• Non ci sono risultati.

RETI DI ORGANIZZAZIONI RURALI AFRICANE IL CASO DELLA PROPAC IN AFRICA CENTRALE

4.3 Struttura organizzativa e strategie della PROPAC per lo sviluppo dell’agricoltura familiare Uno sguardo critico

4.3.1 Valori fondamentali e obiettivi di lungo periodo

La missione principale che la PROPAC dichiara di voler portare avanti, come si legge

anche sul sito internet116 della Piattaforma, è quella di ―armonizzare le strategie e le azioni

delle organizzazioni contadine nazionali dell‘Africa Centrale nell‘elaborazione, realizzazione e valutazione delle politiche di sviluppo agricolo‖, in modo che le loro posizioni siano prese in considerazione nelle decisioni che puntano ad un miglioramento delle condizioni di vita delle popolazioni rurali.

La visione generale della PROPAC si può riassumere nell‘intento di lungo periodo di giungere ad una forma di agricoltura familiare che sia ―entreprenante, modernisée et durable‖ e che possa assicurare le funzioni economiche, sociali, culturali ed ecologiche per la sicurezza e la sovranità alimentare. La Presidente della PROPAC, Elisabeth Atangana, spiega con maggiore chiarezza il significato di questo concetto: ―Depuis des années l’agriculture familiale a toujours été considérée comme l’agriculture de subsistance et nous refusons cela. Ça ne doit pas être considéré comme une agriculture de subsistance. Il faut désormais que l’agriculture familiale soit capable de nourrir son homme, de lui donner également des ressources pour l’aider à vivre décemment là où il se trouve. Ça c’est vraiment le plus simple, c’est à dire qu’elle soit rentable, mais qu’elle préserve au temps l’environnement. Nous ne voulons pas qu’il y ait une utilisation à outrance de pesticides, etc., mais qu’on utilise des normes de production qui permettent la rentabilité et qui permettent à la personne de se nourrir, de vendre, d’avoir de l’argent et de pouvoir répondre à ses besoins élémentaires (s’habiller, envoyer ses enfants à l’école, se soigner...). Donc voilà ce que j’appelle «agriculture entreprenante»” (Elisabeth Atangana, Presidente CNOP-CAM e PROPAC, Camerun).

Le parole del Presidente della Confederazione Nazionale delle Organizzazioni Contadine del Congo Brazzaville, Seraphin Ntady, e quelle di uno dei responsabili del Consiglio Nazionale di Concertazione dei Produttori Rurali del Tchad, Justin Amatkreo, approfondiscono il significato di questa visione che si propone di giungere alla sovranità alimentare tramite la promozione di un‘agricoltura familiare ―modernizzata‖. “Nous soutenons l’agriculture familiale parce que c’est cette agriculture qui nous nourrit, c’est cette agriculture qui sauvegarde l’environnement, parce que avec l’agriculture familiale on peut dire que nous avons des systèmes de protection. C’est vrai que l’agriculture familiale a plusieurs techniques. On fait la promotion d’une agriculture paysanne, entreprenante, modernisée bien sur, mais qui respecte l’environnement. Moi qui vous parle, je suis à la tête d’une Commission au niveau de la Via Campesina sur l’agriculture écologique […]

La souveraineté alimentaire pour nous c’est notre chemin de bataille” (Seraphin Ntady, Presidente CNOP-Congo, Congo Brazzaville).

“La vision c’est d’avoir une agriculture familiale assez économiquement favorable. C'est-à-dire que à partir de l’agriculture le paysan peut arriver à améliorer ses conditions de vie. Et c’est toute une chaîne, parce que l’agriculture familiale n’est pas indépendante des tous les autres aspects de l’agriculture. Aujourd’hui on cherche à faire en sorte qu’on ait une agriculture assez performante et que le paysan puisse arriver à travers son exploitation à améliorer ses conditions de vie. Tous les projets convergents sur un type d’agriculture qui fait le paysan responsable ou qui peut tirer profit de ce qu’il fait, c’est là où aujourd’hui nous nous engageons” (Justin Amatkreo, Chargé de programme CNCPRT, Tchad).

