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Chi ha paura di Rachilde?

II. III Rachilde e i discorsi dominanti della Parigi fin de siècle

III.I Genesi del romanzo

Come osservato all'inizio di questo capitolo, Rachilde dichiara di aver redatto Monsieur Vénus in sole due settimane,120 su ispirazione di “un roman qu'ella avait entrevu son trasport

durant.”121 Il romanzo in questione dovrebbe essere À Rebours di Joris Karl Huysmans, pubblicato

durante la prima metà del mese di maggio del 1884. L'opera di Rachilde uscì invece alla fine di giugno dello stesso anno, dopo un arco di tempo di sole sei settimane, durante le quali la scrittrice avrebbe dovuto venire a sapere del libro di Huysmans, reperirne una copia, leggerla, concepire il proprio lavoro, metterlo per iscritto, darlo alle stampe e provvederne alla pubblicazione.

120 Mercure de France 26, June 1898, p. 826. 121 Rachilde, À Mort, préface.

Sembrerebbe apparentemente impossibile, ma se consideriamo il carattere prolifico della scrittura rachildiana e la testimonianza della stessa autrice che la stesura dell'opera le impegnò solo una quindicina di giorni, è verosimile ipotizzare che ella riuscì, nel giro di un solo mese e mezzo, a dare alla luce un'opera concepita su ispirazione di À Rebours. Abbiamo già anticipato come la storia di des Esseintes contenesse al suo interno un breve ma significativo episodio che avrebbe potuto costituire l'ispirazione per il romanzo di Rachilde. Tra le sue amanti, Rachilde doveva essere rimasta colpita dalla figura di miss Urania, un'acrobata americana dall'ambiguo fascino androgino, una delle poche donne in grado di stimolare nell'annoiato e perverso protagonista una serie di fantasie erotiche che prevedevano la sperimentazione di un capovolgimento dei ruoli sessuali. Torniamo sulla citazione che descriveva questa destabilizzante e incontrollabile femminilità:

C'était miss Urania, une Américaine, au corps bien découplé, aux jambes nerveuses, aux muscles d'arcier, aux bras de fonte.

Elle avait été une des acrobates les plus renommées du Cirque. (...)

Peu à peu, en même temps qu'il l'observait, de singuières conceptions naquirent; à mesure qu'il admirait sa souplesse et sa force, il voyait un artificiel changement de sexe se produire en elle; ses singeries gracieuses, ses mièvreries de femelle s'effaçaient de plus en plus, tandis que se développaient, à leur place, les charmes agiles et puissants d'un mâle; en un mot, après avoir tout d'abord été femme, puis, après avoir hésité, après avoir avoisiné l'androgyne, elle semblait se résoudre, se préciser, devenir complètement un homme.

Alors, de même qu'un robuste gaillard s'éprend d'une fille grêle, cette clownesse doit aimer, par tendance, une créature faible, ployée, pareille à moi, san souffle, se dit des Esseintes, à se regarder, à laisser agir l'esprit de comparaison, il en vint à éprouver, de son côté, l'impression que lui-même se féminisait, et il envia décidément la possession de cette femme, aspirant ainsi qu'une fillette chlorotique, après le grossier hercule dont les bras la peuvent broyer dans une étreinte.

Cet echange de sexe entre miss Urania et lui, l'avait exalté; nous sommes voués l'un à l'autre, assurait-il; à cette subite admiration de la force brutale jusqu'alors exercée, se joignit enfin l'exorbitant attrait de la boue, de la basse prostitution heureuse de payer cher les tendresses malotrues d'un souteneur.122

Ecco un passo tratto da Monsieur Vénus, in cui la scrittrice sembra riprodurre nei fatti esattamente la stessa inversione di ruoli vagheggiata dal protagonista del romanzo di Huysmans:

