commune est dominée par le château médiéval, construit vers le IXe siècle. Le château est un palais massif construit sur des fondations naturelles, avec un vaste atrium sans portail et un haut mur avec des meur-trières à l’avant. Aujourd’hui, la formation architecturale d’ori-gine a subi des modifications, le château ayant été utilisé comme résidence privée. Il ne reste de l’an-cienne construction que les balcons en fer forgé du XVIIIe siècle. L’impo-sant bâtiment s’élève sur le point le plus élevé de la colline d’où s’élève un paysage extraordinaire qui domine la marina jusqu’au golfe de Tarente.

Parmi les édifices religieux, il y a l’Église Mère de Santa Maria Assunta, datant du XVIe siècle, embellie à l’intérieur par un chœur en bois du XVIIIe siècle réalisé par des artistes originaires de Lagonegro. Il y a également la Chapelle de la Sulla, construite vers la fin du XVIIe siècle comme ora-toire extra moenia.

Pour profiter d’agréables heures de détente, on peut se diriger vers la marina de Nova Siri, où de

lon-gues étendues de sable doré et une mer cristalline sont en-cadrées par une nature ver-doyante, notamment par des eucalyptus qui, avec leur parfum enivrant, donnent à ces lieux des connotations uniques.

Située sur une colline, Rotondella doit son nom à sa forme circulaire et, en raison de sa position dominante au-dessus de la côte, elle est éga-lement appelée «le balcon de la mer Ionienne». En effet, son sommet offre une vue imprenable sur les plages de la mer Ionienne.

La petite commune est caractérisée par l’imposante tour du XVIe siècle et les «lamie» de Bitonte. La première, appelée «tour de la prison», est une tour de guet construite en 1518 sur ordre du prince de Salerne, Ferrante Sanseverino, du haut de laquelle on a une vue splendide sur la côte ionienne. Il semble qu’il y avait un pont en bois la reliant au Palazzo Rondinelli, afin d’éviter les attaques des Turcs. Les «lamie» de Bitonte, en revanche, sont des arcs en pierre voûtés datant du XVIIe siècle que l’on trouve dans le palais de la famille Bitonte dont ils tirent leur nom.

Parmi les lieux de culte à visiter, il y a l’Église Mère de la Madonna delle Grazie, datant du XVIIe siècle, et l’Église de Sant’Antonio da Padova, qui fait partie de l’ancien Couvent des franciscains de l’ordre des Soccolants.

Parmi les produits typiques du village, comment ne pas mentionner les pastizz, des calzoni farcis à la viande de porc ou d’agneau coupée au couteau.

NOVA SIRI ROTONDELLA

La petite commune s’élève au-dessus des badlands, des formations argileuses qui caractérisent la région par leur morphologie particu-lière, lui donnant un aspect lunaire typique et sans équivoque. Ici, à Montalbano, se trouve la Réserve Régionale des Badlands, la plus grande de Basilicate, avec des raretés géologiques qui la rendent unique au monde et d’une beauté paysagère inégalée. La Réserve abrite également de nombreuses espèces végétales et animales; on peut notamment y observer

différentes variétés d’oiseaux, si bien que la zone est connue au niveau européen comme I.B.A. Important Bird Area.

Dans la petite ville, parmi les édifices religieux, citons l’Église Mère dédiée à Santa Maria dell’Episcopio, reconstruite à plusieurs reprises. Aujourd’hui, ses caractéristiques sont du XVIIIe siècle, mais le noyau original est du XVIe siècle. Elle abrite un antependium en marbre polychrome, dédié au saint patron de la ville.

À signaler également la Porte de l’Horloge et le Palais Cas-sano, aujourd’hui siège de la bibliothèque municipale Ron-dinelli et autrefois théâtre des premières réunions des répu-blicains anti-bourbonniens.

Montalbano est également cé-lèbre pour la culture des agru-mes et des léguagru-mes dans les jardins dits de Montalbano.

Lieu de naissance d’Albino Pierro, poète lucanien deux fois nominé pour le Prix Nobel de littérature, Tursi se dresse sur une colline de grès entre les fleuves Agri et Sinni. Dans ses vers en dialecte de Tursi, Pierro a maintes fois fait l’éloge de sa beauté millénaire. Afin de pérenniser la mémoire du poète, le Parc Littéraire Albino Pierro a été créé, géré par le Centre d’études qui porte son nom, d’où l’on peut profiter d’une vue suggestive sur les badlands. À

l’intérieur du Parc, le Musée de la Poésie de Pierro présente une exposition permanente de peintures d’artistes lucaniens tels que Nino Tricarico et An-tonio Masini, inspirés par les poèmes de l’illustre poète de Tursi.

Les premiers peuplements dans la commune de Tursi ont été faits par les Sarrasins aux VIIIe-IXe siècles, suivis par les

Arabes au cours des périodes suivantes. Le quartier de Raba-tana, de rabat qui signifie vil-lage fortifié, est célèbre. En effet, il est caractérisé par sa difficulté d’accès, comme tous les quartiers d’origine arabe, avec des ruelles escarpées, des marches sinueuses menant à de profonds précipices, qu’Albino Pierro appelait Jaramme, et un en-chevêtrement de maisons faites de pierres et de briques. Le Rabatana est dominé par les ruines de l’ancien château datant du VIe siècle et, pour ce qui est des lieux de culte, citons l’Église de Santa Maria Mag-giore des Xe-XIe siècles, construite par les moines basiliens et conte-nant plusieurs trésors artistiques tels qu’un triptyque sur bois

repré-MONTALBANO JONICO TURSI

sentant des histoires de la vie de Jésus, un bénitier lithique et une crèche en pierre du XVIe siècle d’Altobello Persio.

