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ronée d ’un sujet , opposée à son véri­

table sens.

C ontre-taille. — (G ra v.) — Les gravures au burin s ’exécu tan t à l’aide de tailles o u hachures qui servent à m o ­ d eler les o b jets, on donne le nom de contre-tailles à des hachures coupant ces tailles p rim itives, so it perpendicu­

lairem ent, so it obliquem ent. D ans la gravu re sur b o is, l’aspect des contre- tailles est très difficile à rendre, puis­

qu’il faut creuser avec l ’outil non pas les hachures, com m e dans la gravure en taille-douce, m ais bien l ’espace blanc com pris en tre ces hachures.

C ontre -ta ille r . — ( G r a v .) — T ra ce r des contre-tailles sur une planche.

Con tre-tir er. — (G rav.) — T ir e r une contre-épreuve.

Contre-vair. — (B las.) — Se dit lorsque les vairs on t le

métal o pp osé au métal et la couleur opposée à la co u leu r; tan d is que le vair ordinaire a le métal opp osé à la couleur e tl’un et l’autre alternativem ent.

C on trevent. — ( A r c h .) — V olet de bois ou de fer destiné à ferm er une ou vertu re. Pièce de charpente reliant les ferm es d ’un com ble et le con solid an t.

C on tre-zigzag. — - M o tif d’orn e­

m entation form é de chevrons juxtaposés et opposés p ar le som m et.

Coopérateu r. — A rtiste qui con­

co u rt à l’exécu tion d’ une œ uvre d ’art d é co ra tif sans av o ir p articip é à la créa­

tion d’ensemble. — (V o y . C o lla bo ra tion .) Copie. — R ep rod u ction d ’une œ uvre d’art.

Copier. — Exécu ter des copies de tableaux e t aussi im iter les œ u vres, le g en re, la m anière d ’un artiste.

Copieur. — A rtiste qui copie ou im ite sans l ’avo u er l’œ uvre d ’ autres artistes.

Copiste. — A rtiste qui copie, re­

p ro d u it, so it à titre d’étude personnelle, so it dans to u t autre but avou é, l’œ uvre d’un autre artiste.

Coptographie. — A rt de décou­

Surface verticale déterm inée par la hau­

teur des m arches.

C ontre-m arque. — (N u m ism .) — Signe g ra vé o u frappé sur une m onnaie postérieurem ent à l’opération du frappage.

C o n tre -m o u la g e .— C o n trefaçon d’ un m oulage.

Contre-m oule. — (S cu lp t. ) — Enveloppe d ’un m oule destiné à en au g ­ m enter la solidité.

C ontre-pallé. — (Blas.) — O n dit contre-pallé, con tre-fascè, contre-bandé, contre-chevronné, lorsque les p a ls, les fa scesy les bandes, les chevrons sont opposés, c ’est-à-dire lorsque ces figures, divisées par un trait, se chevauchent de m anière que le m étal soit o p p osé à la couleur, et vice versa.

C on tre-partie. — V id e form é par les découpures d ’ une in cru station en m arqu eterie. — Se dit aussi de scènes ou figures -dont la co m p o sition et les attitudes sont disposées en sens inverse de scènes ou de figures déjà exécutées.

C o n tre-p ilastre.—(A rch.) — P ar­

tie d ’un double p ilastre qui flanque un p ilastre plus saillan t.

C o n tre-p lan ch e. — (G rav.) — Seconde planche destinée à im prim er certaines parties de gravu re réservées, laissées intactes sur la prem ière.

Contre-poinçon. — (V o y . P o in ­ çon.)

Contre-profil. — Profil d ’une m ou­

lure en sens co n traire du profil dé­

coupé, c ’est-à-dire reprodu isant les con ­ tours de la m oulure elle-m êm e, et non le vide nécessaire p our l ’obtenir.

Contre-retable. — (A rch.) — M u ­ railles auxquelles so n t adossés les reta­

bles. — P artie supérieure des retables.

Contresens. — In terp rétation e r­

C o n tr e -m arche. — (A rch.) —

COQ

120 COR porten t le nom de coquilles de Saint- Jacques.

Coquille d’e sca lie r. — (A rch.) — D essous de la v oû te ram pante form ée p ar les m arches d ’un escalier en lim açon.

Cor. — F igu re de blason.

Corail. — P rod u ction m arine cal­

caire d’ un beau rouge usitée dans la bijouterie. C ouleur d ’ un beau rouge clair, éclatant et vif.