Raoule allait, venait, ordonnait, agissait en homme qui n'est pas à sa première intrigue, bien qu'il en soit à sa premier amour. Elle forçait Jacques à se rouler dans son bonheur passif comme une perle dans sa nacre. Plus il oubliait son sexe, plus elle multipliait autour de lui les occasions de se féminiliser et, pour ne pas trop effrayer le mâle qu'elle dèsirait étouffer en lui, elle traitait d'abord de plaisanterie, quitte à lui faire ensuite accepter

sérieusement, une idée avilissante.123

Eppure, nonostante le allettanti premesse, la frequentazione con l'intrigante acrobata che aveva stimolato le perversioni del personaggio principale, si rivela per des Esseintes una profonda delusione: contrariamente all'aspetto mascolino e alla forza prorompente delle membra di questa donna da circo, gli incontri erotici in sua compagnia rivelano al disilluso protagonista una donna normale, dalla femminilità convenzionale, dalla scarsa educazione e dall'intelligenza limitata. Pare dunque che, per des Esseintes, l'inversione dei ruoli sessuali fosse concepibile solo nel regno dell'immaginazione, in quanto di fronte alla realtà dei fatti, una figura femminile dai tratti ambigui e dalla potenza mascolina come miss Urania, si dimostrava una donna convenzionale animata dagli impulsi di passività e sottomissione che animano le donne più comuni:

Mais aussitôt que ses vœux feurent exaucés, son désappointement dépassa le possible. Il s'était imaginé l'Américaine, stupide et bestiale comme un lutteur de foire, et sa bêtise était malheureusement toute féminine. Certes, elle manquait d'éducation et de tact, n'avait ni bon sens ni esprit, et elle témoignait d'une ardeur animale, à table, mais tous les sentiments enfantins de la femme substaient en elle; elle possédait le cachet de la coquetterie des filles entichées de balivernes; la transmutation des idées masculines dans son corps de femme n'existait pas.

Avec cela, elle avait une retenue puritaine, au lit et aucune de ces brutalités d'athlète qu'il souhaitait tout en les craignant; elle n'était pas sujette comme il en avait, un moment, conçu l'espoir, aux perturbations de son sexe. En sondant bien le vide de ses convoitises, peut-être eût il cependant aperçu un penchant vers un être delicat et fouet, vers un tempérament absoluent contraire au sien, mais alors il eût découvert une préférence non pour une fillette, mais pour un joyeux gringalet, pour un cocasse et maigre clown.

Fatalément, des Esseintes rentra dans son rôle d'homme momentanément oublié; ses impressions de fémininité, de faiblesse, de quasi-protection achetée, de peur même, disparurent; l'illusion n'était pas possible; miss Urania était une maitresse ordinaire, ne justifiant en aucune façon, la curiosité cérébrale qu'elle avait fait naître.124

Curiosamente, il romanzo di Rachilde, rispetto alla vicenda di des Esseintes, che vede le sue fantasie manifestarsi solo nel reame autoreferenziale della fantasia del protagonista, sembra trasferire le elucubrazioni dell'esteta decadente anche sul piano della realtà, trasferendo il fulcro del plot dal breve episodio in cui la figura maschile raffinatissima ed effeminata sogna una donna androgina in grado di possederlo, alla costruzione di un'intera opera intorno alla vicenda di una donna che abbandona la passività considerata tipica del femminile per assumere atteggiamenti

123 Rachilde, Monsieur Vénus, p. 95-6. 124 Huysmans, À Rebours, p. 146.

tradizionalmente attribuiti al maschile e che di fatto mette in pratica quel rituale di possessione dell'uomo che la fantomatica miss Urania di Huysmans aveva solo evocato nella mente del protagonista:

Elle inventera des caresses, trouvera des nouvelles preuves aux noveaux transports d'un nouvel amour et Raoule de Vénérande possédera Jacques Silvert. (...)

Une vie étrange commença pour Raoule de Vénérande, à partir de l'instant fatal ou Jacques Silvert, lui cédant sa puissance d'homme amoureux, devint sa chose, une sorte d'être inerte qui se laissait aimer parce qu'il aimait lui-même d'une façon impuissante.125

Nonostante alcuni critici siano certi che l'opera di Huysmans non esercitò alcuna influenza su Rachilde,126 al di là della suddetta testimonianza in cui in effetti la scrittrice non fa menzione del

titolo dell'opera che avrebbe ispirato Monsieur Vénus, André David, amico e biografo della scrittrice, allude in maniera diretta all'ascendente che À Rebours sortì su Monsieur Vénus: secondo il biografo, Huysmans stesso "understood that a passage from À Rebours had provided a rudimentary plot for Monsieur Vénus."127