Par un escalier raide dit «à pie-trizze», le Rabatana est relié à la vieille ville, parsemée de nom-breux bâtiments nobiliaires comme les Palais Brancalas-so, Latronico, De Giorgiis, Ba-sile, Panevino, et de plusieurs lieux de culte. À voir: le Couvent des Capucins, construit au XVIe siècle, l’Église de San Filippo Neri, d’origine baroque, l’Église de la Madonna delle Grazie,

dont la structure d’origine re-monte au XIIe siècle, mais qui a été remodelée au XVIIe siècle, et la Cathédrale de l’Annunzia-ta, fondée au XVe siècle, même si elle a été complètement reconstruite après un incendie en 1988.

Un peu en dehors de Tursi, à environ 11 km de la petite ville, se trouve un site artistique et religieux de la Basilicate à ne pas manquer lors de la visite de ces lieux.

Il s’agit du Sanctuaire de Santa Maria di Anglona, qui est devenu un monument national en 1031. Construit entre le XIe et le XIIIe siècle, c’est un véritable joyau de l’architecture médiévale, qui semble avoir été bâti sur le site de la légendaire cité grecque Pandosia dont il ne reste aucune trace. C’est un lieu vraiment unique tant par la beauté des œuvres d’art qui y sont conservées que par la position panora-mique où il a été construit.

L’histoire de Valsinni, autrefois appelé Favale, est inextricable-ment liée à celle de la poétesse Isabella Morra qui y vécut au XVIe siècle. Son existence a été courte et tourmentée, puisqu’elle a été tuée par ses propres frères, coupable d’un amour platonique pour Diego Sandoval de Castro, seigneur de la proche Bollita, aujourd’hui Nova Siri. Leur amour était un amour que l’on pourrait définir comme intellectuel, littéraire, puisque les deux n’échan-geaient que des vers, mais cela suffit pour déchaîner la violence de ses frères. L’his-toire de Morra reste gravée de façon indélébile dans le châ-teau où elle a vécu, qui domine le petit village, et dans le Parc littéraire qui lui est dédié et dans lequel sont mis en scène, chaque année, la vie et les vers de la poétesse.

Aujourd’hui, le village est pa-villon orange du Touring Club italien avec plusieurs beaux bâtiments, dont l’Église Mère dédiée à l’Assunta et le Palais Mauri avec un vieux moulin à meules incorporé. Non loin de la vieille ville, au sommet

VALSINNI

du Mont Coppolo, se trouvent les restes de l’acropole et des murs datant du IVe siècle; selon certains chercheurs, ces restes pourraient être identifiés avec ceux de la mythique colonie grecque de Lagaria, fondée par le constructeur du cheval de Troie, Épéios.

À Valsinni, les espaces verts ne manquent pas, comme par exemple la forêt de Gal-linico, avec le Parc équipé des Crisciuni où l’on peut pratiquer différents sports ou simplement profiter d’agréables heures de détente grâce aux aires de pique-nique.

Le village s’élève sur une colline d’où il domine toute la vallée de l’Agri, à tel point qu’il a été défini comme la «sentinelle du Val d’Agri». S’élevant autour du monastère des moines ba-siliens de Santa Maria di Ciro-nofrio, c’était un ancien centre basilien, appartenant à l’Ab-baye de Santa Maria di Cerso-simo.

Le Château, dont il ne reste au-jourd’hui que quelques ruines, remonte au XIIIe siècle et fut la résidence de nombreux sei-gneurs féodaux qui se sont succédé dans l’histoire du vil-lage, des Sanseverino aux Po-derico, ou encore des Pignatelli aux Carafa, et jusqu’aux Don-naperna.

Le centre habité abrite l’Église de San Nicola fondée au XIVe siècle et l’Église de Sant’Anto-nio du XVIème siècle avec l’an-cien couvent attenant.

Le petit village doit sa renom-mée aux anciennes supers-titions qui le définissaient comme la «ville du mauvais œil», appellation dont les

ha-bitants ont aujourd’hui tiré bénéfice en organisant et en mettant en scène chaque été l’événement à succès «Sogno di una notte a quel paese» qui exorcise et joue de manière autodérisoire sur cette bien triste réputation en proposant, entre autres attractions, des amu-lettes et des rites propitiatoires.

COLOBRARO

Arena dorada, un mar cristalino y playas que se extienden más allá de hasta donde alcanza la vista. La costa jónica es un auténtico paraíso con sus 35 km de litoral, un destino perfecto para pasar unos días de relax junto al mar, pero también para disfrutar de la aventura, gracias a la variedad de deportes, no solo acuáticos, que se pueden practicar.

Las playas se caracterizan por sus fondos arenosos y poco profun-dos que dan al mar el típico color limpio y cristalino, reconocido en varias ocasiones con la bandera azul, perfecto para unas vacaciones con niños. Una tierra de gran riqueza tanto desde el punto de vista arqueológico como agroalimentario.

Aparte de sus playas, el interior de la costa jónica está salpicado de pueblos llenos de historia enmarcados en tierras baldías o encarama-dos en formaciones rocosas y colinas, custodios de sus propias tra-diciones y preparados para acoger con sus peculiaridades a aquellos visitantes que se desplazan a los cascos antiguos desde la costa.

COSTA

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