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La polizia di Parigi e i suoi ingranaggi 3.1 Il funzionamento della polizia

2. Versailles, una prigione dorata

3.3 La polizia di Parigi e i suoi ingranaggi 3.1 Il funzionamento della polizia

Il commissario allo Châtelet, Nicolas Delamare, nel suo Traité de la police, opera fondamentale per comprendere il sistema di polizia dell’Ancien Régime, attribuisce alla polizia ben undici campi di competenza: «la Religion; la discipline des mœurs; la Santé; les vivres; la sûreté et la tranquillité publiques; la Voirie; les Sciences et les arts libéraux; le commerce, les manufactures et les Arts Mécaniques; les serviteurs domestiques, les manouvriers et les pauvres»195. Vista in questo contesto storico la polizia del XVIII secolo appare nettamente differente dall’istituzione del XXI secolo che tende a limitarsi al mantenimento dell’ordine pubblico.

A partire dal XVII secolo i principali organi dello Stato sono ben designati. Giustizia, finanze, esercito, marina, amministrazione provinciale, sanità e istruzione (tradizionalmente gestite dalla Chiesa ma con la partecipazione dello Stato) sono tutte istituzioni che funzionano secondo regole proprie, nei limiti delle proprie competenze e sotto l’autorità della loro gerarchia. L’unica istituzione che ancora ha un carattere nebuloso è quella della polizia.

Bisogna aspettare il 1667 perché l’istituzione della polizia prenda vita così come ci viene descritta nei romanzi di Parot.

Quando Luigi XIV diventa sovrano, la situazione in cui versa la città di Parigi è catastrofica: incendi, incidenti stradali, scippi e omicidi sono all’ordine del giorno. Inoltre, a preoccupare il Re Sole è il continuo afflusso di immigranti nella capitale che vanno ad aumentare il numero della schiera dei mendicanti che popolano le vie della capitale. Le sparizioni successive di due dei più importanti magistrati dello Châtelet, cioè del lieutenant criminel du Châtelet e in seguito del lieutenant civil, Dreux d’Aubray, rispettivamente nel 1665 e 1666, rendono possibile la riforma della polizia della capitale.

L’editto che presenta Colbert a Luigi XIV nel marzo del 1667 è la conseguenza di questa situazione: si sente la necessita di riformare e migliorare una polizia che trova

195

N. DELAMARE, Traité de la Police où l’on trouvera l’histoire de son établissement. Les fonctions et

les prérogatives de ses magistrats, toutes les loix qui la concernent, Paris, J. e P. Cot, 1705, t. I, p. 4.

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il proprio retaggio storico nel Medioevo e che ormai è inadeguata per poter fronteggiare i problemi del XVII secolo.

La carica di lieutenant général de police viene ideata al fine di creare un potere autonomo con svariati incarichi:

« - sécurité au sens plus large du terme, incluant tous les dangers susceptibles de menacer la vie, la santé ou les biens des citoyens ;

- police économique : approvisionnement de la ville, foires et marchés, poids et mesures, contrôle des prix, des corps de métiers et des manufactures ;

- police des mœurs : surveillance des cabarets, maison de jeu et “lieux mal famés” ; - maintien de l’ordre (“assemblées illicites, tumultes, séditions”) ;

-applications des textes législatifs et réglementaires concernant l’impression et la vente des “livres et libelles défendus” »196

.

Dipendendo la capitale dal secrétaire d’État à la Maison du Roi, il lieutenant de police è un sottoposto del Segretario di Stato197.

196

M. ABOUDIN, A. TEYSSIER, J. TULARD, Histoire et dictionnaire de la police, du moyen âge à nos jours, Paris, R. Laffont, 2005, p. 744.