Al di là dell'episodio di miss Urania, Finn nota una serie di ulteriori corrispondenze tra i due romanzi, a partire da "the degenerate heredity of the two sets of parents," dal fatto che "[b]oth Des Esseintes et Raoule de Vénérande are the orphaned offspring of aristocratic families suffering from a kind of end-of-race exhaustion," fino a "Raoule's adolescent's nerve attacks" e a "Des Esseintes' own adolescent nervous ailment," che in entrambi i casi degenerano in "a sexually depraved nature."128

A mio parere À Rebours contiene anche un ulteriore e significativo episodio dal quale Rachilde avrebbe potuto trarre ispirazione per il suo romanzo: nel capitolo quarto dell'opera di Huysmans il protagonista acquista un'enorme tartaruga per decorare l'ambiente del proprio salotto. L'autore scrive che

Cette tortue était une fantaisie venue à des Esseintes quelque temps avant son départ de Paris. Regardant, un jour, un tapis d’Orient, à reflets, et, suivant les lueurs argentées qui couraient sur la trame de la laine, jaune aladin et violet prune, il s’était dit: il serait bon de placer sur ce tapis quelque chose qui remuât et dont le ton foncé aiguisât la vivacité de ces teintes.129

125 Rachilde, Monsieur Vénus, p. 94.

126 Stranamente Hawthorne afferma che "there is nothing to suggest that Rachilde was infuenced by [À Rebours] or that

she knew of it when she wrote Monsieur Vénus." Cfr. Hawthorne, Rachilde and French Woman's Authorship, p. 243, nota 3.

127 David, Rachilde, homme de lettres, p. 42.

128 Finn, Hysteria, Hypnotism, the Spirits and Pornography, p. 162. 129 Huysmans, À Rebours, p. 54.

Ma egli non si riteneva abbastanza soddisfatto della luminescenza naturale del rettile e decise di optare per un intervento esterno sul guscio dell'animale: "il pensa que ce gigantesque bijou n’était qu’ébauché, qu’il ne serait vraiment complet qu’après qu’il aurait été incrusté de pierres rares:"130

Il se décida enfin pour des minéraux dont les reflets devaient s’alterner: pour l’hyacinthe de Compostelle, rouge acajou; l’aigue-marine, vert glauque; le rubis-balais, rose vinaigre; le rubis de Sudermanie, ardoise pâle. Leurs faibles chatoiements suffisaient à éclairer les ténèbres de l’écaille et laissaient sa valeur à la floraison des pierreries qu’ils entouraient d’une mince guirlande de feux vagues.131

Tali fantasie di un connubio tra via e arte si rivelano però di fatto irrealizzabili: poco dopo la realizzazione di questa metamorfosi la vita abbandona l'animale, che silenziosamente trapassa nel gelido mondo dell'arte:

Elle ne bougeait toujours point, il la palpa; elle était morte. Sans doute habituée à une existence sédentaire, à une humble vie passée sous sa pauvre carapace, elle n’avait pu supporter le luxe éblouissant qu’on lui imposait, la rutilante chape dont on l’avait vêtue, les pierreries dont on lui avait pavé le dos, comme un ciboire.132

Come vedremo a breve, la morte della tartaruga, elevata alla purezza del regno dell'ideale e ridotta a un vuoto involucro, prefigura il cupo destino riservato al protagonista di Monsieur Vénus, le cui membra saranno investite nel ruolo di mero contenitore di una bellezza la cui incorruttibilità sarà garantita solo tramite il suo stesso decesso. Se des Esseintes trasforma in oggetto d'arte il corpo ancora vivo della tartaruga provocandone la morte, Raoule non solo eseguirà lo stesso procedimento sul corpo vivente del suo innamorato, ma ella eleverà anche il cadavere del giovane al rango dell'arte: come des Esseintes aveva intessuto di gemme preziose il guscio opaco della sua tartaruga, così Raoule estrarrà alcune parti del corpo mortale di Jacques per realizzare un automa in cera che ne riproduca la perfezione delle fattezze in maniera incorruttibile.133

Maryline Lukacher, nel suo saggio “Mademoiselle Baudelaire,” evidenzia come la quinta sezione di “Salon de 1846” di Charles Baudelaire, che descrive una litografia erotica dove una donna travestita da uomo seduce un uomo con addosso abiti femminili, “offers an exact description

