• Non ci sono risultati.

III.9

Venceslao, Casimiro, Ernando III.10

Venceslao, Casimiro, Ernando, Erenice

Una serie di versi intrecciati, spezzati, sintatticamente sospesi per esprimere stupore e angoscia, alternati a una sequela incalzante di richieste di chiarimenti, caratterizza la concitata scena dell’incontro inatteso del sovrano col principe insanguinato e la successiva confessione del delitto in Rotrou. Tutto questo, in modo più conciso, viene riproposto da Zeno.

TF IV.4 (12572-1299)

VE03 III.8 (845-869)

VEN. Mais allons Mon fils! VEN. Sparite, o de la mente

torbide larve... Figlio...

LAD. Mais allons Mon fils! Seigneur! CAS. torbide larve... Figlio... Padre... (O stelle.) VENC. Mais allons Mon fils! Seigneur! Hélas!

OCT. O fatale rencontre!

VEN. O fatale rencontre! Est-ce vous, Ladislas, dont la couleur éteinte et la voix égarée

ne marquent plus qu’un corps dont l’âme est séparée? En quel lieu, si saisi, si froid et si sanglant,

adressez-vous ce pas incertain et tremblant? Qui vous a si matin tiré de votre couche?

Quel trouble vous possède et vous ferme la bouche?

VEN. Che acciaro è quel? Che sangue

ne stilla ancor? Qual colpo mediti? E qual facesti? Che orror, che turbamento ti sparge il volto?

LAD. Que lui dirai-je? Hélas! CAS. ti sparge il volto? (Ahi! Che dirò?)

VENC. Que lui dirai-je? Hélas! Répondez-moi, mon fils. Quel fatal accident...

VEN. ti sparge il volto?(Ahi! Che dirò?) Rispondi. CAS. Signor...

VEN. Signor... Parla. CAS. Signor... Parla. Poc’anzi LAD. Quel fatal accident... Seigneur, je vous le dis;

J’allais... j’étais... l’amour a sur moi tant d’empire...

je me confonds, seigneur, et ne vous puis rien dire. andai... venni... L’amore... lo sdegno... Una ne l’altra mancan le voci. Attonito rispondo; nulla, o padre, dir posso e mi confondo. VEN. D’un trouble si confus un esprit assailli

se confesse coupable, et qui craint a failli. [...]

VEN. Gran timido è un gran reo.

Errasti, o figlio, e gravemente errasti. Ragion mi rendi ah! di quel sangue. LAD. Si vous en ordonnez avec votre justice,

mon destin de bien près touche son précipice; ce bras, puisqu’il est vain de vous déguiser rien, a de votre couronne abattu le soutien;

le duc est mort, seigneur, et j’en suis l’homicide. Mais jai dû l’être.

CAS. Ragion mi rendi ah! di quel sangue. Questo, (prepara pur contro il mio sen, prepara le più attroci vendette.)

Questo (il dirò) del mio rivale è sangue: sangue è di Ernando.

VEN. sangue è di Ernando. O dei! Ernando è morto?

CAS. Ernando è morto? Ed io, io ne fui l’omicida.

VEN. Perfido, Ernando è morto?

CAS. Perfido, Ernando è morto? E ragion n’ebbi. VEN. Mais jai dû l’être. O dieu! Le duc est mort, perfide!

Le duc est mort, barbare! Et pour excuse enfin, vous avez eu raison d’être son assassin! À cette épreuve, ô ciel, mets-tu ma patience?

VEN. Di svenarmi in quel core

ragione avesti? Barbaro, spietato, tu pur morrai. Vendicherò...

Nella scena successiva, l’entrata inattesa di Ernando, sebbene concepita in maniera diversa nelle due versioni,39 lascia ugualmente allibiti padre e figlio, creando

una sorta di “quadro di stupore” ante litteram.

TF IV.5 (1300-1313)

VE03 III.9 (8692-881)

FÉD. La duchesse, seigneur, vous demande audience. ERN. tu pur morrai. VA’ tuo’ cenni

qui pronto...

