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Centro sociale A.09 n.43-44. Sviluppo comunitario e pianificazione

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Academic year: 2021

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Centro

Sociale

n. 43-44, 1962

In qu esto fascico lo :

Sviluppo

comunitario

e pianificazione

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Centro Sociale

inchieste sociali

servizio sociale di gruppo educazione degli adulti sviluppo della com unità

a. IX - n. 43-44, 1962 - un fascicolo L. 400 - un fascicolo doppio L. 650 abb. a 6 numeri L. 2.200 - estero L. 4.000 - spediz. in abbonamento postale gruppo IV - c. c. postale n. 1/20100 - Direzione Redazione Amministrazione: piazza Cavalieri di Malta, 2 - Roma - tei. 573.455 Periodico bimestrale redatto a cura del Centro di Educazione Profes­ sionale per Assistenti Sociali. Comitato d i direzione: Achille Ardigò, Vanna Casara, Giorgio Molino, Ludovico Quaroni, Giovanni Spagnolli, Paolo Volponi, Angela Zucconi. D irettore respon sabile: Anna Maria Levi.

Edizione internazionale

esce due volte all’anno a cura di Albert Meister e sotto gli auspici della

International F ederation o f Settlem ents and N eighbourhood Centres. Al-

Pestero la rivista è diffusa sotto il titolo di International R eview o f Com­

m u n ity D evelopm ent.

Comitato di direzione dell’edizione internazionale

G. B alandier, Sorbonne, Ecole des Hautes Etudes, Paris. - W. Baker,

University of Saskatchewan. - R. B au er, Società Umanitaria, Milano. -

R. B erru rier, Association des Maires de France. - E. C lunies-R oss, Com­

munity Development Clearing House, London University. - R. Clémens, Institut de Sociologie, Université de Liège. - H. D esroche, Sorbonne, Ecole des Hautes Etudes, Paris. - J . D umazedier, Centre National de la Recherche Scientifique, Paris. - A. D unham, University of Michigan. -

M. K elber, Verband Deutscher Nachbarschaftsheime. - O. K rabbe, Dansk

Settlement Samvirke, Copenhagen. - E. L opes Cardozo, Université d’U- trecht. - C. L ouwerse, School of Social Work, Driebergen. - J . M cD owell, Boston University. - M. M argot N oblemaire, Fédération Française des Centres Sociaux, Paris. - M. M eirelles, Serviço Social do Comercio, Rio de Janeiro. - F. S. M illigan, National Federation of Community Asso­ ciations, London. - L. M in iclier, International Coopération Administra­ tion, Washington. - R. Nisbet, University of California. - A. Olivetti, Movimento Comunità, Ivrea. - E. P u sic, Université de Zagreb. - J . C.

R am chandani, Development Commissioner, Delhi State Government. -

C. Pellizzi, Università di Firenze. - P. Rock, Ministère de l’ Instruction publique, Bruxelles. - B. R odgers, University of Manchester. - M. G. Ross, University of Toronto. - H. S chelsk y, Universität Hamburg. - M. Smith, London Council of Social Service. - J . S pencer, University of Bristol. -

P. Volponi, Rivista «Centro Sociale», Roma. - E. de Vries, Institute

of Social Studies, The Hague. - A. Z ucconi, CEPAS, Roma.

Manoscritti, pubblicazioni per recensione, notizie riguardanti l’edizione internazionale devono essere indirizzati al Direttore, piazza Cavalieri di Malta, 2 - Roma.

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C o m m u n i t y D e v e l o p m e n t a n d P l a n n i n g

N. 9 19 6 2

CONTENTS SOMMAIRE INDICE

L. HIJMANS D. L. FOLEY A . TRINTIGNAC H. F. KAUFMAN H. NAGPAUL B. CHATTEBJEE T. AYMONE J . FISERA G. F. THOMASON A . MEISTER I. L. HOROWITZ P résen tatio n ... 3 English Introduction 7 Presentazione italiana 13

Programmi di sviluppo della comunità e pia­ nificazione s o c i a l e ... 17

Citizen Participation in American City

Planning . ... 33 Planification, aménagement et développement en E urope... 43

R ural Community Development in India. . 77

Sviluppo di comunità in zone urbane del­ l ’India ... 95 Some Issues in Urban Community Develop­ ment ... 113 Problemi umani e pianificazione urbanistica nel Milanese ... 125 Quelques conditions d’un nouveau mode de vie dans les pays so cia liste s...133 M uintir na Tire - The Philosophy and Method of the Irish People o f the Land Movement . . 147 Ricerca sociologica e sviluppo di comunità . 165 The Jewish Community of Buenos Aires . . 187

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: ' jf : : • ' •

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Développement communautaire et planification

Présentation

Développement communautaire + planification + un petit mot de liaison, conjonction ou preposition, voilà de quoi construire le pro­ gramme détaillé d’un congrès international pour autant qu’on pousse assez loin le jeu des combinaisons entre ces termes: développement communautaire dans la planification, planification du développement communautaire, du développement communautaire à la planification, la planification pour le développement communautaire, etc., etc. Du­ rant ces dernières années nous nous sommes peu à peu habitués aux diverses formes de jumelage de ces deux termes.

S il est devenu banal de rappeler que le développement communautai­ re est une nouvelle appellation pour une réalité bien ancienne, il faut bien se souvenir aussi que planifier ne signifie rien d’autre que faire des plans, prévoir certaines étapes dans le déroulement d’une action — ce qui est aussi une pratique très ancienne. Ce qui est, par contre, nouveau, c est la conjonction des deux processus de changement sociaí que ces deux mots désignent. Cette rencontre n’est pas seulement nou­ velle; elle est peut-etre même décisive.

Mais la synthèse est différente de la somme des termes qui la com­ posent. D une part, on s’entend fréquemment por désigner comme des exemples de développement communautaire (avant la lettre) les innombrables associations créées dès le siècle dernier durant la période industrialisation de nos pays occidentaux: associations de travail so­ cial, centres communautaires, coopératives, associations de quartier etc tous ces groupes se proposaient l’amélioration de certains aspects’ de la vie des habitants du quartier ou de la localité, en un mot un développement de leur communauté. On ne reconnaît pas assez sou- f V Ue Ce/ associations et ces initiatives sont justement nées en c I tio n ° lCOn n r ÍnJ'US!ÍCeS de SOdétés troP libres où aucune planifi- aux f ^ J ^ lmiteri la Pmssance des puissants ou donner une force Nous n w qUe ' T ’ 6 ,union associationniste pouvait leur conférer. W n t S 0nSr qU eÍ e ; í ° ntarÍat’ k Participation, l’associationnisme de fo t reaCt; f°n n 6 d! fenSC COntre ]’excès de liberté et des solutions é c o n o ™ w np dant deS COrrections> lentes à venir, dans le système valeurs- un n CU * p6U .n° 1^ avo" s érigé ces réactions de défense en

aleurs, un peu comme les films de Western ont transformé les aven-et cerdée n i P10nnierS- 11 y 3 mêmC P1US 6n Ce sens <ïue ce volontariat

développement communautaire étaient alors considérés comme ré-II en vT atoer t lnSubordination Par les classes dominantes de l’époque,

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elles aussi leur contre-poison, leur réaction de défense: c’est par la

passivité que les individus peuvent se libérer d’une emprise trop forte de leur société, comme c’était par le volontariat qu’ils pouvaient atti­ rer sur eux l’attention d’une société qui les ignorait. La passivité per­ met de se soustraire à la sur-planification, à l’encadrement permanent, à la présence continue — même bienveillante — d’une société sur­ organisée; comme le volontariat permettait une initiative locale là où il fallait bien développer la communauté puisqu’aucun plan ni aucune autorité ne s’en préoccupaient.