Di seguito il testo originale dell’editto:

« Et quant au Lieutenant de Police, il connoîtra de la sûreté de la Ville, Prevôté & Vicomté de Paris, du port des armes prohibées par les Ordonnances, du nettoyement des Rues & Places publiques, circonstances & dépendances ; donnera les ordres nécessaires en cas d’incendie, d’inondation, connoîtra pareillement de toues les provisions necessaires pour la subsistance de la Ville, amas & magasins qui en pourront être faits, du taux & prix d’icelles ; de l’envoy des Commissaires et autres Personnes nécessaires sur les Rivieres ; pour le fait des amas de foin, bottelage, conduite & arrivée d’icelui à Paris, comme faisoit cy-devant le Lieutenant Civil exerçant la Police ; reglera les Etaux des Boucheries & adjudication d’iceux ; aura la visite des Halles, Foires & Marchez, des Hôtelleries, Auberges, Maisons garnies, Brelands, Tabacs & lieux mal famez ; aura la connoissance des Assemblées illicites, tumultes, seditions, & desordres qui arriveront à l’occasion d’icelles : des Manufactures & dependances d’icelles : des Elections des Maîtres & Gardes des six Corps des Marchands, des Brevets d’Apprentissage, & Reception des Maîtres, de la reception des Rapports, des Visites desdits Gardes, & de l’exécution de leurs Statuts & Réglemens, & des Renvois des Jugemens ou Avis de notre Procureur sur le fait des Arts et Metiers, & ce en la même forme & manière que les Lieutenans Civils exerçans la Police, en ont cy-devant bien & duement usé. Pourra étalonner les poids et balances de toutes les Communautez de la Ville & Fauxbourgs d’icelle, à l’exclusion de tous autres Juges ; Connôitra des contraventions qui seront commises à l’execution des Ordonnances, Statuts, & Reglemens faits pour le fait de l’Imprimerie par les Imprimeurs, en l’impression de Livres & Libelles défendus ; & par les Colporteurs en la vente & distribution d’iceux. Les Chirurgiens seront tenus de lui donner les déclarations de leurs blessez, & qualitez d’iceux. Pourra connoître de tous Delinquans & trouvez en flagrant délit, en fait de Police, leur faire & parfaire leur procez sommairement, & les juger seul, sinon ès cas où il s’agira de peines afflictives et audit cas, en fera son rapport au Présidial en la manière accoutumée. Et généralement appartiendra au dit Lieutenant de Police l’exécution de toutes les Ordonnances, Arrêts et Reglemens concernant le fait d’icelles, circonstances et dépendances, pour en faire les fonctions en la même forme et manière qu’ont fait, ou eu droit de faire les cy-devant pourvus de la charge de Lieutenant Civil exerçant la Police. Le tout sans innover ni préjudicier aux droits et Jurisdictions que pourraient avoir, ou possession en laquelle pourraient être les Lieutenants Criminel, Particulier, et notre Procureur audit Châtelet, mêmes les Prévôts des Marchands et Echevins de ladite Ville, de connaître des matières cy-dessus mentionnées : ce qu’elles continueront de faire bien et deüement, comme ils auraient pu faire auparavant ». Édit de création de

l'office de Lieutenant de Police de Paris (15 mars 1667), « Criminocorpus », 2008.

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Ma nella realtà le cose stanno diversamente e il potere che il lieutenant général de police arriva a ottenere è enorme. Saint-Simon, nei suoi Mémoires, sottolinea come questa carica sia: «une sorte de ministère fort important par la confiance directe du roi, les relations continuelles avec la Cour et le nombre de choses dont il se mêle et où il peut servir ou nuire infiniment aux gens les plus considérables et en mille manières»198. La polizia conosce i segreti di ogni cittadino di Parigi e questo le permette di detenere un potere che non ha precedenti, garantendo al lieutenant général de police di essere uno degli uomini più potenti dell’entourage di Sua Maestà. Come ricorda Parot, Sartine tesse una vera e propria tela di ragno su Parigi di cui si serve anche dopo aver lasciato l’incarico di capo della polizia199.

Gabriel Nicolas de la Reynie è il primo lieutenant de police, carica che occupa dal marzo 1667 al gennaio 1697. Egli adempie al compito di organizzare l’amministrazione della polizia parigina, radunando sotto la sua autorità le vecchie istituzioni così da poter combattere in maniera unita e vincente la criminalità. È lui che riconosce e mette in rilievo il valore professionale dei commissaires au Châtelet de Paris conferendo loro, oltre alla gestione di un quartiere di Parigi, la direzione dei servizi che compongono «son “département” quasi ministériel»200. Ogni giorno i 48 commissari della città ricevono le lamentele e le denuncie, portano avanti le inchieste, arrestano gli individui colti in flagrante e fanno eseguire gli ordini del lieutenant général de police al quale fanno rapporto ogni sera sugli avvenimenti della giornata. La Reynie riesce nell’intento di trasformare i commissaires au Châtelet de Paris in veri e propri commissari di polizia.