130 Ibidem, p. 55. 131 Ibidem, p. 58. 132 Ibidem, p. 66.

of Rachilde's Monsieur Vénus:”134

Je me rappelle pourtant une litographie qui exprime, – sans trop de délicatesse malheureusement, – une des grandes vérités de l'amour libertin. Un jeune homme déguisé en femme et sa maîtresse habillée en homme sont assis l'un à côté de l'autre sur un sopha, – le sopha que vous savez, le sopha de l'hôtel garni et du cabinet particulier. La jeune femme veut relever les jupes de son amant.135

Non che la letteratura costituisse l'unica fonte di ispirazione per il capolavoro della scrittrice: al contrario, le ragioni alla base della sua opera sembrano risalire indietro negli anni della vita di Rachilde, facendo dell'uscita di À Rebours l'ultimo stimolo per la stesura di un testo le cui tematiche già si erano sedimentate da tempo nella mente della scrittrice, per cui nel 1884 esse erano ormai pronte ad assumere veste letteraria. In una lettera del 1886 Rachilde confessa che la passione di Raoule per Jacques era basta su un'infatuazione di cui la stessa scrittrice era stata protagonista all'età di diciannove anni nei confronti di un effeminato giovane del Périgord:

je m'épris (..) d'un garçon de vingt ans, le secrétaire de notre député, un paysan perverti devenu mignon genre Henri III qui portait des bracelets d'or et à partir de ce jour le mythe Monsieur Vénus fut mon histoire.136

Tra questa antica passione per un efebico giovane e la lettura del romanzo di Huysmans, Rachilde mette al corrente il lettore di un altro evento che dovette avere conseguenze significative per la creazione di Monsieur Vénus. Abbiamo già visto in precedenza come nella prefazione di À Mort, la scrittrice avesse confidato al lettore che ella rimase vittima di "un transport au cerveau sous le spécieux prétexte que Catulle Mendès était un homme séduisant:"137 tale infatuazione sortì nella

scrittrice risolta a vivere "au paroxysme de la chastité" l'effetto di una paralisi agli arti inferiori, indisposizione che immobilizzò le sue membra per la durata di due mesi. Fu durante la convalescenza da quella che venne al tempo considerata una forma di "paralisi isterica" che la scrittrice diede alla luce "un roman qu'ella avait entrevu son transport durant."138

Ma a ben vedere, è ancora la stessa Rachilde a fornire, non più al lettore, ma ad altri, un'ulteriore spiegazione relativa alla creazione del suo "succès de scandale," stavolta in totale dissonanza rispetto alle precedenti. Tali informazioni sono disponibili nel rapporto redatto dagli ispettori di polizia presso i quali, non avendo ricevuto risposta alla lettera citata nel paragrafo

134 Lukacher, Maternal Fictions, p. 115.

135 Charles Baudelaire, Oeuvres Complètes, Paris, Gallimard, La Pléiade, 1861, p. 902.

136 Lettera di Rachilde a Robert de Souza, cit. in Soulignac, "Écrits de jeunesse de mademoiselle de Vénérande," p.

196.

137 Rachilde, À Mort, préface, p. xvii. 138 Ibidem, p. xix.

precedente,139 ella si recò di persona per richiedere una seconda autorizzazione a fare uso del cross-

dressing. I files conservati dai poliziotti rivelano una Rachilde molto differente rispetto all'immagine che la scrittrice avrebbe voluto tramandare di sé attraverso le sue opere:

Un jour, un belge, ami d'un éditeur de Bruxelles, lui dit [à Rachilde]: 'Vous mourez de faim. Écrivez dons des "cochonneries." Vous verrez, c'est un bon métier, on vus éditera à Bruxelles.' On chercha ensemble quelles saletés on pourrait bien trouver nouvelles, imprévues, inédites. Bref, le Belge aidant, on trouva M. Vénus [sic]. (...)