Corbeau. — ( A r c h .) — P ierre sail­

lan te destinée à su pp o rter une corn ich e, la retom bée

d’ un a r c , la saillie d ’une g alerie. Les co rb eau x des Xe, XIe et XIIe siècles so n t décorés d e f i g u r e s

d’hom m es ou d ’an im au x, de représen­

tations de sujets sym boliques. A u XIIIe siècle, les corb eau x d isparaissent des co r­

niches et so n t em ployés seulem ent com m e supports de ba­

lu strad es, de mâ­

ch ico u lis, de re­

tom bées d’arcs- d o u b leau x, ou p ou r servir de p o in t d ’appui à des pièces de charpente. Il y a de nom breux exem ples de co rb e au x en bois dans les co n stru ction s civiles du m oyen âge, et le plus souvent ces corb eaux, placés à la partie supérieure de l’édifice, servent à sou ten ir la saillie de la corn ich e. (V o y . Encorbellem ent.)

Corbeille. — (Arch.) — M asse de chapiteau corin th ien su r laquelle so n t appliquées les feuilles d ’acanthe. — M o tif d ’ornem entation placé au-dessus de cer­

taines cariatides dites canéphores.

Corde. — Ligne d ro ite qui join t les extrém ités d ’un arc de cercle.

Cordelière. — (A rch .) — M oulure en form e de baguette sculptée, très em-per des m orceaux de cartes de façon que,

vivem ent éclairés, ils p rojetten t sur une surface blanche des om bres rep rodu isan t des figures, des objets de tou te nature.

Coq. — (Arch.) — G irouette en plomb ayan t la form e d ’un co q et placée au som m et des édifices religieux.

— (A rt déc.) — Sorte de platine dé­

coupée à jo u r, en général très richem ent o rn é e , servant à co u v rir et à p rotéger le balancier des anciennes m ontres.

C o q u e re lle s.— (B las.) — N o is e t­

tes dans leurs fourreaux, jointes ensemble au nom bre de tro is. Les coquerelles se rencon­

trent presque toujours en nom bre dans les arm oiries. T r o is coquerelles de gueules.

Coquet. — Se dit de scènes élégantes, de figures gracieuses, d'un ensemble exécuté dans une to n alité fraîche et gaie.

Coquille. — (P eint.) — O n donne ce nom aux m oules servan t ordinaire­

m ent de réceptacle aux poudres d’o r, d ’argent, de bron ze, em ployées dans la peinture à la g ou a ch e.

— (A rch.) — V o û te en quart de sphère, p arfo is décorée de cannelures et fo

r-m ant la partie supérieure d ’une niche en plein cin tre.

— (Sculpt.) — O rnem ent que l ’on place au x angles de m oulures a y a n t un quart de rond pou r profil.

— ( B l a s . ) — F igu re usitée dans les arm oiries. L es coquilles sont

en général représentées a r­

rondies p ar le bas, re tro u s­

sées par le h au t, quelquefois avec deux petites pointes en

form e d ’oreilles, et rayées sur le dessus.

Les petites coquilles p orten t aussi le nom de co q u illes de S a in t-M ic h e l, et les plus g ra n d e s, toujours pourvues d ’oreilles,

COR

121

COR

Corne d’abondance. — M o tif d ’o rnem entation form'é d ’une corn e d’où sorten t des fleurs, des fru its et p arfo is des objets de toute nature.

de bélier. — (A rch.) — V olu te or­

nem entée de certains chapiteaux ioniques.

de va c h e . — (A rch .) — É vide- m ents sur les vives arêtes d 'u n e v o û te.

de vo lu te. — (A rch .) — M o tif d'ornem entation

usité dans cer- a tains chapiteaux corinthiens et q u i , sem blant prendre nais­

sance dans les enroulem ents des volu tes, se projette brusquem ent en dehors du plan de cet enroulem ent à la hauteur de l’ œ il de la volute.

C ornet. — V ase d ’ornem ent en fo rm e de petite corn e tronquée.

C orn ich e. — (A rch .) — P artie su­

périeure d ’un entablem ent fo rm an t

sail-lie sur la frise. L arge m oulure form an t couronnem ent d ’une façade, d ’une p or­

tion de façad e, régnant autour d ’un ap­

partem ent, au-dessous du p lafond, do­

m inant une p o rte , une fenêtre, une arm oire, etc. Se dit aussi, dans l ’archi­

tecture g oth iq u e, de hautes m oulures

décorées ou non de feuilles entablées et régnant au p ou rto u r d ’une façade, à la ployée à l ’époque rom ane. C âble àn œ u d s.

Gordon. — (A rch .) — M oulure peu sailla n te, régnant au p ou rto u r d ’ une façade ou d ’un ap p artem en t. —

Ban-deau h o rizo n tal accusan t à l ’extérieur une d ivisio n d ’étage.

— ( B la s .) — Se dit de la m arque distinctive des arm oirie, ecclésiastiques consistants so it en un cordon avec h ouppes atta ch é au cha­

peau placé en cim ier, soit en un câble à nœuds ou cordelière entourant l’écu.

L ’usage de ces cord on s d ’a rgen t, façonnés com m e les cein tu res des religieux de l’ordre de Saint-François, rem onte à A nne de Bretagne.

Cordonné. — (A rch .) — Se dit de surfaces m urales ou de parties d’édifice reliées par un cord on .