VEN. qui pronto... Ernando vive? Ernando amico. LAD. Que vois-je? Quel fantôme? Et quelle illusion

de mes sens égarés croît la confusion? CAS. (Vive il rival? Voi m’ingannate, o lumi? O tu man mi tradisti?) VEN. Que m’avez-vous dit, prince, et par quelle merveille

mon œil peut-il sitôt démentir mon oreille? VEN. Ma nol dicesti, o figlio, poc’anzi estinto? LAD. Ne vous ai-je pas dit qu’interdit et confus,

je ne pouvais pas rien dire et ne raisonnais plus? CAS. poc’anzi estinto? Io son confuso. VEN. Ah, duc! Il était temps de tirer ma pensée

d’une erreur qui l’avait mortellement blessée; VEN. poc’anzi estinto? Io son confuso.io moria per dolor de la tua morte. Ah duce,

39 In TF Fédéric arriva per chiedere a nome di Cassandre udienza al sovrano; in VE03 Venceslao aveva mandato Gismondo in cerca di Ernando, perché era preoccupato per la sua incolumità (cfr. III.7).

différant d’un instant le soin de l’en guérir, le bruit de votre mort m’allait faire mourir. Jamais coeur ne conçut une douleur si forte. Mais que me dites-vous?

FÉD. Mais que me dites-vous? Que Cassandre à la porte

demandait à vous voire. ERN. Io morto? Ho vita, ho spirto ma per versarlo in tuo servigio, o sire. Così Ernando, così dee sol morire. VEN. demandait à vous voire. Qu’elle entre. VEN. So la tua fede.

CAS. So la tua fede. (O ferro! In qual seno t’immersi?

Qual misero svenai! Cieli perversi!)

La terza scena di questa sequenza corrisponde al lungo finale dell’atto quarto di Rotrou. Le due sezioni si possono accostare al modello della scena-lamento, anche se non si tratta di lamenti tradizionali con monologo rivelatore perché né Cassandre in Rotrou né Erenice in Zeno si trovano sole in scena e non esprimono stati d’animo contrastanti ma chiedono solo giustizia e vendetta perché la tragedia si è già consumata. In un appassionato racconto, interrotto solo brevemente da qualche verso del sovrano e del principe, Cassandre ed Erenice riassumono le vicende passate, svelano i loro sentimenti, descrivono l’efferato delitto e pronunciano il nome di chi l’ha compiuto.

Venceslas Rotrou

IV.6 (1317-1432) Venceslao Zeno III.10 (882-958)

CAS. Grand roi, de l’innocence auguste protecteur, des peines et des prix juste dispensateur, exemple de justice inviolable et pure, admirable à la race et présente et future, prince et père à la fois, vengez-moi, vengez-vous, avec votre pitié mêlez votre courroux,

et rendez aujourd’hui d’un juge inexorable une marque aux neveux à jamais mémorable. [...]

Votre Majesté, sire, a connu ma famille.

ERE. Signor, che il tuo potere

fra giustizia e pietà libri egualmente, difensor de le leggi,

scudo de l’innocenza,

giusto re, giusto padre, ecco a’ tuoi piedi, principessa dolente,

chiedo la mia vendetta;

chiedo la tua. Lagrime chiedo e sangue. Ti vo’ giudice e padre. Ah! Rendi al mondo a pro del giusto ed a terror de l’empio di virtù, di fortezza un raro esempio. [...]

Qual io sia ben ti è noto. VEN. Ursin de Cunisberg, de qui vous êtes fille,

est descendu d’aïeux issus de sang royal et me fut un voisin généreux et loyal.

VEN. Qual io sia ben ti è noto.A’ tuo’ grand’avi quel diadema ch’io cingo ornò le tempia. CAS. Vous savez si prétendre un de vos fils pour gendre

eût au rang qu’il tenait été trop entreprendre.

ERE. Senza offenderti, o sire, amar potea l’un de’ tuoi figli? VEN. L’amour n’offense point dedans l’egalité. VEN. amar potea l’un de’ tuoi figli? Amore

non è mai colpa, ove l’oggetto è pari. CAS. Tous deux ont eu dessein dessus ma liberté,

mais avec différence et d’objet et d’estime. L’un qui me crut honnête eut un but légitime, et l’autre, dont l’amour fol et capricieux douta de ma sagesse, en eut un vicieux. [...]

Je tins l’un pour amant, l’autre pour ennemi! L’infant par sa vertu s’est soumis ma franchise, le prince par son vice en a manqué la prise; et par deux différents mais louables effets, j’aime en l’un votre sang, en l’autre je le hais; Alexandre, qui vit son rival en son frère et qui craignit d’ailleurs l’autorité d’un père, fit, , quoique autant ardent que prudent et discret, de notre passion un commerce secret,

et sous le nom du duc déguisant sa poursuite, ménagea notre vue avec tant de conduite, que toute Varsovie a cru jusqu’aujourd’hui qu’il parlait pour le duc quand il parlai pour lui; [...]

