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à côté des autres, ce qui nécessitait des racco rd s au burin. O n les fabrique m ain- tenant en relevan t un seul poinçon sur la m atrice en acier. A l’aide de ce poinçon et par le m oyen du balancier, on obtient

les coins en nom bre aussi grand qu’on le désire. L es g raveu rs, pou r exécuter un coin , le m aintiennent à l ’aide de vis de pression dans une boîte en métal de fo rm e cy lin d riq u e , et le tout est posé sur un coussin.

Coin (à fleur de). — O n dit d ’une m on n aie, d ’une m édaille, dont l’em- preinte est parfaitem ent nette, qu’elle est à fleur de co in , c ’est-à-dire qu’elle n’est pas fatiguée, usée par le fro tte - m ent.

de face. — C o in destiné à frap - per la face ou le côté principal d ’une mé- daille ou d ’une m onnaie. O n d it aussi C o in d'avers.

de pile. — C o in destiné à frap- per le cô té o pposé à la face d ’une mé- daille ou d ’une m onnaie.

ém oussé. — (A rch.) — Listel d ont les angles sont abattus et ar- rondis.

Col. — (A rch.) — (V o y . B a lu stre .) Golarin. — (A rch .) — Filet saillant placé au som m et d ’un fû t de colonne.

Colifichet. — O rnem ent ou m o tif de d écoration sans im portance, futile, de dim ensions m esquines, d’ un Q oit mé- d iocre.

C o lis é e .— (A r c h .) — Am phithéâtre de l ’ancienne R om e, de dim ensions co - lossales et de form e elliptique.

C ollaboration. — Participation à la conception ou à la réalisation d’ unE L 'a rt jésuite représente souvent Jésus-

C h rist écartant ses vêtem ents pour m on- trer au m ilieu de la poitrin e un énorm e cœ ur enflamm é.

Coffret. — P etit coffre exécuté ou décoré à l’aide de m atières précieuses : bois o d oriféran ts, m étaux ciselés, o r, arg e n t, ém aux, p ierreries, etc. Il suffit de citer com m e exem ples le coffret dit cassette de saint L o u is, et la charm ante

cassette de C atherine de M édicis, qui appartiennent tous les deux au musée du L o u vre. A u m oyen âge et à l'époque de la R enaissance, on fab riq u ait aussi de petits coffrets en fer dont les pan- neaux disposés à jo u r laissaient entre- v o ir des cuirs ou des étoffes de couleurs diverses.

Coiffe. — (A rch.) — V o û te des ab- sides construites d u x v ie au x v u e siècle.

G oilanaglyphe. — C e m ot bar- bare et peu harm onieux sert quelquefois à désigner les ouvrages de sculpture taillés dans une m atière pleine, que l ’on évide de telle so rte que le relief des figures affleure à peine le niveau des surfaces planes con tigu ës. C ’est le cas d ’un grand nom bre de bas-reliefs pris dans l’épaisseur de la pierre qui form e bordure et dont la saillie dépasse celle des figures le s plus saillantes.

Coin. — M orceau d ’acier gravé en creux d o n t on se sert par le frappage pour o b ten ir, sur des m on- naies ou des médailles, des em preintes en relief.

C es coin s étaient p ri- m itivem ent obtenus à l ’aide de poinçons en relief — pour les lettres, par exemple — que l ’on en fon çait successivem ent les uns

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œ uvre d 'a rt. L a collab oration est fré­

quente entre architectes, entre arch i­

tectes et scu lp te u rs, notam m ent pour le piédestal d ’une s ta tu e , d ’ une fo n ­ taine, etc. Elle est fréquente aussi entre artistes d ’industries différentes co n cou ­ rant à l’ exécution d ’un m ême o b je t, d’un m euble, p ar exem ple, qui exige l’interven tion et l ’entente du sculpteur, de l ’ébéniste, du peintre sur ém ail, du ciseleur, du tapissier, etc. M a is, dans ce dernier cas ou dans les cas analogues, la conception de l'œ u vre appartenant en général à un seul artiste ou ch ef d ’in- dustrie, les collab orateu rs reçoiven t plu- tô t le nom de coopérateu rs. C ’est sous ce titre que, sur la désignation de l’ex- posant principal, ils sont récom pensés dans les ex p o sitio n s spéciales et dans les exposition s universelles.

C ollage. — Le c o lla g e — on d it aussi en collage — a pour but de rendre le pa- pier prop re à recevo ir un la vis de cou- leur quelconque. P our coller ou encoller le p ap ie r, on l’im b ib e , à l’aide d ’ une épon ge, d’ un m élange de savon blanc et de colle de Flandre ad d ition n é d ’alun en poudre et de quelques gouttes d ’alcool.

C o llatéra u x . — (A rch .) — (V o y . B as côté. )

C o lle à bouch e. — C o lle gélati- neuse, dure et so lu b le, que l’ on humecte de salive et dont on enduit les b ord s des feuilles de p ap ier que l’ on tend sur une plan ch ette, ou les extrém ités de deux feuiiles de papier que l’on v e u t réu- n ir ou su perpo ser,

de gan ts. — (P ein t.) — C olle d ont on se sert dan s la peinture en détrempe et dans la peinture à l ’ huile pou r préparer les to iles. On l’obtient en faisan t dissoudre dans l’eau chaude des rogn ures de peau et elle prend la consistance d ’ une gelée par le refro id is- sem ent. L a colle de parchem in et la colle de F lan d re so n t obtenues de la même faço n , m ais la p rem ière est plus fine et la seconde plus g ro ssiè re ; celle-ci ne s’ em ploie que p ou r les travau x peu soi gnés.

