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LES PREMIÈRES ANNÉES DE RECTORAT (1910-1913)

Don Paolo Albera avec le nouveau cardinal Giovanni Cagliero et Don Pietro Ricaldone (Rome, décembre 1916)

Deuxième successeur de Don Bosco en 1910

Le 15 août 1910, à Valsalice, le onzième Chapitre général commença par les exercices spirituels prêchés par Don Albera, comme Don Rua lui-même l’avait établi. Au début des travaux, une lettre dédicacée de Pie X exhortait les participants à élire le recteur majeur qu’ils jugeaient in Domino le plus apte à maintenir le véritable esprit de la Règle, à encourager et à diriger tous les membres de l’institut religieux vers la perfection, et à faire fleurir les nombreuses œuvres de charité et de religion » auxquelles les salésiens se sont consacrés. Puis on donna lecture du message du cardinal protecteur Mariano Rampolla, souhaitant le choix d’un « digne successeur de Don Bosco et de Don Rua, qui sache préserver sagement leur œuvre, voire l’augmenter avec de nouvelles fondations. » Le vote eut lieu le lendemain, 16 août. Comme nous le lisons dans le Bulletin salésien, Don Albera fut élu à une large majorité au premier tour:

« Des applaudissements chaleureux éclatèrent et tout le monde se leva pour rendre le premier hommage au deuxième successeur de Don Bosco, tandis que le nouvel élu fondait en larmes... « Je vous remercie pour le témoignage de confiance et d’estime que vous m’avez donné, mais je crains que vous ne soyez bientôt dans l’obligation de faire une autre élection! » L’émotion des électeurs s’accrut à l’écoute de l’humble déclaration du nouveau recteur, mais se changea en un joyeux enthousiasme, lorsque Don Rinaldi, brandissant une enveloppe scellée, déclara qu’elle contenait un souvenir très cher. Et il raconta que le 22 novembre 1877, au cours de la fête de saint Charles dans le collège qui porte ce nom à Borgo San Martino près de Casale Monferrato, lui, jeune homme de 20 ans, était assis à table avec l’évêque Mgr Ferré et Don Bosco, entourés de quelques autres invités ; il les entendait parler des graves difficultés que rencontrait le jeune clerc Paolo Albera de la part de son curé et de son archevêque, qui ne voulaient pas qu’il se fasse salésien; comme Mgr Ferré demandait à Don Bosco si son disciple était resté victorieux au milieu de telles oppositions, il avait entendu Don Bosco lui faire cette réponse: « Non seulement Don Albera a surmonté ces difficultés, mais il en surmontera bien d’autres et il sera mon deuxième... » Il n’acheva pas la phrase d’une voix claire, mais passant une main sur son front, le vénérable resta un moment comme absorbé dans une vision lointaine avant de conclure: « Oh! oui, Don Albera sera d’un grand secours. » Don Rinaldi termina l’histoire en déclarant qu’il n’avait jamais oublié ce jour-là…, qu’en effet depuis cette époque il était

constamment resté convaincu que Don Albera, et personne d’autre, serait le deuxième successeur de Don Bosco. De fait, bien avant la mort de Don Rua, il avait rédigé un mémoire de cette conversation dont il informa plusieurs salésiens, notamment le secrétaire général Don Lemoyne, afin qu’aucun événement ne fasse disparaître le souvenir de l’annonce prophétique. »1

Cette enveloppe et l’autographe de Don Rinaldi, daté du 27 février 1910, avec la « prophétie » de Don Bosco, ont été conservés2 . En réalité, Don Albera était profondément perturbé par le choix des capitulaires. Il ne se jugeait pas fait pour cette charge. Ce soir-là, il écrivit dans son cahier: « C’est une journée très malheureuse pour moi. J’ai été élu recteur majeur de la Pieuse Société de Saint François de Sales. Quelle responsabilité sur mes épaules! Maintenant plus que jamais je dois crier: Deus in adiutorium meum intende! J’ai beaucoup pleuré surtout devant la tombe de Don Bosco »3 .

