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2. Versailles, una prigione dorata

2.3 Parot e la “sua” Regina

Per uno scrittore di romanzi, affrontare un personaggio come quello di Maria Antonietta non è per niente facile soprattutto a causa della visione controversa di cui questo personaggio ha sempre goduto. Sono innumerevoli gli scritti che parlano della

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Si cita l’inizio del dialogo che Nicolas Le Floch intrattiene con l’Imperatrice Maria Teresa d’Austria, madre di Maria Antonietta.

« - […] Au fait, monsieur, on m’assure qu’elle serait devenue l’arbitre des élégances, et que la mode des hautes coiffure s’étendrait, grâce à elle, avec des effets de plumache ?

- La reine n’a point besoin d’artifices pour relever ses grâces et, s’il est vrai que la parure en plumes conduit à toutes sortes d’excès, elle accompagne la mode et donne le ton raisonnable. Sa pratique en est générale et permet de faire travailler à Paris artisans et petites mains. Du reste, Votre Majesté sait que toutes voie récente dans ce domaine éphémère laisse place assez vite à d’autres fantaisies.

- Certes, je vous entends bien. Tout laisse cependant à penser que cet excès s’affirme, qu’on ne passe plus une porte sans ployer les genou, et que, vues du balcon, les salles du spectacle paraissent une mer de plumes et que ces coiffures ôtent la vue aux spectateurs. On dit même que certaines élégantes arborent, dans ces édifices, des montagnes, des prairies émaillées, des ruisseaux argentés, des jardins à l’anglaise et que sais-je ! ». SDF, p. 68.

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« L’objet qui alimentait la curiosité impériale était peu à peu vidé de sa réalité première, réduit à l’état de faux-semblant qu’une dernière réplique anéantissait et un charmant sourire, tout de dévotion adorante, empêchait que lui fussent restituées sa force et sa capacité de nuire. […] Rien ne troublait Nicolas qui, impavide, défendait sa reine en évitant de donner prise ». SDF, p. 70.

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« La frivolité de Sa Majesté, son mépris de l’étiquette, son jeu indécent et ses dissipations nourrissent d’eux-mêmes la rumeur ». NGC, p. 30.

« On chuchote, oui messieurs, la perversion du temps pousse jusque-là, que le fruit que porte Sa Majesté… Je n’ose poursuivre… On cite le duc de Coigny et même Artois, soupçonnés d’être… Une libelle d’une ordure sans précédent et, qui plus est, truffé des détails si véridiques sur des points indifférents qu’ils paraissent rendre d’autant plus avères ceux qui portent sur l’essentiel ». NGC, p. 101.

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regina di Francia ritraendola in maniera contrastante. Se nelle Mémoires189 de Mme de Campan190 Maria Antonietta risulta essere la vittima di un sistema che la ha condannata senza comprenderla, in altri scritti come la requisitoria191 di Fouquier- Tinville192 quello che ne esce è un personaggio che sembra meritare la sua triste fine. Il personaggio di Maria Antonietta è sempre stato un personaggio che ha affascinato gli scrittori. Nel XIX secolo, Alexandre Dumas ne Le collier de la reine, apparso nel 1849, o i fratelli Edmond e Jules Goncourt, nell’ Histoire de Marie Antoinette uscita nel 1858, danno ai loro lettori un’immagine idealizzata della regina di Francia che stona con quello che è possibile leggere nei libelli che spopolano nelle strade parigine degli ultimi anni dell’Ancien Régime. Sono proprio i libelli che costituiscono quella parte di letteratura negativa che ha dipinto la regina come un vero e proprio mostro193.

Il problema dei libelli e dei pamphlet viene affrontato anche nei romanzi di Parot che pone davanti al lettore l’impotenza della polizia parigina nel cercare di porre fine a questo fenomeno che diventa sempre più dilagante man mano che ci si avvicina al 1789194.

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MADAME CAMPAN, Mémoires sur la vie privé de Marie-Antoinette ; suivis de souvenir set anecdotes historiques sur les règnes de Louis XIV, de Louis XV et de Louis XVI, Paris, Mongie aîné, 1823.

190 «

Éducatrice française (Paris 1752-Mantes 1822). Secrétaire de Marie-Antoinette, ruinée par la Terreur, elle ouvrit à Saint-Germain un pensionnat destiné aux jeunes filles de la haute société. Elle dirigea de 1807 à 1814 la maison de la Légion d'honneur à Écouen. Elle a laissé des Mémoires » .

< http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Campan/111009 > (25 giugno 2014).

191

A.-Q. FOUQUIER-QUENTIN, Acte d’accusation de Marie-Antoinette,…veuve Louis Capet, Paris, Impr. du tribunal criminel révolutionnaire, (s.d.).

192

« Magistrat et homme politique français (Hérouel, paroisse de Foreste, Picardie, 1746-Paris 1795).

Membre du jury d'accusation (août 1792), puis accusateur public du Tribunal révolutionnaire (mars 1793), il contribua à multiplier le nombre des condamnés. Arrêté par ordre des thermidoriens et décrété d'accusation après le 9-Thermidor, il fut guillotiné ».

< http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Fouquier-Tinville/120041 > (26 giugno 2014).

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« Ainsi se façonne le portrait de ce double extravagant, celui d’une catin lascive, lubrique, nymphomane, lesbienne, perverse, menteuse, criminelle, sanguinaire, panthère couronnée mariée au gros cochon, qui n’a plus rien à voir avec la femme réelle, et qui cristallise les passions haineuses. Elle est la nouvelle Messaline, une Frédégonde, une Isabeau de Bavière, une Catherine de Médicis. Ce dévoiement vertigineux – est-ce étonnant ? – se termine par l’insoutenable accusation d’inceste entre elle et son fils proférée par Jacques-René Hébert devant le Tribunal révolutionnaire ».

J.-C. PETITFILS, Marie-Antoinette, une reine brisée, « Annales historiques de la Révolution française », 2007, (347). http://ahrf.revues.org/8683 (11 giugno 2014).

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Tra i libelli più noti dell’epoca è possibile citare: Les amours de Carlot et d’Antoinette (citato da Parot ne L’année du Volcan), La Reine devoilée, Le Bordel royal, Les Fureurs uterine de Marie- Antoniette. Vengono addirittura composte delle opéra-proverbe fra le quali si ricordano le due più significative: L’Autrichienne en goguette ou l’Orgie Royal e Le Godemiché royal.

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Odiata durante gli anni in cui è vissuta e amata dopo la sua morte, il personaggio di Maria Antonietta resta comunque uno dei più discussi personaggi nella storiografia e nella letteratura degli ultimi due secoli.

Parot si discosta dal mito della regina martire, evitando però di idealizzare la figura di Maria Antonietta. La vita della regina di Francia viene raccontata in un’ottica di criticità che non prevede sbilanciamenti né verso un miticizzazione né verso una demonizzazione. Tutto quello che viene detto permette al lettore di porsi degli interrogativi sull’atteggiamento e sullo stile di vita di Maria Antonietta. Sta quindi al lettore trarre le conclusioni, Parot si limita solamente a fornire, tramite lo sguardo attento e critico di Nicolas, spaccati di vita di una delle regine più famose e discusse che siano salite al trono di Francia.

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3.3 La polizia di Parigi e i suoi ingranaggi