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sous l'influence du bouillonnem ent de l’acide, ne résistent pas à la m orsure.

Le vernis se détachant, to u t l ’espace com pris entre les hachures extrêm es

« crève », et l’acide m ord une surface plus ou m oins large, au lieu de m ordre seulem ent les traits séparés tracés p ar l ’artiste . O n peut e n co re tirer quelque p arti du « crevé » dans les eau x-fortes traitées d ’une m anière pittoresque ; mais dans les planches d ’un travail régulier, le « crevé » est un accident auquel on ne peut rem édier qu’en faisan t replaner le cu ivre et en recom m ençant le travail.

Criard. — Se dit de ton s qui, par une m auvaise entente de leur d is tr i­

bution, paraissent tro p v ifs, trop crus.

Critique. — Ecrivain qui exam ine, discute, juge les oeuvres d ’art et en rai­

sonn e. — A rticles de journ aux ou tra­

vau x publiés par ces écrivains.

Croch et. — (A rch .) — Ornem ent saillan t, fréquem m ent usité dans l ’art go th iq u e, et dont l’ extrém ité se recourbe ou s’enroule en fo rm e de feuillage ou de b o u rg eo n . Les croch ets du x m e siècle

offrent des tiges assez longues et por­

ten t parfois le nom de crosses végétales.

Ils décorent non seulement les rampants

des pignons et des gables, mais encore les corniches, et p orten t alors le nom journée qui précède ou su it imm édiate­

ment le lever ou le coucher du soleil.

Gréquier. — (B las.) — Se dit d ’un arbre im aginaire usité com m e pièce de blason et dont la form e rappelle celle d ’un chandelier à p lu ­ sieurs branches. Un cré- quier de sinople à sept branches, un créquier de gueules à cinq branches.

Crête. — ( A r c h .) — O rnem ent en plom b découpé, posé verticalem ent sur un faîte. C ertain es églises, certains m o­

numents civils du m oyen âge et de la

Renaissance offrent des com bles décorés de crêtes d ’une grande richesse d’ orne­

m entation et que rehaussaient p arfois encore des touches de dorure. — E n ­ semble des tuiles ou des ardoises faî­

tières d ’un to it.

Creuser. — (G ra v.) — D ans la gravure au b u rin , creuser une taille, c’est en augm enter la profon deur à l ’aide d’ un outil plus acéré. D ans la g ra ­ vure sur bois, c ’est d éfoncer les blancs, c’e st-à-dire augm enter la p rofon deur des creux déjà indiqués.

Creux. — (P ein t.) — Se dit d’ un modelé insuffisant donnant l ’aspect d ’une surface m in ce , sans co n sista n ce, sous laquelle il n ’y a rien.

— (Sculpt.) — M oule de l’objet que l’on veut reproduire en plâtre. — (V o y . Bon cr eu x et C reu x perd u .)

perdu. — (Sculpt.)— M oule en plâ­

tre d’ un objet d o n t on ne peut tirer qu’une seule épreuve, parce que, pou r la déga­

ger, il en fau t briser le m oule en creux.

Crevé. — (Grav.) — A ccident qui résulte de hachures tracées tro p près les unes des autres sur le vernis, et qui,

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pal et de la fasce. C ’est une des douze p iè­

ces de division appelées h onorables ordinaires et q u i, étant s e u le , doit rem plir de chacune de ses branches le tiers de la surface de l’écu. L orsq u e la cro ix est cantonnée,

elle doit être représentée plus étroite.

C ro ix ancrée. — (B las.) — C ro ix dont les extrém ités se recourbent en crochets, en ancres de navire. Les croix ancrées sont fré­

quem m ent usitées dans les arm oiries, un certain nom bre de chevaliers à leur retour de Terre-Sainte ay an t changé leurs armes et ay an t rem placé les figures d’anim aux par une croix.

— a n i l l é e . — (B las.) — C ro ix dont les extrém ités se ter­

m inent en aile de m oulin. O n dit aussi c r o ix n ellée, ou même n elle, n ille ou n ig le . C ette cr o ix est une sorte de cr o ix ancrée,

m ais fo rt déliée et p arfois les branches et leurs extrém ités sont ajourées.

— a n s é e . — (B las.)— C r o ix à bran­

ches en form e de T . O n lui donne aussi le nom de cro ix potencée et de cr o ix de Saint-Antoine. D ’ argent à la cr o ix potencée de sable.

C ertain es arm oiries sont chargées de cro ix potencées en n om bre.

— b a s t o n n é e . — (Blas.) — C r o ix form ée de b âton s en­

tre-croisés , — parfois de m étal ou d ’ém ail différent, — et laissant en trevoir par leurs v i­

des le cham p de l ’écu.

On la nom m e également c r o ix clavelée.

— b o u r d o n n é e . — (B las.) — C ro ix dont les extrém ités sont terminées en b ourdon de p èlerin . Le bourdon de p è­

lerin co n sistait en un lo n g b âto n , à l’ex-de f e u i lle s entablées. Au XIVe siècle, les

crochets ce redres­

sent et prennent des form es plus variées, plus touffues. Au XVe, ils deviennent encore plus riches, plus exu b éran ts, et ne sont em ployés alors que pou r déco­

rer les nervures des gables ou des cloch eton s, jamais les cor­

niches ou m oulures h orizon tales.