Le développement communautaire a eu très tôt à envisager des problè­ mes de planification, à commencer par sa planification propre. Comme on le sait celle-ci revêt généralement les étapes suivantes: a) formula­ tion de leurs besoins par les intéressés eux-mêmes, les animateurs de développement communautaire assistant la collectivité dans cette dé­ couverte; b) recherche par les intéressés eux-mêmes des moyens pro­ pres à satisfaire ces besoins; c) mise en oeuvre des moyens, les inté­ ressés contribuant au travail nécessaire ou sollicitant eux-mêmes les appuis extérieurs nécessaires.

En pratique, l’attention d’un grand nombre d’animateurs de dévelop­ pement communautaire a été attirée — trop peut-être — par le dérou­ lement de ce processus et par l’apprentissage de ces étapes du méca­ nisme démocratique. Les contenus réels de l’action de développement importaient souvent moins aux yeux de ces animateurs que la façon dont étaient prises les décisions et dont étaient respectées les règles démocratiques; et peu importait que le changement dans la commu­ nauté soumise à l’action de développement soit lent et peu apparent: la transformation intérieure des individus, le changement de leurs atti­ tudes devaient précéder et guider les changements matériels et, d’une façon générale, tous les autres changements.

A l’opposé, le changement apporté par la planification part du postu­ lat un peu mécaniste que les relations entre les individus peuvent être transformées par des mesures administratives et, d’une façon plus gé­ nérale, qu’à tels changements dans l’infrastructure correspondent né­ cessairement tels changements dans la superstructure. Alors que le dé­ veloppement communautaire méritait le reproche de conservatisme à cause de son souci exagéré de ne pas se heurter aux obstacles structurels et de limiter son action à une seule amélioration des conditions sociales existantes, l’approche de la planification se heurtait à des résistances d’un autre genre tenant essentiellement à la passivité des intéressés et à la survivance, à laquelle on ne s’attendait pas, de coutumes du passé malgré les nouvelles conditions matérielles. Les exemples de ces ap­

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PRÉSENTATION 5

proches sont bien connus: bornons-nous à rappeler celui de certaines activités de développement communautaire en Inde, non rattachées à une planification générale de l’économie et s essoufflant bien vite de­ vant les obstacles structurels et les puissances et les privilèges aux­ quels on n’a pas encore osé toucher; à l’autre extrême, les difficultés de la planification socialiste dans les campagnes, où la transformation des conditions de production n’a pas entraîné une transformation im­ médiate des mentalités paysannes et où on s’aperçoit peu à peu que l’adhésion des intéressés joue peut-être un rôle tout aussi important dans la dynamique du changement social que les mesures les plus audacieuses de planification.

Un rapprochement devait intervenir entre ces positions extrêmes. D’un côté on en vient à la planification non pas pour des motifs théoriques ou idéologiques mais pour des raisons empiriques, pour répondre à des problèmes de développement, ou de reconstruction (dans les pays détruits par la guerre, par exemple); de l’autre on se rend compte que le chemin à parcourir pour créer la société communiste idéale n’est pas un chemin rectiligne, qu’il y a des détours, des secteurs attardés, que les individus préfèrent consommer davantage aujourd’hui dans un monde moins parfait que sans cesse se hâter à construire un monde idéal mais qu’ils ne verront pas, que — comme dit le Dr. Jivago — « l’homme est né pour vivre et non pas pour se préparer à vivre ». Chacune de ces deux approches sortira enrichie de son contact avec l’autre et le produit final emprunte aux deux composantes. La planifi­ cation a élargi l’approche du développement communautaire en l’obli­ geant à préciser son but final et à expliciter les choix correspondants: s’agissant de dépasser les simples améliorations dans la vie des commu­ nautés intéressées, il lui faut opter pour un type de civilisation qui constitue alors son objectif final (une certaine forme de socialisme ou une forme d’American w ay of Life ou un autre type encore?) qui donne­ ra leur sens aux actions entreprises et des motivations aux participants. De son côté le développement communautaire a donné un idéal démo­ cratique à la planification, en ce sens que c’est à la collectivité elle- même de décider de son avenir et de faire le choix des moyens pour atteindre les buts qu’elle s’est donnés.

Une fois fait le choix idéologique sur les buts finaux de l’action de développement, les opérations qui suivent devraient être de caractère purement technique par la combinaison des mécanismes démocratiques et des techniques de planification. Mais il faut bien reconnaître que jusqu’à présent nous ne possédons que fort peu de cas combinant har­ monieusement ces deux genres de techniques.

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D’où les innombrables problèmes qui se posent aux animateurs : depuis ceux de l’élaboration du plan (qui la collectivité doit-elle déléguer à ces tâches d’élaboration? quel est le statut des «e x p e rts»?) à ceux de la place des initiatives locales dans le plan général (comment aména­ ger une place à ces initiatives pour que la démocratie du développe­ ment ne soit pas qu’une démocratie d’acceptation des mesures propo­ sées d’en haut?; comment assister techniquement les enthousiasmes locaux afin d’éviter qu’ils ne s’épuisent sans résultat?). Problème aussi, que celui de provoquer la participation des individus dans un cadre planifié où, comme on l’a vu, existe toujours la tendance de décider pour eux mais sans eux b Problème primordial de la représentativité des délégués aux organismes de planification afin d’éviter que la plani­ fication ne soit que la coordination des politiques économiques des branches de production (par représentation dérisoire des forces ou­ vrières dans les commissions économiques du plan, par exemple) ou ne serve qu’au maintien d’avantages acquis par certains groupements (sur-représentation des propriétaires et de leurs organisations dans les organes de planification urbaine, par exemple).

Tels sont quelques-uns des problèmes abordés dans ce numéro et, puis­ que de plus en plus développement communautaire est planification, dans les numéros suivants également.

Développement communautaire et planification (l’un avec l’autre, pas l’un sans l’autre), ou planification démocratique, ou développement communautaire planifié peuvent jouer un rôle primordial dans les années à venir non seulement dans les pays en voie de développement mais dans nos pays occidentaux comme dans les pays socialistes. Et les problèmes rappelés plus haut, se posent à tous ces genres de pays. A ce développement communautaire planifié le socialisme aura apporté le principe fondamental du contrôle de la collectivité sur l’économie et de la décision socialisée quant à son développement. En complé­ ment, nos pays occidentaux auront contribué à asseoir la planification (jusqu alors simple technique plus ou moins autoritaire de prise des decisions en matière de développement) sur la participation de toute la collectivité intéressée.