Nei romanzi di Parot compaiono alcuni commissari parigini realmente esistiti come ad esempio il commissario Fontaine o il commissario Desnoyers, del quartiere Saint-

197

« Bourdeau lui fit observer que M. de Sartine avait cent affaires sur les bras, que la disparition de Lardin n’était sans doute pas la plus grave, qu’il avait à compter avec M. le comte de Saint-Florentin, ministre de la Maison du roi, qui avait Paris dans son portefeuille et, au-dessus, avec les principaux ministres qui avaient leur mot à dire et, enfin, avec le roi lui-même qu’il approchait directement, et duquel il tenait ses ordres ». EBM, p. 78.

198

M. ABOUDIN, A. TEYSSIER, J. TULARD, op. cit., p. 185.

199

« Le ministre, de longue main, disposait d’un réseau d’informateurs efficace, conservé de ses anciennes fonctions de lieutenant général de police. Jamais ces liens particuliers ne s’étaient rompus et la toile ainsi tissée et tendue lui procurait une universelle connaissances des trames et de faits, le tout et le rien de la cour et de la ville. Et faute d’informations, il prechait le faux pour decouvrir le vrai ». LCA, p. 138.

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Eustache201. Nicolas impara quali sono gli incarichi attribuiti ai commissari seguendo il commissario Lardin a cui viene affidato in qualità di segretario da M. de Sartine. Sono i primi passi del giovane Le Floch all’interno della polizia di Parigi.

« Au debout, Lardin – dont les fonctions n’étaient pas attachées à un quartier particulier – lui ordonna de le suivre dans ses missions. Nicolas connut, au petit matin, les poses de scellés, les saisies, les constats ou plus simplement les arbitrages des querelles, entre voisin, si fréquentes dans les maisons de rapport des faubourgs où s’entassaient les plus nécessiteux. Il se fit connaître des inspecteurs, des hommes du guet, des gardiens des remparts, des geôliers et même des bourreaux. Il dut se cuirasser devant les spectacles insoutenables de la question et de la grande morgue. Rien ne lui fut dissimulé et il comprit que la police devait s’appuyer, pour fonctionner, sur une foule d’indicateurs, de “mouches” et de prostituées, monde ambigu qui permettait au lieutenant général de police d’être l’homme de France le mieux informé des secrets de la capitale. Nicolas mesura aussi de quel précieux réseau de pénétration des consciences disposait M. de Sartine avec le contrôle de la poste et des correspondances particulières »202.

Al fine di assistere nel loro incarico i commissari, La Reynie crea, nel 1708 la carica di ispettore.

« Vingt inspecteur de police, un par quartier sous l’autorité des commissaires, pour

une ville de plus d’un demi-million d’habitants, le chiffre peut paraître dérisoire, même lorsqu’il aura été doublé quelques années. Le principal intérêt n’est pas de mettre vingt policiers de plus dans Paris mais bien de combler le vide existant entre les commissaires et les simples agents d’exécution, qui par définition n’ont pas vocation à enquêter. Spécialisés dans tel ou tel type d’infractions, vol, escroquerie, usure, jeu, prostitution et proxénétisme, impression et distribution de livres interdits, etc., les inspecteurs de police sont également chargés de surveiller certaines catégories professionnelles plus susceptibles que d’autres de franchir la frontière de l’illégalité, tels les brocanteurs, fripiers et revendeurs de bestiaux, souvent soupçonnés de recel ; ou encore les “empiriques” et marchands d’orviétan dont les remèdes miracles, censés de guérir toutes les maladies, mettent en danger la bourse et la santé de naïfs »203.

Non solo i commissari vengono posti sotto l’autorità del lieutenent, ma anche «les Chevalier du Guet, Lieutenant Criminel de Robe-Courte, et Prévôt de l’Ile ; comme

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Entrambi i commissari sono iscritti nella lista degli archivi dello Chatelet: <,http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/repertoire-Y-minutes-

commissaires.pdf > (6 giugno 2014).

