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T u y a u x form an t prise d ’air extérieur et destinés à am ener de l’air frais à l’inté­

rieur des appartem ents et à activer le tirage des chem inées, etc.

Conduite. — (A rch.) — Petit aque­

duc ou tuyau servan t à l ’écoulem ent des eaux.

Cône. — V olum e lim ité par la ro ­ tation d ’un triangle rec­

tangle tournant autour d ’un de ses petits côtés com m e axe. On donne aussi le nom de cône de lum ière au faisceau de

rayon s lum ineux d ivergen ts s’échappant par une ouverture de form e circulaire.

Confessionnal. — (Arch.) — Sorte de réduit clos propre à la confession et d ont l ’usage ne rem onte pas au delà du XVIe siècle. Au XVIIe et au XVIIIe siècle, l ’a r t d éco ra tif a tiré un grand p arti des confessionnaux p ou r la d écoration inté­

rieure des églises. C ertain es églises de Belgique possèdent des confessionnaux en b o is, décorés de cariatid es, cou verts de dais sculptés d ’ une grande richesse d ’ornem entation.

C on gé. — (A rch .) — R accord entre deux surfaces de saillie différente, obtenu à l ’aide d ’une partie concave ay an t généralem ent pour profil un quart de cercle. Il y a aussi des congés form és d ’ une courbe très allongée, à laquelle on donne sou ven t le nom d ’adoucissem ent.

Conique. — Q u i a la form e d ’un cône.

C on juguées ( Têtes). — Se d it, dans les m édaillés, de deux profils superposés, le prem ier en retrait sur le second.

Connaisseur. — Se dit de tou t hom m e com pétent (v o y . ce mot) en m atière d ’art, capable de p o rte r un ju­

gem ent sûr et m otivé.

Conque. — (A rch.) — V o û te en cul-de-four ou en fo rm e de dem i-coupole.

— (A rt d éc.) — O rnem ent en form e de coquille m arine. T rès fréquente dans le style L o u is X V , et sou ven t m élangée avec des rocailles et des corau x.

façon aisém ent intelligible ; que l ’a r ­ rangem ent des figures, la disposition des grou p es, l’équilibre des pleins et des vides, la pondération des masses d’ om bre et de lum ière offrent un ensemble de lignes élégantes, de coloration s harm o­

nieuses concourant à l’unité de l ’œ uvre.

C o m p o s ite . — O rdre d’architecture antique dont le caractère est spéciale­

m ent déterminé par le chapiteau à v o ­ lutes et à feuilles d ’acanthe que produit la com binaison des chapiteaux ionique et co rin th ien .

Composition. — L a com position d ’une statu e, d’ un tableau est bonne ou m auvaise, suivant que l’ agencem ent des lignes, des groupes se présente d ’une façon plus ou m oins heureuse, que les attitudes so n t plus ou m oins vraisem ­ blables, que la scène se com prend plus ou m oins aisém ent. U ne vue de ville, par exem ple, se com pose bien lorsque la succession des édifices présente une silhouette élégante et p ittoresq u e; un p aysage, un site est bien com posé lorsque les bouquets d ’arbres, les loin tain s, les prem iers plans représentent des masses bien pondérées et agréables à l ’œil.

C o n cen tration d’effet.— D is­

position des lum ières et des om bres au m oyen de laquelle l ’artiste a cherché à attirer l’attention sur un poin t princi­

pal, de préférence à d ’autres p ortion s de l’œ uvre qui sont parfois volon tairem en t négligées o u sacrifiées.

Conception. — Faculté de con ce­

v o ir , de com prendre et de créer une œ uvre d ’art. O n dit que la conception d’une œ uvre est hardie, qu’elle est heu­

reuse, qu’elle manque de développe­

m ent, e tc ., etc.

C o n cevo ir. — Se dit de la façon d ont un artiste a com pris un sujet, en a com bin é l’exécution.

Concours. — Épreuve en vue d ’un classem ent par ordre de m érite à laquelle ont été con viés par program m e spécial des artistes qui auront à tr a ite r un sujet déterm iné.

Conduit à vent. —

( A r c h .) —

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p ortio n s de m oulures plus saillantes e n co re , c o rn ic h e , b a lc o n , e tc ., et le plus sou ven t décoré à chaque extré­

m ité de volutes se recourbant en sens inverse.

C on sole a r a s é e .— C on sole dont les enroulem ents dans les volutes ne fon t pas saillie sur les faces latérales.

à enroulem ents. — C o n ­ sole ornée de v olu tes dont les enrou­

lem ents font saillie sur les faces laté­

rales. C ’est la form e de volute la plus usitée.