C olle de pâte. — C o lle faite de farine délayée dans de l’eau et qui sert à co ller en p le in , c ’est-à-dire entière- ment et non sur les bords seulem ent, des dessins sur un carton ou un châssis tendu de toile.

de peau. — ( V o y . C o lle de g an ts.)

de poisson. — G élatin e ex- traite de l'e s tu r g e o n , em ployée pou r l’encollage des toiles p ein tes, s to re s , e tc ., et dans certains genres de peinture à la colle.

— forte. — G élatine fondue au bain-m arie, d ont on se sert p ou r le collage de panneaux de m enuiserie, des cuirs ou étoffes em ployés p ou r la re- liure.

Collection . — Se dit d ’ un ensemble de tableaux, de dessins, de g ravu res ou d ’objets d ’art et de cu rio sité ap p arte- nant à la même personne et le plus sou- vent réunis par elle.

C o llection n er. — F o rm er une collection, rechercher les œ uvres d ’art ou les objets de cu riosité.

C ollection neu r. — C elu i qui c o l- lectionne.

C o llé gial. — ( V o y . É g lis e co llé- g ia le .)

C oller. — F ixer à l’aide de colle des gravures ou des dessins sur des m arges blanches ou teintées destinées à en faire v alo ir l ’effet.

Collier. — (A r c h .) — A stragale orn é de perles enfilées. M oulure de chapiteau ornée de p e rles ou d ’oves.

Collodion. — (P h o to g ra p h ie .) — Solution de co ton -p ou d re dans de l ’é- th er dont on fo rm ait la pellicule sensi- bilisée des glaces p hotograph iq u es avant l’invention des glaces préparées au gé- latino-brom ure d ’argent.

Collodionner. — (P h o to g r.) — C o u vr ir une plaque de verre d ’une cou - che mince de co llo d io n . Les plaques collodionnées on t été rem placées p ar les glaces préparées au gélatino-brom u re, et l’on ne collodionne plus m aintenant que certaines épreuves

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un f û t ou partie cylindrique et un cha- piteau.

C o l o n n e s a c c o u p l é e s o u c o u - p l é e s . — (Arch.) — Colonnes placées

deux par d eux, Pune à cô té de l'au tre, sans tenir com pte des règles qui fixent la dim ension des entre-colonnem ents.

Cette disposition a pou r b u t, non seu- lem ent d ’augm enter en certains en droits la résistance réelle des su p p o rts, mais de rendre encore cette résistan ce plus apparente. P arfo is le t a illo ir ( v o y . ce m o t) se p rolon ge sans so lu tio n de con tin uité au -d e ssu s des deux chapi- teaux.

adossée. — C olon n e en partie noyée dans la

m uraille verticale co n tre laquelle elle est placée. — On dit aussi Colonne

en g a g ée ou C olonne liée, et spécia- lem ent D em i-colon n e, lorsqu e la co - lonne est engagée ju squ ’au centre et que la saillie se m esure par une demi- circonférence.

annelée. — C o lo n n e décorée d ’anneaux en relief. O n d it aussi Colonne bandée.

à pans. — (V o y . C olonne p o ly - g o n a le.)

astronom ique. — C o lon n e ter- minée en plate-form e servan t d ’obser- vato ire.

attique. — C o lon n e décorant un étage placé en attiq ue au-dessus d ’un grand entablem ent.

bandée. — ( V o y . C olon n e an- nelée.)

bellique. — C olon n e du temple de Janus à R om e, devant laquelle on p roclam ait la déclaration de guerre.

ques su r papier afin de leur donner du brillant.

C ollotypie. — Se dit des épreuves et des procédés de P hototypie. — (V o y.

ce m ot.)

Colom bage. — (A rch .) — D ispo - sition en enfilade de solives dont les vides so n t rem - plis de briques, de carreau x de terre cu ite et de p lâtre, suivant l’épaisseur voulue de la mu- raille ou de la clo i- son ainsi form ée.

On donne aussi aux m urailles en colom b age le nom de m u ra illes f o u r - rées.

Colom bier. — (A rch.) — Bâtim ent cylindrique ou prism atique en form e de tour ou de tourelle, recou vert d’une to i- ture généralem ent con iqu e. C ertain s colom biers de la R enaissance co n stru its en brique et pierre sont décorés de carreaux et de panneaux en faïence.

Colonnade. — ( A r c h .) — E n - semble de colonnes pla-

cées en file sur une ou plusieurs rangées.

Les colonnes so n t sur- m o n t é e s d ’ e n t a b l e - ments ou d ’arcades sui- van t le style de l’édi-

fice. O n donne aussi le nom de colon - nades à certains portiques ; cette so rte de décoration é ta it d ’un usage fréquent dans l'arch itectu re antique.

D ans les tem ps m od ern es, à R o m e , la colonnade de S a in t- P ie r r e , œ uvre de B ern in , double portique entourant la place qui précède l ’é g lise , e t , à P aris, la colonnade du L o u v re , œ uvre de P errau lt, sim ple décor appliqué de- van t une façad e, sont à citer com m e m odèles de colonnades.

Colonne. — (A rch .) — Support c ir c u la ir e , posé v e rtic a le m e n t, form é généralem ent de tr o is p artie s: une base.

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