Une telle conjonction entre des techniques différentes et, au delà de ces techniques, entre deux mondes différents, mérite qu’on s’y arrête. La conjonction n’est pas due au hasard et ne laissons pas le hasard seul en tirer profit.

F A .M . 1

1 Cette différence de situations et le rôle important, plus ou moins oppositionnel, de la passivité dans le cadre planifié — comme était oppositionnel le volontariat à l’époque du libéralisme — interdisent toute comparaison avec les associationnismes qu’ont connus nos pays.

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Introduction

Community Development and Planning

« Community Development », « Planning », a tiny word of liaison a conjunction or a preposition — this is enough to construct the detailed program of an international congress by playing out to the full the game of possible combinations of the term s: Community Development in Planning; Planning of Community Development; from Community Development to Planning; Planning for Community Development, etc., etc. During the past several years w e have become accustomed little by little to diverse forms of linking these terms together.

If it has become banal to remind ourselves that Community Develop­ ment is a new appelation for a very old reality, one may also remember that « planning » signifies nothing more than making plans, i.e., foresee­ ing the various stages involved in the progressive pursuit of a goal — this also being a very ancient human practice. W hat is new is the linking together of the two social processes designated by the two terms. This conjunction is not only novel; it is perhaps even highly significant for the future.

W hat is implied by the synthesis, however, is more than the sum-total of the two terms which compose it. The term community development, for example, is often understood as referring to the innumerable associations formed in Western countries in the last century during the period of industrial expansion (and not so named at the time): organizations for social work; community centers; cooperatives; neighborhood associations, etc., all of them groupings for the purpose of ameliorating one aspect or another of the fife of the inhabitants of a neighborhood, of a locality or of a segment of society — in a word, of developing their communities or common interests. W hat is not often recognized is that these associat­ ions and undertakings were really forms of reaction against the injustices of societies so « lib e ra l» that they permitted no planning to lim it the power of the powerful or to strenghthen the weak — who could gain strength only through union. W e forget that voluntarism, participation and association were defensive reactions against laissez-faire and only transitional solutions pending too-slow-to-arrive corrections of the ex­ cesses of the contemporary economic system. Little by little, these de­ fensive reactions came to acquire positive value in themselves — some­ what as outlaws have been transformed into heroes in Western films. A

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rather similar process of transformation has occurred in regard to early voluntary associations and community development efforts, which to the public opinion of their epoch were manifestations of revolutionary insubordination.

Something quite different is going on in the depths of the planned societies of today, which secrete their own kind of counter-poison, their own defense reaction: by the cultivation of passivity individuals are enabled to liberate themselves from the too-oppressive forward thrust of their governments, as in the past they made use of voluntary association to draw upon themselves the attention of the society which ignored them. Today passivity enables them to withstand the pressure of all- inclusive planning and protects them from being completely engulfed by the all-pervasive, ubiquitous — albeit well-meaning — over-organized government, whereas in the past voluntary action enabled them to take local initiative to develop their communities because no planning autho­ rities troubled themselves about their problems.

Community development was very early forced to envisage the problems of planning, to begin with its own planning problem. As is today well- known, this generally consisted of the following stages: a) formulation of their needs by those to be benefitted, a process assisted by experienced personnel; b) study of ways of meeting these needs; c) initiation of the required action, those to be benefitted contributing the necessary work or themselves soliciting any necessary outside support or aid.

As time went on, the attention of professional community development personnel became more and more concentrated — too much so, perhaps — on ensuring that these specific stages were progressively followed and on converting them into an apprenticeship in the practice of demo­ cracy. What was actually accomplished by means of this process often counted for less in the opinion of the professionals than the w ay in which decisions were reached and the degree to which the rules of democratic procedure were respected. It mattered little if changes in the community which undertook to develop itself were both slow and barely perceptible; what was important were attitude and personality changes in the participating individuals. Transformation of their personalities, changes in their attitudes, were expected to procede and to guide any material changes and to continue indefinitely to motivate and instigate successive future changes.

When we come to planning per se, however, expectations of changes to be achieved are based on an opposite postulate, one somewhat me­ chanistic — that relations between individuals can and w ill be trans­ formed by changes in administrative measures and, in more general

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INTRODUCTION 9

terms, that changes in the infrastructure of a community w ill automatic­ ally involve corresponding changes in its superstructure. If community development, by expressly limiting its activities to amelioration of exist­ ing social conditions and avoiding head-on collisions with established institutions, opens itself to the reproach of conservatism, planning is subject to resistances of another kind, those precipitated by the passivity of the beneficiaries-to-be and the unexpected tenacity of old habits and ways of behavior which persist despite radical changes in structural and material conditions. Examples of both are only too well-known: in regard to the first, it suffices to recall certain community development efforts in India, not related to overall plans for economic development, which quickly collapsed owing to institutional hostility and resistance by the powerful and privileged, whom no one has dared challenge to this day. As an example of the second may be cited the difficulties that beset socialist countries’ planning in agriculture, where transformation of the w ay of organizing production has failed to bring in its train an immediate transformation of peasant m entality, and little by little it has become apparent that the full and intelligent support of those to be benefitted probably plays a role as important in the dynamics of social change as the boldest of planning measures.

There must be a middle w ay between these two extremes. On one side, one comes to planning for empirical reasons, not motivated by theory or ideology but purely as a response to problems posed by the need for redevelopment or reconstruction (as in countries devastated by war). On the other side one must take into account the fact that there is no un­ obstructed path leading straight to creation of an ideal communist society but that retarded or backward sectors require detours and that most individuals, rather than drive themselves relentlessly to construct an ideal world of the future which they w ill never see, prefer to enjoy themselves today in a less than perfect world, that — as Dr. Jivago puts it — « Man was bom to live and not merely to prepare to five ».

Each of these two extremes positions should emerge enriched by contact with the other and the final product should bear the stamp of both. Planning has broadened the early approach to community development by obliging that movement to become more precise about its ultim ate goals and more explicit about its choices of means to achieve them; the concern fo planning with larger issues than simple amelioration of living conditions in specific communities has forced community development to choose the type of civilization that w ill constitute its final objective (a particular form of socialism? some form of « American w ay of life » ?

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or perhaps some other type?) and provide the full meaning for its activities as well as adequate motivation for the participants.

In turn, community development has established a democratic ideal for planning by making basic the principle that it is the collectivity itself w?hich must not only decide its future but also choose the ways and means to attain the goals it formulates.