Corindon. — A lum ine presque pure.

Pierre précieuse, dure et transparente.

Corinthien. — (A rch.) — O rd re an­

tique d ’ une grande richesse, d ont le ca ­ ractère est su rtou t déterm iné p ar un cha­

piteau décoré de deux rangées de feuilles d’acan th e, entre lesquelles s ’insèrent de petites volutes. — ( V o y . C h a p ite a u .)

Corne. — (B las.) — T o q u e ducale avec rang de perles surm ontant les arm es des doges de V enise.

d ’abaque. — (A rch.) — Angle saillant du tailloir

dans les chapiteaux d’ordre corinthien et dans certains ch a­

piteaux ioniques de la R en aissan ce, du x v i i eet du x v i i i c s i è ­ c l e , d ont les quatre

faces sont pareilles. — (V o y . C hapiteau co rin th ien .)

COR 122

CO T

p rincipale d ’un bâtim ent et aussi pavillons ou ailes dépendant d ’ une co n stru ction .

Corps d’un édifice. — (A rch.) — Ensem ble de la m açonnerie.

p ercé. — (P ein t.) — C ouleur claire posée sur une autre couleur claire.

— (G ra v.) — F aço n de rendre en gra vu re les effets de transparence pro­

duits par des gla cis, par des couleurs apparaissant les unes sou s les autres.

Correction . — Se d it p rincipale­

m ent, au point de vue du dessin, de la pu­

reté, de l’exactitude a b solu e d e lA form e.

L e dessin d’ un tableau peut être d ’une co rrection p arfaite et p arfaitem en t insi­

gnifiant. L a co rre ctio n chez certains ar­

tistes est quelquefois une qualité négative.

Cosm oram a. — Exhibition de ta­

bleaux rep rodu isan t des vues de diverses contrées, e x é cu té s, so it à la gouache, so it à l ’aq u arelle, so it à l ’huile, et m on­

trés à travers des lentilles. Le prem ier cosm oram a a été établi à P aris, en 1808, par l’abbé G azzera.

Costum e. — C e m ot désigne d ’une façon générale l’ ensemble des vêtem ents, arm es et accessoires appartenant à une ép oque, à un peuple, où l’artiste place l ’action de son œ uvre. « N e pas soigner le costum e ; o b server rigoureusem ent le co stu m e; le rendu des costum es est m erveilleux, etc. »

Cote. — (A rch.) — In d icatio n pré­

cisant une lon gueur, une altitu d e, des dim ensions, ou écrite en chiffres sur un croqu is ou sur un plan dessiné à une échelle connue. L o rsq u e les cotes d ’un

plan précisen t des lon gu eu rs, on place les chiffres au milieu d ’une ligne ponc­

tuée dont les extrém ités, term inées en flèche, indiquent les lim ites.

Côte. — (A rch .) — Saillie d ivisant hauteur d ’un étage, à la naissance d ’ une

to u r, etc.

Cornich e a rc h itravé e . — C o r ­ niche posée directem ent sur l ’architrave, la frise n ’existant pas dans l’entablem ent.

_ cintrée. — C o rn ich e suivant le profil d’ un fro n to n d écrivan t une ligne courbe.

— co n tin ue.— C orn iche en saillie con tin u e sur tou te la largeur d ’une fa­

çade et que ne viennent rom pre les lignes d ’aucun m o tif de sculpture ni d ’aucun m em bre d ’architecture vertical.

coupée. — C o rn ich e dont la saillie est interrom pue par des m otifs de sculpture, par des p ilastres, etc.

en ch anfrein. — Corniche sans m oulure, form ée d ’un sim ple biseau sur l ’angle de la saillie.

m u tilée. — C o rn ich e dont la saillie est coupée au d ro it d ’ un larm ier.

ram pante. — C orniche su ivan t les pentes d ’un fro n to n triangulaire.

Gornier. — (A rch .) — M em bre d ’architecture qui est à la c o r n e , à l ’angle d ’un bâtim ent.

Cornière. — (A rch .) — Pièce de métal coudée servant à con solid er les an­

gles form és par des pièces de bois ou de fer posées à angle d ro it. Se dit aussi des pièces de ferronnerie servant à consolider les angles des coffrets. C ertain s coffrets en bois du m oyen âge sont garnis de co r­

nières très délicatem ent o uvrées, décou­

pées et fixées à l’ aide de clous à têtes ron des ou carrées.

Corps. — A v o ir du corps se dit des figures peintes et des peintures elles- m êm es, d ont la co n sistan ce est sensible­

m ent apparente. « Telle figure a du co rp s ; ces personnages, ce tableau m anquent de co rp s, n’o n t pas une suffisante appa­

rence de solid ité. »

— (G ra v.) — Se d it au poin t de vue des dim ensions de la p artie du burin aiguisée en losange.

de lo g is. — (A rch .) — M asse

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