CAS. Del pari ambo i tuoi figli per me avvampar. Ma ’l foco fu senso in Casimiro, fu virtù in Alessandro.

L’un sua preda mi amò; l’altro sua sposa. A risolver fra loro

onestà non fu tarda.

Piacque il pudico amante, odiai l’impuro. Amor che strinse i cori

strinse le destre; e fu segreto il nodo per tema del rival, non per tua offesa. [...]

Nous crûmes que l’hymen pouvait seul m’en défendre,

et l’heure prise enfin pour nous donner les mains, et bornant son espoir, détruire ses desseins, hier, déjà le sommeil, semant partout ses charmes... (en cet endroit, seigneur, laissez couler mes larmes; leur cours vient d’une source à ne tarir jamais). L’infant, de cet hymen espérant le succès, et de peur de soupçon arrivant sans escorte, à peine eut mis le pied sur le seuil de la porte, qu’il sent pour tout accueil une barbare main de trois coups de poignard lui traverser le sein.

Io questa notte i primi maritali suoi baci

coglier dovea; l’ora vicina e d’ombre sparso era il ciel, quand’egli ne’ tetti miei, su le mie soglie e quasi sugli occhi miei trafitto... aimè!... Perdona la libertà del pianto... Piange.

Freddo, esanime, esangue

versò da più ferite e l’alma e ’l sangue.

VEN. O dieu! l’infant est mort! VEN. Come? Morto Alessandro?

ERN. (Misero prence!)

LAD. L’infant est mort! O mon aveugle rage,

tu t’es bien satisfaite, et voilà ton ouvrage! CAS. (Misero prence!)furor, dove m’hai tratto? Io fratricida? O cieco ERE. Sì, morto è l’infelice; e tosto ch’io

ti miri vendicata,

ti seguirò agli Elisi, ombra adorata. CAS. Oui, seigneur, il est mort, et je suivrai ses pas

à l’instant que j’aurai vu venger son trépas. [...]

VEN. S’agita al tribunal de la vendetta la mia, non la tua causa. Erenice, ov’è ’l reo? [...]

Mais apprenant, grand roi, cet accident sinistre, hélas! en pourriez-vous soupçonner le ministre? Oui, votre sang suffit pour vous en faire foi: il s’emeut, il vous parle et pour et contre soi, et par un sentiment ensemble horrible et tendre, vous dit que Ladislas est meurtrier d’Alexandre. Ce geste encor, seigneur, ce maintien interdit, ce visage effrayé, ce silence le dit,

et plus que tout enfin, cette main encor teinte de ce sang précieux qui fait naître ma plainte? [...]

Si vous étiez si faible, et votre sang si tendre, qu’on l’eût impunément commencé de répandre, peut-être verriez-vous la main qui l’a versé attenter sur celui qu’elle vous a laissé; d’assassin de son frère il peut être le vôtre; [...]

ERE Non tel dica Erenice, il cor tel dica, tel dica il guardo. Hai l’uccisor presente. Quell’orror, quel pallore,

quegli occhi a terra fisi, lo stupor de le membra,

il silenzio del labbro e più di tutto quel ferro ancor fumante de la strage fraterna a te già grida che un figlio del tuo figlio è l’omicida. [...]

Casimiro l’uccise. Ei fece un colpo degno di lui. Se nol punisci, o sire, avido ancor di sangue

verrà quello a vuotar ch’hai ne le vene. L’uccisor di un fratello

esserlo può di un padre. Vendetta, o re, vendetta

di te, di me. Ragion, natura, amore la dimanda al tuo core.

Se re, se padre a me negar la puoi, numi del cielo, a voi la chiedo, a voi. VEN. Contre ces charges, prince, avez-vous des défenses? VEN. Parla: le tue discolpe

giudice attendo.

Sebbene con qualche micro-variante narrativa, pur con una significativa riduzione del numero dei versi nei discorsi di Cassandre e di Erenice e nelle confessioni di Ladislas e di Casimiro, Zeno rimane fedele al modello francese. Anche le scene successive sono attinte da TF: la consegna della spada, quale gesto di sottomissione, la decisione di rinchiudere in prigione il principe e l’amaro pianto del sovrano che «un colpo solo / privò di due figli»,40 poiché «l’un d’eux qui par l’autre

aujourd’hui m’est ôte / m’oblige à perdre encor celui qui m’est resté!».41

A questo punto il poeta introduce il secondo intreccio in cui compare Lucinda pronta a tutto pur di salvare il suo amato. Benché siano emerse divergenze significative nello svolgimento dell’azione tra VE03 e CN, sarà ancora possibile da qui in poi cogliere qualche punto di contatto tra le due versioni. La scena finale del

