• Non ci sono risultati.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Condividi "Le dépistage du cancer du col de l’utérus"

Copied!
13
0
0

Testo completo

(1)

Le dépistage du cancer

du col de l’utérus

(2)

Springer

Paris

Berlin

Heidelberg

New York

Hong Kong

Londres

Milan

Tokyo

(3)

Bernard Blanc

Le dépistage du cancer

du col de l’utérus

(4)

ISBN-10 : 2-287-22083-6 Springer paris Berlin Heidelberg New York ISBN-13 : 978-2-287-22083-8 Springer paris Berlin Heidelberg New York

© Springer-Verlag France, 2005 Imprimé en France

Cet ouvrage est soumis au copyright. Tous droits réservés, notamment la reproduction et la représentation, la traduction, la réimpression, l’exposé, la reproduction des illustrations et des tableaux, la transmission par voie d’en- registrement sonore ou visuel, la reproduction par microfilm ou tout autre moyen ainsi que la conservation des banques de données. La loi française sur le copyright du 9 septembre 1965 dans la version en vigueur n’autorise une reproduction intégrale ou partielle que dans certains cas, et en principe moyennant le paiement des droits. Toute représentation, reproduction, contrefaçon ou conservation dans une banque de données par quelque procédé que ce soit est sanctionnée par la loi pénale sur le copyright.

L’utilisation dans cet ouvrage de désignations, dénominations commerciales, marques de fabrique, etc. même sans spécification ne signifie pas que ces termes soient libres de la législation sur les marques de fabrique et la protection des marques et qu’ils puissent être utilisés par chacun.

La maison d’édition décline toute responsabilité quant à l’exactitude des indications de dosage et des modes d’em- plois. Dans chaque cas il incombe à l’usager de vérifier les informations données par comparaison à la littérature existante.

SPIN : 11011514

Maquette de couverture : Jean-François Montmarché

Bernard Blanc

Service de gynécologie obstétrique B Hôpital de la Conception

147, boulevard Baille

13385 Marseille Cedex 5

(5)

Agostini Aubert Service de gynécologie obstétrique Hôpital de la conception

147, boulevard Baille 13385 Marseille Cedex 5

Baldauf Jean-Jacques Département de gynécologie et d’obstétrique Centre hospitalier Hautepierre

1, avenue Molière 67098 Strasbourg Cedex 2

Benchimol Yves Service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction Hôpital Tenon

4, rue de la Chine 75970 Paris

Benmoura Dominique 10, square Stalingrad 13001 Marseille

Bergeron Christine Laboratoire Pasteur Cerba 95066 Cergy-Pontoise Cedex 9

Blanc Bernard Service de gynécologie obstétrique B CHRU de Marseille

Hôpital de la Conception 147, boulevard Baille 13385 Marseille Cedex 5

Liste des auteurs

(6)

Boulanger Jean-Charles Maternité Camille Desmoulins CHU d’Amiens

124, rue Camille Desmoulins 80054 Amiens

Bory Jean-Pierre Institut Mère-enfant Alix de Champagne 45, rue Cognac-Jay CHU de Reims 51092 Reims Cedex

Camatte Sophie Service de chirurgie cancérologique Institut Gustave Roussy

39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

Castaigne Damienne Service de chirurgie cancérologique Institut Gustave Roussy

39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

Duvillard Pierre Service d’anatomo-pathologie Institut Gustave Roussy 39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

Fender Muriel Association EVE

3, place du Cygne 67000 Strasbourg

Gondry Jean Maternité Camille Desmoulins

CHU d’Amiens

124, rue Camille Desmoulins 80054 Amiens

Haie-Meder Christine Service de radiothérapie Institut Gustave Roussy 39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

Hill Catherine Institut Gustave Roussy 39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

6 Le dépistage du cancer du col

(7)

Leroy Jean-Louis Unité Mère-enfant Institut Jeanne de Flandre 2, avenue Oscar Lambret 59037 Lille Cedex

Lhommé Catherine Service d’oncologie médicale Institut Gustave Roussy 39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

Mergui Jean-Luc 60, avenue Iéna

75016 Paris

Monsonego Joseph 174, avenue de Courcelles 75017 Paris

Morice Philippe Service de chirurgie cancérologique Institut Gustave Roussy

39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

Orth Gérard Département de virologie

Institut Pasteur

25-28, rue du Docteur Roux 75015 Paris

Pautier Patricia Service d’oncologie médicale Institut Gustave Roussy 39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

