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Place du traitement orthopédique et fonctionnel des fractures des plateaux tibiaux

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Academic year: 2022

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Place du traitement orthopédique et

fonctionnel des fractures des plateaux tibiaux

J.-P. Carret, G. Vaz et H. Chavane

Le traitement orthopédique par méthode fonctionnelle des fractures des pla- teaux tibiaux a été largement utilisé par l’École lyonnaise et particulièrement défendu par Creyssel et De Mourgues. Sa place dans le traitement des frac- tures des plateaux tibiaux est devenue de plus en plus réduite, du fait des per- fectionnements des techniques chirurgicales qui donnent d’excellents résul- tats. Elle garde cependant quelques indications.

Modalités

La technique thérapeutique consiste à mettre le malade sur un plan incliné en traction transcalcanéenne avec un poids de 3 kg (quel que soit le poids du malade) et à mobiliser le genou en flexion active dès le 2

e

ou le 3

e

jour après le traumatisme. La traction doit être maintenue pendant 45 jours. Il faut veiller à éviter l’équinisme du pied en le suspendant par une chaussette en jersey.

Cette traction est supprimée au 45

e

jour, le malade peut ensuite se lever et l’appui n’est autorisé qu’au troisième mois après le traumatisme.

Résultats

Dans l’ensemble, lorsqu’on regarde les données de la littérature, les résultats étaient relativement bons sur le plan fonctionnel, même si à long terme appa- raissait une arthrose post-traumatique, longtemps bien supportée. Venouil a pratiqué des arthrographies chez des patients volontaires après un traitement orthopédique bien conduit, et retrouvait un interligne tout à fait correct, les pertes de substance et enfoncements étaient comblés par un tissu fibreux satis- faisant. Il existe certes des cals vicieux avec des déviations dans les plans frontal ou sagittal, mais relativement bien supportés et paradoxalement minimes.

Indications

Les indications sont bien sûr devenues rares et ce traitement ne peut actuel-

lement être envisagé que dans les fractures extrêmement comminutives qui

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rendent toute reconstruction anatomique impossible ; elle peut être utilisée dans certains cas où la réduction n’est pas parfaite et où les lésions cartilagi- neuses sont telles qu’elles ne permettent pas une mise en charge précoce des surfaces articulaires ; c’est là un moyen d’éviter les contraintes au niveau d’une surface articulaire imparfaite. Ce peut donc être un complément d’un traite- ment chirurgical dans certains cas bien particuliers.

230 Fractures du genou

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