40 VE03, III.12, 997-998, cfr. qui Appendice A. 41 TF, V.6, 1489-1490.

terz’atto è tutta di Zeno. Il crescendo emotivo determinato dagli eventi appena trascorsi culmina, solleticando la curiosità dello spettatore, nelle domande che Ernando, solo, si pone: «Sarà pietoso o giusto / il real genitore?», «Ma tu che pensi, Ernando? Vendicarti? / Vendicare il tuo amico ed Erenice? / Ma dove? In Chi? Ne l’uccisor fratello?».

ATTO IV

Viale di verdura contiguo agli appartamenti di Erenice, con urna sepolcrale nel mezzo che si va fabbricando da scultori polacchi i quali intrecciano il ballo.42

L’autonomia di Zeno rispetto agli ipotesti continua. L’inizio dell’atto quarto è originale: la prima scena è una sorta di micro-scena della follia, la seconda è quella del dibattimento interiore in cui Erenice ed Ernando appaiono avviluppati in un groviglio di stati d’animo contrastanti.43

• IV.1 Erenice si aggira attorno all’urna sepolcrale di Alessandro cantando la sua disperazione;

• IV.2 sopraggiunge Ernando; barcollano, sono lacerati dal dilemma: perdono o vendetta; alla fine risolvono: vendicare lo sposo e l’amico.

Quanto segue, dopo la mutazione di scena, è un caso curioso, un hapax, nella contaminazione delle fonti del Venceslao.

Torre che serve di prigione, corrispondente al palazzo reale.44

• IV.3 Casimiro, tra ceppi, delira.

Il soliloquio di Casimiro in catene rinchiuso in prigione non compare in Rotrou, sebbene un suo posizionamento, ad esempio prima o dopo la terza scena dell’atto quinto, non sarebbe stato inappropriato. Il carcere compare invece inaspettatamente in Rojas Zorrilla e in Celano.

42 VE03, p. 52, IV.1 didascalia, cfr. qui Appendice A; con qualche variante dovuta anche allo spostamento di scene in W25, p. 50, IV.4 didascalia, cfr. qui Appendice A.

43 Nella versione viennese del 1725 Zeno unisce e sposta queste due scene a metà dell’atto quarto, cfr. qui Appendice A.

44 VE03, p. 54, IV.3 didascalia, cfr. qui Appendice A; con qualche variante in W25, p. 47, IV.1 didascalia, cfr. qui Appendice A.

CES CN VE03

III.[5] IV.15 IV.3

Sale RUGERO en la torre con

prisiones

ALFONSO nella prigione con il

ritratto di Florinda

Torre che serve di prigione, corrispondente al palazzo reale.

CASIMIRO solo incantenato

Occorre sottolineare la corrispondenza delle didascalie tra il testo iberico e quello veneziano e la divergenza, seppure minina, con CN. Se dunque, fino ad ora, era stato possibile individuare nell’azione principale una discendenza coerente e costante dal testo/fonte francese, la presenza di questa scena in questa posizione suscita qualche domanda:

1. si tratta di un ulteriore prestito napoletano che conferma la conoscenza del rifacimento di Celano?

2. Zeno conosceva la comedia spagnola e, pur attingendo al più nobile rifacimento francese, non tralascia di sfruttarne qualche suggerimento?

3. si tratta solo della classica scena di prigione, topos tra i più fortunati dell’opera?

Da qui fino alla fine dell’atto quarto si tratta di un remake tutto zeniano.

• IV.4 Lucinda e Gismondo si recano da Casimiro; il principe, sorpreso di vedere la regina e pentito di averla tradita, è convinto che gli porti la sentenza di morte; Lucinda, sebbene offesa, gli annuncia invece di aver ottenuto per lui il perdono del padre; Gismondo li invita ad andare da Venceslao; il sovrano informerà il figlio del suo destino;

• IV.5 Venceslao canta l’ambiguità della vicenda; Gismondo annuncia l’arrivo di Casimiro e Lucinda e, anche lui perplesso, va a preparare l’apparato per le nozze;

• IV.6 Venceslao ha deciso e, nonostante le colpe del figlio, lo invita a sposare Lucinda; Casimiro, sconcertato, accetta e offre in dono a Lucinda una «gemma»; la regina, fuori di sé per la gioia, ringrazia il sovrano per aver mantenuto la promessa; Venceslao li saluta ma prima di andarsene annuncia che dovrà mantenere anche un’altra promessa e che Casimiro dovrà morire;