Pierre Fabrice La Milétrie

350, avenue Jacques Cœur 86000 Poitiers

Quereux Christian Institut Mère-enfant Alix de Champagne 45, rue Cognacq Jay 51092 Reims Cedex

Sancho-Garnier Hélène Epidaure – Centre régional de lutte contre le cancer Val d'Aurelle

34298 Montpellier Cedex 5

Liste des auteurs

7

(8)

Sevestre Henri Service d’anatomo-pathologie CHU Nord

Place Victor Pauchet 80000 Amiens

Uzan Serge Service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction Hôpital Tenon

4, rue de la Chine 75970 Paris

Vielh Philippe Institut Gustave Roussy 39, rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif

8 Le dépistage du cancer du col

(9)

Préface D. Dargent (✝)

...

11 Les papillomavirus humains et leur rôle dans l’histoire naturelle du cancer du col de l’utérus. Perspectives dans le domaine de la prévention de ce cancer

...

15

G. Orth

Incidence et mortalité du cancer du col en France.

Quelle relation avec le dépistage ?

...

35

S. Camatte, P. Morice, P. Pautier, C. Lhommé, C. Haie-Meder, P. Duvillard, D. Castaigne

Principes généraux du dépistage du cancer du col

...

47

C. Hill, P. Vielh

Les problèmes de dépistage du cancer du col

dans les différents pays

...

57

H. Sancho-Garnier

Le programme de dépistage français : historique et modalités

...

69

J.-l. Leroy, J. Gondry

Apport du test HPV dans le dépistage primaire

du cancer du col

...

81

J. Monsonego

Sommaire

(10)

Frottis conventionnel ou milieu liquide ?

...

103

C. Bergeron

La recherche de l’HPV en dépistage : les modalités pratiques

...

117

H. Sevestre, J.-C. Boulanger

Conduite à tenir devant un frottis anormal

...

129

D. Benmoura, A. Agostini et B. Blanc

Dépistage du cancer du col, place de la colposcopie

...

139

C. Quereux, J.-C. Boulanger, J.-P. Bory, J. Gondry

Place du test HPV dans la surveillance postopératoire

des lésions cervicales

...

151

J.-L. Mergui, Y. Benchimol, S. Uzan

La communication vers les femmes et leur information

...

163

J.-J. Baldauf, M. Fender

Responsabilité encourue dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus

...

173

F. Pierre

10 Le dépistage du cancer du col de l’utérus

Liste des abréviations utilisées dans cet ouvrage :

ADK : Adénocarcinome AGC : Atypical Glandular Cells

AGUS : Atypical Glandular Cells of Undetermined Significance AIS : Adénocarcinome in situ

Anaes : Agence nationale d’accréditation et d’évaluation de la santé ASC-H : Atypical Squamous Cells cannot exclude HSIL

ASC-US : Atypical Squamous Cells of Undetermined Significance CIN : Cervical Intraepithelial Neoplasia

HIV : Human Immunodeficiency Virus HPV : Human Papilloma Virus

HSIL : High Grade Squamous Intraepithelial Lesion

IFCPC : International Federation of Cervical Pathology and Colposcopy JPC : Jonction pavimento-cylindrique

LSIL : Low Grade Squamous Intraepithelial Lesion

SFCPCV : Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale

(11)

L’incessante activité polygraphique du Professeur Bernard Blanc aboutit, une fois de plus, à un ouvrage à la fois singulier et indispensable : Le dépistage du cancer du col de l’utérus. Bernard Blanc me demande d’écrire la préface. Je le fais d’autant plus volontiers qu’il s’agit d’un des rares domaines où je me sente quelques compétences et que je trouve l’entreprise originale.

Cet ouvrage est d’une singularité presque paradoxale. Le cancer du col de l’utérus reste bien, au niveau du « village planétaire » le premier des serial killers. Mais dans tous les pays industrialisés la mortalité due à cette maladie est « dramatiquement » décroissante. En France, comme il est rappelé dans l’article de Leroy et Gondry, le nombre de nouveaux cas qui était de presque 5 000 en 1980 est tombé à 3 000 en 2000 et le nombre des décès de 2 000 à 1 000. On ne discute plus du rôle du dépis- tage dans cette évolution malgré l’absence de preuve de premier niveau. Les essais prospectifs et randomisés manquent toujours. Et la décrue a commencé bien avant que Babes et Papanicolaou inventent la cytologie ! Le mystère persiste et on se contente de s’en réjouir comme on se réjouit d’apprendre, grâce à la publication du résultat d’un premier essai méthodologiquement inattaquable, que la vaccination anti-HPV est efficace. On entend aussi dans les couloirs que d’autres essais en cours donnent les mêmes résultats favorables. L’éradication des infections à HPV est en vue. Le cancer du col utérin est en passe de devenir une maladie orpheline. Pour- quoi s’intéresser encore à son dépistage ?