Once the ideological choice of final goals for community development is made, the operations which follow should be of a purely technical character, combining techniques of planning with democratic procedures But it is well for us to remind ourselves that up to the present we possess all too few examples of the harmonious combination of these two species

or techniques. r

he situation briefly sketched above poses innumerable questions to community development experts: from those of the elaboration of plans (to whom should the collectivity delegate the task of elaboration? what status should be accorded to experts?) to those of the functioning of local initiative in the overall plan (how give this local initiative such scope that democracy m community development becomes more than mere democratic approval to plans handed down from above? how provide technical assistance to enthusiastic local leaders but avoid their exhausting themselves without achieving tangible results?).

iere is the problem also of sustaining the participation of individuals n a planned order when, as experience has shown, there is always the endency to decide for them rather then with them. There is also the perennial problem of apportioning the representation of delegates to a p anmng body m such a w ay as to prevent its planning from becoming merely a screen for coordinating the economic policies of the various d e n ^ S °f Pr°ductlon instance, by allotting to workers’ organizations

ry under-representation on economic commissions for planning) or m serving only to validate the statutory advantages which certain E T r f a n tlt6 * * * * ” * ^ th? mSeIves % alloting to landlords and , S at'”ns more than the,r due representation on boards for urban renewal, for example).

Such are some of the problems broached in this issue and, because com­ munity development is coming more and more to mean planning, future

issues will deal with them also. S

Community development andplanning (the one plus the other, never the development 6 °r dei" ocratic planning, or planned community in thoPr ; p y a S1? mficant role in the years to come, not only m the countries now on the w ay to modernizing them selv^ and in

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INTRODUCTION 11

socialist nations, but also in our Western countries as well. And the problems posed above present themselves to every country regardless of its form of government.

To this planned community development, socialism w ill contribute the fundamental principle that the economy must be under the control of the collectivity and that the collectivity must make the decisions regard­ ing its future course of development. In turn, our Western countries w ill contribute the principle that planning (until now m erely a more or less authoritarian technique for making decisions in regard to matters of material or technological development) must be controlled by — anchor­ ed upon — the participation of the entire collectivity to be benefitted. Such an interpenetration of two different techniques and, beyond the techniques, of two different worlds, merits the concentrated attention and consideration of every one. Their conjunction is not due to chance and let us not leave to chance the profit to be derived from it.

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Presentazione Sviluppo comunitario e pianificazione

Sviluppo comunitario + pianificazione + una piccola parola di colle­ gamento o di congiunzione, ecco di che costituire il programma dettaglia­ to di un congresso internazionale per quanto si spinga abbastanza lon­ tano il gioco delle combinazioni tra questi due termini : sviluppo comuni­ tario nella pianificazione, pianificazione dello sviluppo comunitario, dallo sviluppo comunitario alla pianificazione, la pianificazione per lo sviluppo comunitario, ecc., ecc. In questi ultimi anni ci siamo, a poco a poco, abituati alle diverse forme di accostamento di queste due parole. Se è diventato banale ricordare che « sviluppo comunitario » è una nuova denominazione di una realtà assai antica, bisogna anche ricor­ darsi che « pianificare » non significa altro che « fare dei piani », pre­ vedere certe tappe nello svolgimento di un’azione — il che è pure un metodo molto antico. Ciò che è nuovo è, invece, il collegamento dei due processi di trasformazione sociale designati dai due termini. Que­ sto incontro non è soltanto nuovo, è forse decisivo.

Ma la sintesi è diversa dalla somma dei termini che la compongono. Da un lato si concorda spesso nel designare come esempi di sviluppo comunitario (avanti, - lettera) le innumerevoli associazioni create fin dal secolo scorso durante il periodo d’industrializzazione dei nostri paesi occidentali: associazioni di lavoro sociale, centri comunitari, co­ operative, associazioni di quartiere, ecc., tutti questi gruppi si propo­ nevano il miglioramento di certi aspetti della vita degli abitanti del quartiere o della località, in breve uno sviluppo della loro comunità. Non si riconosce abbastanza spesso che queste associazioni ed inizia­ tive sono nate proprio in reazione alle ingiustizie delle società troppo libere, dove nessuna pianificazione veniva a limitare la potenza dei potenti o a ridurre la debolezza dei deboli — ai quali soltanto l’unio­ ne associazionistica poteva conferire una forza. Dimentichiamo che il volontariato, la partecipazione, l’associazione, furono reazioni di difesa contro gli eccessi della libertà, soluzioni di fortuna in attesa di corre­ zioni, lente a venire, nel sistema economico-sociale. A poco a poco noi abbiamo elevato queste reazioni di difesa a valori, un po’ come i films Westerns hanno trasformato gli avventurieri in pionieri. Anzi questo volontariato e questo sviluppo comunitario erano allora considerati addirittura come atti rivoluzionari e di insubordinazione, da parte della classe dominante dell’epoca.

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Avviene ben diversamente nelle società pianificate, che secernono, esse pure, il loro contro-veleno, la loro reazione di difesa: è attraverso la

passività che gli individui possono liberarsi da una presa troppo forte da parte della loro società, come era attraverso il volontariato che po­ tevano attrarre su di sè l’attenzione di una società che li ignorava. La passività permette di sottrarsi alla sovra-pianificazione, all’inquadra- mento permanente, alla presenza continua — sia pur benevola — di una società sovra-organizzata, come il volontariato permetteva una ini­ ziativa locale là ove occorreva sviluppare la comunità dal momento che nessun piano nè alcuna autorità se ne preoccupavano.

Lo sviluppo comunitario ha dovuto ben presto tener conto di proble­ mi 1 pianificazione, a partire dalla pianificazione di se stesso. Come è risaputo, essa comprende in genere le tappe seguenti: a) formulazio­ ne dei propri bisogni da parte degli stessi interessati, mentre gli ani­ matori di sviluppo comunitario assistono la collettività in questa sco- perta; b) ricerca da parte degli interessati, dei mezzi atti a soddisfare questi bisogni; c) messa in atto di tali mezzi, sempre da parte degli interessati, che contribuiscono al lavoro necessario o sollecitano essi stessi gli appoggi esteriori di cui vi sia bisogno.

n pratica, 1 attenzione di un gran numero di animatori di sviluppo comunitario e stata attratta — forse troppo — dallo svolgimento di questo processo e dall’apprendimento di queste tappe del meccanismo emocratico. I contenuti reali dell’azione di sviluppo, agli occhi degli animatori avevano spesso meno importanza del modo in cui venivano prese le decisioni e rispettate le regole democratiche e poco importava che il cambiamento nella comunità sottomessa all’azione di sviluppo tosse lento e non molto evidente: la trasformazione interiore delle per­ sone, il cambiamento dei loro atteggiamenti doveva precedere e gui­

are i mutamenti materiali e, in generale, tutti gli altri.