La presse publia l’événement en mettant en avant les compétences du nouveau recteur majeur. « Homme à l’âme douce, mais à la main ferme, il a la même suavité dans les yeux et dans la voix que son prédécesseur...

Il rit rarement, mais il sourit toujours. Et dans son sourire, et dans son regard, et dans ses gestes lents transparaît la grande bonté de son cœur » (Il Momento). « La fonction de directeur spirituel avait entouré Don Albera d’une physionomie mystique particulière; mais l’œuvre qu’il a réalisée en France et en Amérique est là pour démontrer qu’il saura guider la grande famille salésienne sur les traces laissées par Don Bosco et Don Rua avec la même compétence, sérénité et largeur de vues » (La Stampa). « Don Paolo Albera est l’un des plus anciens élèves de Don Bosco et l’un de ceux qu’il appréciait le plus... C’est un homme aux vues larges et modernes, un peu maigre, de taille moyenne et au visage ascétique” (Il Corriere della Sera).

« Don Albera, dans le milieu où il vit et où il exerce son intense activité, est jugé comme une personne d’une intelligence hors du commun et d’une activité infatigable » (La Gazzetta del Popolo). « Une grande bonté, unie à une vision précise de ce qui concerne les esprits et à des manières délicates dans la formation des âmes, est l’une des principales caractéristiques de ce vénérable prêtre, qui a cependant fait preuve d’une grande compétence et capacité dans le maniement des affaires difficiles qui lui avaient été

1 BS 1910, 267-268.

2 ASC B0250218, ms. F. Rinaldi.

confiées par Don Rua et Don Bosco concernant le développement de la Société » (L’Unione). « Selon tous ceux qui ont le bonheur de l’approcher, en Don Albera Don Bosco a transfusé une grande partie de son esprit.

Il suffirait de dire qu’en France il a été désigné sous le nom de petit don Bosco! La Société salésienne continuera sous sa direction dans la voie des triomphes pour l’Église et pour la patrie » (L’Osservatore Romano).

Dans les jours suivants, le Pape envoya sa bénédiction. Don Albera écrivit ce programme sur un morceau de papier qu’il gardera constamment avec lui: « J’aurai toujours Dieu en vue, Jésus-Christ comme modèle, l’Au-xiliatrice comme aide, moi-même en sacrifice ».

Le 17 août, on élit les autres membres du Conseil supérieur: le préfet général Filippo Rinaldi, le directeur spirituel général Giulio Barberis, l’économe Giuseppe Bertello, le directeur des études Francesco Cerruti, le directeur des écoles professionnelles Giuseppe Vespignani, le conseiller général Luigi Piscetta.

Dans une lettre circulaire aux salésiens, Don Albera exprimait ainsi ses sentiments au moment de l’élection: « Je me suis senti écrasé sous le poids d’une telle responsabilité. J’aurais aimé me soustraire à une charge que je savais bien supérieure à mes faibles forces physiques, intellectuelles et morales. Je voyais autour de moi beaucoup d’autres mieux préparés pour prendre en mains le gouvernement de notre Pieuse Société, mieux pourvus de vertu et de connaissances... Mais de peur de résister à la volonté de Dieu qui, à cet instant, semblait se manifester, et au prix d’un immense sacrifice, j’ai incliné mon front et je me suis soumis. Mais Dieu sait quelle angoisse a torturé mon cœur à ce moment-là, combien de larmes j’ai versées, quel sentiment de découragement m’a assailli. Dès que j’ai pu, j’ai couru me jeter aux pieds de notre vénérable Père... Avec des larmes plus qu’avec des mots, je lui ai exposé mes angoisses, mes peurs, mon extrême faiblesse, et puisqu’il me fallait porter la croix très lourde qui avait été placée sur mes épaules chancelantes, je l’ai supplié avec ferveur de venir à mon secours.

Je me suis levé de cette tombe sacrée de Valsalice, sinon complètement rassuré, du moins plus confiant et résigné. Il n’est pas nécessaire d’ajouter que j’ai promis à Don Bosco et Don Rua que je ferai tout mon possible pour préserver dans notre humble Congrégation l’esprit et les traditions que nous avons appris d’eux… »4

À la fin du Chapitre général, il commença son service: celui des visites des différentes œuvres, des voyages en Italie et en Europe, des rencontres

4 LC 13.

publiques; celui, moins visible mais déterminant, de l’animation et du gouvernement de la Congrégation à travers les réunions du Conseil supérieur, les rencontres avec les inspecteurs et les directeurs, les entre-tiens personnels, la vaste correspondance et les lettres circulaires.