202

EBM, pp. 39-40.

Ne Le cadavre anglais, Parot torna a parlare dei compiti dei commissari.

« Il apposait les scellés lors des inventaires après décès, partageait les biens des mineurs, percevait la taxe des dépenses de justice et la liquidation des dommages et intérêts. De ces attributions civiles, le risque n'était d'ailleurs pas toujours exempt. Le peuple murmurait et accusait les commissaires de recevoir des avantages accessoires, “à la fois la chair, le poisson, l’huile et l’eau” ». LCA, p. 23.

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aussi les Bourgeois [qui doivent] prêter main-forte à l’exécution des ordres et mandements toutes fois et quantes qu’ils en seront requis»204

.

La Reynie si sforza di migliorare il funzionamento del guet205 esigendo che le ronde notturne si eseguano percorrendo dei tragitti stabiliti e a ore differenti in modo tale da coprire interamente la città. Sartine nel 1774 conferisce un nuovo assetto al guet, e crea una nuova unità: la garde de Paris. Lenoir, in seguito, fa confluire le due forze in un’unica compagnia206

. Questa fusione non fa sicuramente diminuire il disprezzo che i parigini provano nei confronti di questa istituzione nella quale vedono una minaccia alla loro libertà personale207.

Nel fronteggiare la lotta alla delinquenza La Reynie comprende l’importanza che le informazioni rivestono, per questo organizza tutta una rete di mouches cioè di informatori che costituiscono la base del sistema di polizia parigino dell’epoca Ancien Régime. Le mouches sono reclutate in ogni strato della società; possono essere: cortigiani208, domestici, prostitute o preti209.

204

Édit de création de l'office de Lieutenant de Police de Paris (15 mars 1667), « Criminocorpus », 2008,< https://criminocorpus.org/sources/12913/ > (5 giugno 2014).

205

Riguardo al guet ne La police de Paris en 1770 : mémoire inédit composé par ordre de G. de

Sartine sur la demande de Marie-Thérèse si legge : « Une garde de 1000 hommes, dont la moitié fait

une service de 24 heures de suite, et est relevée ensuite par l’autre moitié, est établie pour le maintien du bon ordre, la sûreté et la tranquillité général dans la ville ; elle est repartie dans différents postes, d’où elle se porte au moindre avis dans les endroits où sa présence est nécessaire ; elle arrête les délinquants, et les conduit, avec ceux qui peuvent avoir des plaintes à porter ou qui on été témoins de ce qui s’est passé, devant le commissaires, pour y etre pourvu selon l’exigence de cas ». J.-B.-C. LE MAIRE, La police de Paris en 1770 : mémoire inédit composé par ordre de G. de Sartine sur la demande de Marie-Thérèse, Paris, 1879, p. 29. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k94412w < 13 giugno 2014 >

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« En 1774, Sartine […] dissout le guet. Deux semaine plus tard, il le rétablit, entièrement renouvelé, du chevalier du guet au derniers archers, et en confie la direction à un certain Dubois, connu pour son autorité. Mais à lui seul, le guet, qui totalise cent cinquante hommes, officiers et sous- officiers compris, n’est plus à la mesure de la ville. Sartine obtient donc du gouvernement la création d’une nouvelle unité, la garde de Paris, composée de trois compagnies de militaires, cavaliers et fantassins, soit près d’un millier d’hommes bien entraînés et disciplinés, commandés par le chevalier du guet. Cette police de la rue, constamment présente dans tous les quartiers, principalement sur les grands axes et les endroits à risques, donnera de bons résultats. Quand Lenoir succédera à Sartine, il ne lui restera plus qu’à parachever la reforme en incorporant la compagnie du guet dans la garde de Paris ». M. ABOUDIN, A. TEYSSIER, J. TULARD, op. cit., p. 195.

207

« Le guet était sans cesse en butte aux railleries du populaire ; les hommes traités de lapins ferrés, de tristes à pattes, de pousse-culs ! [Gremillon] ne comptait plus ses camarades rossés par des domestiques, des compagnons ou des gagne-deniers. Ils devaient faire face à des rebellions caractérisées et en retour se justifier de prétendues brutalités ». HDS, p. 372.