— en en corbellem en t. — C o n ­ sole form ée de plusieurs assises de pierres form ant saillie les unes au- dessus des autres.

p late. — C o n so le découpée sui­

vant un profil concave peu accentué, ou même de form e absolum ent rectan ­ gulaire.

ram pante. — C on sole placée suivan t l’inclinaison d ’ une m oulure.

ren versée . — C o n so le em ployée quelquefois com ­

me su p p o rt, mais s u r t o u t p o u r rem plir un vide entre deux sur­

faces en retraite l’ une au-dessus de l ’autre ou pour relier deux mem­

bres d ’ architec - tu re, en form an t une sorte à ’am or­

tissem ent.L e grand enroulem ent o c­

cupe la partie inférieure de la console qui est placée verticalem en t et non ho­

rizon talem en t. L ’ usage de la console renversée ne se rencontre jam ais dans les édifices de style classique ; il date des époques de décadence.

C onsonance ou consonnance.

— Système d ’o rn em en tation qui con ­ siste à rappeler dans un m o tif de dé­

coration une form e ou une couleur do­

minante. — ( V o y . C o n tra ste.) C o n seil su périeu r des beaux-

arts. — Conseil institué au m inistère de l ’Instruction publique et réorganisé p ar décret du 15 novem bre 1880, co m ­ prenant, outre de hauts fon ction n aires qui so n t membres de d ro it, s ix peintres, deux sculpteurs, deux arch itectes et un g raveu r, nom m és annuellem ent par le m inistre. C e conseil est appelé à donner son avis sur les questions relatives aux beaux-arts, su r les expo sitio n s, les b ou r­

ses de v o y a g e , e tc ., etc.

C o n se rv a te u r — E m p lo y é chargé de l ’organ isation et de la surveillance de collection s ou de musée.

C on servation . — Se dit des fo n c ­ tion s d ’un co n servateu r et de l ’ensem ble des services placés sou s sa d irectio n .

Console. — M euble de support en

fo rm e de table é tr o ite , soutenu par des pieds, des co lon n ettes, des en roule­

m ents, su ivan t le sty le de l ’ép oq u e, et destiné à prendre une place fixe devant un panneau de fenêtre, devan t une glace, etc. Il existe des consoles de style Louis X I V et L o u is X V qui sont de véritables ch efs-d’œ uvre de sculpture et d ’art décoratif.

— ( A r c h .) — M o tif d ’architecture

form ant saillie, destiné à su pp o rter des

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c o r p s c o n tie n n e n t u n e G ouleur c o m m u n e , l'e ffe t d e le u r ju x t a p o s it io n e s t d ’a t ­ té n u e r l ’in te n s ité d e l'é lé m e n t c o m m u n . C o n tra ste sim u ltan é des co u ­ leurs. — Les lois d ’o ptique qui régis­

sent ce co n traste o n t été form ulées ainsi : i° chaque couleur tend à co lorer de sa couleur com plém entaire les couleurs avo isin an tes; 20 si deux objets con tien ­ nent une cou leu r com m une, l'effet de leur ju xtapo sitio n est d ’en atténuer l ’élé­

ment com m un.

C on traster. — M ettre en co n ­ traste, faire v alo ir par des opposition ? réciproques.

C o n tr e -a rc a tu re . — (A rch .) — A rcad es ou feston s découpés en sens o pp osés.

C o n tre -b a la n ce r.— D ispo ser des effets d ’om b re et de lum ière d ont les masses s ’équilibrent en se pondérant.

Contre-bandé. — (Blas.) — (V o y . C o n tre-p a llé.)

C o n tre -b o u te r ou contre-bu- te r.— Soutenir une partie de con struction à l'aide de pièces de bois ou de m assifs de m açonnerie servant de poin t d ’appui.

C ontre-bretessé. — (B las.) — Se dit lorsque les bre-

tesses ou créneaux sont placés de façon que les vides soient opposés aux pleins. L es exem ples de contre-bretessé so n t as­

sez rares dans les a r­

m oiries fran çaises; ils so n t fréquen ts, au co n traire, dans les arm oiries allem andes.

C ontre-calquer. — R ep rod u ire un dessin à l’aide d'un calq u e, m ais en sens co n traire de l ’o rigin al. O n dit aussi décalquer.

C on tre-ch evron né. — (B las.) — (V o y . C o n tre-p a llé .)

Contre-olef. — (A rch.) — C laveau x placés de chaque côté d'une c le f de v oû te.

C o n treco eu r. — (A rch .) — Plaque de m étal posée au fond de l ’âtre d'une chem inée. — E space intérieur com pris entre l ’â tre et les jam bages.

Construction. — A rt d’em ployer les m atériaux suivant leur qualité et leur nature, de façon à réunir dans un édifice la solidité et la convenance.

Continuateur. — Se dit d ’artistes qui suivent les trad ition s, adopten t la manière de ceux qui les on t précédés et semblent ainsi, par des productions de même genre, continuer les œ uvres des devanciers qu’ils ont pris p ou r m o­

dèles.

Contourné. — (B las.) — Figure héraldique placée en sens inverse de sa position habituelle. Figure qui est tournée à sénestre, ce qui est contre l ’ordin aire, to u ­ tes les figures d ’anim aux devant a v o ir la tête et le reste du co rp s tourné à dextre, et les choses inanim ées qui ont quelque partie plus recom m andable que les autres de­

vant être posées de m ême.