Al contrario, il cambiamento apportato dalla pianificazione parte dal postulato un po meccanicista che le relazioni tra gli individui pos­ sano essere trasformate mediante misure amministrative e che, più ge­ neralmente, a certi cambiamenti nell’infrastnittura corrispondano ne­ cessariamente analoghi cambiamenti nella super-struttura. Mentre lo svi uppo comunitario meritava il rimprovero di conservatorismo a causa delia sua preoccupazione esagerata di non scontrarsi con gli ostacoli s rutturah e di limitare la sua azione al solo miglioramento delle condi­ zioni sociali esistenti, l’approccio della pianificazione urtava contro re­ sistenze di altro tipo che derivavano essenzialmente dalla passività de­ gli interessati e dalla sopravvivenza, che non ci si attendeva, di costumi

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PRESENTAZIONE 15

del passato, malgrado le nuove condizioni materiali. Gli esempi di que­ sti approcci sono ben noti: limitiamoci a ricordare alcune attività di sviluppo comunitario in India, non collegate ad una pianificazione generale dell’economia e che hanno ben presto perduto vigore di fron­ te agli ostacoli strutturali, ai poteri ed ai privilegi che non si è ancora osato toccare; all’altro estremo le difficoltà della pianificazione socia­ lista nelle campagne, ove il cambiamento delle condizioni di produ­ zione non ha portato con sè un cambiamento immediato della men­ talità contadina e ove ci si rende conto, a poco a poco, che l’adesione degli interessati gioca forse, nella dinamica del cambiamento sociale, un ruolo importante quanto le più coraggiose misure di pianificazione. Bisognava che intervenisse un avvicinamento, tra queste posizioni estre­ me. Da un lato si arriva alla pianificazione non per motivi teorici o ideologici, ma per ragioni empiriche, per rispondere a problemi di svi­ luppo o di ricostruzione (ad esempio nei paesi distrutti dalla guerra), d’altro lato ci si rende conto che la strada da percorrere per creare la società comunista ideale non è rettilinea, ma ci sono svolte, settori ritardati, che gli individui preferiscono consumare di più oggi in un mondo meno perfetto piuttosto che affrettarsi senza posa a costruire un mondo ideale che essi non vedranno, che — come dice il Dottor Jivago — « l’uomo è nato per vivere e non per prepararsi a vivere ». Ognuno dei due metodi uscirà arricchito dal contatto con l’altro ed il risultato finale si varrà delle due componenti. La pianificazione ha am­ pliato l’approccio dello sviluppo di comunità obbligandolo a precisare il suo scopo finale ed a chiarire le scelte corrispondenti: trattandosi di oltrepassare i semplici miglioramenti nella vita delle comunità interes­ sate, deve optare per un tipo di civiltà che costituisca poi il suo fine ultimo (un certo tipo di socialismo o una forma d’« American w ay of life » o un’altra alternativa?) che dia un senso alle azioni intraprese ed una motivazione ai partecipanti.

D’altro lato, lo sviluppo comunitario ha portato alla pianificazione un ideale democratico, nel senso che sta alla collettività stessa decidere del proprio avvenire e scegliere i mezzi per raggiungere gli scopi che si è prefissi.

Una volta fatta la scelta ideologica sugli scopi finali dell’azione di svi­ luppo, le operazioni successive dovrebbero essere di carattere pura­ mente tecnico, nella combinazione di meccanismi democratici e di tec­ niche di pianificazione. Ma bisogna riconoscere che, fino ad oggi, ab­ biamo ben pochi casi che combinino armoniosamente questi due tipi

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Di qui gli innumerevoli problemi che si pongono agli animatori: pro­ blemi di elaborazione del piano (a chi deve delegare, la collettività, questi compiti di elaborazione? q u ale lo statuto degli «e sp e rti»?) e problemi sul ruolo delle iniziative locali nel piano generale (come far posto a queste iniziative affinchè la democrazia dello sviluppo non sia semplicemente una democrazia d’accettazione delle misure proposte dall’alto? come appoggiare tecnicamente gli entusiasmi locali, per evi­ tare che si esauriscano senza risultato?). Ed è un problema anche quello di provocare la partecipazione degli individui in un quadro pianificato ove, come si e visto, esiste sempre la tendenza a decidere per la gente, ma senza la gente *. Problema primordiale è, infine, quello della rap­ presentatività dei delegati agli organismi di pianificazione per evitare che questa non sia altro che la coordinazione delle politiche economi­ che dei settori di produzione (ad esempio con una rappresentazione derisoria delle forze operaie nelle commissioni economiche del piano) 0 serva soltanto al mantenimento dei privilegi acquisiti da certi gruppi (sovra-rappresentazione dei proprietari e delle loro organizzazioni negli organi di pianificazione urbana, per esempio).

Questi sono alcuni dei problemi affrontati in questo numero e, poiché sviluppo di comunità è sempre più pianificazione, anche nei numeri seguenti.

Sviluppo di comunità e pianificazione (l’uno con l’altro e non l’uno senza 1 altro), o pianificazione democratica, o sviluppo di comunità pianificato possono avere un ruolo primordiale negli anni a venire, non solo nei paesi in via di sviluppo, ma nei nostri paesi occidentali, come m quelli socialisti. Ed i problemi sollevati più in alto si pongono a tutti questi tipi di paesi.

A questo sviluppo comunitario pianificato il socialismo avrà apportato 1 S T T fondamentale del controllo della collettività sull’economia e della decisione socializzata sul suo sviluppo. In compenso i nostri paesi occidentali avranno contribuito a basare la pianificazione (fino ad allora semplice tecnica autoritaria di presa di decisioni in materia di sviluppo) sulla partecipazione di tutta la collettività interessata. Un unione di questo tipo tra tecniche diverse e, al di là di queste tec­ niche, tra due mondi diversi, merita che ci si soffermi. L’accostamento profittodOVUt° 31 CaS° 6 n0n laSCÌam0 che d caso a ita n te ne tragga

A. M.

catoUeStan Ì erSÌ'à dÌ SÌtUaT nC ed 11 ruol° ¡“ Portante della passività nel quadro pianifi-

raMsmo men° doPPosizi°ne quello del volontariato all’epoca del

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-Programmi di sviluppo della comunità e pianificazione sociale *

Poiché il presente documento di lavoro vuole essere solo uno stimolo alla discussione per un gruppo di persone con esperienze diversissi­ me e probabilmente con teorie altrettanto diverse circa i princìpi e la pratica dello sviluppo comunitario, non ho cercato di tirare le som­ me e arrivare a conclusioni accettabili da tutti coloro che sono inte­ ressati all’argomento. A parte il fatto che ciò sarebbe in ogni caso im­ possibile, ritengo che lo scopo essenziale di un congresso internazionale come questo possa essere raggiunto meglio sollevando problemi sti­ molanti che cercando di tirare delle conclusioni generali. Per la stessa ragione il documento non intende studiare l’argomento dello sviluppo della comunità in tutti i suoi aspetti. Sono stati scelti alcuni punti ed alcuni esempi che si prestino per uno scambio di vedute e di espe­ rienze ed a proposito dei quali speriamo che coloro che lavorano in progetti nei paesi di nuovo sviluppo al di fuori dell’Europa Occiden­ tale e degli Stati Uniti scoprano di avere molte cose in comune con quanti sono invece impegnati in progetti in società occidentali com­ plesse ed altamente industrializzate, e viceversa.