208

« Il ne doutait pas que le bruit de ses succès redoublés ne parvînt aux oreilles de M. Le Noir, informé, par ses mouches de cour, du moindre détail survenu dans le monde des courtisans ». CHSF, p. 26.

209

« Le logis de la rue des Douze-Portes et l’hôtel d’Aiguillon demeuraient sous le regard incisif de mouches innombrables parmi lesquelles, des prêtres, des commères réjouies et une bonne vingtaine de faux aveugles, d’estropiés et autres gagne-deniers ». ANLF, p. 340.

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Infine, per rendere gli spostamenti di notte più sicuri, La Reynie si occupa di dotare la città di una prima illuminazione pubblica: «disposées tous les vingt pas et garnies de chandelles de suif pesant un quart de livre, les lanternes devront être allumées dès la tombée de la nuit»210.

Nei romanzi di Parot, sono tre i lieutenant général de police sotto cui Nicolas esercita la sua funzione di commissario: Sartine dal 1759 al 1774, Lenoir dal 1774 a maggio 1775, d’Albert dal maggio 1775 al giugno 1776, e infine di nuovo Lenoir a partire dal giugno 1776.

Nel romanzo L’énigme de Blanc-Manteaux Nicolas fa il suo incontro con M. de Sartine «[qui] venait tout juste d’être nomme lieutenant général de police, en remplacement de M. Bertin»211. È padre Grégoire212 che illustra al giovane provinciale appena arrivato a Parigi quelle che sono le funzioni del lieutenant de police: «[il] est le chef absolu des administration que Sa Majesté charge de ville à la sécurité publique et à l’ordre, non seulement dans la rue, mais aussi dans la vie de chacun de ses sujets»213. Ma il potere che M. de Sartine in qualità di lieutenant de police riveste è ben più grande di quello che si possa pensare214.

Sicuramente il più pragmatico fra i tre lieutenant sopra citati, Sartine rende Parigi la città più sicura di tutta l’Europa durante i quindici anni in cui è al potere. Egli fa della polizia un gioiello invidiato dai sovrani di tutta Europa che si ispireranno proprio alla polizia parigina per riformare le loro.

Nonostante la polizia di parigina sia uno dei gioielli di cui la monarchia francese può andare fiera non è purtroppo esente da una piaga che non riesce mai a risanare: la corruzione. Già nel romanzo L’énigme des Blancs-Manteaux, il tema della corruzione viene sottolineato da Sartine nel momento in cui assume Nicolas come segretario del commissario Lardin. Il liutenant de police richiede al giovane bretone che nello svolgere la sua carica sia: «vigilant, prompt, actif, incorruptible. Oui,

210

M. ABOUDIN, A. TEYSSIER, J. TULARD, op. cit., p. 173.

211

EBM, p. 21.

212

Frate che accoglie Nicolas al suo arrivo a Parigi e nel cui convento il giovane alloggia fino al momento in cui non prende residenza presso i Lardin.

213

EBM, p. 21.

214

« M. de Sartine, lieutenant criminel au Châtelet, avait déjà un grand pouvoir. […] Le père abbé m’a confié que le roi avait chargé M. de Sartine de trancher, en dernier ressort, en cas de circonstances graves, en dehors de son tribunal et dans le plus grand secret ». EBM, pp. 21-22.

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surtout incorruptible. (Et il frappait de la paume sur la précieuse marqueterie du meuble)»215.

Se Nicolas svolge il suo lavoro con la massima dedizione e senza cedere alle lusinghe che il potere sempre crescente che ottiene gli offre, non è la stessa cosa per alcuni commissari suoi colleghi come ad esempio il commissario Lardin e il commissario Camusot216. Entrambi protagonisti de L’énigme des Blancs-Manteaux, questi due commissari rappresentano quella parte della polizia che sfrutta il suo potere a fini personali e con l’intento di potersi arricchire. In una confessione che Sartine fa a Nicolas, questi due commissari risultano essere entrambi invischiati in pratiche che esulano da quella che è la retta via che un impiegato della polizia dovrebbe mantenere. Sia Lardin che Camusot sono delle preoccupazioni per il lieutenant de police:

« - J’avais chargé Lardin d’enquêter sur Camusot, que Berryer, mon prédécesseur,