Il adopta le modèle de gouvernement inauguré par Don Rua se poursuit, en l’améliorant progressivement: il promut une gestion collégiale selon des lignes d’action partagées avec les membres du Conseil supérieur et garantit une large marge d’action à chaque conseiller dans le domaine de sa compé-tence établi par les Constitutions et par les délibérations capitulaires. Au préfet général Don Filippo Rinaldi, vicaire du recteur majeur, était confiés la responsabilité des affaires ordinaires, des aspects administratifs généraux et des interventions disciplinaires, le soutien des missionnaires, les relations avec les anciens élèves et les coopérateurs, la gestion du Bulletin salésien.

Le directeur spirituel général, Don Giulio Barberis, était « spécialement chargé du soin des novices », de la promotion des vocations, du « profit moral et spirituel de la Société Pieuse et de ses membres », de la diffusion du culte de Marie Auxiliatrice et de la haute direction des Oratoires festifs.

L’économe général, Don Clemente Bretto, supervisait « l’état matériel de toute la Société », il effectuait « les achats, les ventes et les fabrications

». Au conseiller scolaire, Don Francesco Cerruti, incombait « la prise en charge générale de ce qui touche à l’enseignement littéraire et scientifique, philosophique et théologique dans les maisons de la Pieuse Société, tant pour les confrères que pour les élèves ». Le conseiller professionnel, Don Pietro Ricaldone, avait la responsabilité de « la formation du personnel impliqué dans les écoles professionnelles et agricoles, les travaux domes-tiques et l’instruction des élèves ».

La première partie du rectorat de Don Albera fut la plus dynamique, pleine de longs voyages, de rencontres et de grands événements. Après le Chapitre, il se rendit à Rome pour recevoir la bénédiction du Pape et se présenter aux cardinaux des congrégations romaines. Début septembre, il participa au congrès catéchétique qui se tenait à Milan. De retour à Turin, il suivit les préparatifs de l’expédition missionnaire annuelle. La cérémonie d’adieu aux missionnaires eut lieu le 11 octobre 1910 dans l’église Marie-Au-xiliatrice. Un par un, il embrassa les cent missionnaires qui partaient, laissant à chacun un souvenir personnel. Puis il prépara un volume avec la collection complète des lettres circulaires de Don Rua. Dans la présen-tation, il écrivait: « La vie de Don Rua fut un effort continuel d’imitation du vénérable Don Bosco. C’est à cela qu’est dû ce progrès incessant dans la perfection, que pouvait admirer quiconque l’approchait... Parmi les vertus

qui brillaient d’une lumière très vive dans la vie de notre vénérable Père et Maître, notre regretté Don Rua a pu dire que rien ne l’avait frappé autant que le zèle infatigable dont son cœur était enflammé, et c’est ce zèle qu’il se proposa sans doute de recopier d’une manière spéciale en lui-même.

Travailler partout et toujours pour la gloire de Dieu, sauver le plus grand nombre d’âmes possible, c’était le but vers lequel il dirigeait ses pensées, toutes ses paroles et ses actions. C’était la seule fin, la seule aspiration de toute sa vie laborieuse ». Il invitait ensuite tous les salésiens « désireux de faire chaque jour quelques pas vers la perfection » à relire et à méditer les circulaires de Don Rua: « Elles sont comme la quintessence de l’esprit religieux, comme un abrégé des traités ascétiques, chefs-d’œuvre de la pédagogie salésienne... »5

1911-1912

Dans la première lettre circulaire, datée du 25 janvier 1911, le nouveau recteur majeur déclara qu’il ne voulait pas se présenter « avec le langage d’un supérieur et d’un maître, mais avec la simplicité et l’affection d’un frère et d’un ami », dans la seule intention d’aider tous les confrères « à se montrer de plus en plus les dignes fils de notre vénérable Fondateur et Père