È ancora una volta il Presidente della Confederazione del Congo Brazzaville a spiegare la connessione tra la necessità di garantire la sovranità alimentare e gli strumenti utilizzati per raggiungere lo scopo, puntando ad una valorizzazione del mondo contadino nei suoi diversi aspetti: “Nous voulons quand même avoir une production qui puisse satisfaire les besoins alimentaires de la population d’abord et peut-être penser à l’extérieur. Nous devons d’abord réfléchir sur la production locale […] Il faut premièrement renforcer les capacités humaines de ces personnes qui sont dans l’agriculture, leur capacité de faire. On ne peut pas produire si les personnes qui sont à l’origine de cette production n’ont pas les capacités de rétention, de management, si non on produira et les gens auront de la production mais ils ne savent pas comment faire pour aller vendre. Donc il faut d’abord s’attaquer aux hommes qui font cette pratique et en suite voir comment les capacités soient renforcées pour les amener à mettre sur pied des programmes de commercialisation et surtout de transformation locale” (Seraphin Ntady, Presidente CNOP-Congo, Congo Brazzaville).

Ciò si traduce, in maniera più dettagliata, nei punti cardine che costituiscono la strategia della PROPAC, ossia la strutturazione delle organizzazioni contadine, il rafforzamento delle capacità dei piccoli produttori e le attività di lobbying a favore del mondo rurale. In particolare, si tratta di voler: appoggiare le organizzazioni contadine nella loro strutturazione, nella pianificazione strategica e nella comunicazione a livello locale, nazionale e regionale; rafforzare le capacità istituzionali e strategiche delle organizzazioni contadine nell‘elaborazione, realizzazione e valutazione di politiche e programmi in direzione del mondo rurale; promuovere la leadership femminile, la formazione professionale agricola dei giovani e sostenerne l‘occupazione.

Il rafforzamento delle capacità, al centro della maggior parte dei progetti finanziati dai partners internazionali (cfr. par. 4.1), è volto ad incrementare la professionalità delle organizzazioni contadine da più punti di vista e risulta pertinente nel momento in cui si

traduce nell‘opportunità di avere una maggiore efficacia sia dal punto di vista lavorativo che in termini di negoziazioni e dialogo con altri attori del territorio. “Comme les organisations paysannes doivent être des structures professionnelles, le professionnalisme doit mener nos activités en développant des attitudes qui permettent d’être efficaces, qui permettent d’atteindre les objectifs. On est dans un monde où on a des relations avec beaucoup d’acteurs et interagir avec ces acteurs demande un certain professionnalisme” (Celestin Nga, Segretario Permanente PROPAC).

I valori che la Piattaforma dichiara di porre a fondamento della propria esistenza, e considerati indispensabili per raggiungere gli scopi prefissati, possono essere riassunti in una frase che viene costantemente ribadita in tutti i documenti che riguardano la PROPAC: ―pour un agir ensemble responsable et solidaire‖. In particolare, la solidarietà viene posta alla base delle relazioni tra tutti i membri che costituiscono la rete, quale elemento indispensabile per riuscire a costruire un vero movimento contadino. Ciò emerge con chiarezza dalle parole di uno storico leader contadino della Repubblica Democratica del Congo, Nathanael Buka Mupungu: ―Nous voulons faire de la PROPAC notre structure comme notre mémorial, donc les témoignages de l’organisation paysanne de l’Afrique Centrale. Ce que je sent pour moi c’est que la solidarité soit vraiment ancrée dans tout le monde et que nous puissions construire un mouvement paysan fort, libre, indépendant et démocratique en Afrique Centrale parce que tout se ressoude avec la solidarité, avec le dialogue, la concertation. C’est avec le dialogue et la concertation où on peut penser à faire quelque chose” (Nathanael Buka Mupungu, Portavoce COPACO e Vicepresidente PROPAC, Repubblica Democratica del Congo).

Nelle dichiarazioni di principio, quindi, la solidarietà svolge un ruolo da collante all‘interno della rete stessa, ma anche verso gli altri attori della società civile e delle alte sfere decisionali perché, attraverso uno spirito di concertazione e dialogo, si possa giungere al cambiamento atteso.