3. Teorie degli anagrammi oltre Saussure
3.2 La rilettura di Choi: il segno e la ripetizione
Choi (2002) ritorna sulle questioni relative a temporalità e linearità nella ricerca anagrammatica, introducendo il fattore della ripetizione100 come
98 Cfr. anche il passaggio presente in Starobinski 1971, p. 39, brano fortunato perché
ampiamente dibattuto nella letteratura sorta dalla ricerca anagrammatica, in cui viene espresso una volta di più e con grande forza il ruolo della materialità nei fatti di lingua; Saussure arriva a identificare le parti foniche dei componimenti a bastoncini o pietre, trovando alla parole un correlato oggettivo : «C’est aussi en partant de cette donnée d’une poésie indo-européenne qui analyse la substance phonique des mots (soit pour en faire des séries acoustiques, soit pour en faire des séries significatives lorsqu’on allude à un certain nom), que j’ai cru comprendre pour la première fois le fameux stab des Germains dans son triple sens de : a) baguette ; b) phonème allitérant de la poésie ; c) lettre. […]Aussi concoit-on d’emblée, ou plutôt prévoit-on, si le métier du vātēs était d’assembler des sons en nombre déterminé, que la chose n’était pour ainsi dire possible qu’au moyen d’un signe extérieur comme des cailloux de différentes couleurs, ou comme des baguettes de différentes formes : lesquelles, représentant la somme des d ou des k etc., qui pouvaient être employés dans le carmen, passaient successivement de droite à gauche à mesure que la composition avançait et rendait un certain nombre de d ou de k indisponibles pour les vers ultérieurs».
99 Cfr. Le indicazioni bibliografiche fornite da Westerhoff 1999: «Poetischer Trichter. Die
Teutsche Dicht- und Reimkunst/ ohne Behuf der Lateinischen Sprache/ in Vl. Stunden
einzugiessen. Samt einem Anhang Von der Rechtschreibung / und Schriftscheidung/ oder Distinction. Durch ein Mitglied der hochlöblichen Fruchtbringenden Gesellschaft. Zum zweiten Mal aufgelegt und an vielen Orten vermehret. Nürnberg/ Gedruckt bey Wolfgang Endter, Nürnberg 1648-1653 [Bibliothek des Germanischen Nationalmuseums, Sign. 80 01 164/1, Slg. N 943] Erste Auflage: 1647».
100 Anche Bravo (2011) afferma che se in Saussure si può parlare di sémiologie des figures
strumento concettuale attorno al quale far ruotare la sua analisi sullo studio saussuriano della poesia indoeuropea. In particolare Choi individua tre aspetti diversi e complementari nella ripetizione, i quali agiscono come forze in grado di spiegare alcune dinamiche di disseminazione e ricomposizione testuale: armonizzazione, ricordo e conteggio.
Rispetto al primo punto, l’autore giapponese ritiene che durante la ricerca anagrammatica, Saussure abbia sostituito lo studio delle differenze proprie delle forme linguistiche, che ne consentono la discrezionalità nella catena parlata, con l’interesse per l’omogeneità della ripetizione, rimpiazzando la formula dell’alternanza “l’uno e l’altro” con quella de “l’un et l’un”:
«A quel moment les temps intervient dans le schéma de compensation des voyelles ? Là où il n’y a que le rapport d’identité, il ne serait guère possible de repérer un moment de différenciation, à savoir celui de la temporalisation. Comment percevoir le temps dans les conditions où aucun changement n’a lieu ? Comment mesurer le temps s’il n’y a aucune distance entre deux éléments absolument identiques. « L’un et l’un », ce rythme de répétition ne se réduit pas au temps linéaire qui s’écoule l’un après l’autre ; il ne se rabat pas non plus sur le temps diachronique qui s’enchaîne l’une à cause de l’autre. Ce rythme de répétition relève de l’ordre poétique, à savoir celui de l’harmonisation. Si la voyelle A ne doit son émergence qu’au fait de se répéter et de la sorte de venir en nombre pair, c’est parce qu’elle se révèle soucieuse de sa propre réalisation poétique par harmonisation. Tant qu’elle est résidu, elle est toujours dans un état instable» (Choi 2002, p. 120).