Croisée. — ( A r c h .) — O uverture donnant du jou r dans un édifice. — P artie d ’une église goth ique en avant du chœ ur, où la nef prin cipale et le tran­

sept se croisen t à angle d ro it.

d’ogive. — (A rch .) — C ro ise­

m ent des nervures d ’ une v oû te d ’arête.

C ro iser des taille s. — ( G r a v .) — ■ C o u per une su ite de tailles par des contre-tailles. — (V o y . ce m ot.)

C ro ise tte s. — (B las.) — Se dit de petites cr o ix placées en grand nom bre su r un écu.

Croisillon. — (A rch .) — Bras h o ­ riz o n tal d ’une cr o ix ordinairem ent plus cou rt que le bras vertical. — S’em ploie aussi com m e syn onym e de croisée et de transept.

Croissant. — (B las.) — L e cro is­

san t est m ontant, lorsqu e ses p oin tes sont tournées vers le haut ou c h e f de l ’écu. Il est renversé, ou co u ch é, lorsque les cornes

regardent la pointe de l ’écu ; tou rné, lo rsq u 'elles regardent le flanc dextre ; co n to u rn é, lo rsq u ’elles regardent le flanc sénestre. Enfin les croissants plus ou m oins nom breux sur le cham p de l ’écu sont tournés en bande, adossés, appoin­

tés, a ffrontés ou m al ordonnés.

Croix. — (A rch.) — Se dit de l’en­

sem ble de la grande nef, du ch œ u r, du san ctu aire et du transe.pt fo rm an t une cr o ix dans les édifices religieux de style

£othique.

Figure de blason. — L a réunion du

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par des lignes d ro ites et p ou van t s’in­

scrire dans un carré. Les chevaliers de M a lte , héri­

tiers des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem , por­

taient ce tte cr o ix com m e

décoration d istinctive de leur ordre.

C ro ix de Saint-André. — C roix dont les branches sont pré­

sentées en form e d ’X . La cr o ix de Saint-A ndré, usitée com m e figure de b lason, est d ’une application très fré­

quente dans la construction en charpente.

On fait su rto u t usage de pièces de bois ou de fer disposées en cro ix de Saint-André pou r m aintenir l’ écartem ent et les m ou­

vem ents d’ oscillation des pans de bois ou de pièces assem blées suivant une form e rectang u laire.

écotée. — (Blas.) — C ro ix form ée de branches d’arbre dont les ra­

m eaux so n t coupés.

en tau. — (V o y . C r o ix ansèe.)

fichée. — (Blas.) — C ro ix dont le bras v e rtic a l, plus allongé que le bras h o rizo n ta l, est affilé à son extrém ité inférieure com m e pou r être « fiché » dans le so l. On dit aussi cro ix au pied fiché. L a partie supérieure peut affecter différentes form es, cr o ix re cro ise tté e , en tau, e tc ., etc. E lles sont em ployées, dans les arm oiries, seules ou en nom bre.

— florencée. — (Blas.) — C ro ix dont les b ras se term i­

nent par des fleurs de lis.

O n lui donne aussi le nom de cro ix fleurdelisée, parce que ses branches se term inent com m e le bâton ou sceptre de l’es«

carb ou cle de C lè v e s. Les cr o ix florencées se rencontrent fréquem m ent dans les arm oiries espagn oles. O n réserve l’ex­

pression de cro ix fleuron née pour les cro ix dont les branches se term inent en trèfle.

fo u rch e té e . — (B las.) — Se dit de cr o ix dont les extrém ités sont trém ité duquel était une gourde, ou

dont la partie supérieure s’arrondissait en form e de pom m e.

C ro ix câblée. — (Blas.) — C ro ix faite de cordes ou de g ro s câbles tortillés.

clavelée. — (Blas.) — (V o y . C r o ix bastonnée.)

■— cercelée. — (B las.) — C ro ix dont les extrém ités, divisées par leur m ilieu, se re­

courbent en crosse des deux côtés. D an s ce r­

taines a r m o irie s, on trou ve des cro ix cercelées et de plus nellées. — ( V o y . A n illé e .)

c lé c h é e .— (Blas.) — C ro ix ajou­

rée d o n t les extrém i­

té s , légèrem ent éva­

sées, so n t garn ies de tro is perles. O n dit en blason qu ’une pièce est cléchée lo rsq u ’elle laisse v o ir le fond de

Fécu p ar certaines découpures. Il n’y a d ’exception que pou r les m acles, que l ’on dit percées.

de chemin. — (A rch.) — C a l­

vaires édifiés sur les ro u tes, à certains carrefo u rs, à l’entrée des villes, des vil­

lages, et dont les plus beaux spécim ens datent du x i v e et du x v e siècle.

de con sécration. — (A rch .)

— C r o ix peintes sur les murailles des églises au m om ent de la consécration et dont il existe des typ es très variés du x n e au x v e siècle.

de Lorraine. — C ro ix à double croisillo n h orizontal. Le croisillon supérieur est plus petit que l'a u tre. On lui donne aussi le nom de cro ix patriarcale, de cr o ix double ou de cro ix recroisée. D ans les arm oiries fra n ça ise s, on désigne cette croix sou s le nom de cro ix de L orrain e ; dans les arm oiries flam andes, allem andes, suédoises, p olonaises, on la désigne sous le nom de cr o ix p atriarcale.

de M alte. — C ro ix à branches

¿gales, très évasées au som m et, lim itées

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