• IV.7 Lucinda e Casimiro rimangono sbigottiti; la regina, in preda a una grande ira, inveisce, promette vendetta, rimprovera Casimiro che accetta passivamente il suo destino, minaccia di distruggere il palazzo e di morire per il suo sposo; Casimiro, riconoscendo le sue colpe e invitando la regina a non commettere follie, se ne va per non soffrire più restando accanto alla sua sposa;

• IV.8 Lucinda canta il suo tormentato dibattito interiore.

Sebbene dunque lo svolgimento drammatico sia di Zeno, un elemento inserito dal poeta compare anche nella commedia partenopea: la «gemma» donata dal

principe fedifrago alla sua sposa ritrovata. Alla fine dell’atto quarto, dopo aver ricevuto da Gismero la sentenza di morte, in un biglietto al padre Alfonso confessa le sue colpe e chiede perdono, consegna a Gismero il ritratto di Florinda perché glielo restituisca e una «gemma» da affidare al re perché la dia a Gismena.

CN IV.16

ALFONSO Alla bella Gismena principessa d’Ungheria giurai la fede, la feci mia sposa, la tradii, me ne ravvedo e me ne dispiace in un tempo che poco mi giova, ma già che mi trovo ridotto dagl’errori miei a non potere emendarli, né a potere disponer d’altro, prendi questa gemma, che solo m’è rimasta, portala al re, dilli, che sapendo dove sta Gismena, che gliela invii con queste voci che lo sposo che la tradì, avveduto nella sua morte, non potendo testar d’altro, li lasciò quest’anello, acciò che accettando il suo pentimento come sposa perdoni all’alma mia l’offese che da quella ha ricevute.

Per il drammaturgo veneziano si tratta di un espediente attinto da un modello precedente o dal baule delle convenzioni teatrali? È chiaro che anche in questo caso non si può escludere una contaminazione con la commedia napoletana anche se è pur sempre vero che Zeno conosceva bene le risorse e i topoi drammaturgici che il pubblico si aspettava di vedere rappresentati.

ATTO V

Galleria di statue.45

La scena d’apertura dell’atto quinto è dovuta esclusivamente all’immaginazione di Zeno: Ernando ed Erenice, ancora esitanti, oscillano tra la vendetta e il perdono.

• V.1 Erenice ed Ernando, avviandosi verso la reggia, si rendono conto che il popolo in tumulto chiede che sia risparmiata la vita di Casimiro; mentre erano decisi a vendicare Alessandro, uccidendo anche Venceslao, ci ripensano e decidono, in nome della patria, del re e di Alessandro, di perdonare Casimiro.

Da qui il Venceslao di Zeno, eccetto le scene V.7-8 e qualche micro-differenza, procede in parallelo con Rotrou fino allo scioglimento finale. È opportuno sottolinare che la conclusione, grazie alle varianti presenti nella trama di ciascuna versione del dramma, sarà diversa in ogni pièces.

45VE03, p. 61, V.1 didascalia, cfr. qui Appendice A; con qualche variante in W25, p. 59, V.1 didascalia, cfr. qui Appendice A.

• V.2 Venceslao ordina alle guardie di far entrare Casimiro e di cambiare «in funeste gramaglie e in bara il trono»;

• V.3 Casimiro s’inchina davanti al padre, confessa le sue colpe e cerca di addurre qualche scusa a sua difesa; il re, affranto ma fermo, abbraccia per l’ultima volta il figlio e pronuncia la sentenza di morte; Casimiro canta il suo destino crudele e chiede al padre di proteggere la sua sposa;

• V.4 Venceslao piange la sua condizione: non può essere buon padre e buon re; entra Erenice che, nonostante il grande dolore per la morte di Alessandro, lo esorta a perdonare il figlio fratricida; il sovrano respinge la richiesta perché se le colpe non vengono punite diventano leggi e il popolo non le teme più;

• V.5 sopraggiunge Ernando che si unisce alla richiesta di Erenice, chiedendo al sovrano la grazia per Casimiro come ricompensa per i suoi trionfi; Venceslao respinge di nuovo la supplica, sostenendo che deve tutto al suo generale tranne «la custodia delle leggi»; • V.6 entra Gismondo agitatissimo; la reggia è in tumulto: Casimiro è sciolto dalle catene,