Nous étions très embarrassés pour quelque chose de neuf. Maizeroy, avec les Deux amies, avait dépeint l'amour des femmes l'une pour l'autre – le g[homorre] – Bonnetain, dans Charlot s'amouse, avait décrit la m[asturbation] et la sodomie. C'était donc fermé de ce côté. Nous avons pensé à une femme qui aimerait les hommes et qui avec des moyens que vous devinez, Monsieur – l'art mécanique imite tout – les enc[ule]. Voilà M. Vénus [sic]!140

Letto accanto alla lettera sopracitata, in cui Rachilde compilava una richiesta ufficiale per fare uso di abiti maschili a Parigi e in provincia, risulta quasi sorprendente l'atteggiamento che la scrittrice dimostra nei confronti della propria arte in presenza delle forze dell'ordine. A questo scopo, sarà utile ritornare su alcuni passi della lettera del dicembre 1884:

Je suis, malheuresement, une femme de lettres et me trouve, cependent, appelée à faire le métier actif de reporter. Cela pour gagner mon pain quotidien, que mes romans ne parviennent pas encore à me fournir.

Dans le journalisme, l'originalité est imposée comme un devoir. Ne me refusez pas le moyen d'être originale puisque mes directeurs littéraires ne reculent pas, eux, devant ce moyen de réclame.(...)

Comme vous ne me connaissez pas, Monsieur le Préfet, permettez-moi de vous dire en deux mots qui je suis.

Je m'appelle Marguerite Eyery dans la vie privée, Rachilde dans la vie de lettres. J'étais émancipée par ma famille à seize ans, j'en ai vingt-quatre aujourd'hui. Je suis dans la publicité littèraire depuis sept ans et j'ai publié dix romans feuilletons. Ma dernière oeuvre, la plus mercenaire, est Monsieur Vénus, mais c'est à elle que je dois ma célébrité du moment.141

Qui Rachilde si riferisce a Monsieur Vénus come a "[sa] dernière oeuvre, la plus mercenaire," alla quale ella riconosce "[sa] célébrité du moment," una fama basata non tanto su una "originalité" autentica, quanto piuttosto su una forma di scabrosa innovazione, "iposée comme un devoir." Questa forma di particolarità sembra però dipendere, almeno in questa sede, non dalle singolari

139 Cfr. paragrafo II.III.II.III: Nom de plume e cross dressing di questo capitolo. 140 Auriant, Souvenirs sur Madame Rachilde, p. 62.

vicende di un'ambigua scrittrice dalla vita leggendaria, ma dal favore che la polizia di Parigi avesse avuto la gentilezza di concedere a una donna del tutto normale, eppure desiderosa di fornire al pubblico l'immagine di qualcosa che ella non era affatto, al semplice scopo di "gagner [son] pain quotidien."

La presentazione di se stessa come "Marguerite Eymery dans la vie privée,” e “Rachilde dans la vie de lettres," potrebbe rivelarsi illuminante per la soluzione di questa impasse relativa alla gestazione di Monsieur Vénus. Sembrerebbe come se il romanzo, sublimazione di traumi, passioni, desiderio di vendetta ed espressione della nuova poetica della decadenza, fosse sì stato scritto dalla leggendaria Rachilde, ma che parallelamente, alcune delle ragioni alla base della sua pubblicazione e del suo successo, facessero riferimento a un'altra faccia di questa enigmatica scrittrice, la quale, al di là della maschera bohèmienne, rivela i panni di una donna normale, bisognosa, come chiunque, di uno stipendio per vivere e svantaggiata nella carriera di fronte a un universo di scrittori poco propensi ad accoglierla nella confraternita degli artisti decadenti. Fu così che Rachilde, ancora un volta, consentì a Marguerite di sopravvivere, sovrapponendosi, ma talvolta anche lasciando trasparire, l'immagine di una donna comune al di là della sua patinata leggenda. Come abbiamo potuto osservare a proposito della sua passione per il cross-dressing, quello di Rachilde, non è un mascherare volto a coprire, ma consite piuttosto nel velare qualcosa che, proprio grazie alla sua evidente artificiosità, deve essere necessariamente svelato. Così come dietro ai suoi abiti maschili la scrittrice lasciava emergere i dettagli di una femminilità che saliva alla superficie proprio in virtù della presenza di una serie di elementi di contrasto, così la maestosa e trasgressiva facciata di Rachilde consentiva pian piano a Marguerite di prendere possesso della propria vita di artista e di emanciparsi dai pregiudizi della società francese.

Il primo risultato tangibile di questa strategia comunicativa è appunto Monsieur Vénus, nella gestazione del quale convergono le molteplici forme di ispirazione letteraria sopraelencate, insieme a una fitta compresenza di motivazioni di carattere autobiografico, non senza tener presente quelle