». Il rappelait les vertus et l’œuvre de son prédécesseur et remercia le préfet Don Rinaldi d’avoir guidé la Congrégation pendant la maladie et après la mort de Don Rua: « Pendant le gouvernement de Don Rinaldi, écrit-il, tout s’est déroulé avec ordre et régularité tant à l’intérieur que dans l’exté-rieur… Tous les inspecteurs et les délégués venus ici des rivages les plus lointains pour participer à notre onzième Chapitre général trouvèrent en lui un bon supérieur et un frère affectueux. » Puis il résumait les travaux du Chapitre, exprimait ses sentiments et la crainte de ne pas être à la hauteur du poste auquel il avait été élu, racontait l’audience papale et le programme tracé par le Pape: « Rappelez à vos confrères que Celui qu’ils servent, Dominus est. Que la pensée de la présence de Dieu soit bien fixée dans leur esprit, qu’ils soient guidés en tout par l’esprit de foi, qu’ils accom-plissent avec ferveur leurs pratiques de piété et offrent à Dieu leurs travaux et leurs sacrifices. Que Dieu soit toujours dans leur esprit et dans leur cœur

». Enfin, après avoir présenté les tristes conséquences de la révolution au Portugal et à Macao, il concluait en annonçant son programme immédiat:

5 LCR 5.

face au grand et providentiel développement de l’œuvre salésienne dans le monde, il estimait que pour le moment on ne devait pas ouvrir de nouvelles œuvres – « aussi excellentes fussent-elles et avantageuses pour les âmes

» – mais plutôt travailler à « consolider celles qui nous ont été laissées par Don Bosco et Don Rua. »6

Son principal souci, motivé par l’expérience accumulée durant les années précédentes, était d’aider les confrères à maintenir un juste équilibre entre l’action et la contemplation. Ç’avait été le programme de son service de directeur spirituel de la Congrégation. Maintenant il en sentait encore plus l’urgence. C’est ainsi qu’il consacra la deuxième lettre circulaire (15 mai 1911) à l’esprit de prière, note caractéristique qui explique la prodigieuse fécondité de l’action de Don Bosco et constitue « le fondement du système préventif ». Les salésiens doivent comprendre combien cet « esprit » est nécessaire pour sanctifier leurs actions quotidiennes, pour contrer la « maladie de l’agitation » et pour vivre dans la ferveur de l’esprit7 .

Le 20 février 1911, il participa à l’introduction de la cause de béati-fication de Don Andrea Beltrami à Novara. Le 6 mai, il rendit visite au Comité des œuvres salésiennes de Milan et fit une profonde impression sur les personnes présentes: « En lui rendant hommage, il nous semblait voir devant nous les figures vénérables de ses prédécesseurs... Une grande largeur de vues, une grande sagesse pratique et une merveilleuse fermeté d’esprit s’allient à une piété profonde et une modestie exemplaire; en lui aussi on devine, on sent le véritable homme de Dieu... Pas de geste, pas de pose, pas de paroles retentissantes..., mais sans prétentions, une aura de sainteté qui vous captive, une parole sereine qui cherche les fibres les plus cachées du cœur… » (L’Union). Du 10 au 12 mai, il fut à Sampierdarena, la maison qu’il fonda et dirigea de 1871 à 1882. Il participa activement au cinquième Congrès des Oratoires festifs et de l’Enseignement religieux les 17 et 18 mai. Après la fête de Marie Auxiliatrice, il visita les œuvres salésiennes de Vénétie: il fut à Trieste, à Gorizia, à Mogliano et à Schio.