Contraste. — (Peint.) — O p p o ­ sition voulue entre plusieurs parties d’une peinture pou r les faire v a lo ir et mettre en évidence leurs qualités diffé­

rentes.

— (O rn em en tatio n .) — Sjrstème d ’ornem entation qui consiste à opposer dans un m o tif de d éco ratio n les co u ­ leurs claires aux couleurs som bres et les lignes droites a u x lign es courb es. — (V oy. Consonance.)

— des couleurs. — Lorsque deux bandes de papier de m ême couleur, mais d’intensité différente, so n t juxtaposées, le côté de la bande la m oins foncée con- tigu à la bande qui l ’est le plus paraît plus clair qu’il ne l'e st réellem ent, et le côté de la bande la m oins claire qui lui est contigu p araît plus fon cé. La ju xta­

position des couleurs en change donc l’apparence o ptiq u e. C haq ue couleur, en outre, tend à se c o lo re r de la couleur com plémentaire propre à la couleur qui lui est con tiguë. L a d écouverte de cette loi du contraste sim ultané des couleurs est due à M . C h evreu l. E lle se co m ­ plète par une' autre rem arque : si deux :

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Contre-corbeau. — ( A r c h .) —

M odillon en usage dans l ’architecture du XIIIe siè cle , placé entre des m odillons ou corb eau x su pp o rtan t la retom bée d ’une ar ca tu re , et servan t de point d ’appui aux deux petites arcades in ­ scrites dans la grande.

Contre-courbe. — (A rch .) — Se dit des courb es renversées term inant un arc en accolade.

Contre-ém ail. — (A rt. déc.) — Em ail appliqué sur des su rfaces con caves.

e x trad o ssé. — (A rch .) — C la ­ veau placé co n tre la c le f et de même h auteur qu’elle.

C o n tre -é p re u v e .— (G ravure.) — E preuve d ’une gravure la reprodu isant en sens inverse. O n obtien t une contre- épreuve en appliquant su r l’épreuve o ri­

ginale, lo rsq u ’elle est encore fraîch e, une feuille de papier qui, par le fou ­ lage, s ’em pare de l’encre e t, par con ­ sé q u e n t, reprodu it le sujet à l ’envers.

On dit aussi qu’un sujet est d essiné, peint ou gravé en contre-épreuve lo r s ­ qu ’il est représenté en sens co n traire de l ’o rig in a l.

C o n tre-ép reu ver. — T ir e r des contre-épreuves. O n dit aussi contre- tire r.

Contrefaçon. — R ep ro d u ctio n , im itatio n frauduleuse de pièces gravées, ou d ’ une œ uvre d ’a r t quelconque.

C on trefaire. — R ep rod u ire, c o ­ pier, im iter une œ uvre d ’art dans l ’in ­ tention de faire prendre la copie pour l ’o rigin al.

C on tre-fasoé. — (Blas.) — (V o y . C o n tre-p a llé.)

C ontre-fleurd elisé. — (B las.) — Fleurs de lis opposées les unes aux autres.

C ontrefort. — ( A r c h .) — M assif de m açonnerie servan t de p oin t d ’ap pui et destiné à augm enter la résistance des m urailles verticales. Les co n trefo rts sont usités surtout dans l’ arch itectu re goth iqu e. Ils étaient indispensables pour soutenir les m urailles élevées des églises, et les constructeurs de cette époque ont

relié ces m assifs par des arcs-bou tan ts.

(V o y . ce m ot. ) Les co n treforts qui, p rim itivem en t, se com posaien t d ’une masse carrée d ont la su rface était incli­

née p ou r rejeter les eau x p lu viales,

offrirent ensuite des pans coupés, décorés de pinacles et, au x iv e siècle, ils se ter­

m inèrent en clocheton.

C ontre-fruit. — (A rch.) — (V o y . F r u it.)

C ontre-haoher. — F aire des ha­

chures en sens con traire.

C o n tr e -h a c h u r e . — H achure croisan t d ’autres hachures.

Contre-herm ine. — ( B la s .) — (V o y . H erm ine.)

C ontre-heurtoir. — (A rch .) — Plaque de métal su r laquelle frappe le heurtoir.

Con tre-im brication. — (A rch.)

— Im b rication s disposées en retraite les unes sous les autres et non en saillie com m e les écailles ordinaires.

Contre-jour. — D ispo sition de la lum ière q u i, étan t à l ’opposé d ’un o b je t, le laisse dans l ’om bre. — Lu­

m ière que produisent les rayons lum i­

neux réfléchis par des surfaces claires, de façon à dim inuer l’intensité des om ­ bres p roduites p ar les rayon s lum i­

neux d irects. — ( V o y . P la c es à contre- jo u r .)

Contre-lobe. — (A rch .) — Petites découpures en form e d'arc^tures placées à l ’intérieur d ’ une arcade.

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