In secondo luogo la ripetizione diverrebbe rivelazione se accanto all’aspetto meccanico e fonico compare quello semantico; secondo questa ipotesi il poeta lavora in due tempi: disporre del più gran numero possibile di elementi fonici che permettano di comporre il mot-thème e comporre i versi incorporando al loro interno tali frammenti.
«Dans la pratique anagrammatique donc, répéter, c’est rappeler. Or, rappeler quelque chose, n’est-pas une opération qui relève essentiellement du temporel ? C’est
si basano sulla ripetizione, in quanto: «(1) le son construit le sens, (2) sa répétition en assure la permanence» (Bravo 2011, p. 34).
grâce à cette opération de rappel que le passé est repris sous la forme d’un présent avant d’être oublié. On pourrait dire avec H. Parret (1993) que la fonction anagrammatique consiste à “mémorer le temps”. c’est précisément dans cette fonction évocatrice que le problème du temps est inscrit» (Choi 2002, p. 122).
L’anagramma saussuriano si distinguerebbe da quello tradizionale per la grande attenzione prestata al fonema. Per questo motivo, ad avviso di Choi, vi è una oscillazione tra anagramma, forma perfetta, e anafonia, forma imperfetta nella terminologia adottata da Saussure:
«La meilleure façon de saisir tel ou tel phonème, c’est avant tout de lui prêter l’oreille. L’accent est mis sur l’aspect acoustique. La lisibilité d’un mot-thème est liée à son écoute. Il faut écouter pour lire. […] Tout se passe donc comme si les anagrammes devaient sauter aux yeux. Si le décryptage des anagrammes ne porte pas sur les formes graphiques mais sur les formes phonétiques, n’est-ce pas la question de l’écoute qui devrait prendre le pas sue la question de la vue ?» (Choi 2002, p. 122).
Questi rapporti tra vista e udito, tra lettura e ascolto, trovano un’analisi altrettanto adeguata nel passaggio della ricerca anagrammatica che Starobinski (1971, p.55) cita da Ms. fr. 3964/18, p. 2:
«Ayant plusieurs fois cherché ce qui me retenait comme significatif dans ces syllabes, je ne l’ai pas trouvé d’abord parce que j’étais uniquement attentif à Priamidēs, et après coup je comprends que c’est la sollicitation que recevait inconsciemment mon oreille vers Hector qui créait ce sentiment de “quelque chose” qui avait rapporta u noms évoqués dans le vers».
In questo brano è contenuta a nostro avviso una nozione forte di virtualità: il mot-thème dal quale ricavare gli elementi fonici, pur non essendo presente nei versi sottoposti all’analisi, avrebbe guidato e condizionato una certa porzione testuale, esercitando appunto un’azione di influenza e offrendo materiale fonico da disseminare nel testo101. Come suggerisce ancora
101 Cfr. a tal proposito l’esergo scelto da Gandon 2006, p. 9, tratto da Tibullo, Elegie, lib. II, 32:
Starobinski, «Un même morceau peut donc livrer, simultanément, deux systèmes d’anagrammes» (Cfr. Starobinski 1971, p. 55).
A questo punto Choi propone un interessante confronto tra il ruolo del lettore/ascoltatore e quello dell’analista : non l’occhio, ma l’orecchio sarà l’organo deputato a ricevere e incamerare lo stimolo proveniente dall’ascolto del componimento: «il faut rester à l’écoute pour avoir le sentiment de quelque chose» (Choi 2002, p. 122). Allo stesso modo l’analista resterà in ascolto del racconto del suo paziente per scorgere all’interno di quel discorso le figure nascoste che tramano la sua psiche.