Dato che lo sviluppo della comunità non è l’argomento fondamentale del Congresso, ho cercato di resistere alla tentazione di elaborare questo tema ed ho cercato soprattutto di centrare l’aspetto dei pro­ grammi e della pianificazione connessi con l’idea generale di sviluppo della comunità. Non tratterò quindi direttamente dei concetti basi­ lari di sviluppo della comunità.

Anche se alcune pubblicazioni sono state utilizzate per ampliare le mie vedute derivanti da esperienze personali nelle zone di sviluppo olan­ desi, la presente relazione ha l’intenzione di essere effettivamente un documento di lavoro in quanto solleva problemi e traccia analisi in modo assai frammentario, senza pretesa alcuna di valutazione scien­ tifica vera e propria.

Significato dei termini usati

Nè il termine « sviluppo della comunità » nè la parola « programma » richiamano le stesse immagini o si riferiscono agli stessi concetti nelle menti di coloro che usano questi termini, pur se lavorano, più o meno, * Comunicazione all’ V ili Congresso della Federazione Intemazionale dei Centri Sociali. Roma, 3-7 gennaio 1961.

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nello stesso campo. Per quello che si prefìgge questa relazione e la discussione che essa intende stimolare, ho cercato innanzi tutto una definizione funzionale di sviluppo delle comunità. Nell’ultimo numero dell’International Review of Community Development1, Arthur Dun- ham, nel suo articolo « The Outlook for Community Development, an Internationl Symposium» dà la seguente definizione: «. .. p e r svilup­

po delle comunità intendo gli sforzi organizzati tendenti a migliorare le condizioni della vita comunitaria e le capacità di integrazione e di autodirezione della comunità ». Ed oltre : « Lo sviluppo della comu­

nità cerca di agire innanzi tutto attraverso la sollecitazione e l’orga­ nizzazione degli sforzi di auto-aiuto e di lavoro cooperativo dei mem­ bri della comunità, anche se di solito con l’assistenza tecnica di or­ ganizzazioni governative o private ».

Sebbene l’articolo di Dunham prenda in considerazione soprattutto i paesi di nuovo sviluppo, ritengo che questa breve caratterizzazione dello sviluppo delle comunità possa servire molto bene da punto di partenza per una discussione nella quale lo sviluppo delle comunità sia connesso a questioni di programmazione e di pianificazione, sen­ za necessariamente limitarci ai paesi di nuovo sviluppo.

Considerando attentamente questa definizione troviamo questi punti fondamentali :

— « sforzi organizzati » che qualificano il processo;

— « migliorare le condizioni di vita comunitaria » rappresenta lo scopo fi­ nale, al quale:

— « le capacità di integrazione e di autodirezione della comunità » dà un

contenuto più specifico, mentre cercare « di agire soprattutto mediante la sollecitazione e l’organizzazione degli sforzi di auto-aiuto e di lavoro coope­ rativo » indica e limita i mezzi attraverso i quali quello scopo deve essere raggiunto;

— « i membri della comunità» sono i principali attori del processo; riferito agli abitanti il termine « comunità » perde gran parte della sua astrattezza e « spettralità ».

L’unica parte di questa definizione facilmente connessa con il concetto di programma sta nelle parole « sforzi organizzati ». In connessione con le altre caratteristiche, comunque, anche questa non richiama una immagine di programma, « pronto per l’uso », di azione coordinata, che possa esser preparato in antecedenza e messo in atto gradualmente. In un certo senso l’espressione « programma di sviluppo della comu­ nità » contiene un’intima contraddizione. Si può sviluppare un pro- i i N. 5, I960.

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PIANIFICAZIONE SOCIALE 19

gramma, ma è possibile programmare (cioè preparare, elaborare) un processo di sviluppo che venga realizzato soprattutto attraverso il la­ voro cooperativo e di auto-aiuto della popolazione interessata?

Allo scopo di affrontare questa domanda essenziale, è necessario in­ nanzi tutto vedere quale possa essere il contenuto del « programma » in rapporto allo sviluppo della comunità sopradescritto.

Usando questo termine, si possono dare diverse interpretazioni. Esso infatti può significare:

a) una traccia dettagliata di un corso di eventi, di azioni, di misure, elabo­ rate in precedenza, per quanto concerne lo scopo, i tempi, i^ mezzi disponi­ bili, le tecniche da usare, eccetera e da seguire nel modo più aderente pos­ sibile, nella pratica;

b) una enunciazione di direttive che esprimono i concetti generali, gli sco­ pi, le norme, e gli orientamenti sui quali deve essere basato lo sviluppo della comunità e che nello stesso tempo garantisca l’appoggio e la continuità ne­ cessarie per un lavoro a lungo termine (a condizione che si osservino le re­ gole del gioco prestabilite neH’enunciazione delle direttive);

c) preparare il terreno per un determinato progetto, in modo tale che il particolare processo di lavoro cooperativo e di auto-aiuto possano avviarsi nelle condizioni migliori, sia interne che esterne.

Si può ancora pensare ad altre interpretazioni. Cosi puré possiamo trovarci di fronte a programmi che includano piu di uno dei contenuti descritti, o che contengano in modo generico ed incompleto, elementi dei tre tipi sopra indicati.

La distinzione tra questi tipi di programmi può essere tuttavia im­ portante per chiarire gli influssi che ogni tipo di programma può eser­ citare sul lavoro concreto.

Consideriamoli un poco più attentamente da un punto di vista pratico.

Tipi di programma in rapporto alla linea politica da seguire

1. Il tipo di programma di cui al punto a) non lascia nulla al caso e prevede pochissime improvvisazioni da parte di persone non diretta- mente responsabili della impostazione del piano. Questo programma ha una coloritura fortemente amministrativa. Molto dipende dal modo come il programma stesso viene iniziato ed eseguito, per le occasioni che può offrire ad un processo democratico con il quale le persone interessate, cioè i membri della comunità in questione, potranno iden­ tificare se stessi.

Un programma di questo tipo dovrà basarsi necessariamente su dati obbiettivi e sugli aspetti coscienti della vita comunitaria. Le sue

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sibilità di offrire dei complessi processi psicologici e sociali sono lim i­ tate, anche se è basato sulla ricerca e sulla valutazione di forze con­ trarie o favorevoli ai cambiamenti della comunità. E’ ovvio che un tale programma può essere valido solo nel campo dello sviluppo della comunità se:

— sia vasto;

— coerente (e cioè in quanto abbia mezzi e finalità precise e vi sia interdi­ pendenza tra le varie parti);

— sia attuato con un efficiente apparato amministrativo di controllo e di valutazione;

— abbia a disposizione mezzi adeguati dal punto di vista organizzativo, lavoratori qualificati, mezzi finanziari e attrezzature.