Concernant le dépistage lui-même tout semblait dit après que fut inventée la cyto- logie exfoliatrice. La classification initiale de Papanicolaou comportait, entre les classes I et II d’une part et les classes IV et V d’autre part, une classe III réservée aux cas douteux et qui embarrassait les cytopathologistes. De réunions d’experts en réunions d’experts on a démembré cette classe III. La nouvelle classification dite de Bethesda donne grande satisfaction aux personnes informées appartenant au cercle généralement bien informé (Michel Colucci). Mais les praticiens et les pouvoirs publics (ceux qui, finalement, payent) n’en tirent guère bénéfice. On effectue en

Préface

(12)

France 6 millions de frottis chaque année dont 300 000 sont « douteux » (pour, rap- pelons-le, 3 000 cancers nouvellement détectés). Les examens et traitements divers qu’on va pratiquer pour les très nombreux « frottis avec atypies de signification indéterminée » sont nombreux, coûteux et par définition peu productifs. L’industrie biomédicale, dans sa grande sollicitude, a sensiblement amélioré les choses en pro- posant de nouvelles techniques de prélèvements et d’examens qui, indiscutable- ment, rendent les choses plus simples et moins imprécises (lire les articles de Bergeron, Monsonego, Boulanger et Mergui sur les prélèvements en milieu liquide, les étalements en couche mince et les tests de typage viral)… mais n’ont pas dimi- nué les coûts, loin s’en faut !

En fait, chacun sait que le vrai problème, en matière de cancer du col, est que les femmes à risques échappent au dépistage. Elles vivent dans les pays peu développés et celles qui vivent dans les pays développés appartiennent aux classes socio-écono- miques défavorisées (lire les articles de Hill, Sancho Garnier, Leroy et Gondry). Les efforts pour aller vers les femmes à risques (lire les articles de Leroy et Gondry et celui de Baldauf) sont peu payés de retour. La France vient d’en faire la démonstra- tion au monde en instaurant le système dit de la « couverture médicale universelle » (CMU). Il n’est plus actuellement en France de citoyen qui ne bénéficie d’une cou- verture sociale complète. Or, parmi les nouvelles personnes prises en charges, les plus défavorisées des défavorisées, moins de 15 % sont suivies régulièrement ! L’histoire du test de Papanicolaou est bien, comme le disait le titre du retentissant article publié par Koss en 1989 dans le Jama « un triomphe et une tragédie ». C’est un triomphe parce qu’on dispose avec le « Pap test » d’un test de dépistage idéal, indolore et facile à répéter, peu coûteux et d’une exactitude presque optimale. La tragédie est que les femmes à qui il est prioritairement destiné ne s’y soumettent pas.

Faut-il baisser les bras ? On est tenté de répondre oui. Et pourtant il ne le faut pas.

Il y a deux raisons au moins pour poursuivre l’effort. La première est d’ordre pratique. On a dit plus haut que la vaccination anti-HPV permettait d’espérer à terme l’éradication du cancer du col. Il est clair que cet objectif ne sera pas atteint en un seul jour. Et avant de disparaître, le cancer du col rejoindra la cohorte des

« maladies orphelines », celles que les praticiens savent mal gérer. Les cas douteux qui sont aujourd’hui trop nombreux (une tragédie) seront plus nombreux encore et tous les nouveaux outils dont ce livre fait une description à la fois simple et com- plète auront à jouer un rôle croissant. Le praticien, surtout, aura de plus en plus de peine à prendre ses décisions. Il aura de plus en plus besoin de guidelines claires et précises. Les articles de Blanc et Benmoura, de Quereux et Mergui répondent exac- tement à cet objectif.