En juin, il entreprit un voyage en Espagne en compagnie de Don Pietro Ricaldone, ancien inspecteur de ce pays, qui avait été élu conseiller profes-sionnel de la Congrégation quelques mois auparavant. Après de brefs arrêts dans les maisons salésiennes de France, ils arrivèrent à Barcelone le 10 juin. Ils furent les hôtes de l’école de Sarrià. Le samedi 17, ils partici-pèrent à la bénédiction de la crypte du sanctuaire dédié au Sacré-Cœur au

6 LC 9-21.

Tibidabo. De retour à Turin, il présida le premier Congrès international des anciens élèves salésiens qui s’est tenu à Valsalice en septembre. Il y avait là un millier de participants de diverses nationalités. Dans le discours de clôture, il déclara: « Nous avons assisté à une nouvelle Pentecôte! Toutes les langues que nous avons entendu résonner dans cette salle avaient toutes un seul but, la glorification de Don Bosco. Voici devenu réalité ce qu’il disait quand ils pensaient qu’il était fou! Il n’avait pas le moindre morceau de terrain pour son premier oratoire et ne cessait de dire qu’un jour il aurait des maisons partout dans le monde! Son rêve est devenu réalité. Nous voyons ici les représentants des élèves éduqués dans ces maisons, et nous avons entendu leurs paroles émues. »8

En octobre, après la cérémonie d’adieu aux cinquante missionnaires destinés spécialement à la Chine et au Congo, Don Albera partit pour l’Autriche, la Pologne et l’Ukraine. Il visita Oświęcim, Lviv, Daszawa, Przemyśl, Tarnow et Cracovie. Le 28 octobre, il fut accueilli à Vienne avec de grands honneurs par les coopérateurs et par des personnalités du clergé et des institutions civiles. Il continua vers Ljubljana. À la mi-novembre il était de retour à Turin.

Sa lettre circulaire du 25 décembre 1911 fut consacrée à la Discipline religieuse. Il y expliquait le sens que Don Bosco attribuait à la disci-pline pour « la formation de l’homme intérieur ». Dans les communautés religieuses disciplinées – comme il avait pu le constater dans toutes les régions du monde – règne « l’ordre le plus parfait », les esprits et les cœurs sont unis par le lien de la charité. Mais là où la discipline fait défaut, la ferveur, l’unité et la concorde disparaissent, la piété et l’ardeur pastorale s’estompent peu à peu. Sans discipline, tout s’effondre, tandis que l’obser-vance des Constitutions et des règlements, l’obéissance fervente et joyeuse aux supérieurs transforment la communauté en paradis et font fructifier la mission salésienne »9 .

Dans la circulaire aux coopérateurs de janvier 1912, après avoir énuméré les fondations et les réalisations de l’année précédente, Albera proposa un programme opérationnel intense: promotion des vocations, ouverture d’oratoires festifs, aide aux émigrés et amour du Pape. Il recom-manda à la charité des coopérateurs deux grandes églises en construction : la Sainte-Famille à Florence et Saint-Augustin à Milan10 .

8 BS 1911, 316.

9 LC 55-62.

10 BS 1912, 6-8.

Pour soutenir le développement de la Congrégation et sa consolidation, il réunit les provinciaux d’Europe à Turin du 18 au 22 mars. En avril, il partit pour la Grande-Bretagne. Il s’arrêta deux jours à Paris pour rencontrer des amis et des bienfaiteurs. Il s’arrêta quelques jours sur l’île de Guernesey, où les salésiens administraient trois paroisses, et arriva à Londres-Bat-tersea le soir du 17. Il consacra l’essentiel de son temps aux confrères et aux élèves des trois maisons salésiennes de Londres. Il rendit visite aux autorités ecclésiastiques et aux amis de l’œuvre. Il passa deux jours avec les novices de Burwash dans l’East Sussex, puis passa au collège de Farn-borough dans le Hampshire et dans les écoles de Chertsey confiées aux Filles de Marie Auxiliatrice.

Le 27 avril, il se rendit en Belgique: il fut à Tournai, Melle, Antoing et Bruxelles, où il rencontra le cardinal Mercier, le nonce et les ministres des Affaires étrangères et des Colonies, pour discuter des questions relatives à la présence des salésiens au Congo. Il visita Groot-Bijgaarden et

Le 27 avril, il se rendit en Belgique: il fut à Tournai, Melle, Antoing et Bruxelles, où il rencontra le cardinal Mercier, le nonce et les ministres des Affaires étrangères et des Colonies, pour discuter des questions relatives à la présence des salésiens au Congo. Il visita Groot-Bijgaarden et