Un esempio di questo tipo di programma si ha in Olanda, dove si sono avuti nuovi insediamenti di popolazioni nelle zone sottratte al mare. Senza dubbio esistono molti esempi di ricostruzione o di riorganizza­ zione nelle zone dove il necessario apparato amministrativo, gli ele­ menti direttivi, le attrezzature educative e scolastiche sono inadeguate e devono esser create ex novo se si vuole che accompagnino il totale sviluppo della zona.

2. Il tipo di programma indicato alla lettera b) offre molte più possi­ bilità allo sviluppo spontaneo ed alla improvvisazione. D’altra parte si possono inoltre considerare con estrema leggerezza i molteplici pro­ blemi che possono sorgere in seno alla comunità e quindi essere im­ preparati a risolverli.

Se la politica è su base nazionale, può interessarsi esclusivamente allo sviluppo economico e strutturale, elaborando misure finanziarie ed am­ ministrative a lunga scadenza e stabilendo le regole essenziali per la procedura ed il controllo. Sebbene una chiara enunciazione di politica generale possa ben determinare la sfera d’azione e lo scopo di un par­ ticolare progetto di sviluppo della comunità, tuttavia lascia la possi­ bilità di scegliere meglio le alternative da seguire « dal basso ». Secondo me, lo sviluppo di villaggi indiani in alcune regioni ed alcuni progetti di Israele sono basati su questo tipo di programma generale. 3 3. Il terzo tipo di « programma » di cui al punto c) può essere meglio applicato alla programmazione di particolari progetti di sviluppo in regioni limitate. Naturalmente, questo « preparare il terreno » presup­ pone una politica generale che garantisca l’approvazione e l’appoggio del programma « dall’alto ». Se si tratta di un processo di mutamenti

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PIANIFICAZIONE SOCIALE 21

sociali in una zona limitata, questo modo di preparare il terreno può essere preferibile ad una programmazione dettagliata di tutti i passi da fare descritti nel punto a). Se però si tratta di un grande progetto che abbraccia un vasto campo di attività, questo tipo di programma è possibile soltanto se si può inquadrare in una politica di assistenza già in atto. In questo ultimo caso ha funzione di:

— interpretazione e, se necessario, modifica della politica generale di assi­ stenza a vantaggio del particolare progetto di sviluppo;

— definizione, a breve o a lunga scadenza, degli obiettivi per quanto ri­ guarda la effettiva condizione della zona e controllo degli scopi del pro­ gramma e del bisogno di assistenza tecnica dal di fuori;

— valutazione delle forze che sono Capaci di favorire o di contrastare i mutamenti nella comunità;

— esame delle possibilità di iniziativa, finanziamento e guida in seno alla comunità, ecc.

Probabilmente avrete notato che ho usato i termini «p ro getto » e «p rocesso», indipendentemente dalla questione se un programma è in atto, e in questo caso, di quale tipo di programma si tratti. Poiché qui si prende in esame l’ultimo problema, abbiamo bisogno di alcuni termini, il cui significato non sia controverso, allo scopo di evitare per quanto possibile ogni confusione. «P ro getto » viene usato per indi­ care qualsiasi azione che tenda allo sviluppo della comunità. Parlan­ do dei cambiamenti effettivi che hanno luogo nei vari aspetti della vita comunitaria, si usa la parola « processo ».

Alcune esperienze di un programma olandese di « programmazione

sociale » in una zona di sviluppo

« Programmazione sociale » è un altro termine che, per quanto diventato di moda, è difficile definire nei suoi rapporti con lo sviluppo della comunità. Nei testi correnti si danno molte definizioni ma la maggior parte sottolinea l’aspetto di programmazione solo in un contesto economico-amministrativo. Non sappiamo se in altri paesi i programmi di sviluppo della comunità siano intesi in maniera che gli elementi essenziali dei mutamenti sociali, tramite la collaborazione volontaria e gli sforzi dei singoli non siano subordinati agli schemi economici e tecnologici, come la rapida industrializzazione, la riforma fondiaria, eccetera. Nelle zone di sviluppo olandese si sono con­ dotti degli esperimenti in questo campo, a cura del governo centrale. Furono innanzi tutto esaminati i problemi economici: disoccupazione e basso tenore di vita. Questi problemi furono risolti mediante la industrializzazione ed il miglioramento del livello di vita generale (strade, edilizia, scuola, ecc.). Ma quando lo sviluppo sistematico di quelle zone è stato pianificato, sono stati presi in esame anche i problemi sociali e culturali. Nell’attuazione della

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propria politica il governo centrale si avvalse di una indagine sociale, ed anche dei dati economici già disponibili.

Dal punto di vista sociale, si cercò di indirizzare questa politica verso due aspetti dello sviluppo sistematico di zone rurali piuttosto isolate, che risen­ tono ancora gli effetti delle tristi condizioni del passato. Questi aspetti pos­ sono essere riassunti nel seguente modo:

1) le condizioni sociali e psicologiche che porterebbero ad una rottura del ristagno economico, ed ad un clima sociale favorevole alla industrializzazione; 2) le possibili con segu en z e sociali e psicologiche del rapido mutamento nel­ la sfera economica e nella vita quotidiana.

Un terzo elemento emerse dal lato pratico, ossia la mancanza in queste zone di attrezzature moderne nel campo sociale e dell’istruzione, come centri so­ ciali nei villaggi e nei quartieri, clubs giovanili, teatri, biblioteche, scuole e campi sportivi, ecc.

Questo aspetto non venne sottolineato nel momento in cui il governo pre­ cisò la sua politica ma divenne ben presto punto essenziale, una volta che le operazioni ebbero inizio, innanzi tutto perchè richiedeva un appoggio finanziario diretto, in secondo luogo perchè si trattava di una necessità tan­ gibile, sentita dalla popolazione.

Allo scopo di stimolare e rendere possibile l’azione coordinata relativamente a questi aspetti sociali, vennero adottate alcune misure di natura più o meno sperimentale; fu concesso l’appoggio finanziario, vennero elaborate delle di­ rettive amministrative.

Questa politica aveva molti lati in comune con alcuni esempi di programmi di sviluppo della comunità in altri paesi. In ogni provincia furono istituiti dei comitati regionali di programmazione sociale i quali erano composti di rappresentanti di enti statali, provinciali e comunali, di enti privati e di altri gruppi importanti che assumevano delle responsabilità sociali nelle zo­ ne di sviluppo. La valutazione dei bisogni e delle risorse nel campo dell’as­ sistenza sociale in ogni zona doveva aver luogo in un processo di coopera­ zione, attraverso questi comitati, che avevano il riconoscimento ufficiale di enti di consulenza presso il governo provinciale, con l’aiuto di un segretario nominato a tale scopo, e dei consigli provinciali sociali.