Un autre argument justifie pleinement la publication de cet ouvrage destiné aux

praticiens, mais aussi aux morphologistes, aux biologistes et aux médecins de santé

publique. Il est d’ordre historique. Ce livre est finalement un livre à la gloire de la

gynécologie obstétrique, une science que je chéris autant que le Professeur Bernard

Blanc, ce qui n’est pas peu dire ! Il faut reconnaître que nous avons la chance, avec

le col utérin, de disposer d’un organe d’accès facile. La chance aussi que les cancers

qui s’y développent soient des cancers viro-induits. Mais c’est l’étude des cancers du

col qui a précédé toutes les autres dans bien des domaines. Les cancers in situ ont

12 Le dépistage du cancer du col de l’utérus

(13)

été décrits par Schauenstein en 1908. La colposcopie a été mise au point dès 1925 par Hinselmann. La cytologie exfoliatrice a été décrite par Babes et Papanicolaou de façon quasi simultanée en 1928. Les premières expériences de détection précoce ont pu être organisées. L’hypothèse virale a été établie en 1976 par Meisels. Le virus HPV 16 a été identifié et séquencé en 1983 par Dürst et les premiers résultats d’une vaccination préventive ont été publiés en 2003. L’article de Orth montre bien com- ment, en partant de l’infection virale, on aboutit au cancer et fait bien comprendre comment, en vaccinant contre le virus, on peut prévenir le cancer. On joue évidem- ment, pour le cancer du col comme pour les autres cancers « des voies génitales », sur un terrain particulier. La recherche biologique moléculaire a pu aller très vite.

Mais les choses, avant qu’on en arrive là, avaient été bien préparées et tout le mérite en revient aux gynécologues-obstétriciens qui ont fait œuvre de pionniers dans la lutte contre le cancer.

Merci Bernard Blanc.

Daniel Dargent (✝), février 2005

Daniel Dargent nous a quitté fin mai 2005.

La préface, qu'il a eu la gentillesse et l'amitié d’écrire sur le Dépistage du cancer du col que j'ai coordonné, peut être considérée comme un « signal fort », car c'est probablement la dernière préface qu'il a dû rédiger.

Daniel Dargent a en effet consacré sa vie au problème du cancer du col utérin. Il a écrit plusieurs articles fondamentaux sur ce cancer, sur son histoire naturelle et en a privilégié le traitement chirurgical exclusif.

Il a publié un livre aux éditions Medsi qui fait encore autorité.

Sa thèse de Médecine, en 1966, traitait déjà des éléments du pronostic du cancer invasif du col utérin. Il a développé, diffusé ou remis à l'honneur des techniques innovantes de chirurgie exclusive dans le traitement chirurgical du cancer invasif du col, chirurgie vaginale élargie (intervention de Schauta), curage cœlioscopique rétropéritonéal, place du ganglion sentinelle.

La trachélectomie élargie qu'il a développée (et qui devait porter le nom d'intervention de D. Dargent) préserve l'utérus chez des femmes présentant un cancer invasif du col en âge de procréer et a permis la naissance de nombreux enfants.

Il a été et il restera mon Ami, mais aussi… mon Maître.

Adieu Daniel.

Bernard Blanc,

juin 2005

Préface 13

Riferimenti

Documenti correlati

Dans ces études por- tant sur des sujets à risque moyen de cancer colorectal, les adénomes avancés proxi- maux étaient plus fréquents chez les patients porteurs d’adénomes

Les résultats à 13 ans de l’étude danoise suggèrent que le dépistage par Hemoccult II® serait plus efficace pour prévenir les décès par cancer proximal (avant le sigmoïde : OR

Tel Aviv Sourasky Medical Center, Tel Aviv University 6 Weizmann Street, Tel Aviv 64239, Israël.. Abolhassani Mohammad Service d’hépato-gastro-entérologie

La colposcopie a pour objectif d’identifier la zone de transformation et de repérer dans cette zone l’existence éventuelle d’une lésion dont le degré de sévérité sera

À la question sur « la date du dernier frottis », sur 36 réponses : 3 n’avaient pas encore eu de frottis ; 5 ne savaient plus bien, dont 3 pour lesquelles le dernier frottis

Notre étude semble montrer, même si la certitude semble impossible à établir (difficulté d’enquête), que ces cancers du col dits d’évolution rapide et ne corres- pondant pas

Pendant les 45 premiers mois de suivi, 118 femmes ont eu un diagnostic de lésion de haut grade ou cancer ; 102 de ces femmes présentaient, soit un frottis initial avec au moins

L’amélioration de l’efficacité du dépistage des cancers du col peut être obtenue en augmentant le taux de participation des femmes de 50 à 70 ans et celui de certaines