L’ascolto, dunque, è fondamentale affinché la ripetizione possa avere luogo e affinché questa possa ricevere significato, in quanto «cette écoute est fondamentalement liée au phénomène temporel» (Choi 2002, p. 122): come anticipato nel capitolo precedente, l’atto stesso di ascoltare è un’azione che non può che svolgersi nel tempo102 e il ritmo stesso si dispiega come ripetizione nel tempo. Sia nella pratica anagrammatica che in quella analitica, ascoltare è un modo di attendere: in un caso si aspetta quel passaggio decifratore nel racconto del paziente, nell’altro caso la sollecitazione chiarificatrice giunge dal testo stesso. Se è così, allora bisogna anche seguire Choi quando afferma che la categoria dell’attesa rientra a pieno titolo nella sfera della temporalità:
«Dans l’attente, le temps s’écoule du futur au présent, de l’inconnu au connu, du possible au réel. Or, dans le monde anagrammatique comme dans le monde analytique, ce qui est attendu se révèle la plupart du temps comme quelque chose d’inattendu» (Choi 2002, p, 123).
Come terzo e ultimo aspetto relativo alla ripetizione, Choi si occupa dei limiti intrinseci ed estrinseci della ricerca anagrammatica e in particolare dell’indecisione, a suo avviso manifestata da Saussure e protratta fino alla conclusione, su quale sia il vero oggetto della ricerca. Il conteggio delle lettere diviene allora quell’ultima forma di ripetizione che Saussure utilizza per
102 Cfr. Pétroff 2004, p. 31: «Il est nécessaire toutefois, pour éviter quiproquo set ambiguïtés,
de préciser ce que Saussure entend par ce concept du Temps dans trois domaines linguistiques différents: celui des études diachroniques, celui de la linéarité, celui de la détermination d’une unité phonique. […] Le facteur Temps, c’est celui qui est marqué par une succession d’événements ponctuels qui provoquent les réorganisations des systèmes».
provare una teoria della composizione, ma le dinamiche che la coinvolgono, dalla couplaison delle vocali e delle consonanti allo smembramento e la ricomposizione del mot-thème, appaiono a Choi operazioni impossibili da determinare in modo rigoroso: «quelle prononciation, quelle graphie doit-on prendre en compte à quelle date?» (Choi 2002, p. 123).
Ancora Choi su queso punto afferma:
«L’acte de versifier s’assimile ainsi à l’acte de compter. Mais comment répondre à la question Qui compte ? […] Si l’on ne fait des vers que « selon l’anagramme », il n’est tout à fait juste de dire que c’est le versificateur qui fait les comptes. Il serait plus exact dire que c’est la poésie elle-même qui fait les comptes» (Choi 2002, p. 128).
Finanche la scelta dei singoli mot-thèmes sarebbe opinabile, indimostrabile. Tra la teoria, che Choi considera poco argomentata e spesso ritrattata, e le decine, centinaia di pagine dedicate a una meccanica compilazione, si frapporrebbe uno iato eccessivo, un décalage. Su questa discrasia tra i cercato e il trovato si sono interrogati anche altri autori. Afferma Rastier a tal proposito : «On n’essaye en aucune façon de dire que les idées de Saussure sont fausses; on veut dire qu’elles sont invérifiables» (Rastier 1970, p. 12).
Per Wunderli (1972) Saussure resta egli stesso vittima del proprio rigore metodologico adottato nella ricerca, in quanto la stessa severità che impone alla sua analisi rende indecidibile la significatività delle ricorrenze osservate.
Altro problema che Choi giudica irrisolto è quello relativo alla consapevolezza dell’autore di comporre in maniera anagrammatica, questione che condurrà Saussure a scrivere a Giovanni Pascoli103, ricevendone
103 Oltre a Nava 1968, su questo punto cfr. anche Bravo 2011, p. 66: «Écrire à Pascoli était
comme écrire à Virgile lui-même. Un acte de foi, si on considère a nature exogène de la preuve, Deus ex machina, par laquelle Saussure espérait établir sa théorie. Un acte suicidaire aussi, si l’on considère les enjeux psychologiques qui soustendaient le pari intellectuel de Saussure. Mais c’était, avant toute chose, une manière d’assouvir un fantasme. Celui de se voir conférer le pouvoir d’entrer en communication directe avec l’Antiquité».
probabilmente dapprima una risposta tiepida, poi un silenzio raggelante104 (Cfr. Nava, 1968).