L’introduzione di tale iniziativa ad ogni modo fu molto ostacolata fin dal­ l’inizio da parecchie circostanze la cui influenza era difficile da prevedere in sede sperimentale.

a) Gli scopi originari di cui sopra furono soffocati da una serie di regole e regolamenti preesistenti, complicati e non ben coordinati, nei quali pre­ dominava talmente un dettagliato sistema di concessioni governative che il processo di programmazione sociale in molti comitati regionali si ridusse spesso ad una serie di obiettivi materiali. Rimaneva poco margine per un sereno confronto con le reali necessità non materiali, ed alla possibilità di conoscenza reciproca dei membri dei comitati. La concorrenza tra gruppi di interesse costituito ridusse in molti casi la partecipazione dei membri della comunità.

b) Esisteva grande incertezza sul ruolo dello schema di programmazione sociale rispetto al programma di ricostruzione economica imposta dalle

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au-PIANIFICAZIONE SOCIALE 23

torità centrali e svolto da enti statali altamente specializzati, assolutamente estranei ai comitati di programmazione sociale.

c) Lo schema di programmazione sociale fu concepito a livello nazionale e da questo livello doveva quindi essere introdotto nelle zone di sviluppo. L’idea di fondo di usare metodi di sviluppo della comunità si perse per strada. Questo non sorprende se si pensa che lo schema non rispondeva inizialmente ad un desiderio espresso dalla popolazione, e che doveva raggiungere quella popolazione tramite un sistema di comunicazione che non era rispondente al linguaggio dello sviluppo della comunità, ma tendeva a trasformarlo in termini di obiettivi materiali a breve scadenza, premiando con particolari stanziamenti la rapidità dell’azione.

d) L’impostazione realmente vasta e già diffìcile da mettere in atto a livello nazionale, divenne impossibile man mano che ci si avvicinava alle parti­ colari zone. D’altra parte i piani economici erano stati elaborati senza con­ siderare gli sviluppi futuri del settore del benessere sociale, mentre poi i comitati regionali di programmazione sociale trovarono difficilissimo im­ possessarsi del loro campo specifico e furono coinvolti dalla interdipendenza dei vari problemi economici-sociali e strutturali ai quali non potevano far fronte in modo efficace, per esempio la progettazione dei nuovi centri edi­ lizi delle zone di industrializzazione, la scelta di questi centri con le conse­ guenze per i disoccupati, fattori che influenzano la mobilità sociale, ecc. e) Va considerato inoltre il fatto che il paese all’insieme è altamente svi­ luppato, con antica storia di amministrazione pubblica e di organizzazioni private. La struttura è complessa, radicata nella storia e nella tradizione e di conseguenza resistente a tentativi sperimentali di cooperazione, che po­ trebbero influire sui diritti e sui doveri prestabiliti. In questa struttura anche nelle zone rurali meno sviluppate non vi è posto per un ente che consideri i problemi esistenti in modo nuovo. Quando cerchiamo di crearne uno come nel caso dei comitati per la pianificazione regionale troviamo che si trasfor­ ma a poco a poco in un gran numero di comitati eterogenei ognuno dei quali reclama per sè la responsabilità di qualche aspetto del benessere della comunità nella zona. Per essere democratico, il comitato doveva tener conto seriamente di questi meriti, con il risultato che uno stragrande numero di enti, di servizi specializzati e di gruppi di interessi costituiti dovevano essere presi in considerazione, e tutti volevano il riconoscimento delle loro opi­ nioni circa il benessere della popolazione.

Essendo questa popolazione relativamente isolata ed arretrata, solo una pic­ cola percentuale di persone potevano essere considerate come effettive rap­ presentanti delle comunità interessate.

Gran parte di esse erano membri del consiglio, funzionari di enti provin­ ciali, il cui campo di attività copriva un territorio più vasto di quello della zona di sviluppo. Gran parte di essi inoltre aveva sede nel capoluogo pro­ vinciale fuori della zona. In questa situazione era quasi impossibile da parte delle autorità provinciali costituire un comitato che potesse operare tanto più che esse non avevano alcuna esperienza sui metodi dello sviluppo della comunità nè idee chiare circa i compiti futuri dei comitati stessi così dovettero fare vari compromessi e persero la fiducia quando videro che la cosa non andava avanti.

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24 L. HIJMANS

Esprimiamo questi concetti, non come critica della politica o del modo di preparare il terreno (ritengo che l’esperienza olandese possa essere consi­ derata una dimostrazione di questo tipo di programma). E infatti troppo presto criticare l’esperimento che è ancora nella fase della prova e riprova ed io sono troppo interessata ad esso per esprimere dei giudizi obiettivi. Mi è sembrato che tentare una analisi delle difficoltà di impostazione dello sviluppo della comunità possa fornire degli elementi che non siano soltanto tipici della situazione olandese.

Programmi di sviluppo della comunità in società molto organizzate ed industriali

E’ possibile ed efficiente l’approccio dello sviluppo della comunità in un paese ad alto sviluppo industriale con un sistema centralizzato di program­ mazione economica?

Le difficoltà sopraelencate potrebbero far pensare sulle prime che i pro­ grammi di sviluppo della comunità siano utili soltanto nei paesi in cui un completo mutamento degli aspetti della vita e del benessere della popola­ zione sia una necessità ovvia e in cui sia chiaro per tutti gli interessati che ciò possa essere realizzato solo con aiuti esterni, combinati con un processo educativo dal basso. Questa teoria viene enunciata dagli esperti i quali ag­ giungono che in società altamente organizzate e con un moderno sistema di vita esiste un sempre maggior bisogno di un tipo di comunità rivolto ad una migliore cooperazione e partecipazione nelle comunità locali o regio­ nali, ed anche in seno ai gruppi principali della popolazione. Essi comunque preferiscono chiamare quest’ultimo tipo di lavoro « organizzazione della co­ munità » e se ne potrebbe dedurre che in questo contesto non è tanto que­ stione di programmi quanto di liberazione dall’eccesso di programmazione istituzionale, di riinquadramento dell’« uomo dell’organizzazione » entro uno schema coerente di relazioni umane.

A parte il problema teorico della terminologia, può essere ingiusto concen­ trare tutte le possibilità offerte dai metodi di sviluppo della comunità sui cosiddetti paesi di nuovo sviluppo. Da un attento esame può risultare che tutti i paesi altamente industrializzati hanno dei punti deboli in cui le con­ dizioni di vita sono meno favorevoli che nel resto del paese, il che è dovuto ad un gran numero di ragioni. Gran parte di questi paesi hanno una eco­ nomia complessa e vulnerabile, un sistema di previdenza sociale ed una comunicazione di massa che raggiunge le regioni più isolate; quindi le con­ dizioni relativamente sfavorevoli in alcune parti del paese influenzano l’in- sieme e diventano la preoccupazione sempre crescente delle autorità nazionali. Qui, come nei villaggi indiani ed in altri progetti di sviluppo i tentativi di migliorare le condizioni tecniche ed economiche imponendole dall’alto sono stati spesso seguiti da insuccesso. Le autorità olandesi avevano già imparato la lezione prima di tentare l’esperimento di programmazione sociale. Alcuni progetti di riforma agraria in zone rurali isolate sono stati praticamente an­ nullati pochi anni dopo essere stati portati a termine in modo pur veramente

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