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1.7 I carteggi di Saussure:

1.7.2 Lettere a Bally

Un altro interlocutore privilegiato di Saussure è certamente Charles Bally, tra le poche e fidatissime persone ad essere a conoscenza della ricerca anagrammatica. Amacker (1994), ricostituisce il corpus delle lettere che Saussure e Bally si scambiavano. Anche in questo caso, come in quello esaminato attraverso il carteggio con Meillet, le lettere sono uno strumento utilissimo di datazione della ricerca e spesso in esse sono contenuti dei particolari non presenti in maniera chiara negli appunti. Nella missiva indirizzata a Bally del 22 luglio 1906, Saussure esprime il suo cambio di prospettiva: non più occorrenze vocaliche e consonantiche da ricercare, ma teoria basata sullo stichwort, il mot-clé, che in questa fase è nominato con la sua variante tedesca. Questo importante cambio di paradigma avviene dunque, dati epistolari alla mano, durante l’estate del 1906, periodo immediatamente successivo alla stesura degli appunti sul’epica omerica, dato confermato nella stessa lettera, allorquando Saussure afferma :

«Je terminais l'autre jour en vous disant que je ne vous récrirais que si je m'étais trompé sur le sujet d'Homère. Or en effet je me trompais, et je puis ajouter: heureusement, car le premier système, dont je vous avais dit un mot, entraînait des opérations et des combinaisons arithmétiques à faire dresser les cheveux sur la tête, et qui me donnèrent un moment de découragement. Il aurait fallu, si la base était juste, à peu près la vie d'un homme pour établir les Stichwort qui se succédaient de moment en moment, sur l'espace de douze livres homériques seulement Encore à l'heure qu'il est je ne sais pas s'il n'y a pas quelque chose de vrai dans le Stichwort, mais par bonheur il n'est pas, en tous cas, la base du système - ce qui transformait tout le texte en une suite de charades -, et je suis, dès à présent, en possession d'un autre principe, infiniment plus [v°] simple et plus “humain”, en même temps que suprêmement intéressant pour sa signification esthétique, et les moyens employés pour l'harmonie dans la première poésie grecque» (Amacker 1994, p. 107).

All’interno del nuovo metodo di analisi non contano più le occorrenze vocaliche e consonantiche, ma il mot-thème, il suo smembramento e la sua disseminazione.

Il ruolo dello stichwort è affermato con ancora maggiore forza nella missiva indirizzata a Bally datata 7 agosto 1906, tanto da portare per un attimo

il linguista ginevrino a pensare a una misura che oltrepassi la parola-tema per estendersi a tutto il verso:

« Toutefois je me suis interrompu en même temps que mes recherches me conduisaient à élargir ou à modifier mon point de vue, et je ne voudrais plus, aujourd'hui, parler de rime concernant spécialement les pieds 5e et 6e. - Comme principe dominant tous les autres, j'en suis revenu à ma première idée, celle du Stichwort, avec le seul doute, désormais, de savoir s'il s'agit de Stichworte ou de Stichverse : la dernière hypothèse est à craindre ; je dis à craindre parce que le contenu des lettres ou combinaisons de lettres relatives à un vers-thème est naturellement si [v°] grand, en comparaison de ce qu'il est pour un simple [illisible (b.)] mot-thème, qu'il doit avoir pour résultat de noyer le mot principal (qui est toujours un nom propre), et de rendre toute démonstration beaucoup moins probante et moins lucide qu'elle ne pourrait l'être si un unique mot était choisi par le versificateur» (Amacker 1994, pp. 114-115).

Nella stessa lettera, oltre a trattare l’operazione del cryptogramme nell’epica omerica, che serve in realtà a Saussure per spiegare dei passaggi in cui il mot-thème fa difetto, il linguista ginevrino conferma le sue certezze sui componimenti omerici: in essi ogni verso è pensato secondo l’anagramma.

Il 31 agosto 1906, nel confidare a Charles Bally seri dubbi sulla bontà dell’intera iniziativa di ricerca, Saussure scarta la direzione ludica che rischia di prendere la sua analisi: in Omero non gli interessa rintracciare forme dell’acrostico, che paiono pure essere presenti in taluni brani delle sue opere38, piuttosto studiare il fenomeno più generale dell’homophonie, attraverso il quale le sillabe non sono scelte tanto per ricomporre la parola-chiave, ma per creare ripetizioni e allitterazioni:

38 Cfr. Amacker 1994, p. 118: «Cette impression vient seulement de ce que pour apporter des

preuves, il faut inévitablement analyser: or, en analysant, il arrive que l'on semble, en effet, chercher quelque acrostiche byzantin, en même temps que l'on détruit la synthèse acoustique des groupes. - Mais c'est une expérience facile à faire, après avoir donné l'attention nécessaire au détail qui nous rive à l'écriture, de reprendre à haute voix ces groupes, et alors l'oreille dira son mot, et dans la plupart des cas déclarera qu'elle a reçu une impression d'ensemble rappelant en effet le nom ou le mot qui est en cause, et qui domine ordinairement le passage».

«Ceci devient encore plus clair ou plus embarrassant, comme on voudra, quand on voit que le loi d'une multitude de passages n'est pas de reproduire un nom, mais de se composer entièrement de syllabes qui se reproduisent les unes les autres. A ce moment tout ce que “l'anagramme” pouvait offrir de déplaisant ou de suspect fait place à une homophonie que nous sommes plus préparés à comprendre, mais qui jette la théorie dans des perplexités bien autres que l'anagramme d'un nom: car on ne sait proprement à ce moment s'il y a une base, telle qu'était au moins celle du nom propre, ou s'il n'y en a plus, et que tout se borne à une valse des syllabes dans un cercle» (Amacker 1994, p. 118).

Delle preoccupazioni simili sono presenti nella lettera del 13 aprile 1908, nella quale Saussure fa esplicito riferimento al ruolo del diphone e alla possibilità della sua frequenza all’interno dei componimenti. Si tratta di una missiva nella quale il linguista ginevrino si preoccupa di discettare sulla correttezza delle proprie acquisizioni rivolgendosi alla statistica e cercando di cambiare alcuni parametri della sua ricerca, come la scelta di cercare le occorrenze grafemiche e fonetiche per autori e non per parole (cfr. Amacker 1994, p. 122).

Risulta particolarmente interessante e utile ai fini della ricostruzione del pensiero saussuriano, leggere le lettere come cartine di tornasole delle analisi anagrammatiche contenute negli appunti che Saussure traccia al contempo. Nelle lettere, evidentemente per motivi di opportunità dettati dalla necessità di farsi comprendere dai propri interlocutori, le teorie saussuriane assumono un carattere più sciolto e chiaro e hanno il vantaggio di condensare, esplicitandole, pagine e pagine di appunti. In alcune di esse sono perfino evidenti i richiami a uno studio fonetico, tanto che non si possa capire dove finiscano le ipotesi anagrammatiche e inizino altre indagini linguistiche:

«Dans l'analyse des vers "Eσπετε etc... j'ai parfaitement oublié de vous parler des consonnes. Vous pourrez répéter {pour} vous-même le compte pour les consonnes, et vous trouverez de même que c'est un minimum qui est laissé à l'instant de la clausule εχουσαι, ou à l'instant de la clausule έξενάριξεν (celle-ci d'ailleurs [v°] calculée pour détruire ses deux ξ l'un par l'autre, même sans regarder ni en avant ni en arrière). - Dans le premier vers il faut tenir très probablement le µ implosif de 'Oλυνπ - comme valable, malgré ma prévention jusqu'ici contre les implosives …» (Amacker 1994, p. 114).